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Contrepoint d'Anna Enquist

Par Le 12/01/2016

Editions Actes Sud - Collection Babel - Date de sortie : 8 janvier 2014 - ISBN 9782330 026943 - 227 pages - Traduction d'Isabelle Rosselin

4è de couv'

Au piano, une femme travaille, étudie, décrypte les Variations Goldberg, tente de comparer les différentes éditions de la partition, de s'approcher au plus près de la composition de l’œuvre de Bach, de comprendre ce qui la porte au sublime. Ainsi éclairé par la musique et en écho aux variations se déploie peu à peu en elle un paysage auquel elle n'avait ou ne pouvait plus avoir accès : les moments de joie, le quotidien, les simples détails comme les plus beaux souvenirs d'un passé partagé avec sa fille, aujourd'hui disparue. 
 

Mon avis

J'ai acheté ce roman après avoir découvert Nicolas Godin et son nouvel album musical Contrepoint. Dans l'émission "Vous avez dit Classique ?" sur France Inter, il expliquait ce qu'était le contrepoint et en faisant une recherche plus approfondie sur Internet, je suis tombée sur la référence à ce roman.

Chaque chapitre est rythmé par une des variations Goldberg de Bach que la femme tente de rejouer, et par l'évocation de la vie de mère de la femme (qui n'aura pas de nom, comme aucun des personnages d'ailleurs), sa relation à la fille. Ainsi, une partie est très musicale et très érudite et l'autre est la vie au jour le jour, la fille qui grandit et devient autonome. La tension monte, mais à cause du spoil de la 4è de couverture, on sait déjà le drame qui surviendra au crescendo. C'est l'étude de ces pièces musicales, jusqu'à l'obsession, et la puissance réparatrice de la musique qui permettent à la femme de continuer à vivre. 

Cela dit, cette construction est trop rigide et devient lassante. Quant aux personnages, difficile d'éprouver une quelconque empathie pour eux, notamment pour la mère, alors qu'on la sent en souffrance.

Bref, une lecture qui ne m'a pas emballée.

Ma note : 13.5

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Quelle semaine de lecture pour moi ? #35

Par Le 11/01/2016

La semaine dernière, j'ai bien lu, des choses intéressantes et mon premier coup de coeur 2016

*J'ai terminé

     (cliquer sur l'image pour lire mon billet)

 

*j'ai lu

    

  


*j'ai commencé 

 

Cette semaine j'ai prévu de 

*terminer : Aliénor, un dernier baiser avant le silence de Mireille Calmel

*lire :  Celle que vous croyez de Camille Laurens

*commencer : Duelle de Barbara Abel

 

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La poupée de Kafka de Fabrice Colin

Par Le 10/01/2016

Editions Actes Sud - Domaine français - Date de sortie :  6 janvier 2016 - ISBN 9782330 057831 - 259 pages 

4è de couv

Au cours d'un séjour à Berlin, la jeune Julie Spieler, en quête d'une très improbable réconciliation avec son père Abel – époux décevant, séducteur impénitent, menteur invétéré et professeur de littérature allemande à la Sorbonne –, débusque la récipiendaire putative de textes inédits de Kafka, écrivain qui fascine son père jusqu'à l'obsession. La jeune fille entame alors de difficiles tentatives d'approche auprès de cette vieille dame particulièrement rétive qui porte en elle toute la mémoire d'un siècle traversé de guerres, d'exils et d'horreurs. Tous trois se retrouvent dans un chalet face au Mont Blanc afin de tenter de solder, ensemble ou séparément, tous leurs comptes respectifs.

Mon avis

Ce que j'aime chez cet auteur c'est qu'il est impossible de lui coller une étiquette, tant son talent s'exprime dans différents genres : jeunesse, fantastique, young adult... Là c'est apparemment encore une autre facette qu'il nous offre et j'adôoore ça !

Tout comme j'ai adoré ce roman qui sera mon premier coup de coeur 2016 !! C'est d'abord une très belle histoire père-fille, très sensible, sur la difficulté de communiquer, de dire les sentiments. Puis la quête et la rencontre d'Else. Est-elle réellement ou non la petite fille à la poupée, a-t-elle conservé les lettres ? De silence en mensonges, le lecteur ne sait plus très bien. Pour ma part, je me suis attachée à ces trois personnages et ai apprécié de les savoir réunis au chalet, à tenter de s'apprivoiser. Il y a de très belles pages en italique sur la vie d'Else enfant, notamment celles sur Auschwitz ; c'est évoqué avec un vrai talent, juste les mots qu'il faut. Et Kafka qui plane au-dessus de tout ça... magique !

C'est toujours difficile de parler d'un coup de coeur, alors un conseil, lisez-le et goûtez la saveur de ce roman dont l'auteur, pour moi, atteint un pallier dans sa carrière déjà bien remplie, une maturité de plume que j'aurai grand plaisir à retrouver.

Ma note 19

Citations

*Un premier coup de tonnerre ébranla l'horizon couleur hématome qui se faisait passer pour ciel. (p 54)

*Les éclairs continuaient de taillader la nuit. (p 54)

*La pluie s'entêtait, un puissant tintamarre qui faisait monter des filaments tièdes de la terre. (p 154)

*Baignée dans son lait d'étoiles, la nuit se prélassait. (p 178)

*Après un temps, même les pensées disparaissent : sans oxygène, elles se racornissent, se flétrissent et, pareilles à des orchidées de cendre, finissent par mourir. (p 180)

*Le passé est un mensonge concpcté par le présent qui souffre et puis même la souffrance finit par se lasser et le passé s'effrite, et il n'en reste que des cendres. Je souffle sur elles. (p 213)

Ce livre participe au Challenge Top 50 Livresque pour un livre publié cette année.

 

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Challenge 2016 : Plan Orsec pour PAL en danger !

Par Le 09/01/2016

Au titre des bonnes résolutions livresques 2016, figure l'idée de faire baisser ma PAL (hep ! vous là-bas dans le fond, on ne rit pas...). Je me suis donc inscrite au Challenge proposé par Les Livres de George.

L'idée c'est de lire chaque mois, au moins 5 livres de ma PAL au 1.1.2016 qui doit tourner aux alentours de 150 livres plus une quinzaine de numériques dont 3 intégrales...

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Paris est une fête d'Ernest Hemingway

Par Le 08/01/2016

Editions Folio - Date de sortie : 6 septembre 2012 - ISBN 9782070 437443 - 347 pages - Traduction de Marc Saporta

4è de couv'

Miss Stein et moi étions encore bons amis lorsqu'elle fit sa remarque sur la génération perdue.
Elle avait eu des ennuis avec l'allumage de la vieille Ford T qu'elle conduisait, et le jeune homme qui travaillait au garage et s'occupait de sa voiture - un conscrit de 1918 - n'avait pas pu faire le nécessaire, ou n'avait pas voulu réparer en priorité la Ford de Miss Stein. De toute façon, il n'avait pas été sérieux et le patron l'avait sévèrement réprimandé après que Miss Stein eut manifesté son mécontentement.
Le patron avait dit à son employé : " Vous êtes tous une génération perdue. " " C'est ce que vous êtes. C'est ce que vous êtes tous, dit Miss Stein. Vous autres, jeunes gens qui avez fait la guerre, vous êtes tous une génération perdue. "

Mon avis

Roman découvert à l'occasion des attentats du 13 novembre, à la suite desquels le slogan a tourné sur les réseaux sociaux "Paris est une fête". Comme il y a bien longtemps que je n'ai pas lu Hemingway, ce sera chose faite avec ce livre.

Ce livre est une collection de "vignettes parisiennes", des fragments de la vie de Tatie, comme l'appelait sa femme Hadley, dans le Paris des années 20. Bien entendu, ceux qui m'ont le plus intéressée sont ceux qui parlent de l'écriture, mais les sujets sont variés : les courses hippiques à Auteuil et Enghien, marotte de l'auteur pendant un temps, Paris (le jardin du Luxembourg, le quartier où vivait l'auteur, la Seine, les bouquinistes), Gertrude Stein, Ezra Pound, Scott Fitzgerald... La vie d'Hemingway était faite de hauts et de bas financiers à cette époque, mais dès qu'il avait placé quelques "contes" ou articles, il se déplaçait beaucoup. Il y a plusieurs fragments sur les séjours au ski, notamment.

Certains fragments m'ont touchée plus que d'autres, notamment celui sur la faim, son effet sur les sens qu'elle aiguise et son énergie créatrice, mais aussi la manière de la tenir à distance en choisissant de se promener dans Paris sur un itinéraire qui ne passe devant aucune boutique alimentaire ou restaurant, dont les fumets auraient fait saliver.

C'est donc une lecture qui m'a surtout plu pour les passages traitant des réflexions de l'écrivain en devenir sur le processus de création littéraire. La construction en "vignettes" m'a interessée en ce qu'elle donne une photographie de l'univers et de l'entourage de l'écrivain.

Ma note 15

Extraits

*Je pensais (...) "ce qu'il faut c'est écrire une seule phrase vraie. Ecris la phrase la plus vraie que tu connaisses." Ainsi, finalement, j'écrivais une phrase vraie et continuais à partir de là. C'était facile parce qu'il y avait toujours quelque phrase vraie que j'avais lue ou entendue ou que je connaissais. Si je commençais à écrire avec art, ou comme quelqu'un qui annonce ou présente quelque chose, je constatais que je pouvais aussi bien déchirer cette fioriture ou cette arabesque et la jeter au panier et commencer par la première affirmation simple et vraie qui était venue sous ma plume. (p 51)

*Paris était une très vieille ville et nous étions jeunes et rien n'y était simple, ni même la pauvreté, ni la richesse soudaine, ni le clair de lune, ni le bien, ni le mal, ni le souffle d'un être endormi à vos côtés dans le clair de lune. (p 89)

*Quand j'écrivais quelque chose, j'avais besoin de lire après avoir posé la plume. Si vous continuez à penser à ce que vous écrivez, en dehors des heures de travail, vous perdez le fil et vous ne pouvez le ressaisir le lendemain. Il vous faut faire de l'exercice, fatiguer votre corps, et il vous est alors recommandé de faire l'amour avec qui vous aimez. C'est même ce qu'il y a de meilleur. Mais ensuite, quand vous vous sentez vide, il vous faut lire afin de ne pas penser à votre oeuvre et de ne pas vous en préoccuper jusqu'au moment où vous vous remettrez à écrire. J'avais déjà appris à ne jamais assécher le puits de mon inspiration, mais à m'arrêter alors qu'il y avait encore quelque chose au fond, pour laisser la source remplir le réservoir pendant la nuit. (p 99)

*C'était une histoire très simple intitulée Hors de saison, et j'avais volontairement omis d'en raconter la fin, c'est à dire que le vieillard se pendait. Cette omission était due à ma nouvelle théorie, selon laquelle on pouvait omettre n'importe quelle partie d'une histoire, à condition que ce fût délibéré, car l'omission donnait plus de force au récit, et ainsi le lecteur ressentait  plus encore qu'il ne comprenait. (p 117)

 

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La légende des Pendragon d'Antal Szerb

Par Le 06/01/2016

Editions Viviane Hamy - Date de sortie : 8 mars 2012 - ISBN 9782878 585063 - Traduction de Natalia Zaremba-Huzsvai et Charles Zaremba

4è de couv'

1933. János Bátky, installé depuis quelques années en Angleterre, est un intellectuel hongrois travaillant comme assistant scientifique ou archiviste. Fasciné par le peuple et la noblesse anglaise, il passe tout son temps libre dans les bibliothèques à étudier essentiellement les Mystiques du XVIIe siècle et les Rose-Croix - " [qui] diffèrent en cela des Franc-Maçons, que leurs réunions étaient encore plus secrètes et qu'on sait encore moins ce qu'ils y faisaient " -. Un soir, il fait la rencontre du Comte John Alistair Pendragon qui possède dans son château une formidable bibliothèque contenant de nombreux ouvrages sur l' " occulte ", dont l'accès est quasi impossible. Le comte invite néanmoins János à venir découvrir son auguste demeure et à éplucher ses rayonnages de livres rares. Janos reçoit alors un appel anonyme le dissuadant de s'y rendre, seulement sa décision est prise et l'occasion trop belle, il partira pour le Pays de Galles, il découvre vite que le château est en fait le théâtre de faits inquiétants et mystérieux...

Mon avis

Cet ouvrage m'a été envoyé dans le cadre de mon abonnement à Exploratology (chaque mois, on reçoit un livre choisi par Marjorie, plus un sachet de thé et des petits cadeaux...).

Pour moi, le mot Pendragon s'attachait à la légende arthurienne, mais là, rien à voir si ce n'est que le roman se passe au Pays de Galles.

Difficile de parler de ce roman, sorti en 1934, tellement il y a de façons de l'aborder : un roman d'aventures, un roman érudit, un roman-gothique, voire un peu foutraque... Toutes ces facettes servies par des personnages hauts en couleur : Janos lui-même dont on comprend qu'il a grand à voir avec l'auteur, Osborne "l'héritier" et ses rêves de conquête, Cynthia à qui Janos fait un brin de cour, le connemarien à double face Maloney, la sulfureuse Eileen, sans oublier les gardes de nuit, fantômes et autres créatures bizarres. Assasinats, société secrète, expériences, monstres, fantastique... il y a tout cela, vous dis-je.

C'est bourré d'humour, notamment de petites phrases assassines sur les femmes "les femmes me roulent toujours. Il y a des moments où elles se conduisent exactement comme si elles étaient des êtres humains" et de second voire troisième degré, tout en étant d'une érudition folle. Beaucoup de symboles et de sens caché. 

Bref, inclassable, mais assez réjouissant pour que je vous le recommande. Un bémol "technique" qui tient à l'éditeur : la couverture, tellement fine, qu'à peine le livre entr'ouvert, le dos est "cassé".

Ma note : 16.5

Ce livre participe au Challenge Top50 Livresque pour un livre recommandé par une amie.

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La liste de Noël de Jojo Moyes

Par Le 05/01/2016

Editions Brage - Date de sortie : 8 décembre 2014 - ASIN B00PWRQTCE - 1068 Kb (15 pages papier) - Traduction d'Alix Paupy

Résumé

Veille de Noël. Chrissie fait ses derniers achats dans l’effervescence de Londres.
Pour Noël, elle reçoit sa belle-mère. Alors que, sur ordre de son mari, elle se met en quête d’un parfum introuvable et du seul fromage que tolère sa belle-mère, sa rencontre avec un chauffeur de taxi lui ouvre les yeux. Elle n’a aucune envie de passer Noël en famille cette année...

Mon avis

Une très courte nouvelle, bien écrite, avec deux personnages Chrissie et le chauffeur de taxi. C'est une sorte de fable avec une morale qui serait "Fais-toi confiance et suis tes envies pour vivre TA vie". Vite lue et qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, contrairement aux autres écrits de l'auteur.

A noter : la sublime couverture !

Ma note 13

 

 

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Quelle semaine de lecture pour moi ? #34

Par Le 04/01/2016

 

La semaine dernière, j'ai beaucoup lu, pas forcément ce qui était prévu, mais ma PAL continue à se vider et c'est tant mieux !!

*J'ai terminé

     (cliquer sur l'image pour lire mon billet)

*j'ai lu

  et  

 


*j'ai commencé 

Cette semaine, j'ai prévu de : 

*terminer : La Légende de Pendragon d'Antal Szerb

*lire : Oghams de Krystal Camprubi et Contrepoint d'Anna Enquist

*commencer : La grosse colère d'Hagrimur Helgason

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Bilan de l'année 2015

Par Le 03/01/2016

Aux premiers jours de l'année il est de tradition de faire les bilans. Alors voici mon bilan-lecture 2015 :

*114 livres lus dont 107 romans, 2 essais, BD et albums, 2 beaux livres, dont 5 livres numériques

* 42312 pages lues

coups de coeur : Métamorphoses de Samantha Bailly - Loup solitaire de Jodi Picoult - Manderley for ever de Tatiana de Rosnay - Nous rêvions juste de liberté d'Henri Loevenbruck - Les gens dans l'enveloppe d'Isabelle Monnin - Le Livre des Baltimore de Joël Dicker - Otages intimes de Jeanne Benameur - Avant toi de Jojo Moyes

Une bien belle année, n'est-ce pas ?

 

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La vie quand elle était à nous de Marian Izaguirre

Par Le 02/01/2016

Editions Albin Michel - Date de sortie : 1er octobre 2015 - ISBN 978-2226319340 - 400 pages - Traduction de Séverine Rosset

4è de couv'

« Quand la vie était à nous »… Lola regrette le temps où son existence était peuplée de promesses et d’illusions, de livres et de discussions enflammées, d’amour et de projets pour bâtir une Espagne démocratique. L’espoir de 1936.
Quinze années ont passé et ses rêves se sont envolés. Il ne lui reste de cette époque, à elle et à son mari Matias, qu’une petite librairie-papeterie dans les ruelles sombres d’un quartier de Madrid. C’est dans ce modeste lieu de résistance culturelle que Lola fait la connaissance d’Alice, une anglaise dont elle partage la passion pour la littérature. Intriguée pour un livre en vitrine, Alice entraîne Lola dans une lecture singulière et bouleversante : La fille aux cheveux de lin, l’histoire de Rose, Anglaise comme elle, soupçonnée d’être la fille du duc d’Ashford…
Des paysages de Normandie à l’Angleterre de la première guerre mondiale, du Paris des années folles à l’Espagne des Brigades internationales, la romancière Marian Izaguirre nous entraîne dans un véritable voyage à travers la littérature, vibrant hommage à la force des mots.

Mon avis

Un roman qui, une fois apprivoisée sa construction, vous emporte dans une belle histoire sur fond de grande Histoire. Il y a un roman dans le roman "La fille aux cheveux de lin", l'amour des livres et de la littérature, des personnages attachants aux deux différentes époques et un souffle d'aventure. 
Il faut parfois quelques lignes au début des chapitres pour savoir quel fil narratif on suit, mais c'est un tout petit bémol en fin de compte. L'écriture est très visuelle et j'ai aimé me balader dans les rues de Madrid, de Paris et aussi l'évocation de toutes les figures intellectuelles, artistiques des Années Folles. 

Un roman qui n'a pas fait de bruit à sa sortie et je trouve que c'est dommage. Alors je vous le recommande !

Ma note 16.5

Citations

*J'ai déjà dit à quel point nous les femmes pouvons passer inaperçues quand notre vieillesse devient manifeste.

*Le futur est le lieu le moins assuré de ceux qu'il nous est possible d'imaginer.

*Parfois, avant de commencer ma lecture, surtout si c'est un nouveau livre, j'aime le garder entre mes mains. Henry disait que je réchauffais les livres comme les Anglais les théières.

*Le bonheur doit fonctionner comme une drogue : il anesthésie et on ne se rappelle pas grand-chose au réveil !

Ce livre participe au Challenge Top50 Livresque pour un livre écrit par une femme.

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L'homme idéal existe, il est québécois de Diane Ducret

Par Le 01/01/2016

Editions Albin Michel - Date de sortie : 30 septembre 2015 - ISBN 9782226 319388 - 185 pages

4è de couv'

Bonne nouvelle : l’homme idéal existe ! Il ne parle pas : il jase. Il n’embrasse pas : il frenche. Il ne se déshabille pas : il se criss à poèlle. Vous l’aurez deviné : il est Québécois. Diane Ducret rhabille le mythe du Prince Charmant. L’homme idéal ? Satisfaite ou remboursée !

Mon avis

Un roman qui se lit à toute allure tant l'histoire est peu intéressante et très "cliché". Si ce n'était la parlure québécoise, j'aurais stoppé en plein milieu !

Et pourtant Dieu sait si j'aime quand il est question du Québec, mais là, cette "héroïne" française, capricieuse et assez stupide en donne une image pas très affriolante. Quant à Gabriel, il est présenté comme un gentil assez benêt, et ça non plus, ça n'est pas très gentil.

Et qu'on ne vienne pas me dire que je ne comprends pas l'humour et le second degré... Je sais très bien le faire quand j'en rencontre, ce qui n'est pas le cas ici !! 

Bref, malgré le titre accrocheur et la couverture dépouillée, ce roman fait partie de mes déceptions en ce début d'année. Ca commence bien  !!

Ma note 8

 

Dans Lecture

Noël au chalet : un petit conte de Noël d'Olivia Rigal et Shannon Macallan

Par Le 31/12/2015

Editions USA Today Bestselling Author - Date de sortie : 7 novembre 2015 - ASIN B017QJ583G - 2599 KB (50 pages papier)

4è de couv'

Engagée par Scott Coldwell, le grand reporter, pour rendre son chalet isolé du Maine accessible à un handicapé, l’architecte Jessica Cormier, tombe sous son charme. 
Une tempête de neige, la veille de Noël, c’est tout ce dont Scott a besoin pour avouer que c’est lui qui sera bientôt l’occupant de ce chalet.

Mon avis

Une histoire bâclée, aux personnages insipides. C'est truffé de clichés, mais surtout de fautes d'orthographe, de syntaxe, de tournures alambiquées, de mots manquants... ("mon coeur bât", "cachée dans le creux de son coup", "un tout petit espoir qu'il est possible que mes sentiments soient, si ce n'est identique aux siens, au moins pas tout à fait malvenu" - sic)

Bref, on oublie et on passe à autre chose !!

Ma note 6

Ce livre participe au Challenge Top50 Livresque pour un livre qui tient entièrement dans sa couverture.

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