Editions Albin Michel - 10 mai 2013 - 231 pages
Résumé
Alda a le charme insaisissable et irrésistible des gens que la vie a comblés. Une assurance qui fascine aussitôt Louis, jeune écrivain en herbe qui voit en elle toutes les héroïnes de roman dont il a rêvé pour échapper à sa propre vie. Celle d’un fils d’émigrés hispano-russes au parcours cabossé.
Dans la luxueuse bastide provençale où elle l’a invité à passer quelques jours, Louis l’observe secrètement. Mère aimante, épouse parfaite, amie idéale, Alda rayonne d’une douceur et d’une beauté qui apparaissent comme un rempart contre la fureur du monde. Pourtant, Louis devine chez elle une fêlure profonde, une impatience qui ne demande qu’à s’exprimer et qui l’attire irrésistiblement. Et si tout l’oppose à cette femme qui ne lui appartiendra jamais, rien ne pourra empêcher la dangereuse évidence.
Dans ce roman d’apprentissage, Anaïs Jeanneret évoque avec sensualité et élégance un univers fitzgéraldien à la fois enchanteur et mélancolique, dans une évocation subtile du passage à l’âge adulte, des rêves et des promesses sacrifiées.
Mon avis
On se laisse prendre à cette atmosphère à la fois pleine de charme mais aussi de langueur, de mélancolie. Chacun cache ses blessures derrière une façade de convenance pour que rien ne rompe l'harmonie.
Réflexion sur le passage du statut de grand adolescent à jeune adulte, d'adulte à presque-vieux, sur ce que l'on fait de ses rêves en grandissant, sur comment on s'arrange avec les évènements qui jalonnent notre vie, sur les vraies-fausses amitiés cultivées on ne sait trop pourquoi.
Ca a parfois un côté doux-amer, mais le livre refermé, restent la douceur, la sensualité, la poésie des images.
A lire ! paresseusement installé(e) sur un transat, sous le soleil de juillet...