
Voici donc le thème de cette semaine :
Editions Le Livre de Poche - Date de sortie : 30 avril 2014 - ISBN 9782 253178941 - 648 pages - Traduction de Robert Pépin
Résumé
Abandonnée par son mari, Lisa Trammel n’a soudain plus assez d’argent pour payer ses mensualités d’emprunt immobilier, et la Westland National Bank menace de saisir sa maison. Affolée, elle engage l’avocat Mickey Haller, mais elle est si révoltée par l’épidémie de saisies liée à la crise des subprimes qu’elle manifeste souvent et violemment devant la banque au point de s’en voir interdire l’accès par la justice.
Malheureusement pour Haller qui espérait gagner du temps en faisant traîner la procédure, le dossier se corse quand sa cliente est soudain accusée du meurtre de Mitchell Bondurant, un cadre dirigeant de la Westland retrouvé mort dans le parking de son agence. Au fur et à mesure qu’il monte un système de défense bien hasardeux, Haller découvre un certain nombre d’éléments qui l’amènent à douter de sa cliente et de lui-même, et ce, jusqu’au verdict.
Pourquoi - comment ce livre ?
Parce qu'il me semble ne rien avoir lu de cet auteur depuis Darling Lily que j'avais beaucoup apprécié.
Les premières pages en 3 minutes
Mon avis
Ouh lala, j'ai eu beaucoup de mal à démarrer la lecture de ce roman. C'était lent, j'ai eu peur de me noyer dans les détails... et puis, miracle ! arrivée vers la page 75, soit je m'étais habituée, soit le rythme s'est accéléré. J'ai tout de même mis cinq jours à terminer ce roman...
L'histoire pouvait a priori m'intéresser par le côté social de la crise traversée par nombre de familles dont les logements allaient être saisis, les magouilles, les banquiers sans état d'âme... On suit l'enquête par le biais de l'avocat (narrateur) chargé de la défense de Lisa Trammel, de la citation à comparaître jusqu'à l'issue du procès. Mais trop c'est trop, le lecteur n'a aucune marge pour penser par lui-même tant tout est détaillé, et pour être honnête, ça m'a un peu saoûlée. La seule chose qui m'ait amenée au bout du roman, c'était de voir quels coups bas allaient se porter le procureur Freeman et Mickey Hammer, aussi retors l'un que l'autre.
Un rythme lent, des personnages pas plus attachants que ça et sans grande consistance, donnent un roman qui me laisse un sentiment très mitigé.
Ma note : 13.5
Bernieshoot vient de faire un article dans sa série "2015 Projet 52", article intitulé "A mes pieds !" à la fin duquel il posait trois questions. Ca m'a donné l'idée de cet article.
Chéri et moi avons recommencé à faire des pique-nique, ce que j'adore depuis que je suis toute petite, et à quoi il a bien pris goût lui aussi. J'aime l'effervescence de préparation autour du sac-glacière, la recherche du coin idéal, le déballage une fois sur place et enfin l'apaisement et la détente, dans un coin de nature choisi, en général isolé...
Premier pique-nique de l'année il y a quinze jours à St Gilles Croix de Vie (85), dans un square non loin du port, avant d'aller tremper les pieds dans l'océan (regret de ne pas avoir pris les maillots, car l'eau était douce, mais douce....) - Photo !
Alors me direz-vous, quel rapport avec "à mes pieds !" ?
Eh bien, parce qu'hier, nouveau pique-nique, cette fois à Saumur. Après une belle ballade dans la ville, au marché, le matin, Chéri avait repéré un coin de l'autre côté de la Loire pour poser notre panier et manger tranquillement en regardant le beau fleuve paresseux... à nos pieds !! En ligne de mire, avec la Loire à ses pieds ! le majestueux château du Roi René...
Quant aux trois questions posées, voici ma réponse :
*Aimes-tu avoir du monde à tes pieds ? Mon ego n'est pas assez gonflé, alors je préfère avoir du monde AUTOUR de moi qu'à mes pieds, et pour rien au monde je ne serais aux pieds de quelqu'un...
*Es-tu pied gauche ou pied droit ? Je me lève du pied gauche parce que c'est mon côté du lit, mais jamais de mauvais poil !!
*Enfiles-tu tes chaussures pied gauche ou pied droit d'abord ? Toujours pied gauche, mais je n'ai pas d'explication...
Et vous, sur quel pied dansez- vous ??
Editions du Chat Noir - Date de sortie : 1er septembre 2014 - ISBN 979-1090627543 - 212 pages
Résumé
« Elle est différente, c'est certain. Pas seulement différente des autres filles. Elle est Autre. » Aussi sûrement que ses cauchemars récurrents ne sont pas le fruit de son imagination, l'univers que s'apprête à découvrir Abigail va lui ouvrir les portes de son passé, mais aussi de son avenir. Les brumes mystérieuses de la lande, la force destructrice de la mer, la célébration du solstice d'hiver et la fête celtique de l'Alban Arthan : autant de secrets que la jeune étudiante ne pouvait soupçonner. À présent, Abigail devra puiser dans la puissance du cycle lunaire pour affronter son destin qui s'est rapidement mis en marche. Bien trop rapidement…
Les premières pages en 3 minutes
Mon avis
Dans le premier tome de ce diptyque, on suit Abigail qui n'est pas tout à fait une lycéenne comme les autres. Elle ressent des choses, elle rêve, elle cauchemarde même, et se dit que ça doit bien avoir un sens. Oui, mais lequel ?
C'est un roman qui fait la part belle à la magie, aux cycles lunaires, aux rituels druidiques. Du coup, la nature et les éléments sont des personnages à part entière. Une réflexion sur le bien et le mal, sur la part sombre que chacun porte en soi, sur le destin.
L'écriture est agréable et une pléïade de figures gravitent autour de l'héroïne qui va devoir intégrer le statut qu'elle découvre. J'ai beaucoup aimé cet univers, il y a une vraie atmosphère avec de belles descriptions. Je lirai donc le tome 2 qui ne tardera pas, j'espère.
Un bon moment d'une lecture que je vous recommande.
Ma note : 15.5
L'auteur : Normande déracinée dans la grisaille parisienne, Anne Laure renoue avec les paysages brumeux de son Cotentin natal à travers la rêverie et l’écriture. La mer et la nature sauvage l’emportent dans un imaginaire lointain peuplé de croyances et de légendes anciennes. Un jardin secret qui lui permet parfois de s’évader loin du pragmatisme professionnel du monde de l’immobilier et de la construction. Trentenaire et maman de deux jeunes enfants, Anne Laure livre avec Les herbes de la lune son premier roman.
Bernieshoot a initié Flower Power qui consiste à publier chaque lundi une photo de fleur sur notre blog. Je ne le ferai peut-être pas toutes les semaines mais là, j'ai envie de vous présenter une magnifique pivoine de mon merveilleux jardin !
En littérature, je ne connais guère que deux romans dont le titre porte le nom de la Reine des Fleurs : Pivoine de Pearl Buck, roman que j'ai lu pendant mes années d'adolescence, et Le Pavillon des Pivoines de Lisa See qui est dans ma wish list depuis quelques temps déjà...
Résumé : Pivoine, la petite esclave chinoise, est au centre de ce roman qui évoque avec un talent admirable la vie quotidienne d'une famille dans la Chine d'avant Mao. Pivoine possède toutes les qualités des grands livres de Pearl Buck et surtout cette chaleur humaine, cet amour de la vie, ce désir d'un monde meilleur, qui ont fait l'immense succès de la grande romancière américaine.
Résumé : Chine, XVIIe siècle. Recluse dans les luxueux appartements des femmes, Pivoine tue le temps avant son mariage. Mais plutôt que de se livrer aux exercices convenables - broderie ou chant -, elle préfère se plonger dans de dangereuses lectures qui exaltent l'amour fou. Lorsque, à l'occasion de son anniversaire, son père lui permet d'assister, cachée derrière un paravent, à la représentation de son opéra favori, Pivoine s'éprend d'un élégant poète. La passion brûlera la jeune fille et l'emmènera dans un voyage qui durera bien au-delà de sa propre mort..
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Dans les jardins feng-shui, la pivoine est baptisée "la reine des fleurs". Son nom chinois moutan, de mou : mâle et tan : vermillon, exprime bien ses caractéristiques : force, virilité, aristocratie, richesse et classe, qui lui valent d'être classée yang et de représenter la chance.
Elle aime une terre bien drainée, mais pas le grand soleil.
Hormis son aspect décoratif, elle est un excellent vecteur de Ch'i et son écorce rugueuse sert depuis longtemps de plante médicinale utilisée pour soigner les maladies de sang. De même, ses graines réduites en poudre servent, en tisane, à réduire les troubles hépatiques.
Plante sauvage mise en culture, elle est au départ réservée à l'empereur et à sa cour. C'est la première fleur cultivée pour le plaisir des yeux, classée parmi les plantes de printemps dont la floraison donnait lieu à de belles réceptions.
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La semaine dernière, j'ai :
*terminé : Tu me manques d'Harlan Coben
*lu : Jules de Didier van Cauwelaert, Code Lupin de Michel Bussi, Le sourire des femmes de Nicolas Barreau et remplacé Le noeud de la sorcière de Deborah Harkness (il faut que je relise le tome 2 parce que j'ai perdu le fil de l'histoire...) par Fidèle au Poste d'Amélie Antoine (qui m'avait demandé de faire un billet sur son roman).
*commencé : Maman a tort de Michel Bussi (pas pu résister !!)
Cette semaine, j'ai prévu de :
*terminer Maman a tort de Michel Bussi
*lire : Les herbes de la lune d'Anne Laure et Debout dans la tombe d'un autre d'Ian Rankin
Et vous, quelle va être votre actualité littéraire ?
Editions Michel Lafon - Date de sortie : 7 mai 2015 - ISBN 978-2258118621 - 512 pages
Résumé
Les premières pages en 3 minutes
Mon avis
Michel Bussi nous a habitués à la sortie d'un livre par an depuis "Un avion sans elle". Dans la "livraison" de cette année, l'auteur met une fois encore un enfant en scène, ce qui fait fondre mon coeur de maman-poule. J'ai trouvé génial l'idée de la peluche Gouti qui, chaque jour, "raconte" à l'enfant l'histoire qu'il ne doit pas oublier. On suit deux fils narratifs principaux : le braquage de Deauville et l'enfant qui dit que ses parents ne sont pas ses parents. Mais également d'autres histoires parallèles avec un bon nombre de personnages. Pas d'inquiétude, le virtuose du suspense va boucler tout cela avec habileté !
Encore un Bussi réussi ! mais cette fois, j'ai réussi à déjouer les pièges armés par l'auteur, et j'avais mis en place, avant la fin, un certain nombre de pièces du puzzle. Est-ce à dire que les prochains Bussi s'ils fonctionnent sur le même mode, ne m'amuseront plus ??
Il y a toujours un bon rythme dû à l'alternance récit/dialogues, un style efficace et sans fioritures, qui rendent la lecture fluide et des réflexions pertinentes sur la vie. En bref, un bon "cru" qui offre plusieurs heures de bonne lecture et que je vous recommande vivement.
Ma note : 17
Citations
*Angie était romantique, idéaliste, naïve. Juste un je-ne-sais-quoi de vulgaire dans son expression, une faute de goût indéfinissable que les hommes repéraient immanquablement. Un défaut corrigeable sans doute, avec un peu de chirurgie psychologique. Plus facile à assumer qu'un nouveau nez ou qu'une liposuccion.
*Après tout, en devenant maman, chaque femme sait qu'elle aura un jour droit à son quart d'heure de honte publique ! Une réflexion malpolie, un pipi à la culotte, une crise d'hystérie...
*Seules les mères peuvent apporter cela aux petits hommes : la sensibilité. S'ils suivaient les pas de leurs pères, les idéalisaient, le foot, les bagnoles et la perceuse, ils étaient foutus, ils deviendraient aussi cons qu'eux. Des générations de cons ! Seules les mères pouvaient tenter de freiner la malédiction.
*Elle ressentait, comme un fantasme, ce que devaient ressentir les parents qui vont cacher le cadeau de la petite souris sous l'oreiller de leur gamin, raconter une histoire à deux voix, faire un câlin à trois, à dix en comptant les peluches et les doudous, cette complicité quotidienne qui donne une raison de rester ensemble même à des couples qui se détestent, qui font encore supporter l'autre, celui pour qui l'on n'a pourtant plus que du mépris, ce genre de secondes d'éternité qu'aucun orgasme dans un couple ne remplace.
Ce livre participe pour 100 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque
Editions CreateSpace Independent Publishing Platform - Date de sortie : 6 mars 2015 - ISBN 978-1508774594 - 310 pages
Résumé
Mai 2013, Saint-Malo.
Chloé et Gabriel forment un couple uni. Mais tout bascule lorsque Chloé disparaît brutalement. Gabriel tente alors de continuer à vivre, et il fait la rencontre d’Emma, une photographe venue s'installer dans la ville. Un roman à trois voix qui ne vous emmène jamais là où vous l’attendez...
Pourquoi - comment ce livre ?
Auto-éditée, l'auteur m'a contactée par mail pour m'en proposer la lecture contre un billet sur ce blog, ce que j'ai accepté bien volontiers.
Les premières pages en 3 minutes
Mon avis
Un court roman au rythme vif, dont on se demande, dans les premières pages, ce qu'il veut nous raconter. Eh bien, je vous le dis tout de suite : ce ne sera pas du tout ce que vous croyez !!
Une intrigue bien maîtrisée, un bon équilibre entre dialogues et récit, de nombreux thèmes abordés : le couple et ses compromis, le deuil et les groupes de parole pour endeuillés, la difficulté à vivre ses passions au regard de la vie ordinaire, les choix à faire...
Pas possible d'en dire trop sans spoiler, mais je vous recommande ce roman et vous assure que vous passerez un très bon moment de lecture.
Ma note : 15.5
Un article ce jour sur Facebook m'a touchée et l'on ne saurait mieux dire... Merci E.E.S. !!
LES LANGUES QUI MEURENT DEUX FOIS…
Je voudrais apporter mon témoignage dans la querelle qui se développe actuellement au sujet du latin et grec à l’école. Querelle dont l’issue reste, pour l’heure, en suspens…
Sous l’impulsion de mes parents, j’ai appris le latin et le grec. Ces deux langues, je les ai même pratiquées à haut niveau puisque j’ai présenté le concours d’entrée à l’École Normale Supérieure (la rue d’Ulm) en lettres classiques, choisissant ensuite de ne poursuivre qu’en section philosophique.
Longtemps, j’ai traîné ces deux matières comme des boulets… Déclinaisons, conjugaisons, lexique, tout me pesait. Or à 14 ans, je suis allé visiter la Grèce : ce fut un éblouissement. Puis à Rome, à 15 ans: même chose ! Grâce à cette préparation, les ruines s’effaçaient, les murs remontaient et les sites se remplissaient d’êtres passionnants dont ma mémoire était pleine. Je marchais de plain-pied dans les siècles précédents, j’éludais les barrières du temps.
Cependant, si l’accès à ces civilisations m’avait été procuré par les cours, l’étude même des deux langues continuait à me sembler ennuyeuse.
Ce n’est que plus tard que j’en saisis l’intérêt… Thèmes et versions m’ont appris la concentration intellectuelle, l’art de résoudre les difficultés les unes après les autres, la patience d’éclaircir les obscurités résiduelles en fonction du contexte. Tout autant que les mathématiques, elles ont musclé mon intelligence ! Apprendre les racines de deux langues m’a permis aussi de pénétrer la mienne – le français -, de mesurer la qualité d’un style, de saisir d’emblée tout néologisme qu’il soit scientifique, médical, pharmacologique, philosophique ou littéraire.
Plus fondamentalement, grâce à ces études, j’ai pris racine. J’entrevois d’où viennent le peuple, la civilisation et la langue qui sont miennes, mais aussi les autres ! Je décrypte l’immense ère chrétienne qui s’était exprimée, tous territoires confondus, en latin. J’abolis des distances, l’étranger me devient familier, j’ai gagné des fraternités.
Cet enseignement m’a fait souvent souffrir, horripilé parfois, mais toujours enrichi.
Les langues anciennes ne méritent pas la mort. Certes, elles se montrent d’abord rébarbatives, certes, elles exigent de gros efforts, mais l’instruction, n’est-ce pas cela ? La force de dépasser les apparences. La possibilité de trouver de l’intérêt à ce qui semble ne pas en avoir. La mobilisation des moyens intellectuels pour arriver à une meilleure qualité de soi.
Je souhaite vivement que l’école permette encore à tout enfant de recevoir ces cadeaux-là. Bien sûr, il me paraît prioritaire de posséder d’abord des langues vivantes, mais la priorité des unes ne doit pas provoquer la disparition des autres.
Eric-Emmanuel Schmitt
Editions Le Livre de Poche - Date de sortie : 28 janvier 2015 - ISBN 978-2253099819 - 330 pages - Traduit de l'allemand par Sabine Wickaert-Fetick
Résumé
Encore sous le coup du départ soudain de son compagnon, Aurélie remarque dans une librairie un roman intitulé Le sourire des femmes. La lecture passionnée de ce livre, où elle se reconnaît dans le personnage principal, la sauve du désespoir. Aussi décide-t-elle de remercier l'auteur en l'invitant au restaurant. Mais rencontrer l'écrivain par l'intermédiaire de son éditeur se révèle compliqué.
Pourquoi - comment ce livre ?
Parce que la couverture m'a attirée et qu'il est question d'un romancier.
Les premières pages en 3 minutes
Mon avis à venir...
Ma note :
Ce livre participe pour 75 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque
Editions des Falaises - Date de sortie : 21 janvier 2014 - ISBN 978-2848112091 - 215 pages
Résumé
L'aiguille creuse d'Etretat, les tours blanches de l'abbaye de Jumièges, le vieux phare de Tancarville, le tombeau de Rollon sous les ruines de Thibermesnil, la valleuse déserte de Parfonval, les îles englouties de la Seine, les marées d'équinoxe de la Barre-y-va... Autant de lieux mystérieux dont les énigmes sont percées par Arsène Lupin, dans de fascinantes chasses aux trésors, au coeur du triangle d'or, le fameux triangle cauchois, imaginé par Maurice Leblanc. Imaginé ? Est-ce si sûr ? Et si les aventures d'Arsène Lupin dissimulaient un code ? Un sens secret ? La clé d'un trésor normand, bien réel celui-là ? Le professeur Roland Bergton en est convaincu. Il dispose d'une journée pour percer l'énigme, avec pour seuls indices une pièce d'or trouvée sous les falaises, une nouvelle inachevée de Maurice Leblanc... et l'aide d'une jeune étudiante en histoire, aussi brillante que séduisante.
Pourquoi - comment ce livre ?
Parce que j'ai décidé de lire tous les livres de Michel Bussi.
Les premières pages en 3 minutes
Mon avis
J'ai eu un peu de mal, je l'avoue, à arriver au bout de ce court roman, dont je ne saurais dire si c'est vraiment un roman, ou un guide touristique du pays cauchois, ou un essai sur l'univers lupinesque de Maurice Leblanc.
Alors certes, je sais aussi que c'est le premier roman que l'auteur a publié et que, comme souvent avec les premiers romans, il pêche par excès. Ici l'excès est dans le trop de noms de lieux, trop de citations d'oeuvres de Maurice Leblanc, trop de parallèles faits, les ficelles (ou ressorts) trop visibles, et pour finir on s'y perd et on ne sait plus trop (!) quelle est l'histoire.
Pour ne pas verser moi-même dans le trop, je passe sur la bluette entre le professeur quinqua séduisant et sa jeune étudiante espagnole dont les fulgurances dans l'enquête feraient pâlir le meilleur enquêteur. Chacun se fera son opinion.
Bref, contente d'avoir retrouvé l'univers d'Arsène Lupin, mais je me dis qu'avec le talent de conteur que Michel Bussi nous a montré depuis, il n'écrirait plus, aujourd'hui, ce roman de cette manière, et c'est tant mieux. Cela dit j'aime tellement cet auteur, qu'il ne me reste que deux ouvrages de sa biblio pour avoir tout lu de lui.
Ma note : 13
Ce livre participe pour 75 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque