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Quelle semaine de lecture pour moi #43

Par Le 14/03/2016

La semaine dernière, j'ai lu pas mal, malgré le fait que j'ai été très occupée.


*j'ai terminé

  (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

*j'ai commencé

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : City on Fire de Garth Risk Hallberg

*lire : Jumelles de Saskia Sarginson et La renverse d'Olivier Adam

*commencer : Brillante de Stéphanie Dupays

31gastonportantunepiledelivres1 09122007 125759

 

Et pour vous, quel est le programme de la semaine à venir ?

 

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Trois jours et une vie de Pierre Lemaître

Par Le 13/03/2016

Editions Albin Michel - Date de sortie : 2 mars 2016 - ISBN 9782226 325730 - 279 pages 

4è de couv'

"A la fin de décembre 1999, une surprenante série d'événements tragiques s'abbatit sur Beauval, au premier rang desquels, bien sûr, la disparition du petit Rémi Desmedt. Dans cette région couverte de forêts, soumise à des rythmes lents, la disparition soudaine de cet enfant provoqua la stupeur et fut même considérée, par bien des habitants, comme le signe annonciateur des catastrophes à venir. Pour Antoine, qui fut au centre de ce drame, tout commença par la mort du chien..."

Mon avis

Tout est dit dans les premières pages : qui a tué qui et pourquoi. Alors me direz-vous, pourquoi plus de 250 pages ? Et bien pour nous faire vivre les angoisses, doutes, peurs paniques d'Antoine, 16 ans, celui qui, par des concours de circonstances étonnants, dont la tempête du 27 décembre 1999, va échapper aux recherches. Le village de Beauval est un personnage important de l'histoire, également, avec ses rivalités, son usine en difficulté économique....

C'est étonnant comme construction, mais c'est un très bon roman psychologique, magnifiquement servi par la plume de Pierre Lemaître. Un bon moment de lecture que je vous recommande.

Ma note 16

Citations

*Elle fréquentait l'église quand elle avait besoin de secours. Dieu était un voisin un peu distant qu'on avait plaisir à croiser et  à qui on ne rechignait pas de demander un petit service de temps à autre. Elle allait à la messe de Noël comme on visite une vieille tante. (p. 91)

*La vie doit toujours reprendre le dessus, elle adorait cette expression. Cela signifiait que la vie devait continuer de couler, non pas telle qu'elle était mais telle qu'on la désirait. La réalité n'était qu'une question de volonté, il ne servait à rien de se laisser envahir par des tracas inutiles, le plus sûr pour les éloigner était de les ignorer, c'était une méthode imparable, toute son existence montrait qu'elle fonctionnait à merveille. (p. 150)

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Ugly love de Colleen Hoover

Par Le 11/03/2016

Editions Hugo Romance - Date de sortie : 5 novembre 2015 - ISBN 9782755 622416 - 326 pages - Traduction de Pauline Duval

4è de couv'

Quand Tate Collins rencontre Miles Archer, elle sait que ce n'est pas le coup de foudre. Et pour cause, le beau pilote n'a de temps que pour les aventures sans lendemain. Ils ne peuvent pourtant pas nier leur attraction mutuelle, aussi immédiate que brûlante. Alors pourquoi ne pas se laisser séduire, quand le sexe est si bon ? Pas d'attaches, simplement la passion... Leur arrangement semble parfait, tant que Tate accepte de respecter les deux règles de Miles : Pas de question sur le passé, Ne pas espérer de futur.

Cependant, ils vont vite comprendre que le coeur ne suit pas d'autres règles que les siennes. L'amour, même quand il n'est pas une évidence, sera-t-il plus fort que leurs promesses ?

Mon avis 

Un page-turner young adult dont je suis un peu déçue. Il faut dire que j'en avais lu ou écouté des louanges de la part de la blogosphère ou des youtubeuses. On y vantait la plume de l'auteur qui provoquait de belles émotions. 

Et bien, pour moi, ça ne l'a pas fait plus que ça. Oui, on tourne les pages, parce que le rythme est rapide grâce aux très nombreux dialogues, et que l'on veut comprendre ce qui s'est passé dans la vie de Miles, grâce aux points de vue croisés. Oui, la forme est originale quand il s'agit du passé du jeune homme. Mais au final, l'histoire est banale et prévisible et les personnages sans grande épaisseur. Ce n'est pas les quelques scènes un peu chaudes qui sauvent l'affaire. Sans doute suis-je trop "old adult" pour apprécier.

Une lecture vite faite et sans doute vite oubliée.

Ma note 14.5

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La chute des princes de Robert Goolrick

Par Le 09/03/2016

Editions Anne Carrière - Collection 10/18 - Date de sortie : 7 janvier 2016 - ISBN 9782264 068293 - 237 pages - Traduction de Marie de Prémonville

4è de couv'

New York, années 1980. Robert Goolrick nous invite au bal des vanités, où une bande de jeunes hommes vont vendre leur âme au dollar et se consumer dans une ronde effrénée, sublime et macabre. Ils ont signé pour le frisson, une place sur le manège le plus enivrant que la vie ait à leur offrir.

Et ces princes vont jouer toute la partie : les fêtes, les drogues, l’alcool, les corps parfaits des deux sexes, les pique-niques dans la vaisselle de luxe, les costumes sur mesure taillés par des Anglais dans des tissus italiens, les Cadillac, le sexe encore et toujours, les suites à Las Vegas, des morts que l’on laisse en chemin mais pour lesquels il n’est pas besoin de s’attarder parce qu’on va les retrouver vite. Vite, toujours plus vite, c’est la seule règle de ce jeu. Aller suffisamment vite pour ne pas se laisser rattraper. Parce que les princes sont poursuivis par de terrifiants monstres : le sida, les overdoses, le regard chargé de honte de leurs parents, le dégoût croissant de soi-même, un amour s’excusant de n’avoir sauvé personne.

Mon avis 

Par petites touches et chapitres "thématiques", l'auteur nous fait découvrir l'univers de démesure des golden boys des eighties. Extravagances, transgressions, pas de limites dans les comportements ni les dépenses. Ils se sent(ai)ent au-dessus de tout et tout le monde. Cet étalage n'était pas sans cacher des fêlures. Et puis vient la chute, brutale pour certains, lente et inexorable pour d'autres, avec le désenchantement et la misère. "Quand on perd tout, on ne meurt pas. On continue simplement dans un pantalon ordinaire, sans rien dans les poches."

C'est une belle peinture d'une époque donnée de la société américaine qui avec l'argent facile a testé sexe facile, drogues, HIV et son cortège de morts ("on meurt, et on reste mort."). Pour le narrateur, il y aura une rédemption par notre grand Marcel (Proust) et le livre !

Une écriture sans fioritures pour dire les choses, le personnage pour lequel on ne peut s'empêcher d'avoir de l'empathie,  ingrédients qui font de ce roman un bon moment de lecture.

Ma note 16

 

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Quelle semaine de lecture pour moi ? #43

Par Le 07/03/2016

La semaine dernière, je n'ai pas beaucoup lu parce que beaucoup écrit, que mon plus jeune fils est venu d'Irlande passer quelques jours et que j'ai fait un stage d'écriture sur les dialogues.

Les mots ont tout de même occupés toute ma semaine...


*j'ai terminé

  (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

 

*j'ai commencé

 

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : La chute des princes de Robert E. Goolrick

*lire : City on Fire de Garth Risk Hallberg et Trois jours et une vie de Pierre Lemaître

*commencer : Jumelles de Saskia Sarginson

31gastonportantunepiledelivres1 09122007 125759

 

Et pour vous, quel est le programme de la semaine à venir ?

 

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Le choeur des femmes de Martin Winckler

Par Le 06/03/2016

Editions Folio - Date de sortie : 2 février 2011 - ISBN 9782070 440399 - 671 pages

4è de couv'

Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de " Médecine de La Femme ", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste ! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'il va m'enseigner mon métier ? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.

Mon avis 

A mes yeux, ce livre est un OLNI (objet littéraire non identifié), tour à tour roman, essai, journal de bord et guide pratique. 

Bien sûr, l'intrigue autour de Jean Atwood et l'évolution de son personnage au fil du roman sont intéressantes. Tout comme tout ce que l'on apprend sur la gynécologie "ordinaire" et l'écoute dûe aux patientes. Mais pas plus que les réflexions philosophiques, sociologiques sur le métier de gynécologue. Ni que sur la chirurgie réparatrice des organes sexuels. 

Les personnages sont attachants, voire bouleversants.  Frantz Karma, notamment, est d'un humanisme magnifique. 

En bref, vous l'aurez compris, j'ai aimé ce livre, dont j'ai parfois "passé" quelques pages (de descriptions des cas de patientes...), mais dont l'écriture dense et prenante m'a beaucoup plu. A lire et faire lire autour de soi, par hommes et femmes, sans modération.

Ma note 16

Ce livre participe au challenge 

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Mes achats de février 2016

Par Le 04/03/2016

Ce mois-ci, 22 livres ont rejoint ma PAL, 

Livres papier

     

    

     

    

      

    

    

 

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Les passants de Lisbonne de Philippe Besson

Par Le 01/03/2016

Editions Julliard - Date de sortie : 7 janvier 2016 - ISBN 9782260 029205 - 192 pages

4è de couv'

« On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n'est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plus ténu, même le plus fragile. On se répète que l'autre va finir par revenir. On l'attend. On se déteste d'attendre mais c'est moins pénible que l'abandon, que la résignation totale. Voilà : on attend quelqu'un qui ne reviendra probablement pas. »
Hélène a vu en direct à la télévision les images d'un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine ; son mari séjournait là-bas, à ce moment précis.
Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture.
Ces deux-là, qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler.
Une seule question les taraude : comment affronter la disparition de l'être aimé ? Et le manque ?
Au fil de leurs déambulations dans cette ville mélancolique, dont la fameuse saudade imprègne chacune des ruelles tortueuses, ne cherchent-ils pas à panser leurs blessures et à s'intéresser, de nouveau, aux vivants ?

Mon avis 

Je n'ai pas résisté à acheter la nouvelle production de l'auteur, tellement j'ai aimé De là, on voit la mer, lu en début de semaine.

L'auteur nous propose un court roman sur la solitude, qu'elle soit consécutive à un deuil ou à une rupture. Hélène et Mathieu vont réunir leur solitude pour évoquer leurs absents. Il y a beaucoup de pudeur, de sensibilité, de justesse dans les propos de ces personnages, qui s'écoutent et se font confiance.

L'atmosphère chaude de Lisbonne ajoute à l'ambiance pesante mais cependant enveloppante. J'ai retrouvé le style de l'auteur, avec les commentaires et les remarques du narrateur omniscient à la suite des mots prononcés par les protagonistes. Ce qui est sûr, c'est qu'il réussit de beaux portraits psychologiques, qui sonnent juste étant donné les circonstances de leur rencontre. Une écriture efficace.

Un bon moment de lecture.

Ma note 16

Citation

"En aimer un autre, est-ce que c'est trahir ?" On ne trahit pas les disparus. Ce sont eux qui nous trahissent. Parce qu'ils ont fait défaut, parce qu'ils sont partis, alors qu'on avait besoin d'eux, parce qu'ils ont filé sans préavis, parce qu'ils nous laissent avec le manque et aucune solution pour y remédier. Et quand ils ont lâché notre main, qui nous en voudrait d'en saisir une autre ?