Articles de alliancecoaching17

Dans Lecture

Les Outrepasseurs - T1 : Les héritiers de Cindy Van Wilder

Par Le 05/02/2016

Editions Gulf Stream - Date de sortie : 6 février 2014 - ISBN 9782354 882242 - 349 pages

Logo prix litteraire Prix Jeunesse - Imaginales 2014

4è de couv'

Peter, un adolescent sans histoire, échappe de justesse à un attentat et découvre que l’attaque le visait personnellement. Emmené à Lion House, la résidence d’un mystérieux Noble, il fait connaissance avec les membres d’une société secrète qui lutte depuis des siècles contre les fés : les Outrepasseurs. Les révélations de ces derniers vont changer le cours de sa vie…

Mon avis

Tout le monde a lu cette trilogie et je ne sais pas ce qui me retenait encore de me lancer. Alors c'est parti !!

Comment dire, quand beaucoup se sont émerveillés devant cette histoire, que moi je n'ai pas été emballée ?? J'en attendais beaucoup vu les critiques lues sur les blogs et entendues sur Youtube, avec quelques bémols de la part de certain(e)s cependant. 

Pour moi, un roman de fantasy se déroule dans un "autre monde", ce qui demande du temps à installer, pour que l'on puisse s'y retrouver. Là, c'est le cas, on suit Peter quand sa mère l'entraîne chez Monseigneur où il découvre les autres héritiers et le bassin aux sirènes. Mais ce que je n'ai pas apprécié, c'est d'être immédiatement plongée au Moyen-Age, avec là encore, un monde et des agissements étranges à assimiler. Trop de nouveautés simultanées pour pouvoir s'immerger dans chacun des univers. Les fés méchants et cruels aussi, dont les faits et gestes sont à l'opposé de ce à quoi nous ont habitués les contes de notre enfance. Bien sûr, j'ai vite compris les correspondances de siècle à siècle, mais j'avais l'impression de ne pas avancer dans l'histoire.

Alors, comme je ne parvenais pas à m'y accrocher, ma lecture a traîné en longueur et, de fait, quand je reprenais je ne savais plus où j'en étais. Déroutant, voilà le qualificatif que j'attribuerais à ce roman. Cependant, comme j'ai déjà acheté le deuxième tome au nom si prometteur "La Reine des Neiges", je vais le lire sans tarder afin de ne pas trop oublier l'univers.

Je tiens néanmoins à souligner la qualité d'écriture de l'auteur, et au travail de documentation historique que l'on imagine important. C'est l'autre raison pour laquelle je poursuivrai la lecture de la série, dont les couvertures agrémentent joliment les étagères de ma nouvelle bibliothèque.

Ma note 14

Dans Lecture

Mes achats de janvier 2016

Par Le 03/02/2016

Ce mois-ci, 28 livres ont rejoint ma PAL, livres d'occasion chaque fois que c'était possible, et deux livres achetés avec un chèque cadeau I-Graal. C'était beaucoup pour un seul mois, je l'avoue, mais j'ai aussi lu 15 livres ce mois-ci et six de la liste ci-dessous en sont déjà sortis !!!

Livres papier

      

      

      

(cadeau de mon chéri)  

     

    

Livre audio

Livres numériques

  

  nouvelle en téléchargement libre sur Projet Transition

    opération FNAC : 2 achetées, 1 gratuite

 

Dans Lecture

Les vies multiples d'Amory Clay de William Boyd

Par Le 02/02/2016

Editions du Seuil - Date de sortie : 8 octobre 2015 - ISBN 9782021 244274 - 517 pages - Traduction d'Isabelle Perrin

4è de couv'

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la très jeune Amory Clay se voit offrir par son oncle Greville un appareil photo et quelques conseils rudimentaires pour s’en servir. Elle ignore alors que c’est le déclencheur d’une passion qui façonnera irrévocablement sa vie future.

Un bref apprentissage dans un studio et des portraits de la bonne société laissent Amory sur sa faim. Sa quête de vie, d’amour et d’expression artistique l’emporte bientôt dans un parcours audacieux et trépidant, du Berlin interlope des années vingt au New York des années trente, de Londres secoué par les émeutes des Chemises noires à la France occupée et au théâtre des opérations militaires, où elle devient l’une des premières femmes photoreporters de guerre.

Sa soif d’expériences entraîne Amory vers d’autres conflits, des amants, un mari, des enfants, tandis qu’elle continue à poursuivre ses rêves, à combattre ses démons.

Mon avis

On entre dans le vif du sujet dès les premières pages, avec l'appareil photo offert à Amory par son oncle Greville. Reste en grandissant, à trouver les sujets et les employeurs ! Amory Clay, narratrice de son histoire, va faire de nombreuses erreurs, selon son propre aveu. Mais elle sait rebondir aussi grâce aux nombreux contacts qu'elle tisse.  Une chose est sûre, ce n'est pas côté famille, qu'elle trouve de l'aide : entre son père qui a tenté de la tuer, sa mère, froide et lointaine, sa soeur pianiste hyper douée et son frère, enfant bizarre et solitaire, elle détonne et va très jeune se débrouiller seule.

Le texte est tantôt récit, tantôt journal personnel, au passé ou au présent. C'est vivant, il y a du rythme. Quelques photos illustrent les étapes de la vie d'Amory à laquelle je me suis bien attachée, la voyant évoluer d'expérience en expérience. J'ai aimé son indépendance, son intrépidité et son courage.

C'est une magnifique biographie (fictive !) joliment écrite par un William Boyd que je redécouvre avec grand bonheur. 

coup-de-coeur-1.jpg

Ma note 18

Citations

*J'ai regardé le jour se parer de nuit, j'ai vu évoluer les sublimes dégradés du soleil en son déclin, l'orangé sanguin virant imperceptiblement au bleu glacier sur le tranchant de l'horizon. (p. 21)

*Une brise capricieuse enchâssait des petits pans de bleu entre les gros nuages brillants, banc-gris, ardoise... un ciel marbré, bigarré. (p. 46)

*Ne laisse pas ta vie t'échapper en regrettant ce qui aurait pu être. Vis ta vie, vis pour ce que tu veux vraiment. (p. 73)

 

 

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #38

Par Le 01/02/2016

La semaine dernière, j'ai bien lu, de bonnes lectures mais rien qui m'emporte vraiment.


*j'ai terminé

  (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

 

*j'ai lu

   

*j'ai commencé

Cette semaine, j'ai prévu de 

*terminer : Les vies multiples d'Amory Clay de William Boyd

*lire : Duelle de Barbara Abel

*commencer : Les Outrepasseurs T1 de Cindy Van Wilder

 

 

31gastonportantunepiledelivres1 09122007 125759

Dans Lecture

Café givré de Suzanne Selfors

Par Le 28/01/2016

Editions Flammarion - Collection Tribal - Date de sortie : 8 janvier 2012 - ISBN 9782081 244368 - 400 pages - Traduction de Marie Hermet

4è de couv'

"Vous croyez aux signes ? La foudre qui frappe une voiture dont vous sortez à l'instant, un chat noir qui traverse votre chemin... Vous voyez ce que je veux dire ? Le hasard, peut-être. Moi, je n'y ai jamais cru, à ce genre de trucs. Avant de le rencontrer, lui" Chez Anna est un petit café où le temps s'est arrêté. Katrina y vit paisiblement avec sa grand-mère. Jusqu'au jour où la magie et la poésie s'immiscent dans sa vie...

Mon avis

Ce roman de Suzanne Selfors, auteur américaine vivant à Bainbridge dans l'Etat de Washington (NO des USA), est classé "Jeunesse"- collection Tribal 12-16 ans chez Flammarion.

Sans surprise, un roman plein de bons sentiments, avec des personnages attachants et une histoire qui, même si on sait par avance comment elle se terminera, se lit avec sans déplaisir. A recommander pour les jours grisounets.

Ma note 15

Suzanne selfors

Dans Lecture

Celle que vous croyez de Camille Laurens

Par Le 27/01/2016

Editions Gallimard - Collection Blanche - Date de sortie : 1er janvier 2016 - ISBN 9782070 143870 - 186 pages

4è de couv'

Vous vous appelez Claire, vous avez quarante-huit ans, vous êtes professeur, divorcée. Pour surveiller Jo, votre amant volage, vous créez un faux profil Facebook : vous devenez une jeune femme brune de vingt-quatre ans, célibataire, et cette photo où vous êtes si belle n'est pas la vôtre, hélas. C'est pourtant de ce double fictif que Christophe - pseudo Kiss Chris - va tomber amoureux. 
En un vertigineux jeu de miroirs entre réel et virtuel, Camille Laurens raconte les dangereuses liaisons d'une femme qui ne veut pas renoncer au désir.

Mon avis

Les premières pages peuvent dérouter, mais si l'on poursuit la lecture on plonge dans cette histoire vertigineuse, dans les tiroirs qui la composent de manière magistrale. Histoire dans l'histoire, réflexion sur l'écriture, sur la femme qui vieillit, sur l'image que la société (les hommes surtout !) en ont. La construction du roman est tout simplement bluffante. Qu'est-ce qui est vrai, réel, virtuel ? Quelle est la réelle histoire ? racontée par qui ?..

A certains moments, j'ai été dérangée, bousculée, par les considérations (parfois cruelles) sur la condition de la femme notamment, sur le désir, l'amour. Ca amène à la réflexion, c'est sûr !! Peu de personnages, dont on suit le chemin sans vraiment s'y attacher. Mais ça n'a guère d'importance, la force du propos est ailleurs,  le vertige nous entraîne. 

Au final, une très bonne lecture que je vous recommande chaudement.

Ma note 17.5

L'auteur a présenté son roman à l'émission de Ruquier le 23 janvier 2016.

Citations

*Je préfère l'angoisse à l'oubli, quand on est malheureux il vaut mieux le savoir, vous n'êtes pas d'accord ? (p. 20)

*"Tu vas vieillir et bientôt plus personne ne voudra de toi, disait-il. Tu as encore... quoi ? Deux ans ? Trois ans de bons devant toi ? Parce que les mecs n'en ont rien à foutre des femmes mûres. Et tu peux bien faire des thèses et des articles et de la gym, rester brillante et svelte, ça ne sert à rien si tu n'es plus côtée à l'argus. Tandis que moi, même quand tu seras moche, ridée, flasque, je serai là, et tu pourras me bénir de ne pas t'avoir lâchée." (p. 42)

*On a servi, on ne sert plus. Hier fantasme, aujourd'hui fantôme. (p. 47)

*L'écriture personnelle, ce mouvement qui va de l'intérieur vers l'extérieur pour exprimer ce qui s'est imprimé en soi -écrire pour dire son expérience, ses rêves, écrire pour dire son désir, l'attraper dans le filet des mots comme un poisson gigotant. (p. 76)

*Le désir veut conquérir et l'amour veut retenir (...) Le désir c'est avoir quelque chose à gagner, et l'amour quelque chose à perdre. (p. 170)

Dans Lecture

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle de Jean d'Ormesson

Par Le 26/01/2016

Editions Gallimard - Collection Blanche - Date de sortie : 1er janvier 2016 - ISBN 9782070 178292 - 452 pages

4è de couv'

Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce « monde d’hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé : « Vous n’imaginiez tout de même pas, que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires ». Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.

Mon avis

De l'auteur, j'avais lu trois oeuvres : La douane de mer (avec laquelle je l'ai découvert et immédiatement ajouté à ma liste de romanciers à suivre), Le rapport Gabriel (qui fait partie de mon Top 5 de tout ce que j'aie jamais lu), et Presque rien sur presque tout. J'ai toujours aimé son érudition, discrète et naturelle, parce que faisant intrinsèquement partie de lui-même. Pas un ouvrage dont je ne sois sortie plus riche de connaissances ou de références littéraires. Mine de rien, grâce à ce livre, j'ai replacé à la bonne époque un certain nombre de grands noms cités.... Mais le petit plus, c'est que j'aime infiniment l'homme au regard myosotis et malicieux. Aussi, pendant ma lecture, je l'imagine très bien sourire d'un bon mot ou d'une remarque égratignant (jamais méchamment à mon sens) tel ou tel. 

Bien que quelques détracteurs, dont le détesté Yann Moix (qui est cité d'ailleurs dans ce livre !!), reprochent à Jean d'Ormesson "d'écrire toujours le même livre", j'ai beaucoup aimé ce morceau d'Histoire politique, culturelle, people aussi, du siècle dernier que nous offre là l'écrivain. Il a choisi la forme d'un procès de lui à lui pour se raconter, ce qui rompt un rythme qui eût risqué être ennuyeux sans cela et j'ai trouvé cela plutôt amusant. Par contre la partie intitulée "Il y a au-dessus de nous comme une puissance inconnue" m'a parue décalée par rapport au reste (digressions sur l'eau, la lumière, le Soleil...) et peut-être pas indispensable...

Vous l'aurez donc compris, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet ouvrage, un peu comme le journal d'un jeune homme ayant traversé le XXè et nous livrant son regard perpétuellement étonné et malicieux sur la vie.

Ma note 17

Citations

*Si je suis quoi que ce soit, c'est d'abord et surtout, un tissu de contradictions. Pour reprendre une formule chère à Paul Valéry, je suis rarement de mon avis. (p. 200)

*Les hommes ne sont grands que par leurs rêves et leurs convictions. Ce qui les hisse au-dessus d'eux-mêmes, c'est la foi, la science, la beauté, le souci de la justice ou de la vérité, l'amour de la patrie ou des misérables. (p.385)

+ un très bon passage sur la différence entre le journaliste et l'écrivain (p. 339 à 342)

 

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #37

Par Le 25/01/2016

La semaine dernière, j'ai assez peu lu, préoccupée par mon devenir professionnel et obligée de me déplacer tous les jours.


*j'ai terminé

  (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

*j'ai commencé

Cette semaine, j'ai prévu de 

*terminer : Je dirai malgré tout que cette vie fut belle de Jean d'Ormesson

*lire : Celle que vous croyez de Camille Laurens

*commencer : Café givré de Suzanne Sellfors

31gastonportantunepiledelivres1 09122007 125759

Dans Lecture

Marie Curie prend un amant d'Irène Frain

Par Le 23/01/2016

Editions du Seuil - Date de sortie : 8 octobre 2015 - ISBN 9782021 183061 - 349 pages

4è de couv'

Le 4 novembre 1911, un journal parisien à grand tirage livre à l'opinion cette nouvelle extravagante : "Marie Curie a un amant." A l'époque, Pierre, son mari, le savant avec lequel elle a eu son premier prix Nobel en 1903, est mort depuis cinq ans. Mais Marie a le tort d'être femme, d'être célèbre, d'être une "étrangère" (elle est d'origine polonaise), d'être "juive" à en croire certains de ses pourfendeurs (ce qui n'est pas le cas). Comme le capitaine Dreyfus vingt ans plus tôt, il faut l'abattre. Et peu importe que la célèbre veuve, qui s'apprête à recevoir son deuxième prix Nobel, soit une icône de la science mondiale. Son amant, c'est Paul Langevin, ami d'Einstein, lui aussi savant d'exception, familier des Curie aux temps héroïques. Mais Paul est marié. Et l'adultère excite la presse à scandale. Pour percer le secret qui attacha si fort Marie Curie à cet homme, au risque d'y perdre sa réputation et d'y laisser la vie, Irène Frain a interrogé des lieux méconnus, des archives négligées, des photos oubliées. Et c'est une bouleversante et inédite histoire d'amour qu'elle nous donne à lire dans ce "thriller médiatique" d'une terrible modernité.

Mon avis

J'ai été tout de suite attirée par le sujet de ce livre, car Marie Curie est une des Figures de l'Histoire que j'admire ; cependant, je craignais un peu une biographie, certes documentée, mais un peu linéaire et ennuyeuse. Eh bien j'ai été très agréablement surprise, car j'ai lu ce qu'on appelle un "roman vrai". Irène Frain dont j'ai déjà lu beaucoup de romans (Devi, Modern Style, Le Nabab, Secret de famille, ....) a une réelle habileté pour faire vivre les personnages et nous les rendre proches et attachants. 

Très respectueuse d'eux, elle utilise savamment le fruit de ses nombreuses recherches, et déduit avec finesse les éventuels blancs de l'histoire qu'elle nous propose de combler. C'est fait habilement, d'une plume agréable à lire. 

Sur le fond, j'ai été surprise par la "modernité" de ce lynchage médiatique orchestré par la presse de l'époque. Marie Curie réussissait admirablement dans son domaine, était une brillante scientifique, MAIS était une femme (dans un monde exclusivement masculin, à une époque fortement mysogine), une étrangère et l'amante d'un homme marié. A l'heure du scandale, tout ces "handicaps" ressurgissent, les admirateurs et collègues se défilent. Ne reste qu'un petit cercle restreint pour la soutenir. Vaillante et déterminée, elle reste debout et refuse de se laisser impressionner. 

Quant à l'histoire d'amour avec Paul Langevin, je n'ai pas autant "accroché" qu'à celle avec Pierre Curie. Certes Paul a souhaité protéger sa famille et surtout ses enfants, mais je n'ai pas rencontré l'amoureux plein de panache auquel je m'attendais. Je l'ai trouvé assez opportuniste, profitant de l'aura de Marie et aussi de son argent, assez faible, passant à travers les gouttes du scandale sans dommage et créant un autre couple parallèle ensuite. Moi en tout cas, il ne m'a pas séduite !! 

J'ai beaucoup aimé croiser d'aussi près les grands scientifiques qui, au début du XXè siècle, ont dessiné au fil de leurs recherches, le monde dans lequel nous vivons : les Curie et Langevin bien sûr, mais aussi Jean Perrin, l'ami admirable à qui nous devons le Palais de la Découverte et le CNRS, Paul Painlevé, Einstein... Leur passion pour la recherche, le bouillonnement intellectuel qui les animaient sont très bien rendus. Je ne sais pas si, de nos jours, la course à l'argent ne pervertit pas un peu cet enthousiasme... 

Ce fut donc une vraie lecture-plaisir au cours de laquelle j'ai beaucoup appris sur cet aréopage de scientifiques mais aussi sur la période. Que demander de mieux ?

Ma note 17 

Dans Lecture

Aliénor, un dernier baiser avant le silence de Mireille Calmel

Par Le 19/01/2016

XO Editions - Date de sortie : 8 octobre 2015 - ISBN 978-2845637177​ - 488 pages 

4è de couv'

1204. À l’heure où la majestueuse Aliénor tente une ultime fois de sauver son royaume, son fils Jean sans Terre règne sans partage sur l’Angleterre, déterminé à éteindre jusqu’au souvenir de son défunt frère, l’illustre Richard Cœur de Lion. 
Traquée jusqu’au cœur de la forêt de Brocéliande, sa filleule, la belle et puissante Eloïn Rudel, descendante de Merlin et compagne illégitime de Richard Cœur de Lion, rédige pour leurs enfants les mémoires de sa vie d’aventures. Car elle est la seule à posséder l’arme capable de contrer Jean et de protéger les siens : La vérité. Comme un dernier baiser avant le silence.

Mon avis

Ah la la, quel beau roman coup de coeur ! Déjà le plaisir de retrouver Aliénor et tout son entourage, des personnages hauts en couleurs, profondément humains. Et puis la magie d'Avalon, Merlin et Brocéliande, l'histoire avec un grand H. Enfin, la plume passionnée de Mireille Calmel qui nous régale depuis une quinzaine d'années.

J'ai beaucoup aimé que ce soit Eloïn qui raconte l'histoire à sa fille Anne. Elle écrit son livre d'heures pour laisser trace de son grand amour pour Richard Coeur de Lion, avec qui elle a eu ses deux enfants. Mais c'est aussi une forme de confession pour ses erreurs, et notamment pour l'attribution d'une des Flamboyantes à Philippe son fils, à qui elle n'était pas destinée.

C'est plein d'émotions, d'aventures, on souffre avec Eloïn, on aime avec elle, on rit avec elle, on pleure aussi. Il y a des passages très émouvants, notamment la mort de Richard et celle de Loanna et Jaufré ou l'amitié avec Saladin. Le seul petit bémol, mais vraiment pour chicaner, c'est que j'aurais aimé passer plus de temps à Brocéliande...

Je vous recommande donc vivement ces pages pour leur vrai souffle épique.

Ma note 18.5

coup-de-coeur-1.jpg

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #36

Par Le 18/01/2016

La semaine dernière, j'ai très peu lu parce que j'ai été très occupée et que, dans mes moments de calme, j'ai écrit...beaucoup, et aussi étudié le bouquin Psychologie des personnages de Howard M. Gluss et Scott E. Smith.


*j'ai lu mais pas terminé

Cette semaine j'ai prévu de 

*terminer : Aliénor, un dernier baiser avant le silence de Mireille Calmel

*lire : Marie Curie prend un amant de Irène Frain et Celle que vous croyez de Camille Laurens

*commencer : Duelle de Barbara Abel

31gastonportantunepiledelivres1 09122007 125759

Dans Lecture

Contrepoint d'Anna Enquist

Par Le 12/01/2016

Editions Actes Sud - Collection Babel - Date de sortie : 8 janvier 2014 - ISBN 9782330 026943 - 227 pages - Traduction d'Isabelle Rosselin

4è de couv'

Au piano, une femme travaille, étudie, décrypte les Variations Goldberg, tente de comparer les différentes éditions de la partition, de s'approcher au plus près de la composition de l’œuvre de Bach, de comprendre ce qui la porte au sublime. Ainsi éclairé par la musique et en écho aux variations se déploie peu à peu en elle un paysage auquel elle n'avait ou ne pouvait plus avoir accès : les moments de joie, le quotidien, les simples détails comme les plus beaux souvenirs d'un passé partagé avec sa fille, aujourd'hui disparue. 
 

Mon avis

J'ai acheté ce roman après avoir découvert Nicolas Godin et son nouvel album musical Contrepoint. Dans l'émission "Vous avez dit Classique ?" sur France Inter, il expliquait ce qu'était le contrepoint et en faisant une recherche plus approfondie sur Internet, je suis tombée sur la référence à ce roman.

Chaque chapitre est rythmé par une des variations Goldberg de Bach que la femme tente de rejouer, et par l'évocation de la vie de mère de la femme (qui n'aura pas de nom, comme aucun des personnages d'ailleurs), sa relation à la fille. Ainsi, une partie est très musicale et très érudite et l'autre est la vie au jour le jour, la fille qui grandit et devient autonome. La tension monte, mais à cause du spoil de la 4è de couverture, on sait déjà le drame qui surviendra au crescendo. C'est l'étude de ces pièces musicales, jusqu'à l'obsession, et la puissance réparatrice de la musique qui permettent à la femme de continuer à vivre. 

Cela dit, cette construction est trop rigide et devient lassante. Quant aux personnages, difficile d'éprouver une quelconque empathie pour eux, notamment pour la mère, alors qu'on la sent en souffrance.

Bref, une lecture qui ne m'a pas emballée.

Ma note : 13.5

  • 21
  • 22
  • 23
  • 24
  • 25
  • 26
  • 27
  • 28
×