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Duelle de Barbara Abel

Editions Le Livre de Poche - Date de sortie : 1er octobre 2010 - ISBN 9782253 113997 - 413 pages
4è de couv'
Abandonnée par sa mère à la naissance, Lucy a néanmoins vécu une enfance heureuse au sein de sa famille d'adoption. Aujourd'hui, elle mène une existence sans histoire entre son mari et leurs deux enfants. Mais le jour où l'équipe de Devine qui est là ? frappe à sa porte, son destin bascule. Il s'agit d'une émission de télé-réalité qui se propose de réunir ceux que la vie a séparés. Lucy n'a aucun doute sa mère biologique cherche à la retrouver. Elle a quinze jours pour se préparer à cette rencontre. Quinze jours d'excitation, d'angoisse et d'appréhension. Mais au fil du temps, la jeune femme n'est plus sûre de rien... Et s'il s'agissait de quelqu'un d'autre ? La confrontation aura bien lieu, surprenante, inattendue, qui fera éclater un bouleversant secret, conduisant Lucy aux confins de l'enfer, là où le rêve devient cauchemar.
Mon avis
Décidément, Barbara Abel est une auteur belge que j'aime beaucoup. C'est le 4è roman que je lis d'elle après la duologie Derrière la Haine-Après la fin que j'ai beaucoup aimée et La brûlure du chocolat. Il me reste L'instinct maternel qui ne tardera pas non plus à sortir de ma PAL... Le thème de la famille est toujours très présent chez elle !
J'ai souhaité lire ce roman précisément, parce qu'il parle d'abandon à la naissance et d'adoption, sujets de mon nouveau roman. Elle, le traite bien à sa façon, dans un thriller qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
Alors que je pensais avoir compris l'intrigue dès les premières pages et que je me disais : ouais, bon, on te voit venir ! l'auteur nous réserve des twists à sa façon et ce, jusqu'au bout, selon la formule "tel est pris qui croyait prendre". C'est assez bien joué, je l'avoue.
Les personnages principaux sont bien vus, la plus attachante pour moi étant Miranda, l'amie fidèle de Lucy. La plume est fluide et très agréable à suivre. Le rythme est rapide et on tourne les pages sans s'en rendre compte.
Bref, un très bon roman que je vous recommande chaudement !
Ma note 16.5
Wonder Lover de Malcolm Knox

Editions Asphalte - Date de sortie : 7 janvier 2016 - ISBN 9782918 767565 - 311 pages - Traduction de Patricia Barbe-Girault
4è de couv'
John Wonder est passionné par les faits, les chiffres et la mesure de la vérité. D'ailleurs, il est Certificateur en chef pour un organisme de type Guinness des records. Pour aller authentifier des records en tout genre, il parcourt sans cesse le monde. Mais derrière sa vie bien réglée se cache un étonnant secret : John Wonder a trois familles, sur trois continents différents. Ses trois épouses n'en savent rien, de même que ses six enfants : trois garçons nommés Adam et trois filles appelées Evie. Obsédé par les habitudes et la routine, John Wonder passe une semaine dans chaque foyer, à tour de rôle, expliquant ses longues absences par les nécessités de son métier. Mais dès qu'il pose le pied dans une de ses maisons, il devient un papa-poule aimant, ainsi qu'un mari parfait. Bien évidemment, cette mécanique parfaitement rôdée va s'enrayer. Et de la manière la plus inattendue qui soit : Wonder va rencontrer La Femme La Plus Belle du Monde... et en tomber amoureux.
Mon avis
Le pitch était prometteur et à bien des égards, la promesse a été tenue. Mais, car il y a un "mais", il y a aussi beaucoup de longueurs, notamment dans le temps que John passe avec Cicada. J'ai trouvé infiniment intéressant que l'histoire soit racontée par l'entité "les enfants" ; ça donne un côté attachant à l'affaire, car ils en profitent pour disséquer les marottes et les failles de leur père. On se demande s'il faut admirer ou détester cet homme pour sa polygamie si bien organisée, s'il est très naïf, très pervers, ou complètement barré, lâche assurément ; on réfléchit sur ce qu'il peut bien rechercher, en plus de tous les records qu'il doit certifier, on réfléchit aussi à l'infidélité, l'imposture, la manipulation...
Bref, on se laisse porter, on sourit parfois et on arrive aux cinquante dernières pages qui sont celles que j'ai préféré. Je ne sais cependant pas ce qu'il me restera de ce roman d'ici quelques semaines.
Ma note 15
Quelle semaine de lecture pour moi ? #39

La semaine dernière, je n'ai pas beaucoup lu parce que j'ai fait une petite escapade à Rennes,
et dans ce que j'ai lu, je n'ai rien eu de vraiment convaincant, mis à part le William Boyd qui fut un coup de coeur !
*j'ai terminé
(cliquer sur l'image pour voir mon billet)
*j'ai lu
*j'ai commencé

Cette semaine j'ai prévu de
*terminer : Wonder Lover de Malcolm Knox
*lire : Duelle de Barbara Abel et Comme une mère de Karine Reysset
*commencer : Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu

Comme neige de Colombre Boncelle

Editions Buchet-Chastel - Collection Qui Vive - Date de sortie : 1er janvier 2016 - ISBN 9782283 029398 - 114 pages
4è de couv'
C'est à la maison de la presse de Crux-la-Ville, au fond d'un vieux carton, que Constantin Caillaud
découvre Neige noire, un titre inédit d'Émilien Petit dont il croit pourtant avoir tout lu. Sa trouvaille est
d'autant plus précieuse qu'elle lui donnera l'occasion rêvée de recontacter Hélène, sa maîtresse évanescente
qui lui a fait comprendre et aimer l'oeuvre de Petit.
Mais, au moment de la retrouver pour lui confier le livre-sésame, il ne parvient plus à mettre la main
dessus et tous ceux à qui il s'adresse pour en retrouver un exemplaire lui affirment que le livre n'a jamais existé !!
Mon avis
Je ne peux pas dire que j'ai vraiment aimé ce roman qui pourtant parle d'un écrivain, mais je reconnais que la construction est astucieuse et que l'auteur a une jolie plume et sans doute une vraie culture littéraire.
Alors, que m'a-t-il manqué ? Du rythme, un peu de vraisemblance, même si je sais que l'auteur, pour son premier roman, s'est amusée à mélanger ainsi fiction et réalité, afin de balader le lecteur. Je ne me suis pas attachée aux personnages qui sont pour moi restés des personnages de papier, pas vraiment incarnés, ou en tout cas, auxquels on ne peut guère s'identifier.
Rencontre partiellement ratée pour moi !
Ma note 14.5

Les Outrepasseurs - T1 : Les héritiers de Cindy Van Wilder

Editions Gulf Stream - Date de sortie : 6 février 2014 - ISBN 9782354 882242 - 349 pages
Prix Jeunesse - Imaginales 2014
4è de couv'
Peter, un adolescent sans histoire, échappe de justesse à un attentat et découvre que l’attaque le visait personnellement. Emmené à Lion House, la résidence d’un mystérieux Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète qui lutte depuis des siècles contre les fés : les Outrepasseurs. Les révélations de ces derniers vont changer le cours de sa vie…
Mon avis
Tout le monde a lu cette trilogie et je ne sais pas ce qui me retenait encore de me lancer. Alors c'est parti !!
Comment dire, quand beaucoup se sont émerveillés devant cette histoire, que moi je n'ai pas été emballée ?? J'en attendais beaucoup vu les critiques lues sur les blogs et entendues sur Youtube, avec quelques bémols de la part de certain(e)s cependant.
Pour moi, un roman de fantasy se déroule dans un "autre monde", ce qui demande du temps à installer, pour que l'on puisse s'y retrouver. Là, c'est le cas, on suit Peter quand sa mère l'entraîne chez Monseigneur où il découvre les autres héritiers et le bassin aux sirènes. Mais ce que je n'ai pas apprécié, c'est d'être immédiatement plongée au Moyen-Age, avec là encore, un monde et des agissements étranges à assimiler. Trop de nouveautés simultanées pour pouvoir s'immerger dans chacun des univers. Les fés méchants et cruels aussi, dont les faits et gestes sont à l'opposé de ce à quoi nous ont habitués les contes de notre enfance. Bien sûr, j'ai vite compris les correspondances de siècle à siècle, mais j'avais l'impression de ne pas avancer dans l'histoire.
Alors, comme je ne parvenais pas à m'y accrocher, ma lecture a traîné en longueur et, de fait, quand je reprenais je ne savais plus où j'en étais. Déroutant, voilà le qualificatif que j'attribuerais à ce roman. Cependant, comme j'ai déjà acheté le deuxième tome au nom si prometteur "La Reine des Neiges", je vais le lire sans tarder afin de ne pas trop oublier l'univers.
Je tiens néanmoins à souligner la qualité d'écriture de l'auteur, et au travail de documentation historique que l'on imagine important. C'est l'autre raison pour laquelle je poursuivrai la lecture de la série, dont les couvertures agrémentent joliment les étagères de ma nouvelle bibliothèque.
Ma note 14
Mes achats de janvier 2016
Ce mois-ci, 28 livres ont rejoint ma PAL, livres d'occasion chaque fois que c'était possible, et deux livres achetés avec un chèque cadeau I-Graal. C'était beaucoup pour un seul mois, je l'avoue, mais j'ai aussi lu 15 livres ce mois-ci et six de la liste ci-dessous en sont déjà sortis !!!
Livres papier



(cadeau de mon chéri) 


Livre audio

Livres numériques

nouvelle en téléchargement libre sur Projet Transition
opération FNAC : 2 achetées, 1 gratuite

Les vies multiples d'Amory Clay de William Boyd

Editions du Seuil - Date de sortie : 8 octobre 2015 - ISBN 9782021 244274 - 517 pages - Traduction d'Isabelle Perrin
4è de couv'
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la très jeune Amory Clay se voit offrir par son oncle Greville un appareil photo et quelques conseils rudimentaires pour s’en servir. Elle ignore alors que c’est le déclencheur d’une passion qui façonnera irrévocablement sa vie future.
Un bref apprentissage dans un studio et des portraits de la bonne société laissent Amory sur sa faim. Sa quête de vie, d’amour et d’expression artistique l’emporte bientôt dans un parcours audacieux et trépidant, du Berlin interlope des années vingt au New York des années trente, de Londres secoué par les émeutes des Chemises noires à la France occupée et au théâtre des opérations militaires, où elle devient l’une des premières femmes photoreporters de guerre.
Sa soif d’expériences entraîne Amory vers d’autres conflits, des amants, un mari, des enfants, tandis qu’elle continue à poursuivre ses rêves, à combattre ses démons.
Mon avis
On entre dans le vif du sujet dès les premières pages, avec l'appareil photo offert à Amory par son oncle Greville. Reste en grandissant, à trouver les sujets et les employeurs ! Amory Clay, narratrice de son histoire, va faire de nombreuses erreurs, selon son propre aveu. Mais elle sait rebondir aussi grâce aux nombreux contacts qu'elle tisse. Une chose est sûre, ce n'est pas côté famille, qu'elle trouve de l'aide : entre son père qui a tenté de la tuer, sa mère, froide et lointaine, sa soeur pianiste hyper douée et son frère, enfant bizarre et solitaire, elle détonne et va très jeune se débrouiller seule.
Le texte est tantôt récit, tantôt journal personnel, au passé ou au présent. C'est vivant, il y a du rythme. Quelques photos illustrent les étapes de la vie d'Amory à laquelle je me suis bien attachée, la voyant évoluer d'expérience en expérience. J'ai aimé son indépendance, son intrépidité et son courage.
C'est une magnifique biographie (fictive !) joliment écrite par un William Boyd que je redécouvre avec grand bonheur.

Ma note 18
Citations
*J'ai regardé le jour se parer de nuit, j'ai vu évoluer les sublimes dégradés du soleil en son déclin, l'orangé sanguin virant imperceptiblement au bleu glacier sur le tranchant de l'horizon. (p. 21)
*Une brise capricieuse enchâssait des petits pans de bleu entre les gros nuages brillants, banc-gris, ardoise... un ciel marbré, bigarré. (p. 46)
*Ne laisse pas ta vie t'échapper en regrettant ce qui aurait pu être. Vis ta vie, vis pour ce que tu veux vraiment. (p. 73)
Quelle semaine de lecture pour moi ? #38

La semaine dernière, j'ai bien lu, de bonnes lectures mais rien qui m'emporte vraiment.
*j'ai terminé
(cliquer sur l'image pour voir mon billet)
*j'ai lu
*j'ai commencé

Cette semaine, j'ai prévu de
*terminer : Les vies multiples d'Amory Clay de William Boyd
*lire : Duelle de Barbara Abel
*commencer : Les Outrepasseurs T1 de Cindy Van Wilder

Café givré de Suzanne Selfors

Editions Flammarion - Collection Tribal - Date de sortie : 8 janvier 2012 - ISBN 9782081 244368 - 400 pages - Traduction de Marie Hermet
4è de couv'
"Vous croyez aux signes ? La foudre qui frappe une voiture dont vous sortez à l'instant, un chat noir qui traverse votre chemin... Vous voyez ce que je veux dire ? Le hasard, peut-être. Moi, je n'y ai jamais cru, à ce genre de trucs. Avant de le rencontrer, lui" Chez Anna est un petit café où le temps s'est arrêté. Katrina y vit paisiblement avec sa grand-mère. Jusqu'au jour où la magie et la poésie s'immiscent dans sa vie...
Mon avis
Ce roman de Suzanne Selfors, auteur américaine vivant à Bainbridge dans l'Etat de Washington (NO des USA), est classé "Jeunesse"- collection Tribal 12-16 ans chez Flammarion.
Sans surprise, un roman plein de bons sentiments, avec des personnages attachants et une histoire qui, même si on sait par avance comment elle se terminera, se lit avec sans déplaisir. A recommander pour les jours grisounets.
Ma note 15

Celle que vous croyez de Camille Laurens

Editions Gallimard - Collection Blanche - Date de sortie : 1er janvier 2016 - ISBN 9782070 143870 - 186 pages
4è de couv'
Vous vous appelez Claire, vous avez quarante-huit ans, vous êtes professeur, divorcée. Pour surveiller Jo, votre amant volage, vous créez un faux profil Facebook : vous devenez une jeune femme brune de vingt-quatre ans, célibataire, et cette photo où vous êtes si belle n'est pas la vôtre, hélas. C'est pourtant de ce double fictif que Christophe - pseudo Kiss Chris - va tomber amoureux.
En un vertigineux jeu de miroirs entre réel et virtuel, Camille Laurens raconte les dangereuses liaisons d'une femme qui ne veut pas renoncer au désir.
Mon avis
Les premières pages peuvent dérouter, mais si l'on poursuit la lecture on plonge dans cette histoire vertigineuse, dans les tiroirs qui la composent de manière magistrale. Histoire dans l'histoire, réflexion sur l'écriture, sur la femme qui vieillit, sur l'image que la société (les hommes surtout !) en ont. La construction du roman est tout simplement bluffante. Qu'est-ce qui est vrai, réel, virtuel ? Quelle est la réelle histoire ? racontée par qui ?..
A certains moments, j'ai été dérangée, bousculée, par les considérations (parfois cruelles) sur la condition de la femme notamment, sur le désir, l'amour. Ca amène à la réflexion, c'est sûr !! Peu de personnages, dont on suit le chemin sans vraiment s'y attacher. Mais ça n'a guère d'importance, la force du propos est ailleurs, le vertige nous entraîne.
Au final, une très bonne lecture que je vous recommande chaudement.
Ma note 17.5
L'auteur a présenté son roman à l'émission de Ruquier le 23 janvier 2016.
Citations
*Je préfère l'angoisse à l'oubli, quand on est malheureux il vaut mieux le savoir, vous n'êtes pas d'accord ? (p. 20)
*"Tu vas vieillir et bientôt plus personne ne voudra de toi, disait-il. Tu as encore... quoi ? Deux ans ? Trois ans de bons devant toi ? Parce que les mecs n'en ont rien à foutre des femmes mûres. Et tu peux bien faire des thèses et des articles et de la gym, rester brillante et svelte, ça ne sert à rien si tu n'es plus côtée à l'argus. Tandis que moi, même quand tu seras moche, ridée, flasque, je serai là, et tu pourras me bénir de ne pas t'avoir lâchée." (p. 42)
*On a servi, on ne sert plus. Hier fantasme, aujourd'hui fantôme. (p. 47)
*L'écriture personnelle, ce mouvement qui va de l'intérieur vers l'extérieur pour exprimer ce qui s'est imprimé en soi -écrire pour dire son expérience, ses rêves, écrire pour dire son désir, l'attraper dans le filet des mots comme un poisson gigotant. (p. 76)
*Le désir veut conquérir et l'amour veut retenir (...) Le désir c'est avoir quelque chose à gagner, et l'amour quelque chose à perdre. (p. 170)
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle de Jean d'Ormesson

Editions Gallimard - Collection Blanche - Date de sortie : 1er janvier 2016 - ISBN 9782070 178292 - 452 pages
4è de couv'
Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce « monde d’hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé : « Vous n’imaginiez tout de même pas, que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires ». Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.
Mon avis
De l'auteur, j'avais lu trois oeuvres : La douane de mer (avec laquelle je l'ai découvert et immédiatement ajouté à ma liste de romanciers à suivre), Le rapport Gabriel (qui fait partie de mon Top 5 de tout ce que j'aie jamais lu), et Presque rien sur presque tout. J'ai toujours aimé son érudition, discrète et naturelle, parce que faisant intrinsèquement partie de lui-même. Pas un ouvrage dont je ne sois sortie plus riche de connaissances ou de références littéraires. Mine de rien, grâce à ce livre, j'ai replacé à la bonne époque un certain nombre de grands noms cités.... Mais le petit plus, c'est que j'aime infiniment l'homme au regard myosotis et malicieux. Aussi, pendant ma lecture, je l'imagine très bien sourire d'un bon mot ou d'une remarque égratignant (jamais méchamment à mon sens) tel ou tel.
Bien que quelques détracteurs, dont le détesté Yann Moix (qui est cité d'ailleurs dans ce livre !!), reprochent à Jean d'Ormesson "d'écrire toujours le même livre", j'ai beaucoup aimé ce morceau d'Histoire politique, culturelle, people aussi, du siècle dernier que nous offre là l'écrivain. Il a choisi la forme d'un procès de lui à lui pour se raconter, ce qui rompt un rythme qui eût risqué être ennuyeux sans cela et j'ai trouvé cela plutôt amusant. Par contre la partie intitulée "Il y a au-dessus de nous comme une puissance inconnue" m'a parue décalée par rapport au reste (digressions sur l'eau, la lumière, le Soleil...) et peut-être pas indispensable...
Vous l'aurez donc compris, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet ouvrage, un peu comme le journal d'un jeune homme ayant traversé le XXè et nous livrant son regard perpétuellement étonné et malicieux sur la vie.
Ma note 17
Citations
*Si je suis quoi que ce soit, c'est d'abord et surtout, un tissu de contradictions. Pour reprendre une formule chère à Paul Valéry, je suis rarement de mon avis. (p. 200)
*Les hommes ne sont grands que par leurs rêves et leurs convictions. Ce qui les hisse au-dessus d'eux-mêmes, c'est la foi, la science, la beauté, le souci de la justice ou de la vérité, l'amour de la patrie ou des misérables. (p.385)
+ un très bon passage sur la différence entre le journaliste et l'écrivain (p. 339 à 342)
Quelle semaine de lecture pour moi ? #37

La semaine dernière, j'ai assez peu lu, préoccupée par mon devenir professionnel et obligée de me déplacer tous les jours.
*j'ai terminé
(cliquer sur l'image pour voir mon billet)
*j'ai lu
*j'ai commencé

Cette semaine, j'ai prévu de
*terminer : Je dirai malgré tout que cette vie fut belle de Jean d'Ormesson
*lire : Celle que vous croyez de Camille Laurens
*commencer : Café givré de Suzanne Sellfors

