Articles de alliancecoaching17
Mauv@ise connexion de Jo WITEK
Editions Talents Hauts - 2012 - 95 pages
Résumé
Je me suis inscrite sur un nouveau tchat. J'ai tapé
Marilou. Je trouvais que ce pseudo correspondait
bien à la fille que j'avais envie d'être. Plus sexy,
plus délurée, plus effrontée aussi. Marilou, une autre moi-même. Une fille qui l'a tout de suite attiré.
- Bonjour Marilou. C'est joli comme prénom.
T'as quel âge ?
J'ai menti :
- Seize. Et toi ?
- Vingt.
Mentait-il lui aussi ? Je ne me suis pas vraiment
posé la question, trop heureuse de partager
ma tristesse nocturne avec un garçon. J'ai poursuivi.
- Je viens de me disputer avec ma mère.
Elle refuse que je fasse des photos de mode.
- Elle doit être jalouse de ta beauté.
- Merci. Je crois que tu as raison.
- Je sais de quoi je parle, je suis photographe de
mode.
- C'est vrai ?
- Oui, pour des défilés à Paris et des shooting
magazines. On peut la voir quelque part ta jolie
frimousse, Marilou ?
Voilà. ça a commencé comme ça.
Mon avis
C'est bien écrit, réaliste ; il n'y a pas de jugement, seulement les faits, racontés par la jeune Julie elle-même.
Livre à mettre d'urgence dans les mains de nos lolitas de collège, qui croient que ce genre d'ennuis a peu de chance de leur arriver !! Alors dès demain, il va rejoindre le CDI de mon établissement !!
Un jour par la forêt de Marie SIZUN
Editions Arléa - Août 2013 - 214 pages
Résumé
Ce matin-là, Sabine, onze ans, fait l'école buissonnière. Que fuit-elle vraiment ? Est-ce la perspective d'un rendez-vous fixé entre sa mère, dont elle a honte, et son professeur de français, excédée par son attitude en classe ? Ou l'idée plus confuse qu'elle n'a pas sa place au lycée ?
Mais au cours de sa journée vagabonde, dans ce Paris qu'elle découvre, bien des choses vont changer. Le hasard d'une rencontre lui révèlera le trésor qu'elle porte en elle.
Mon avis
J'ai beaucoup aimé ce petit roman vite lu, qui raconte la journée d'école buissonnière de Sabine.
Une journée dont elle avait besoin pour faire le point sur sa vie de petite bonne femme, paumée depuis qu'elle ne voit plus son père, en chute libre dans ses résultats scolaires, pensant qu'elle n'aime pas sa grosse mère... Bref ! besoin d'un break. Tout sonne juste dans la manière de raconter ce que vit et ressent Sabine.
Lors de son errance, elle va opportunément rencontrer, un couple de jeunes enseignants anglais en villégiature à Paris, leur ville de prédilection, qui vont lui donner quelques clés (notamment la poésie et la peinture) pour se remettre sur les rails et avancer. Une parenthèse pour souffler et évaluer les choses sereinement.
On aimerait vraiment croire que certains de nos élèves, vrais petits oiseaux blessés, vont trouver ainsi des "lampes magiques" sur leur chemin.
Mi-nuit de l'écriture
Hello, tutti !
Ce soir il y a une mi-nuit de l'écriture et ça se passe ici !!
Venez nous rejoindre
Pour ma part je vais continuer l'écriture de mon roman... ou... écrire une nouvelle pour un AT imaJn'ère 2014... pas encore décidé !
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Pour vous dire que je suis douée !
Je me suis mise à écrire à 20h45 et le top départ devait être donné à 21h30. Mais bien partie dans mon histoire -finalement j'avais choisi de continuer mon roman- j'ai oublié de me connecter, oublié les check-points, emportée par ce que je faisais vivre à mes personnages... Quand j'ai levé le nez la première fois, avec l'envie d'un p--i et d'un café, il était minuit passé !!!
Bon, ce sera pour la prochaine fois... En tout cas, ça prouve sans doute que je n'ai pas besoin de stimulant pour écrire...
Les perroquets de la place d'Arezzo d'Eric-Emmanuel SCHMITT
Editions Albin Michel - Rentrée littéraire 2013 - 730 pages
Résumé
"Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé : tu sais qui."
Ce billet anonyme trouble l'existence des riverains de la place d'Arezzo. dans ce quartier élégant de Bruxelles, quel original, quel pervers, quel corbeau déguisé en colombe s'acharne à violer leur intimité ? Le message entraîne autant de promesses et d'attentes que de déceptions et de catastrophes, chacun l'interprétant à sa façon.
Menée par EES cette ronde effrénée devient l'encyclopédie des désirs, des sentiments et des plaisirs, le roman des comportements amoureux de notre temps.
Mon avis
Sachant que le livre se passait à Bruxelles, une ville que nous aimons tellement, j'ai foncé à la librairie pour acheter le dernier roman d'Eric-Emmanuel Schmitt.
Je suis au final, très partagée sur cette lecture ! D'un côté, ça se lit très bien, grâce à l'écriture fluide et aisée de cet auteur dont j'ai tant aimé La femme au miroir, Ma vie avec Mozart, Odette Toulemonde.... De l'autre, j'ai été très surprise par la "platitude" de l'histoire, ces récits des histoires de c.. des habitants de la place d'Arrezo de Bruxelles qui se croisent, s'entremêlent, se font et se défont. Je me suis demandé quelle était l'intention de départ de l'auteur : montrer qu'il en sait un rayon sur les pratiques sexuelles des humains, ou s'amuser et penser nous amuser avec cette pseudo-recherche du corbeau (ou de la colombe, c'est selon !).
Dans une interview pour Webtvculture, je l'ai entendu dire qu'il a fait court, qu'il aurait pu faire plus que 700 et quelques pages ; Dieu (ou je ne sais qui !) nous en a préservés....
Bref, ce n'est pas un coup de coeur, loin de là et le livre est déjà revendu !
Oui j'ai connu des jours de grâce de Pierre VEILLETET
Editions Arléa Poche - Mai 2013 - 793 pages
Résumé
C'est donc l'heure où, à la campagne, les chaises sont tirées dehors ; la fraîcheur est venue. En ville, un passant s'arrête, sans motif ni soif, à une terrasse de café, parce que la lumière oblique embrase les verres et les vitres -les gens soudain ont des yeux. Dans l'arène sort le cinquième taureau qui n'est jamais mauvais ; l'ombre achève de recouvrir la place. C'est l'heure safranée du sud. La chute du soleil apporte le répit et les odeurs puissantes de la terre. Le monde n'est plus craint ni agi, il est contemplé. Il est enfin là, pour qu'on en jouisse. C'est l'heure bleue.
7 oeuvres ici réunies : la pension des nonnes - Mari-Barbola - Bords d'eaux - Querencia - Coeur de Père - Le Vin, leçon de choses - Le Prix du sang.
Mon avis
J'ai acheté ce livre lors de mon stage d'écriture de l'été à Bordeaux. L'auteur en est l'ancien rédacteur en chef de Sud Ouest dimanche, amoureux invétéré de Bordeaux, du bordelais, du sud-ouest en général et en particulier.
Dans ce gros pavé préfacé par Catherine Guillebaud, on trouve rassemblés les 7 titres des récits de Pierre Veilletet, mon préféré étant Bords d'eaux et plus précisément les deux chapitres : Bordeaux, images flottantes et surtout Médoc, presqu'île intime qui parle si bien des nuages et du terroir natal de ma maman chérie.
Querencia est une somme de 33 fragments dont les titres vont de La bonne chaussure à Jours d'enterrement, de L'huître au Poulet rôti en passant par La Morue et le Chocolat, de même que Le Vin, leçon de choses (20 fragments), les deux, recueils de souvenirs, d'impressions, de ressentis, et de commentaires souvent très pertinents de l'auteur.
Je n'ai pas goûté Le Prix du Sang et apprécie peu l'engouement qu'avait l'auteur pour la tauromachie, mais après tout chacun ses goûts. Ce qui est certain et qui m'a transportée du plaisir de lire, c'est la beauté de la plume de cet auteur. Jugez-en plutôt :
"En allant vers la Pointe aux oiseaux, non loin des vases de l'estuaire et à deux pas de l'Océan dont on entend déjà le souffle, se trouve 'la petite Flandre du Médoc'. Une ligne d'horizon basse, piquée de tamaris échevelés, d'herbes folles, de liserons et de lys sauvages. Un dixième de terre, neuf dixièmes de ciel et de vent (...) Il n'y manque ni la voile lointaine qu'on semble affaler à même la prairie, ni la ponctuation légère d'une mouette (...) Parler de ce Médoc atlantique où l'ultime clocher appelle la protection de Notre Dame de la fin des terres, ce n'est pas convoquer en vain la dramaturgie céleste (...) Comme dans la Frise (...) comme en Galice, à toutes ces extrémités du monde où le sol soudain vient à manquer sous le pas de l'homme, règne en effet l'empire des nuages (...)"
C'est aussi l'immense culture dont il fait montre au travers de ses écrits, sans pédanterie mais avec l'esprit de partager. Et puis des formules qui claquent, comme j'aime : "Dans cette population balnéaire où tout le monde finissait par ressembler à n'importe qui" ou "il aimait les voir s'égailler à la fermeture des boutiques, impeccablement trop maquillées, vêtues de tailleurs stricts pour avoir l'air de femmes d'affaires et non de vendeuses, mais n'ayant pas résisté aux avantages visibles d'une taille 10 sur une taille 12 (...)" Il y en a tellement qu'il aurait fallu recopier le livre pour rendre justice à son art de la formule !
Un ouvrage atypique dans mes habitudes de lecture, mais que j'ai énormément apprécié et que je vous recommande si vous aimez l'écriture soignée et notre monde contemplé par un oeil exercé et décrit de belle façon.
Les voilà quel bonheur d'Annie SAUMONT
Editions Julliard - 1993 - 190 pages
Résumé
"Les voilà quel bonheur les jours de soleil. Le portail de l'école se referme. Les cousins vont demain débarquer des carrioles. Les cousins qui partageront nos jeux et ces travaux de l'été qui seront des jeux. Je parle, dit-il, d'un village où la vie était simple et tranquille. C'est ce qu'on pensait alors. Moi j'étais petit. On pensait aussi qu'il n'y avait pas de raison pour que ça finisse. Et puis."
Les voilà. Les Inconnus qu'on attend imprudemment comme des sauveurs. Les invités en retard (mais la pendule est démontée).
Sarah-Henriette gave ses oies, des taggers s'efforcent de prouver qu'ils existent. Papa rentre de Chicago. Régine suit un nouveau régime. Trafic douteux à Central Park. Pilou guette Jack l'Éventreur tout en pataugeant dans la mer Égée. Un homme qui tient un fusil est caché derrière les tamaris et cette jeune femme, seule dans une chambre étrangère, rêve de dire enfin : le voilà.
Mon avis
Un plaisant recueil où l'on retrouve "la patte" si particulière d'Annie Saumont, une référence en matière de nouvelles. Des sujets bien de notre temps, un style très agréable, un grand plaisir de lecture !
Une chanson pour Ada de Barbara MUTCH
Editions Les Presses de la Cité - 2013 - 411 pages - Traduction de Françoise du Sorbier
Résumé
Dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, le destin remarquable de deux femmes unies par une amitié défiant toutes les barrières culturelles, générationnelles et raciales.
Ada naît dans les années 1930 à Cradock House, demeure de la famille Harrington. Fille illégitime de la domestique noire, elle grandit aux côtés des deux enfants du couple. Elle ne va pas à l'école, mais Cathleen Harrington, la maîtresse de maison, lui apprend à lire. Remarquant son intérêt pour la musique, cette dernière entreprend de lui enseigner le piano, en dépit des réserves de son entourage.
Ada a beau s'avérer une élève assidue et une pianiste très douée, ses perspectives d'avenir semblent cependant bien limitées dans un pays où la situation entre Blancs et Noirs se durcit de plus en plus. L'année de ses dix-huit ans, alors que la politique de l'apartheid est mise en place sur l'ensemble du territoire, Ada est violée par Mr Harrington. Enceinte, elle se réfugie chez sa tante, dans un township. Son talent pour la musique et l'amitié qu'elle partage avec Mrs Harrington vont se révéler ses meilleurs alliés dans un monde où, mère d'une enfant métisse, elle n'a nulle part sa place.
Mon avis
Il y a longtemps qu'un livre ne m'avait autant émue. J'ai aimé de bout en bout cette histoire d'amitié plus forte que toutes les luttes raciales et politiques entre Ada et Mrs Harrington. Au-delà des discours, des turpitudes, des déceptions, ces deux femmes sont restées unies envers et contre tout. La musique fut un des premiers ponts entre elles deux et restera un lien indéfectible.
Malgré mon admiration sans bornes pour Nelson Mandela, je n'avais jamais rien lu sur cette période détestable de l'Afrique du Sud. Sans être un documentaire, l'auteur nous livre là un morceau d'Histoire, sans jugement, sans parti pris, sans lourdeur, juste au travers du récit.
C'est Ada qui nous raconte son histoire avec pudeur et une force qu'elle s'est construite tout au long de sa vie, une force qui l'aide à surmonter les vicissitudes et à avancer vers l'Avenir, un mot qu'elle a découvert enfant et auquel elle veut donner un sens. Le style est magnifique, la palette de personnages éblouissante et l'émotion jamais loin.
Ah quel plaisir ! Bien difficile de passer à autre chose après une telle lecture...
Spirales de Tatiana DE ROSNAY
Editions Le Livre de Poche - mars 2013 - 185 pages
Résumé
Hélène est une femme sans histoires à la vie lisse. Un jour, sur un coup de tête, elle trompe son mari pour la première fois avec un inconnu. L’adultère vire au cauchemar quand, au lit, l’amant sans nom meurt d’une crise cardiaque.
Hélène s’enfuit, décidée à ne jamais en parler, et surtout, à tout oublier.
Mais dans l’affolement, elle laisse son sac à main avec ses papiers dans la chambre de l'inconnu…
Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences à tout prix.
Jusque où ?
Mon avis
Un petit livre efficace ; une histoire qui dérape, écrite avec du rythme et qui nous porte vers une fin un peu inattendue. Le style de l'auteur passe bien, le personnage d'Hélène Harbelin est accrocheur.
Bref un bon moment de lecture !
Alice Royale - T1 Le Lapin Blanc de Céline MANCELLON
Editions Sharon Kena - septembre 2012 - 138 pages
Résumé
Section paranormale des forces de l’ordre de Lauriennas.
Suite à un étrange e-mail, Alice Royale, enquêtrice fraîchement libérée du Centre des Êtres Clonés, se rend dans une discothèque où Humains et Vampires se côtoient. Sa nature l’a dotée de facultés psi lui permettant l’immunité contre les attaques psychiques des créatures aux dents longues. Mais à peine a-t-elle accepté la mission qu’une autre se présente à elle… et son partenariat avec l’inspecteur Villard, spécimen masculin un brin chatouilleux et susceptible, risque fort de perturber la petite vie tranquille qu’elle menait jusque-là.
Lecture terminée : billet à venir !
Si tu existes ailleurs de Thierry COHEN
Editions J'ai Lu - 2012 - 378 pages
Résumé
Une seule femme a compté pour lui.
Un seul drame l'a anéanti.
Une simple phrase bouleverse sa vie : une prédiction étrange, faite par une enfant, qui lui révèle comment et avec qui il va mourir. Noam s'engage alors dans une quête effrénée pour trouver les réponses aux questions qui le hantent. Une aventure qui le conduira, aux limites de la raison, là où la vie peut prendre fin... et où l'amour peut renaître.
Mon avis
J'avais déjà lu "J'aurais préféré vivre" du même auteur et j'avais aimé.
Pour celui-ci, j'ai eu un peu plus de mal, car j'ai trouvé les ficelles un peu grosses et je ne suis pas entrée dans l'histoire avec autant d'enthousiasme. Certes, certains personnages comme Samy ou Elisa sont attachants, mais moins que le héros... Le côté mystique de la quête ne m'a pas emballé non plus.
C'est à la fois trop rapide, et en même temps, qu'aurait pu davantage développer l'auteur ?? la description des villes ? les gens rencontrés ? je ne sais... A la fin je me suis dit : Et ? et quoi ? ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petits Beaumont ? Tout ça pour ça !!! Alors je me suis plu à donner une vraie fin à l'histoire ( par exemple, le nouveau boulot de Noam serait de travailler avec les enfants comme Sarah ?) comme si quelque chose était inachevé... Ca ne m'arrive pas souvent ! Je sais aussi qu'on dit que l'auteur doit laisser au lecteur une part d'imagination.
Bref, pas emballée par cette lecture !!
Bonnes résolutions !
Toutes les bonnes choses ont une fin ! La rentrée c'est ce matin....
Bel été entre notre petit paradis, l'Irlande pour voir Valentin, La Rochelle pour voir Samuel, maman ou les beaux-parents, et Bordeaux pour mon stage - de l'amour, du soleil, de la lecture, de l'écriture, du repos surtout après une année qui avait été difficile au boulot pour tous les deux.
Les bonnes résolutions sont donc :
-écrire tous les matins de 6.30 à 7.30 (comme je le fais depuis quelques années déjà) et le soir après dîner si possible, mais aussi en atelier régulier et dans un ou deux stages Aleph,
-faire 5 à 10 kms de "Boris", mon vélo d'appartement tous les jours (pas de possibilité de reprendre le yoga ou la GV, à cause des nombreux soirs de réunion) : je l'ai installé tout l'été sous le préau, face à la nature. Depuis hier soir, il est dans la buanderie (plus pratique pour les saisons à venir) et ressortira au printemps. Recommandé par le chirurgien pour mon genou, je n'ai pas constaté d'effet particulier, positif ou négatif ; mais au moins, ça me fait faire de l'exercice !
-bien faire séparation entre boulot et maison : ne plus rapporter de travail le soir (et le week-end si possible, sauf des trucs à lire) ; 52h/semaine en moyenne sur l'année scolaire passée, ça doit suffire, sans en plus continuer à la maison !
Bien entendu, outre ces 3 résolutions, tout le reste demeure valable : amour, lecture, musique, amis, promenades, broderie, patch... Et pour commencer, je vais dès aujourd'hui réserver un week-end surprise en amoureux pour le week-end du 7-8 septembre.
Even dead things feel your love de Mathieu GUIBE
Editions du Chat Noir - Mars 2013 - 268 pages
Résumé
Au terme de votre vie, à combien estimez-vous le nombre de minutes au cours desquelles vous avez commis une erreur irréparable ? De celle dont les conséquences régissent d’une douloureuse tyrannie vos agissements futurs jusqu’au trépas. Mon acte manqué ne dura pas plus d’une fraction de seconde et pourtant ma mémoire fracturée me renvoie sans cesse à cet instant précis tandis que la course du temps poursuit son inaltérable marche, m’éloignant toujours un peu plus de ce que j’ai perdu ce jour-là. Je me demande si notre dernière heure venue, les remords s’effacent, nous délestant ainsi d’un bagage bien lourd vers l’au-delà ou le néant, peu importe. Puis je me souviens alors qu’il s’agit là d’une délivrance qui m’est interdite, condamné à porter sur mes épaules ce fardeau à travers les âges, à moi qui suis immortel.
L’amour ne devrait jamais être éternel, car nul ne pourrait endurer tant de douleur.
Mon avis
L'auteur a une belle écriture, bien calée sur l'époque où se situe le roman, l'histoire est intéressante, mais je n'ai pas du tout accroché aux personnages. Ce Josiah m'a agacé avec ses atermoiements de donzelle et même les passages "vampiriques" ne m'ont pas donné le frisson, je n'y ai pas cru. Quant à Abigale, sans trop réfléchir, elle se laisse saigner par ce type qu'elle ne connaît pas vraiment, aussi facilement que si elle se faisait faire une manucure, alors que cette décision est si lourde de conséquence, mettant en jeu sa vie ! Bref, je les oublierai vite, je crois...
Je ne parviens pas vraiment à dire ce qui m'a manqué pour m'accrocher, si ce n'est que je suis allée jusqu'au bout en me disant "ça va s'arranger, ça ne peut pas être aussi plat", et bien arrivée à la page finale j'ai pu dire "hélas ! si..." Peut-être un peu de rythme, des dialogues auraient-ils suffi ?
Déception....