Articles de alliancecoaching17

Merci Lisabuzz !

Par Le 10/08/2013

Petit moment d'humour ce soir !

Trouvé par l'intermédiaire du site Vampires et Sorcières, ce robot qui fait la critique de blogs qu'on lui soumet. Vous pensez bien que je n'ai pas résisté  et voici ce que ça donne :

Lisabuzz.com parle de La Clef des Mots :

Nous autres français sommes bien égoïstes. Lorsqu'un pays dispose d'un blog comme La Clef des Mots, il devrait le traduire en anglais, italien, espagnol, japonnais, chinois etc... que le reste du monde en profite. D'ailleurs, LAURA mérite un auditoire bien plus large que 60 millions d'internautes (plus quelques belges, suisses, québecois). En tous cas, j'adore La Clef des Mots et je suis loin d'être seule ! signé http://blog.lisabuzz.com

C'est drôle, non ? Testez-le à votre tour et merci à Vampires et Sorcières pour le tuyau Sourire

Dans Lecture

Kushiel - T1 La marque de Jacqueline Carey

Par Le 04/08/2013

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Editions France Loisirs - 2013 - 1151 pages - Traduction de Frédéric Le Berre

Résumé

Phèdre nó Delaunay a été vendue par sa mère alors qu’elle n’était qu’une enfant.
Habitant désormais la demeure d’un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l’histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout… les arts du plaisir. Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d’elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes.
Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque. Or, lorsqu’elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d’Ange, elle n’a d’autre choix que de passer à l’action. Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d’embûches, qu’il lui faudra mener jusqu’au bout pour sauver son peuple.
Récit plein de grandeur, de luxuriance, de sacrifice, de trahison, d’insondables infamies et de conspirations machiavéliques, La Marque dévoile un monde de poètes vénéneux, de courtisans assassins, de monarques trahis et assiégés, de seigneurs de guerre barbares, de traîtres grandioses… vu par les yeux d’une héroïne comme vous n’en avez jamais rencontré et que vous n’oublierez jamais.

Interview de l'auteur à la sortie du roman

Mon avis

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En commençant cette lecture, munissez-vous d'un papier et d'un crayon ! En effet, le monde créé (ou re-créé) par l'auteur est foisonnant et il faut un temps certain, avant de situer les personnages, leur appartenance et ce qui les fait avancer... De plus, le "don" de Phèdre n'est pas clairement écrit, et d'allusions en sous-entendus, on peut mettre quelques pages avant d'entrer dans la danse et comprendre ainsi ce qu'est "la marque". Enfin, il faut facilement 200 pages pour que l'action s'accélère (le temps de planter le décor Sourire) Aussi je vous en conjure, SOYEZ PATIENTS, cela en vaut largement la peine....

C'est Phèdre no Delaunay, le personnage principal, qui raconte son histoire. Autour d'elle, des figures importantes : Anafiel Delaunay, Alcuin, Hyacinthe, Joscelin, puis par cercles concentriques tout une foule de personnages apparaissent en fonction de leur domaine d'action : politique, commerce, charme... Tous, bien qu'en grand nombre, sont fouillés, soignés et servent magnifiquement l'intrigue.

L'intrigue est très finement ficelée, compliquée mais tout à fait vraisemblable. L'univers, situé dans ce qu'on reconnaît d'une Europe de la Renaissance, est riche de pays, peuples, coutumes et relations. En cela, on peut saluer l'imagination et la rigueur de l'auteur. Hormis les grands classiques de la fantasy, je n'avais trouvé un monde aussi élaboré que dans Filles de Lune d'Elisabeth Tremblay. Il y a là un véritable souffle épique et tout est savamment dosé : récit, descriptions, dialogues, rythme.

Enfin je voudrais faire une mention spéciale au traducteur Frédéric Le Berre. La traduction est un art difficile : saisir l'intention de l'auteur et la restituer sans l'affadir ou la dénaturer, une gageure ! Eh bien, en l'occurence, nous avons affaire à un traducteur qui a su, malgré le foisonnement, user de toutes les ressources de notre belle langue pour magnifier le texte de J. Carey. Une performance que je salue !

Ce roman est une réussite et je vous le conseille vivement !    coup-de-coeur-3.gif

                                 

Dans Musique

Perles de harpe

Par Le 03/08/2013

Voici un des morceaux qui m'accompagnent pendant que j'écris ; en ce moment, c'est sur l'Ecosse et une harpeuse nommée Shanya, c'était donc tout trouvé !

Merci à l'artiste Lydwen pour ce court extrait !

Petite semaine en Irlande

Par Le 03/08/2013

De retour d'une petite semaine de vacances en Irlande où nous avons fait le Sud : de Cork à Killarney pour aller rejoindre mon fiston qui travaille là-bas.

Juste magnifique ! Des paysages à couper le souffle : la côte déchiquetée battue par des vagues ourlées d'écume, des lacs où se mirent les montagnes alentour, des patchworks de couleurs, et...du soleil, mais oui, tous les jours, avec aussi... un peu de pluie, tous les jours Sourire Des gens accueillants et infiniment courtois, naturellement gentils et des visites super intéressantes : une distillerie de whisky, Muckross House (manoir victorien), Blarney Castle et son parc merveilleux, le Ring of Kerry (attention aux routes, très peu larges, sans bas-côtés, sans fossés, bordées au mieux de haies, au pire de murets de pierres sèches Embarrassé !)

Bref, nous sommes revenus conquis et prêts à y repartir dès que possible, ne serait-ce que pour aller voir "l'enfant" chéri !!

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Muckross House     Blarney Castle    Blarney Castel       Lacs de Killarney

Dans Lecture

Mademoiselle dite Coco de Madeleine Manset-Berthaud

Par Le 02/08/2013

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Editions De Borée - Collection Terres de Femmes - Juin 2013 - 380 pages

Résumé

Gabrielle Bonheur Chasnel est devenue la grande prêtresse de la mode et n'a plus rien à prouver. Chacune de ses créations déclenche tout à la fois scandale et engouement. 
Mais celle que l'on surnomme Coco n'en demeure pas moins femme et ne peut se consoler de la perte tragique de son amant. En cette époque de bouillonnement intellectuel, elle retrouvera à force de talent le goût de la vie pour s'imposer comme l'une des plus grandes figures du XXe siècle.

Mon avis

L'auteur a pris le parti de parler de Coco et de ses amours,  dans la période de l'entre-deux guerres, en gros sa période slave et sa période anglaise.

Boy vient de mourir, Coco est désespérée - il voulait l'épouser-, même son travail ne parvient pas à la faire sortir de son chagrin. Misia, la fidèle amie, lui fait rencontrer Maria, une russe exilée et son frère Dimitri Pavlovitch, grand duc ruiné. Commence alors une période amoureuse faste, Dimitri lui apportant la jeunesse, elle le soutien financier. La créativité de Coco est en plein essor : pantalon pour femme, petite robe noire, parfum n°5, elle ose tout et tout lui réussit. Elle séduit la communauté russe en exil  et l'ambiance est à la fête dans son domaine de Garches où elle héberge Igor Stravinski et sa famille. Le malheureux musicien a des vues sur elle, mais ce n'est pas réciproque : elle privilégie Dimitri et sa jeunesse. 

Les deux amants se quittent bientôt sans histoire, avec de beaux souvenirs, lui épousant une américaine, elle devenant la maîtresse d'Arthur Grosvenor, aristocrate anglais. Avec lui, c'est l'argent qui coule à flots, les cadeaux, les fleurs, les folies, la fête. Elle invente le chapeau cloche, relève les défis face aux nouveaux créateurs de mode, vend Garches,  invente les congés payés pour ses cousettes et mannequins dans une villa qu'elle a achetée à Mimizan, achète ensuite à Roquebrune - elle a eu un coup de coeur-, mais à 42 ans elle ne donne pas d'enfant à Benny qui la quitte pour épouser une jeune héritière.

En fin de compte, la belle n'est pas de celles qu'on épouse : pas de passé, sinon modeste et une indépendance, notamment financière qu'elle n'est pas prête à abandonner. Son travail passe avant tout...

Un très beau portrait pour une personnalité courageuse, cachant ses blessures intimes sous un masque de femme forte, voire impitoyable, mais d'un bel humanisme.

J'ai aimé cette lecture, dans ce domaine du luxe et de l'argent, au gré des voyages de Coco et ses amants. J'ai découvert beaucoup sur cette grande artiste qui avait dans sa "bande" Cocteau, Picasso, Lifar, Diaghilev, Stravinski, Churchill... autant de grands noms de cette époque riche en avancées tant sociétales que technologiques.

A découvrir et à apprécier ! Sourire




                 

Dans Lecture

Romances de l'été

Par Le 02/08/2013

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Comme chaque été, j'ai ma période Harlequin : pas de prise de tête, pas de méningite à réfléchir au pourquoi du comment, tout le monde il est beau, tout le monde il s'aime, c'est magique !! 

J'ai donc lu sur ma tablette en édition numérique :

- Une héritière pour les Sabbatini de Mélanie Milburne

- Le secret de Rebecca de Tessa Radley

- Retour au Maryland - 1 Les liens du passé et 2 La rage au coeur de Nora Roberts

et j'en ai encore quelques-uns en réserve...Clin d'œil

Je suis vivant et vous êtes morts d'Emmanuel Carrère

Par Le 18/07/2013

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Editions Points2 - 25 avril 2012 (édition originale 1993) - 622 pages

Résumé

L'existence de Philip K. Dick, célèbre auteur de science-fiction, fut un tourbillon psychédélique. Névroses, phobies, paranoïa nourrissent son imagination créatrice centrée sur une question récurrente : sommes-nous réels? Dick est convaincu que non. Les nombreux détails de sa vie permettent de mieux comprendre les dérives de ce génie qu'on disait fou.

Mon avis

J'ai acheté ce tout petit livre (12cm x 8cm) l'hiver dernier et depuis il me faisait de l'oeil, perché tout en haut de ma PAL. Le format m'avait attiré l'oeil à la librairie, le fait qu'on le lise dans le sens horizontal aussi. Et puis une bio de Philip K.Dick 'dont j'ai lu plusieurs romans il y a quelques années) me tentait bien. 

J'étais loin de m'imaginer à quel point cet homme était "perturbé" (qu'en de termes élégants, ceci est dit !!). Accro aux amphétamines pour pouvoir écrire vite et beaucoup, mais aussi aux calmants, il a tenté l'acide (LSD) qu'il a eu du mal à lâcher ensuite, il a collectionné les femmes, eu 3 enfants si mon compte est bon.

Grand malade psy, il a cependant eu des fulgurances qui lui ont fait écrire plusieurs romans, repris au ciné ensuite dont Blade Runner, Total Recall, Minority Report, excusez du peu !...

J'ai trouvé cette bio passionnante et infiniment respectueuse de la personne de PKD, écrite dans un style soigné et je me suis étonnée de lire aussi vite ce petit pavé, tellement l'auteur m'a embarquée (....hypnotisée ???)

                            

Dans Lecture

La fille du loup de Barbara Wood

Par Le 15/07/2013

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Editions Presses de la cité - 5 juillet 2012 - 407 pages - Traduction de Florence Bertrand

Résumé

Rome, 54 après J.-C., sous le règne de Néron. Depuis son enfance, Ulrika, jeune fille de dix-neuf ans, a des hallucinations et des prémonitions. Une nuit, elle fait un rêve étrange où lui apparaît un loup. Elle l’interprète comme un présage, « Wulf » étant le prénom que portait son père, mort lorsqu’elle n’était encore qu’un enfant – c’est du moins ce que lui a dit Sélène, sa mère.
Un soir, lors d’un dîner officiel, elle rencontre le commandant Gaius Vatinus, un valeureux guerrier amené à diriger l’armée romaine contre les Germains. Si Ulrika apprécie la compagnie de cet homme, ce n’est pas le cas de sa mère qui la met en garde car, il serait responsable de l’arrestation de Wulf et du pillage de leur village. Sélène révèle enfin la vérité à Ulrika : son père est toujours vivant et a fondé une famille en Germanie, tout en ignorant qu’à Rome il avait une fille. Ulrika décide alors d’entreprendre un long voyage en terres barbares afin de retrouver son père… 

Mon avis

Quête pour Ulrika en rapport avec ses dons qu'elle ne s'explique pas et qu'elle ne sait comment exploiter ; quête pour Sebastianus le galicien qui pense que son destin est de voyager, de découvrir, de commercer. Ces deux personnages nous entraînent dans leur sillage de Rome à la Rhénanie, de Babylone à la Chine, en un temps où les voyages pouvaient prendre des années, ce qui nous laisse songeurs à nous qui allons toujours plus vite, toujours trop vite...C'est dépaysant à souhait, on a le sentiment d'avoir changé de monde en un millénaire et demi !

Les personnages de l'histoire sont plaisants, se remettent en question, tentent d'avancer sur le chemin de la vie, pourtant hérissé de bien des obstacles ; quant à ceux de l'Histoire, ils ne sont pas toujours jolis, jolis, mais ceux de notre époque le sont-ils davantage ?

Un très beau roman que j'ai lu en m'y plongeant sans retenue, emportée par le souffle épique de la plume de l'auteur. Pas de longueurs, du rythme, un excellent moment de lecture !!

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Dans Lecture

La solitude des soirs d'été d'Anaïs Jeanneret

Par Le 15/07/2013

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Editions Albin Michel - 10 mai 2013 - 231 pages

Résumé

Alda a le charme insaisissable et irrésistible des gens que la vie a comblés. Une assurance qui fascine aussitôt Louis, jeune écrivain en herbe qui voit en elle toutes les héroïnes de roman dont il a rêvé pour échapper à sa propre vie. Celle d’un fils d’émigrés hispano-russes au parcours cabossé. 
Dans la luxueuse bastide provençale où elle l’a invité à passer quelques jours, Louis l’observe secrètement. Mère aimante, épouse parfaite, amie idéale, Alda rayonne d’une douceur et d’une beauté qui apparaissent comme un rempart contre la fureur du monde. Pourtant, Louis devine chez elle une fêlure profonde, une impatience qui ne demande qu’à s’exprimer et qui l’attire irrésistiblement. Et si tout l’oppose à cette femme qui ne lui appartiendra jamais, rien ne pourra empêcher la dangereuse évidence. 
Dans ce roman d’apprentissage, Anaïs Jeanneret évoque avec sensualité et élégance un univers fitzgéraldien à la fois enchanteur et mélancolique, dans une évocation subtile du passage à l’âge adulte, des rêves et des promesses sacrifiées.

Mon avis

On se laisse prendre à cette atmosphère à la fois pleine de charme mais aussi de langueur, de mélancolie. Chacun cache ses blessures derrière une façade de convenance pour que rien ne rompe l'harmonie.

Réflexion sur le passage du statut de grand adolescent à jeune adulte, d'adulte à presque-vieux, sur ce que l'on fait de ses rêves en grandissant, sur comment on s'arrange avec les évènements qui jalonnent notre vie, sur les vraies-fausses amitiés cultivées on ne sait trop pourquoi.

Ca a parfois un côté doux-amer, mais le livre refermé, restent la douceur, la sensualité, la poésie des images. 

A lire ! paresseusement installé(e) sur un transat, sous le soleil de juillet...

Vacances !!!

Par Le 14/07/2013

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Traditionnellement, l'étape du 14 juillet du Tour de France marque mon entrée dans la période de vacances d'été. Quatre semaines à ne plus sentir peser les responsabilités, à ne plus penser profs, élèves, parents...un vrai bonheur !

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Il faut dire que plus les années "tournent" et plus la pression se fait sentir, des usagers comme de la hiérarchie. Quelques années encore à tenir avant de passer à autre chose... Je n'aurais jamais imaginé en arriver là un jour, dans ce métier qui pour moi est une passion ! et je ne suis pas la seule à penser cela, ainsi que constaté lors de notre repas annuel de fin d'année entre collègues. Déçu C'est bien triste, je trouve.

Ca s'explique comment, ce "désamour" ?

*Les réformes se succèdent, se parent des atours de la vertu et de la nouveauté, alors que la seule idée est de faire toujours plus avec toujours moins, donc toujours plus mal dans l'intérêt de nos petites têtes blondes. Le problème c'est qu'il n'y a que les établissements qui se serrent la ceinture, pris en sandwich entre ministère et collectivités locales, et qu'il n'y a qu'eux qui trinquent en cas de problème....

*Les familles  ne nous font pas confiance et nous reprochent de dire "non" à leurs chérubins quand, elles, ne savent plus le faire, et qu'elles défendent jusqu'à en faire des enfants-tyrans, mais ça elles s'en aperçoivent trop tard, quand ledit chérubin commence à leur causer des ennuis.  Dur, dur !!! Déçu

Allez, on profite de ce répit estival et on retrouve la banane Cool pour entamer une nouvelle année, parce qu'on a des  co874-collier-femme-2.jpgqui font qu'on y croit encore, et qu'on aime profondément la mission qu'on a acceptée !

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En attendant, on va se faire un bel été d'amour, d'écriture, de lecture, de voyages entre Irlande et France, de petits bonheurs...

Multiversum de Leonardo Patrignani

Par Le 07/07/2013

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Editions Gallimard Jeunesse - 7 mai 2013 - 333 pages - traduit de l'italien par Diane Ménard

Résumé

Alex vit en Italie, Jenny en Australie. Ils ont seize ans. Un lien subtil les unit depuis toujours : un dialogue télépathique qui surgit sans prévenir, dans un état d'inconscience. Jusqu'au moment où les adolescents décident de se rencontrer pour la première fois. Mais le jour de leur rendez-vous, ils sont là tous les deux au même endroit, cependant ils ne peuvent se voir... Ils découvrent qu'il existe une infinité d'univers parallèles et que la réalité qui les entoure n'est qu'une de ses multiples dimensions. Une vérité qui bouscule totalement leur existence, détruisant toute certitude sur leur monde. Comment Alex et Jenny pourront-ils se retrouver pour vivre leur amour ? Alors même que leur destin semble lié à celui, inéluctable, de la Terre...

Mon avis 

Un roman dont le rythme s'essouffle un peu à partir des 2/3, c'est dommage ! à force de nous faire patienter et de ne pas vouloir nous dévoiler trop vite les éléments de compréhension de l'histoire, l'auteur a bien failli me perdre. Mais non, j'ai tenu jusqu'au bout, finalement...

Les personnages d'Alex, et de Marco surtout, sont très sympas et agréables à suivre dans leurs aventures, mais j'ai trouvé Jenny un peu falote, sans grande consistance, par rapport aux garçons. Quant aux autres personnages secondaires, on sent bien qu'ils ne servent que de prétextes à distiller des infos au fur et à mesure du texte.

L'auteur développe la notion de multivers qui est intéressante ;  je l'avais déjà rencontrée dans les 9 princes d'Ambre de Roger Zelazny (10 tomes d'inégale valeur mais superbe histoire...). Pouvoir ainsi passer d'un monde à l'autre et voir les infinies possibilités que peut prendre une seule vie, ça donne le vertige, mais aussi peut faire voir la vie autrement, non ?

Une lecture agréable, mais pas non plus de celles qui font tourner les pages à l'allure grand V. Peut-être irai-je jeter un coup d'oeil au tome 2 à sa sortie.....

Dans Lecture

Les murmures de la terre de Véronique Biefnot

Par Le 06/07/2013

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Editions Héloïse d'Ormesson - 31 mai 2012 - 479 pages

Résumé 

Frappée d’amnésie, hantée par d’insoutenables cauchemars, Naëlle, malgré l’aide de Simon, n’a plus goût à la vie. Son compagnon l’incite à entreprendre un trekking méditatif en Bolivie, pour échapper à ses tourments et tenter de cicatriser ses blessures émotionnelles. Loin des sentiers touristiques, au cœur d’une nature spectaculaire, Naëlle va chercher à se reconstruire, à remonter la chaîne du souvenir, à reconstituer la trame de sa vie. Ayant atteint la communion avec la faune et la flore tropicale, elle parviendra au cours d’une transe à renouer avec son passé refoulé. Mais Simon, sans nouvelle, la croit disparue, en danger. Commence pour lui une quête non moins initiatique.
Décor andin et ambiance chamanique tissent la toile de fond de cette aventure qui aborde une réflexion profonde sur l’amour et la sexualité. Entre Naëlle, à la recherche d’elle-même, et deux hommes épris d’elle, s’engage un véritable thriller amoureux.

Mon avis 

J'avais chroniqué il y a un an tout juste la première partie de ce roman : Comme des larmes sous la pluie que j'avais plutôt aimé. Cependant, on peut lire celui-ci sans avoir lu le premier.

La quête de Naëlle nous mène en Bolivie où elle part pour un trekking méditatif offert par Simon, son compagnon. Cette randonnée en elle-même ne lui apporte pas la connaissance et l'apaisement attendus mais elle y rencontre Makon, qui va  l'accompagner ensuite dans ses aventures chamaniques. 

C'est bien écrit, les personnages croisés sont intéressants voire attachants et on tourne les pages très vite, impatients de savoir comment  va se terminer l'histoire. Un bon dimanche de lecture ! 

PS : Je vous conseille, ensuite, de faire un petit tour sur le carnet de Lili, la mère de Naëlle.

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