Editions Albin Michel - Date de sortie : 1er octobre 2015 - ISBN 978-2226319340 - 400 pages - Traduction de Séverine Rosset
4è de couv'
« Quand la vie était à nous »… Lola regrette le temps où son existence était peuplée de promesses et d’illusions, de livres et de discussions enflammées, d’amour et de projets pour bâtir une Espagne démocratique. L’espoir de 1936.
Quinze années ont passé et ses rêves se sont envolés. Il ne lui reste de cette époque, à elle et à son mari Matias, qu’une petite librairie-papeterie dans les ruelles sombres d’un quartier de Madrid. C’est dans ce modeste lieu de résistance culturelle que Lola fait la connaissance d’Alice, une anglaise dont elle partage la passion pour la littérature. Intriguée pour un livre en vitrine, Alice entraîne Lola dans une lecture singulière et bouleversante : La fille aux cheveux de lin, l’histoire de Rose, Anglaise comme elle, soupçonnée d’être la fille du duc d’Ashford…
Des paysages de Normandie à l’Angleterre de la première guerre mondiale, du Paris des années folles à l’Espagne des Brigades internationales, la romancière Marian Izaguirre nous entraîne dans un véritable voyage à travers la littérature, vibrant hommage à la force des mots.
Mon avis
Un roman qui, une fois apprivoisée sa construction, vous emporte dans une belle histoire sur fond de grande Histoire. Il y a un roman dans le roman "La fille aux cheveux de lin", l'amour des livres et de la littérature, des personnages attachants aux deux différentes époques et un souffle d'aventure.
Il faut parfois quelques lignes au début des chapitres pour savoir quel fil narratif on suit, mais c'est un tout petit bémol en fin de compte. L'écriture est très visuelle et j'ai aimé me balader dans les rues de Madrid, de Paris et aussi l'évocation de toutes les figures intellectuelles, artistiques des Années Folles.
Un roman qui n'a pas fait de bruit à sa sortie et je trouve que c'est dommage. Alors je vous le recommande !
Ma note 16.5
Citations
*J'ai déjà dit à quel point nous les femmes pouvons passer inaperçues quand notre vieillesse devient manifeste.
*Le futur est le lieu le moins assuré de ceux qu'il nous est possible d'imaginer.
*Parfois, avant de commencer ma lecture, surtout si c'est un nouveau livre, j'aime le garder entre mes mains. Henry disait que je réchauffais les livres comme les Anglais les théières.
*Le bonheur doit fonctionner comme une drogue : il anesthésie et on ne se rappelle pas grand-chose au réveil !
Ce livre participe au Challenge Top50 Livresque pour un livre écrit par une femme.