Articles de alliancecoaching17

Dans Lecture

Romances de l'été

Par Le 02/08/2013

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Comme chaque été, j'ai ma période Harlequin : pas de prise de tête, pas de méningite à réfléchir au pourquoi du comment, tout le monde il est beau, tout le monde il s'aime, c'est magique !! 

J'ai donc lu sur ma tablette en édition numérique :

- Une héritière pour les Sabbatini de Mélanie Milburne

- Le secret de Rebecca de Tessa Radley

- Retour au Maryland - 1 Les liens du passé et 2 La rage au coeur de Nora Roberts

et j'en ai encore quelques-uns en réserve...Clin d'œil

Je suis vivant et vous êtes morts d'Emmanuel Carrère

Par Le 18/07/2013

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Editions Points2 - 25 avril 2012 (édition originale 1993) - 622 pages

Résumé

L'existence de Philip K. Dick, célèbre auteur de science-fiction, fut un tourbillon psychédélique. Névroses, phobies, paranoïa nourrissent son imagination créatrice centrée sur une question récurrente : sommes-nous réels? Dick est convaincu que non. Les nombreux détails de sa vie permettent de mieux comprendre les dérives de ce génie qu'on disait fou.

Mon avis

J'ai acheté ce tout petit livre (12cm x 8cm) l'hiver dernier et depuis il me faisait de l'oeil, perché tout en haut de ma PAL. Le format m'avait attiré l'oeil à la librairie, le fait qu'on le lise dans le sens horizontal aussi. Et puis une bio de Philip K.Dick 'dont j'ai lu plusieurs romans il y a quelques années) me tentait bien. 

J'étais loin de m'imaginer à quel point cet homme était "perturbé" (qu'en de termes élégants, ceci est dit !!). Accro aux amphétamines pour pouvoir écrire vite et beaucoup, mais aussi aux calmants, il a tenté l'acide (LSD) qu'il a eu du mal à lâcher ensuite, il a collectionné les femmes, eu 3 enfants si mon compte est bon.

Grand malade psy, il a cependant eu des fulgurances qui lui ont fait écrire plusieurs romans, repris au ciné ensuite dont Blade Runner, Total Recall, Minority Report, excusez du peu !...

J'ai trouvé cette bio passionnante et infiniment respectueuse de la personne de PKD, écrite dans un style soigné et je me suis étonnée de lire aussi vite ce petit pavé, tellement l'auteur m'a embarquée (....hypnotisée ???)

                            

Dans Lecture

La fille du loup de Barbara Wood

Par Le 15/07/2013

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Editions Presses de la cité - 5 juillet 2012 - 407 pages - Traduction de Florence Bertrand

Résumé

Rome, 54 après J.-C., sous le règne de Néron. Depuis son enfance, Ulrika, jeune fille de dix-neuf ans, a des hallucinations et des prémonitions. Une nuit, elle fait un rêve étrange où lui apparaît un loup. Elle l’interprète comme un présage, « Wulf » étant le prénom que portait son père, mort lorsqu’elle n’était encore qu’un enfant – c’est du moins ce que lui a dit Sélène, sa mère.
Un soir, lors d’un dîner officiel, elle rencontre le commandant Gaius Vatinus, un valeureux guerrier amené à diriger l’armée romaine contre les Germains. Si Ulrika apprécie la compagnie de cet homme, ce n’est pas le cas de sa mère qui la met en garde car, il serait responsable de l’arrestation de Wulf et du pillage de leur village. Sélène révèle enfin la vérité à Ulrika : son père est toujours vivant et a fondé une famille en Germanie, tout en ignorant qu’à Rome il avait une fille. Ulrika décide alors d’entreprendre un long voyage en terres barbares afin de retrouver son père… 

Mon avis

Quête pour Ulrika en rapport avec ses dons qu'elle ne s'explique pas et qu'elle ne sait comment exploiter ; quête pour Sebastianus le galicien qui pense que son destin est de voyager, de découvrir, de commercer. Ces deux personnages nous entraînent dans leur sillage de Rome à la Rhénanie, de Babylone à la Chine, en un temps où les voyages pouvaient prendre des années, ce qui nous laisse songeurs à nous qui allons toujours plus vite, toujours trop vite...C'est dépaysant à souhait, on a le sentiment d'avoir changé de monde en un millénaire et demi !

Les personnages de l'histoire sont plaisants, se remettent en question, tentent d'avancer sur le chemin de la vie, pourtant hérissé de bien des obstacles ; quant à ceux de l'Histoire, ils ne sont pas toujours jolis, jolis, mais ceux de notre époque le sont-ils davantage ?

Un très beau roman que j'ai lu en m'y plongeant sans retenue, emportée par le souffle épique de la plume de l'auteur. Pas de longueurs, du rythme, un excellent moment de lecture !!

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Dans Lecture

La solitude des soirs d'été d'Anaïs Jeanneret

Par Le 15/07/2013

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Editions Albin Michel - 10 mai 2013 - 231 pages

Résumé

Alda a le charme insaisissable et irrésistible des gens que la vie a comblés. Une assurance qui fascine aussitôt Louis, jeune écrivain en herbe qui voit en elle toutes les héroïnes de roman dont il a rêvé pour échapper à sa propre vie. Celle d’un fils d’émigrés hispano-russes au parcours cabossé. 
Dans la luxueuse bastide provençale où elle l’a invité à passer quelques jours, Louis l’observe secrètement. Mère aimante, épouse parfaite, amie idéale, Alda rayonne d’une douceur et d’une beauté qui apparaissent comme un rempart contre la fureur du monde. Pourtant, Louis devine chez elle une fêlure profonde, une impatience qui ne demande qu’à s’exprimer et qui l’attire irrésistiblement. Et si tout l’oppose à cette femme qui ne lui appartiendra jamais, rien ne pourra empêcher la dangereuse évidence. 
Dans ce roman d’apprentissage, Anaïs Jeanneret évoque avec sensualité et élégance un univers fitzgéraldien à la fois enchanteur et mélancolique, dans une évocation subtile du passage à l’âge adulte, des rêves et des promesses sacrifiées.

Mon avis

On se laisse prendre à cette atmosphère à la fois pleine de charme mais aussi de langueur, de mélancolie. Chacun cache ses blessures derrière une façade de convenance pour que rien ne rompe l'harmonie.

Réflexion sur le passage du statut de grand adolescent à jeune adulte, d'adulte à presque-vieux, sur ce que l'on fait de ses rêves en grandissant, sur comment on s'arrange avec les évènements qui jalonnent notre vie, sur les vraies-fausses amitiés cultivées on ne sait trop pourquoi.

Ca a parfois un côté doux-amer, mais le livre refermé, restent la douceur, la sensualité, la poésie des images. 

A lire ! paresseusement installé(e) sur un transat, sous le soleil de juillet...

Vacances !!!

Par Le 14/07/2013

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Traditionnellement, l'étape du 14 juillet du Tour de France marque mon entrée dans la période de vacances d'été. Quatre semaines à ne plus sentir peser les responsabilités, à ne plus penser profs, élèves, parents...un vrai bonheur !

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Il faut dire que plus les années "tournent" et plus la pression se fait sentir, des usagers comme de la hiérarchie. Quelques années encore à tenir avant de passer à autre chose... Je n'aurais jamais imaginé en arriver là un jour, dans ce métier qui pour moi est une passion ! et je ne suis pas la seule à penser cela, ainsi que constaté lors de notre repas annuel de fin d'année entre collègues. Déçu C'est bien triste, je trouve.

Ca s'explique comment, ce "désamour" ?

*Les réformes se succèdent, se parent des atours de la vertu et de la nouveauté, alors que la seule idée est de faire toujours plus avec toujours moins, donc toujours plus mal dans l'intérêt de nos petites têtes blondes. Le problème c'est qu'il n'y a que les établissements qui se serrent la ceinture, pris en sandwich entre ministère et collectivités locales, et qu'il n'y a qu'eux qui trinquent en cas de problème....

*Les familles  ne nous font pas confiance et nous reprochent de dire "non" à leurs chérubins quand, elles, ne savent plus le faire, et qu'elles défendent jusqu'à en faire des enfants-tyrans, mais ça elles s'en aperçoivent trop tard, quand ledit chérubin commence à leur causer des ennuis.  Dur, dur !!! Déçu

Allez, on profite de ce répit estival et on retrouve la banane Cool pour entamer une nouvelle année, parce qu'on a des  co874-collier-femme-2.jpgqui font qu'on y croit encore, et qu'on aime profondément la mission qu'on a acceptée !

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En attendant, on va se faire un bel été d'amour, d'écriture, de lecture, de voyages entre Irlande et France, de petits bonheurs...

Multiversum de Leonardo Patrignani

Par Le 07/07/2013

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Editions Gallimard Jeunesse - 7 mai 2013 - 333 pages - traduit de l'italien par Diane Ménard

Résumé

Alex vit en Italie, Jenny en Australie. Ils ont seize ans. Un lien subtil les unit depuis toujours : un dialogue télépathique qui surgit sans prévenir, dans un état d'inconscience. Jusqu'au moment où les adolescents décident de se rencontrer pour la première fois. Mais le jour de leur rendez-vous, ils sont là tous les deux au même endroit, cependant ils ne peuvent se voir... Ils découvrent qu'il existe une infinité d'univers parallèles et que la réalité qui les entoure n'est qu'une de ses multiples dimensions. Une vérité qui bouscule totalement leur existence, détruisant toute certitude sur leur monde. Comment Alex et Jenny pourront-ils se retrouver pour vivre leur amour ? Alors même que leur destin semble lié à celui, inéluctable, de la Terre...

Mon avis 

Un roman dont le rythme s'essouffle un peu à partir des 2/3, c'est dommage ! à force de nous faire patienter et de ne pas vouloir nous dévoiler trop vite les éléments de compréhension de l'histoire, l'auteur a bien failli me perdre. Mais non, j'ai tenu jusqu'au bout, finalement...

Les personnages d'Alex, et de Marco surtout, sont très sympas et agréables à suivre dans leurs aventures, mais j'ai trouvé Jenny un peu falote, sans grande consistance, par rapport aux garçons. Quant aux autres personnages secondaires, on sent bien qu'ils ne servent que de prétextes à distiller des infos au fur et à mesure du texte.

L'auteur développe la notion de multivers qui est intéressante ;  je l'avais déjà rencontrée dans les 9 princes d'Ambre de Roger Zelazny (10 tomes d'inégale valeur mais superbe histoire...). Pouvoir ainsi passer d'un monde à l'autre et voir les infinies possibilités que peut prendre une seule vie, ça donne le vertige, mais aussi peut faire voir la vie autrement, non ?

Une lecture agréable, mais pas non plus de celles qui font tourner les pages à l'allure grand V. Peut-être irai-je jeter un coup d'oeil au tome 2 à sa sortie.....

Dans Lecture

Les murmures de la terre de Véronique Biefnot

Par Le 06/07/2013

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Editions Héloïse d'Ormesson - 31 mai 2012 - 479 pages

Résumé 

Frappée d’amnésie, hantée par d’insoutenables cauchemars, Naëlle, malgré l’aide de Simon, n’a plus goût à la vie. Son compagnon l’incite à entreprendre un trekking méditatif en Bolivie, pour échapper à ses tourments et tenter de cicatriser ses blessures émotionnelles. Loin des sentiers touristiques, au cœur d’une nature spectaculaire, Naëlle va chercher à se reconstruire, à remonter la chaîne du souvenir, à reconstituer la trame de sa vie. Ayant atteint la communion avec la faune et la flore tropicale, elle parviendra au cours d’une transe à renouer avec son passé refoulé. Mais Simon, sans nouvelle, la croit disparue, en danger. Commence pour lui une quête non moins initiatique.
Décor andin et ambiance chamanique tissent la toile de fond de cette aventure qui aborde une réflexion profonde sur l’amour et la sexualité. Entre Naëlle, à la recherche d’elle-même, et deux hommes épris d’elle, s’engage un véritable thriller amoureux.

Mon avis 

J'avais chroniqué il y a un an tout juste la première partie de ce roman : Comme des larmes sous la pluie que j'avais plutôt aimé. Cependant, on peut lire celui-ci sans avoir lu le premier.

La quête de Naëlle nous mène en Bolivie où elle part pour un trekking méditatif offert par Simon, son compagnon. Cette randonnée en elle-même ne lui apporte pas la connaissance et l'apaisement attendus mais elle y rencontre Makon, qui va  l'accompagner ensuite dans ses aventures chamaniques. 

C'est bien écrit, les personnages croisés sont intéressants voire attachants et on tourne les pages très vite, impatients de savoir comment  va se terminer l'histoire. Un bon dimanche de lecture ! 

PS : Je vous conseille, ensuite, de faire un petit tour sur le carnet de Lili, la mère de Naëlle.

Dans Lecture

Fugue vénitienne de Marie-Claude Jay

Par Le 02/07/2013

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Editions de Borée - Collection Terres de Femmes - 2013 - 285 pages

Résumé

Trompée par son mari, tyrannisée par ses enfants en pleine crise d'adolescence, Clarisse craque !
Finies l'épouse idéale et la mère parfaite, Clarisse part à la reconquête de sa vie.
Malgré les conseils de son entourage, elle est bien décidée à ne plus fermer les yeux. De rencontres fortuites en voyages impromptus, retrouver sa liberté ne se fait pas sans heurts ni désillusions.
C'est alors qu'en solitaire, elle se décide pour une escapade vénitienne...Et si la magie de la ville des amoureux pouvait tout changer ?

Mon avis 

Un livre réaliste qui se laisse lire sans problème. Les personnages sont vrais, tant les enfants ados-adultes que les parents, hommes et femmes. Le ton est juste même si le constat est rude et le jugement parfois un peu manichéen.

A lire pour passer un vrai bon moment.

Juliette forever de Stacey Jay

Par Le 26/06/2013

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Editions Milan - Collection Macadam - 25.01.2012 - 341 pages - Traduit de l'anglais par Amélie Sarn

Résumé

Oubliez tout.
Oubliez Roméo qui se tue pour Juliette.
Oubliez Juliette qui se tue pour Roméo.
La vérité ? Les deux amants sont devenus immortels.
mais ennemis à jamais. Depuis quatre siècles,
Roméo s'acharne à séparer ceux qui pourraient
s'aimer, quand Juliette doit tout faire pour les réunir.

Entre les deux anciens amants, tous les coups
sont permis. Car l'amour a fait place à la haine.
Pour toujours. Vraiment?

Mon avis 

Le début est un peu confus et j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Même si l'auteur ne veut pas nous en dire trop au début, il nous faut quand même quelques "billes" pour pouvoir comprendre, surtout si on connaît bien la pièce originale de Shakespeare....

Alors nous y voilà : Arielle n'est pas Arielle mais Juliette et Dylan n'est pas Dylan mais Roméo ! Une fois ça acquis, on danse une valse-hésitation : je rabiboche Gemma et Ben, mais je m'aperçois que j'aime Ben à qui je crains que Roméo fasse du mal et je ne sais plus où est Nourrice et finalement je vais peut-être m'entendre avec Mélanie, la mère d'Arielle... Roméo et Juliette ne s'aiment plus, trop dur pour eux...

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment accroché En pleurs !!  Ce que je sais, c'est que je n'achèterai pas le tome 2, Romeo forever. S'il me tombe sous la main, j'y jetterai peut-être un oeil mais sans plus. Tellement d'autres ouvrages m'attendent dans ma PAL !!!

Treize raisons de Jay Asher

Par Le 23/06/2013

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Editions Le Livre de Poche - 2012 (2007 version originale) - 316 pages - Traduction de Nathalie Peronny

Résumé

Clay Jensen reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu'elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes qui ont, de près ou de loin, influé sur son geste. D'abord effrayé, Clay écoute la jeune fille en se promenant au son de sa voix dans la ville endormie. Puis il découvre une Hannah inattendue qui lui dit à l'oreille que la vie est dans les détails.
Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer...

Mon avis 

Pour travailler dans un établissement scolaire, je connais bien cette spirale qui peut entraîner un(e) ado au mal-être extrème. Dans ce roman, tout sonne juste, avec cependant un brin de paranoïa. L'auteur n'avait peut-être pas besoin d'en faire autant pour rendre son propos fort. Il l'était déjà en lui-même.  

J'ai par contre,  trouvé le procédé utilisé intéressant et pour le moins inédit... Ces cassettes que se passent ceux qui ont l'heur d'être cités à comparaître rendent plus fortes encore les paroles laissées par Hannah.

Lecture dérangeante comme peut l'être le sujet mais intéressante néanmoins et que je vais faire circuler dans mon cercle de travail.

Dans Lecture

Et Dior créa la femme de Francis Huster

Par Le 23/06/2013

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Editions du Cherche Midi - novembre 2012 - 186 pages

Résumé

Un portrait de Christian Dior ? Oui, mais aussi un miroir dans lequel Francis Huster se regarde et regarde les femmes.
Dans ce roman à la fois vrai et fantasmé, où l'on croise son copain d'enfance Patrick Deweare, Jean-Louis Barrault ou Jean Marais, le comédien s'intéresse aux dernières années de Christian Dior, celles qui ont vu le succès d'un homme, d'un style et d'une marque.

En se racontant au travers de l'histoire de Dior, Francis Huster évoque sa mère couturière, ses souvenirs de théâtre, ses rencontres, ses rêves et le parfum envoûtant des années 1950.
C'est surtout, dans un style très personnel, enthousiaste et inventif, le prétexte d'un éloge de la folie créatrice, de l'excellence française dans ce qu'elle a de plus admirable, de plus élégant, mais, avant toute chose c'est une déclaration d'amour à celles sans qui Christian ne serait jamais devenu Dior et qui, sans Dior, ne seraient pas tout à fait les mêmes : les femmes.

Citation 

"La vie demande à être habillée chaque jour. Par une attitude morale, une générosité, une humanité. Etre quelqu'un de bien ou ne pas être."

Mon avis 

J'ai assez aimé ce roman qui en est un sans l'être, où l'auteur parle de la place du grand créateur de mode tout au long de sa propre vie. Même si le ton est emphatique, voire dithyrambique parfois, on sent bien l'admiration que Christian Dior a suscité dans son entourage. Toute une époque, un mode de vie, une renaissance, dans un monde pas encore obnubilé par l'acteur Fric.

Oubli de la routine et immersion dans une bulle de légèreté, voilà l'effet qu'a provoqué chez moi, la lecture de ce livre.

Dans Ecriture

Ca sent la fin

Par Le 15/06/2013

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Aujourd'hui, avant-dernière séance à l'atelier Entre Parenthèses, avant l'entracte de l'été. 

Nous avons écrit à partir de : "Les villes invisibles" d'Italo Calvino, "Ailleurs" d'Henri Michaux et "Fables fraîches à lire à jeun" de Pierre Bettencourt. Après la découverte (ou re-découverte) de ces textes d'auteurs, nous nous sommes attelés à la création d'une ville (ou d'un monde) imaginaire que l'on a peuplée ensuite. Une belle séance encore qui a produit des textes  tous très différents, en genres, en univers, poétiques, humoristiques, mais deux sur le thème des arbres (dont le mien).

Puis on a préparé la dernière qui se déroulera dans 15 jours chez une des écrivantes. Je n'y serai pas, prise par une autre activité, mais il y sera question de l'année prochaine, de ceux qui vont quitter l'atelier peut-être, de ceux qui y resteront, de ceux que l'on y accueillera (?). Un remodelage toujours un peu délicat, car nous écrivons ensemble depuis plusieurs années.

Ca sent la fin de quelque chose et c'est toujours un peu triste, même si l'on sait que notre passion nous entraînera à nouveau dans une  belle aventure, humaine, au minimum !

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