Articles de alliancecoaching17

Dans Lecture

La pure vérité de Jodi Picoult

Par Le 29/03/2015

Couverture La pure vérité

Editions J'ai lu - date de sortie : 23 février 2009 - ISBN 978-2290013519 - 507 pages - Traduction de Vassoula Galangau

Résumé 

Dans une étable, au sein de la communauté amish qui vit paisiblement depuis des siècles dans l'austérité et la rigueur, on retrouve un nouveau-né. Décédé. Chez ces fermiers de Pennsylvanie vivant sans électricité ni aucun véhicule à moteur, le taux de criminalité est proche de zéro. Aussi, cette découverte crée un scandale immédiat. D'autant que, très vite, la police inculpe une jeune fille de dix-huit ans...
Face à une inspectrice et un procureur impitoyables, dans cette communauté repliée sur elle-même qui refuse toute justice autre que divine, une avocate voudra relever le défi de révéler la vérité.

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que j'aime la plume de l'auteur et que le sujet des Amish m'intéresse.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis 

C'est un dépaysement complet que de se plonger dans le roman de Jodi Picoult ! On vit chez les Amish, on n'est pas simples spectateurs, avides d'images à sensation.

Parce qu'il lui faut "apprivoiser" sa cliente assignée à domicile, l'avocate Ellie Hattaway s'installe chez les Fisher et va découvrir, voire apprécier leur vie Simple, authentique, en communion intime avec leur Dieu, leur sens aigü de l'Autre et de la communauté. Il lui faut préparer sa plaidoirie avec les bribes d'éléments qui reviennent peu à peu en mémoire à Katie. Ellie se fait aider par de nombreux alliés, afin d'éviter à la jeune fille une condamnation qui risque d'être longue et éprouvante. Dans le même temps, elle fait le point sur sa propre vie.

C'est un roman que j'ai beaucoup apprécié. Je me suis attachée aux personnages qui sont bien construits. L'écriture est fluide et, alors que je craignais un remake du film Whitness, j'ai trouvé une tout autre dimension bien intéressante, autour de l'infanticide, de la loyauté, de l'attachement à ses racines, des valeurs de la famille.

Une lecture que je vous recommande !

Ma note : 16.5

Dans Lecture

L'instant présent de Guillaume Musso

Par Le 28/03/2015

Couverture L'instant présent

Editions XO - Date de sortie : 26 mars 2015 - ISBN 9782845 637795 - 363 pages

Résumé

Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d'art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d'Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate. Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n'offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n'est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l'aimer :

" Ce qui m'arrive est inimaginable, et pourtant bien réel... "

Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que c'est Musso et que j'aime sa plume.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis

Waouh ! J'ai commencé le roman un peu avant le changement d'heure cette nuit et j'ai eu bien du mal à le lâcher pour dormir (un peu), préparer le déjeuner à mon chéri et aller voter. 363 pages en un peu moins de 15h, sommeil compris...

Là je dis bravo ! encore une fois, il y a de l'action, des dialogues qui  rythment le texte, des personnages attachants, principalement Arthur et Sullivan, des péripéties parfois un peu rocambolesques. L'auteur nous entraîne aux quatre coins de l'Etat de New York, et c'est comme si on y était : les magasins, les restaurants, les noms de rues, l'ambiance, tout est là. Ca va vite, ça pulse la vie, et l'intrigue est originale. Ca parle du temps qui passe, de la nécessité de vivre pleinement l'instant présent, de la famille.

Guillaume Musso est un magnifique story-teller, preuve en est la fin qui m'a littéralement scotchée et m'aurait presque donné envie de relire le roman pour vérifier si j'aurais pu la voir venir... C'est de la littérature populaire, au sens noble du terme, ça fait passer du bon temps et Dieu que j'aime ça !!

Ma note : 17

Citation

* En Irlande, on ne boit du whisky qu'en deux occasions. Quand on a soif et quand on n'a pas soif.

Bonus : l'interview de l'auteur (source : son site http://www.guillaumemusso.com/)

Votre nouveau roman s’ouvre sur une citation de Stephen King et le premier chapitre nous présente un décor très « kinguien ». Revendiquez-vous cette filiation ?

C’est le premier de mes romans qui a clairement pour origine l’impression très forte que m’a laissée la visite d’un lieu. Il y a trois ans, lors de vacances aux États-Unis, j’ai séjourné pendant une semaine dans un vieux phare sur la côte ouest de Cap Cod. Une tour octogonale en bois de douze mètres de haut, cernée par l’océan et les rochers et battue par le vent. Un endroit aussi fascinant qu’inquiétant : par beau temps, on était dans un tableau d’Edward Hopper, mais il suffisait que le ciel se couvre et que le vent se lève pour se retrouver dans un roman de Stephen King !

Pour le romancier que je suis, cette ambiance était propice à frapper et à nourrir mon imaginaire. C’est donc lors de ce séjour que j’ai pensé pour la première fois à l’histoire de mon héros, Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste à qui le père mourant lègue un vieux phare mystérieux qui appartient à sa famille depuis plusieurs générations.

Mais cet héritage se révèle être un cadeau empoisonné…

Oui, car il est assorti d’un interdit : Arthur doit s’engager à ne jamais ouvrir une porte métallique qui se trouve dans la cave du phare. Un engagement qu’il ne va bien évidemment pas respecter. En poussant la porte, le jeune médecin ouvre la boîte de Pandore et va découvrir le secret que cache le phare. À partir de cet instant, il ne sera plus jamais un homme comme les autres.

J’ai toujours aimé ce genre de situations dans lesquelles un homme ordinaire se retrouve confronté à des événements qui le dépassent. Je prends particulièrement plaisir à décrire ces moments de doute et de déstabilisation lorsqu’un personnage est projeté dans un monde dont il ne connaît pas les codes. Car c’est souvent le danger et l’inconnu qui font ressurgir en nous notre passé et nos peurs archaïques, nous obligeant à nous confronter à nous-mêmes et à voir au bout du compte ce que nous avons vraiment dans le ventre. 

Dans votre histoire, ce phare de la Nouvelle-Angleterre devient donc le symbole de la transmission familiale et du secret de famille ?

Cette métaphore me permet en effet d’aborder différentes questions liées au poids de l’héritage familial : quelles valeurs transmettre à ses enfants ? Dans quelle mesure nos actes dépendent-ils de notre histoire familiale ? Pourquoi devenir parent nous rend-il à la fois plus forts et plus vulnérables ? Une peur ou une culpabilité peuvent-elles se transmettre d’une génération à une autre ?

Alors que votre précédent roman, Central Park, se déroulait en « temps réel » sur à peine 24 heures, celui-ci se déploie sur 24 ans, de 1992 à aujourd’hui, chaque chapitre étant consacré à une année. Pourquoi ce changement radical ?

 En quatre cents pages, on assiste à une traversée accélérée des dernières décennies. Cela me permet de suivre l’évolution de la relation d’un couple sur près d’un quart de siècle. Les destins d’Arthur et de Lisa vont s’entremêler. Pendant plus de deux décennies, ils vont s’aimer, se déchirer et lutter pour déjouer les pièges que leur impose le temps.

L’un des enjeux du roman était ainsi de construire un parallèle entre les bouleversements sociaux, politiques ou technologiques et les bouleversements intimes d’une vie singulière.

Aux détours de références historiques et culturelles, j’ai aussi essayé d’esquisser le portrait d’une certaine génération pressée, prise dans un entre-deux siècles durant lequel le monde s’est transformé.

En écho à ces transformations répondent celles de la ville de New York qui depuis vingt-cinq ans s’est totalement métamorphosée. Au début du roman, c’est la ville dangereuse que j’ai découverte lors de mon premier voyage à l’âge de 19 ans au début des années 1990 : un coupe-gorge imprévisible qui était le théâtre de plus de 2 000 meurtres par an. Dans les dernières pages, New York est telle qu’on la connaît aujourd’hui : une ville plus apaisée, mais dans laquelle tout peut toujours arriver.

Au centre de votre roman, on trouve un couple, Arthur et Lisa, qui vit une relation peu commune puisqu’ils ne se croisent qu’une seule journée par an !

C’était en effet l’un des enjeux de cette histoire : raconter les différentes étapes de la vie d’un couple en une vingtaine de « tableaux ». On assiste à leur rencontre, à la naissance de leurs sentiments, à leur passion amoureuse, leurs difficultés, leurs ruptures, leurs reconquêtes successives, leur vie familiale…

De toutes les relations amoureuses que j’ai pu écrire, celle-ci est sans doute la plus originale, mais c’est aussi, dans son dénouement, l’une des plus émouvantes.

Depuis quelques années, avec L’appel de l’ange et Demain, vous avez amorcé un virage évident vers le thriller, qui a été couronné par l’immense succès de Central Park. L’instant présent s’inscrit-il dans cette même veine ?

Plus que jamais, le suspense et l’émotion sont les fils conducteurs de ma narration. J’ai toujours pleinement assumé ce plaisir d’être un storyteller et de chercher à offrir à mes lecteurs une expérience originale de lecture en les dépaysant et en les tenant en haleine.

Après une période pendant laquelle il était presque mal vu de vouloir raconter une histoire, nous vivons depuis quelques années un nouvel âge d’or de la fiction. Que ce soit à travers les séries télé ou dans les romans, le goût du public pour la dramaturgie est de plus en plus fort. Les lecteurs sont de plus en plus familiers des codes de la fiction. Confrontés à une multitude de choix, ils sont donc devenus de plus en plus exigeants, d’où la nécessité d’innover à chaque roman pour essayer de proposer une histoire suffisamment addictive, novatrice et complexe qui soit portée par des personnages faits de chair et de sang.

J’aime ainsi toujours autant mélanger les genres et écrire des histoires hybrides. C’est, je crois, ce qui constitue ma spécificité et ma singularité : déjouer les attentes, jouer avec le rythme, faire évoluer les ambiances à la frontière entre plusieurs genres.

L’instant présent est haletant et mystérieux, mais aussi plein d’humour, notamment à travers la relation qui s’établit entre Arthur et son grand-père, Sullivan Costello.

Au vu des réactions des premiers lecteurs, c’est sans doute le « couple » le plus attachant du roman. J’ai pris en tout cas un plaisir immense à écrire, à mettre en scène et à dialoguer chacune de leurs scènes. Dès que j’ai écrit leur première rencontre, j’ai senti qu’une alchimie particulière s’opérait entre les deux personnages. On est parfois dans l’affrontement, mais le plus souvent dans la complicité, la chamaillerie, l’échange de bons mots. Pour créer le personnage de Sullivan, j’avais en tête à la fois mon propre grand-père, mais aussi certains acteurs américains, célèbres pour leur rôle de mentor : Paul Newman dans La Couleur de l’argent, Sean Connery dans À la rencontre de Forrester, Clint Eastwood dans Million Dollar Baby…

L’instant présent : comment vous est venue l’idée de ce titre ?

L’idée du titre est venue très tard. Pendant longtemps le roman s’est appelé L’Homme qui disparaît. Puis L’instant présent s’est finalement imposé comme une évidence. Comme chacun de nous, mais avec encore plus d’intensité, mon héros est poursuivi et débordé par le temps. Et le temps gagne toujours à la fin. Notre arme la plus efficace est peut-être justement de vivre pleinement l’instant présent : en refusant à la fois de se laisser contaminer par les regrets liés au passé et par les projections liées au futur. Plus facile à dire qu’à faire, je vous le concède…

Grâce à Central Park, vous avez été en 2014 l’auteur français le plus lu pour la quatrième année consécutive. Comment avez-vous abordé ce nouveau succès, qui va au-delà même de ceux de vos précédents romans ?

J’ai été ravi de voir que mes lecteurs m’avaient suivi sur ce roman qui était un pur thriller. La belle surprise a aussi été de voir que Central Park a été lu par beaucoup de personnes qui ne me lisaient pas auparavant, le plus souvent parce qu’ils avaient une image déformée et fausse de mon travail. Central Park m’a ainsi permis de décoller certaines étiquettes.

Je suis heureux que ce succès se perpétue d’une année à l’autre notamment grâce au bouche-à-oreille, mais mon caractère me porte à davantage me projeter vers l’avenir plutôt que de vouloir me figer dans une position ou dans un statut. Je travaille comme un artisan. Je prends toujours autant de plaisir à imaginer des histoires et j’ai en tête de nombreuses idées de romans dans des genres très différents. Dans le monde hypertechnologique qui est le nôtre, où les écrans, les réseaux et le virtuel règnent en maîtres, je trouve toujours fascinant qu’une simple succession de mots et de phrases puisse faire naître en nous, lecteurs, une impression d’évasion, de dépaysement et des émotions aussi fortes…

Un an déjà !

Par Le 26/03/2015

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Fifille, un an déjà que tu es partie pour cet ailleurs dont on ne sait rien, mais où j'espère que tu as rejoint mon Papa, ton Papy. Tu aurais fêté tes 50 ans en janvier. Sois tranquille, nous veillons sur tes enfants et ta petite-fille Adèle.

Repose en paix....

Dans Challenges

Top Ten Tuesday 183

Par Le 24/03/2015

TOP TEN TUESDAY # 183 – 24.03.2015

1

 

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous est proposé par Carnet de Lectures - Iani.



Voici donc le thème de cette semaine :

Les 10 événements historiques que vous avez découverts grâce à la lecture

 

*La guerre de Sécession : Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell

*Les Lebensborn : Cendres froides de Valentin Musso

*L’intégration de la nation indienne dans la société américaine : Mille femmes blanches de Jim Fergus

*La colonisation de l’Algérie par la France de 1830 à 1962 : Les chevaux du soleil de Jules Roy

*Le règne d’Aliénor d’Aquitaine : Le lit d’Aliénor de Mireille Calmel

*Les guerres napoléoniennes : Guerre et Paix de Léon Tolstoï

*La guerre 14-18 : A l’Ouest, rien de nouveau d’Erich Maria Remarque

*La guerre entre Highlanders et Anglais : Le chardon et le tartan de Diane Gabaldon

*Naissance de Versailles : La Fontainière du Roi de Jean Diwo

*Le règne d’un grand pharaon : Ramsès de Christian Jacq

Et vous, quels livres vous ont plongé dans l’Histoire avec un grand H ? dites-nous tout !!

 

Bonne semaine et à la semaine prochaine !

le thème sera : Les 10 livres achetés récemment qui vous font le plus envie

Dans Lecture

La voie des âmes de Laurent Scalese

Par Le 20/03/2015

Couverture La voie des âmes

Editions Belfond - Date de sortie : 19 mars 2015 - ISBN 978-2714459701 - 617 pages

Résumé

Richard Neville est un flic français comme il en existe peu. En touchant la main d'une victime il parvient à reconstituer les derniers instants de la vie de celle-ci, et à identifier son assassin – ce qui lui vaut d'être régulièrement sollicité par les polices du monde entier. Cette fois à NY il est parti en mission accompagné de sa femme Clara... assassinée en pleine journée à Central Park. Lui, le super flic, n'a pas pu protéger l'amour de sa vie, la mère des ses enfants... Mais dès le soir du meurtre d'étranges incidents surviennent : Richard pense d'abord que Clara cherche à communiquer avec lui de l'au-delà. Jusqu'à ce qu'une femme étrange le visite pour lui proposer un marché incroyable : revenir quelques instants avant le meurtre de sa femme pour qu'il essaie de la sauver, en échange de son obéissance aveugle...

Pourquoi - comment ce livre ?

Pour la 4è de couverture que j'ai découvert sur la page FB de l'auteur.

Les premières pages en 3 minutes  

Mon avis 

Le roman est composé de cinq parties. Découpé comme un scénario, il est très "visuel" et serait facilement adaptable au grand écran, ce que ne manquera peut-être pas de faire l'auteur qui, par ailleurs, est scénariste pour la télé. 

On suit donc en parallèle l'enquête sur un tueur en série à New York - pour laquelle Richard Neville a été requis, en raison de son don qui lui permet de voir les dernières minutes de la vie des gens, seulement en les touchant - , celle sur la mort de Clara, la femme de Richard, et aussi l'histoire d'amitié avec Mike Rosener, l'inspecteur américain, qui a quelques soucis dans son couple.

Il y a de l'action, la lutte entre le Bien et le Mal ce n'est pas rien ! On voyage, voire même on se téléporte, de New York au bush australien, en passant par la Normandie et l'île d'Arran en Ecosse. Les personnages sont bien campés dans leur environnement, avec leurs contradictions et leurs désirs, mais je ne me suis pas vraiment attachée à eux, sauf peut-être à Mike. L'introduction du paranormal pour nouer l'intrigue m'a un peu surprise. J'ai trouvé que Mike intégrait bien vite cette évidence, lui pourtant cartésien pur jus, tout comme Richard acceptait assez facilement le pacte avec Nancy, "sacrifiant" ainsi sa femme tant aimée. De beaux moments d'amitié entre les deux flics. 

Quant à l'écriture, elle est fluide, même s'il y a des descriptions un peu longuettes et quelques images parfois inutiles (ne pas oublier : "Show don't tell !"). Ca se lit vite, malgré les plus de 600 pages, car l'intrigue nous entraîne. Un plus pour la pirouette finale.

Bref, pour moi ce fut un bon moment de lecture.

Ma note : 16

Citations 

*L'enveloppe charnelle n'est que la promesse du bonheur. L'âme en est la certitude. Les gens appellent ça la "beauté intérieure".

*Sous la lumière indécise du ciel, le paysage touchait au sublime. Tour à tour, le soleil embrasait les vallées, les nuages projetaient des ombres mouvantes sur le flanc des montagnes, la pluie faisait scintiller les falaises, comme si elle étaient incrustées de diamants. (...) Elle adorait l'Ecosse. (...) Ce pays ne ressemblait à aucun autre. Il incitait au silence et au respect. Pour peu que l'on soit réceptif, il apaisait et ouvrait les portes de la méditation.

*Les rêves qui ne se réalisent pas,  à la longue, ça tue. On se doit de réaliser les nôtres. En tout cas, on doit essayer.

-Vous pensez qu'on peut rattraper le temps perdu ? -Non, répliqua-t-telle sans hésiter. Le côté positif du temps perdu, c'est qu'il rend précieux le temps qui reste. A nous de savoir en profiter.

Bonus : interview de l'auteur

Dans Challenges

Top Ten Tuesday 182

Par Le 18/03/2015

TOP TEN TUESDAY # 182 – 17.03.2015
1
Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire dans lequel on liste notre top 10 selon le thème littéraire défini.
Ce rendez-vous est proposé par Carnet de Lectures - Iani.



Voici donc le thème de cette semaine :
Les 10 livres qui nous ont ouvert l'appétit
Ceux qui m’ont ouvert l’appétit littéraire, il y a longtemps…
Maintenant, je me dis : heureusement que j'ai suivi les conseils que l'on m'a donnés, parce que ce ne sont pas les couvertures qui m’auraient donné envie !! 
Ceux qui m’ont ouvert l’appétit tout court, plus récemment
Et vous, quels livres vous ont donné une faim de loup ? dites-nous tout !!
Bonne semaine et à la semaine prochaine !
le thème sera : Les 10 événements historiques que vous avez découverts grâce à la lecture

Happy St Patrick !

Par Le 17/03/2015

St patrick

Belle fête à tous les Irlandais et bisou à mon fiston qui vit à Dublin et bosse Chez Max sur Baggott Street !

Dans Lecture

Six ans déjà d'Harlan Coben

Par Le 17/03/2015

Editions Pocket - Date de sortie dans cette édition : 5 mars 2015 - ISBN 978-2266253208 - 347 pages - Traduction de Roxane Azimi

Résumé

Impuissant, Jake assiste au mariage de Natalie, la femme qu'il aime. Leur histoire est bien finie, et elle lui fait promettre de ne plus jamais la contacter. Ni d'essayer de la voir. Jake tiendra parole, pendant six ans. Jusqu'à ce qu'il tombe sur la notice nécrologique de Todd Sanderson, le mari de Natalie. Du moins, semblait-il. Car aux funérailles, la veuve se révèle être une parfaite inconnue. Alors, où est Natalie ? Pourquoi lui aurait-elle menti ? Déterminé à la retrouver, Jake va devenir la proie d'une machination meurtrière. Et découvrir qu'en amour, il est des vérités qui tuent... 

Pourquoi - comment ce livre ?

Période "polars-thrillers" et pas lu cet auteur depuis quelques temps déjà.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis

C'est un bon cru Coben, mais pas non plus un coup de coeur.

Certes, il y a tout ce qu'il faut à un roman du genre : fausses pistes, rebondissements, coups tordus, sales types... mais l'histoire du centre de ressourcement créatif pour cacher ceux qui ont besoin d'un nouveau départ ne m'a pas convaincue. Pour tout dire, à partir de la page 200 à peu près, je me serais presque ennuyée... parce que les ficelles étaient un peu grosses. Bref, au niveau de l'intrigue, c'est "peut mieux faire".

Reste le style Coben, avec ces petites adresses humoristiques au lecteur et cette écriture fluide qui nous fait tourner les pages sans peine. C'est donc un bon moment de lecture.

Ma note : 16

Ce livre participe pour 75 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque

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Dans Lecture

Le club Vésuvius de Mark Gatiss

Par Le 13/03/2015

Editions Bragelonne - Date de sortie : 18 février 2015 - ISBN 978-2352948247 - 306 pages - Traduction de Laurence Boischot

Résumé

Une immersion étourdissante dans le monde fascinant de la haute société edwardienne - et de ses bas-fonds. Plongez dans cette aventure de Lucifer Box, portraitiste de talent, dandy, bel esprit, mauvais garçon... et le plus irrésistible des agents secrets de Sa Majesté.

Où il découvre qui s'amuse à assassiner les meilleurs scientifiques du royaume - tout en déterminant la façon la plus seyante de porter un oeillet blanc à sa boutonnière.

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que c'est un objet magnifique, avec tranche dorée, couverture travaillée, mise en page baroque, justement parce que c'est du steampunk...

Les premières pages en 3 minutes

Progression de lecture : 15 sur 306 pages - soit  5 %

Mon avis à venir...

Ma note : 

Ce livre participe pour 75 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque

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Dans Lecture

Deux gouttes d'eau de Jacques Expert

Par Le 10/03/2015

Couverture Deux gouttes d'eau

Editions Sonatine - Date de sortie : 22 janvier 2015 - ISBN : 978-2355843167 - 330 pages

Résumé

Une jeune femme est retrouvée morte dans son appartement de Boulogne-Billancourt, tuée à coups de hache. Elle s’appelle Élodie et son ami, Antoine Deloye, est identifié sur l’enregistrement d’une caméra de vidéosurveillance de la ville, sortant de chez elle, l’arme du crime à la main. Immédiatement placé en garde à vue, Antoine s’obstine à nier malgré les évidences. Il accuse son frère jumeau, Franck, d’avoir profité de leur ressemblance pour mettre au point une machination destinée à le perdre. Quand Franck Deloye arrive au commissariat central pour être entendu, le trouble est immense : il est impossible de différencier les deux hommes, qui se ressemblent, littéralement, comme deux gouttes d’eau… Le divisionnaire de la PJ en charge de l’enquête, Robert Laforge, un homme réputé pour sa compétence mais aussi son intransigeance et ses éclats incontrôlés, va devoir tirer au clair avec son équipe ce véritable casse-tête. Lequel des deux jumeaux ment, lequel est le bourreau, lequel la victime ?

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que je suis dans ma période "romans policiers" et qu'il est question de jumeaux, un sujet qui me passionne.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis 

Voilà un roman policier... diabolique !!

On suit, le temps de la garde-à-vue de celui des jumeaux qui est soupçonné du meurtre d'Elodie, l'enquête de la brigade du commissaire Laforge, grande gueule, anticonformiste, réputé imbattable pour résoudre les cas les plus tordus grâce à son intuition infaillible. Alors il y a bien quelques petites incohérences : une moquette beige devenue grise à la fin de la page, un policier Delamotte qui devient Lamotte un peu plus tard, quelques erreurs de procédure... Mais on passe volontiers dessus, tant l'auteur nous offre de rebondissements, de coups tordus, nous embrouille comme les jumeaux l'embrouillent lui-même. Et on n'est jamais sûrs de rien : qui est qui au final ? *

Le récit de l'enquête est entrecoupé de celui de la vie de la famille Deloye, de la conception des jumeaux jusqu'à ce jour. Et ce dernier apporte évidemment beaucoup d'éléments sur la personnalité des enfants.

Ajoutez à cela une écriture fluide, nerveuse, rythmée qui nous fait tourner les pages à la vitesse grand V, un final étonnant et des personnages tous plus antipathiques les uns que les autres, et vous aurez un excellent moment de lecture !!

Ma note : 18

Citation (qui résume l'intrigue à elle seule)

"-Emporte ça au labo, qu'ils bossent en urgence sur l'ADN, je suis sûr qu'ils ont le même...

-Putain, même gueule, même ADN et pas d'empreintes... On est ...

-Dans la merde, Etienne ! conclut Laforge."

Ce livre participe pour 75 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque

1000 bornes classique5b15d

Dans Lecture

Le cercle des femmes de Sophie Brocas

Par Le 09/03/2015

Couverture Le cercle des femmes

Editions Julliard - date de sortie : 21 août 2014 - ISBN 978-2260022008 - 194 pages 

Recommandé par Gérard Collard de La Griffe Noire

Résumé

Le temps des funérailles d'une arrière-grand-mère, quatre générations de femmes se trouvent confrontées à la découverte d'un douloureux secret de famille. Roman initiatique, Le Cercle des femmes démontre qu'un secret de famille marque – radicalement parfois – toute une descendance. Telle cette tribu très attachante qui a laissé peu de place à l'élément masculin dans le huis clos familial, sans jamais en saisir la raison. Lia saura-t-elle transformer ce sentiment de trahison en pardon ? Sa colère en bienveillance ? Saura-t-elle rompre la fatalité du « cercle des femmes » pour s'ouvrir aux hommes et à l'amour ? Servi par une écriture originale, pleine de fraîcheur, Le Cercle des femmes est porté par une petite musique qui nous entraîne d'une page à l'autre dans une galerie de personnages féminins aussi touchants que fantasques.

Pourquoi - comment ce livre ?

Simplement pour le résumé en 4è de couverture.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis 

La narratrice, Lia,  est l'arrière-petite-fille d'Alice que l'on enterre dès les premières pages. Pendant une petite semaine, en vidant sa maison, et parce qu'elle a découvert un secret dans les affaires de l'aïeule (le procédé est assez "bateau"), Lia va demander aux trois générations qui la précèdent de lui conter leur histoire, dont elles n'ont jamais vraiment parlé. Elle veut savoir notamment pourquoi les hommes sont terriblement absents dans leurs vies, toujours présentés comme dangereux et malfaisants. C'est au prix de cette connaissance qu'elle-même pourra se construire comme femme.

Encore une fois est traité le sujet des dégâts occasionnés par les secrets de famille non révélés et les non-dits qui pèsent sur les générations suivantes. Bien que ce ne soit pas complètement original, j'ai apprécié la plume de l'auteur, reflet de son regard sans complaisance (quoique !) sur cette tribu de femmes, pleines d'a priori et reproduisant, consciemment ou non, la situation d'Alice. Je me suis finalement attachée à ces personnages, et notamment à Marie, l'amie de la défunte.

Ma note : 14

Citations

*Son dynamisme est comme un couvercle posé sur son monde antérieur.

*Le future antérieur (...) c'est un temps merveilleux. Celui qui permet de parler au futur de ceux qui sont passés. C'est le temps des nécrologies.

*Mourir, passe encore.. Mais c'est rester mort qui est le plus difficile.

*La plupart des mariages sont de longues traversées ennuyeuses du quotidien. Passés les premiers émois, l'insatisfaction suinte, goutte à goutte. On ne la voit pas, on la ressent à peine. Pourtant la fuite d'amour est là. Elle accumule les petites contrariétés, les déceptions, les frustrations et forme au final un immense dégât irréparable. Vois. J'ai eu trois maris. Au début tout est merveilleux. Ils te cajolent, sont drôles et ils t'emmènent danser sans soupirer. Et puis tu te rends compte avec les années, que ce ce tu prenais pour de l'attention, de la délicatesse, n'est en fait que de l'indécision, de la passivité. Ils attendent tout de toi : que tu entreprennes, que tu décides, que tu assumes, que tu sois forte à leur place. 

*Je commence à en avoir ma claque de ces adultes qui se révèlent tout à trac sous un jour nouveau. On croit les connaître. On les prend pour des ancres auxquelles on peut s'accrocher par gros temps. On leur fait confiance. Ils sont prévisibles. Ils rassurent. Et puis voilà que sans crier gare, ils se mettent à dériver, emportés par d'invisibles courants sous-marins qu'ils cachaient au fond d'abysses noirs. Les voilà qui ne résistent plus à leurs fractures souterraines. Les voilà autres.

*Cest incroyable comme les tempêtes intérieures transforment l'apparence physique en quelques instants à peine.

*Je remarque à nouveau la griffure des rides autour de ses yeux. Elle vieillit sans drame, à bas bruit, comme pour me donner le temps de m'y habituer.

Ce livre participe pour 100 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque

1000 bornes classique5b15d

 

Dans Lecture

L'armée furieuse de Fred Vargas

Par Le 07/03/2015

Editions J'ai lu - Date de sortie : 1er juin 2013 - ISBN 978-2290041000 - 441 pages

Résumé

Au cœur de la Brigade criminelle, le commissaire Adamsberg vaque à ses occupations. Même si Veyrenc, son ancien rival des Pyrénées, hésite encore à revenir, le reste de l’équipe évolue paisiblement : Rettancourt reste la grande « génératrice d’énergie », le chat dit « La Boule » dort toujours sur la photocopieuse, Danglard avec son verre de vin blanc développe un immense savoir, Mercadet est toujours à moitié endormi, Froissy fait des allers-retours entre sa réserve de nourriture et son bureau. Une petite dame âgée attend le commissaire sur le trottoir, elle vient de Normandie. Ils n’ont pas rendez-vous, mais il n’y a qu’à lui qu’elle veut parler. Une nuit, dans son village, sa fille a vu « l’Armée furieuse », c’est-à-dire une cohorte de morts vivants qui vient enlever les pires personnes des environs. Meurtriers, voleurs, tous ceux qui n’ont pas la conscience tranquille se sentent menacés. Cette vieille légende est le signe que de multiples assassinats vont se produire. Loin de sa circonscription, Adamsberg va pourtant accepter d’aller enquêter sur place, dans le village terrorisé de superstitions et de rumeurs sauvages. Aidé de la police locale, de son fils (qu’il a découvert dans Un lieu incertain), et de quelques complices, il tentera de protéger les mauvaises personnes contre le mauvais sort.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis 

Quel plaisir de retrouver Fred Vargas que je n'avais pas lue depuis quelques années ! 

Ce roman sur fond de légende médiévale est très bien conçu avec deux enquêtes menées en parallèle (quel surhomme, cet Adamsberg !), une à Paris et l'autre en Normandie, là où les vaches ne bougent pas... Les personnages ne sont pas forcément sympathiques, mis à part les fêlés de la famille Vendernot, mais font bien le job. L'intrigue est menée tambour battant, tissées de petits faits anodins qui donnent du corps au texte. Les imbrications d'information sont multiples et complexes. L'écriture est vive, comme j'aime. 

On est surpris à la fin de l'ouvrage, de devoir quitter cet environnement où l'on s'est totalement plongé. Alors vous l'aurez compris, je vous recommande cette lecture !!

Ce livre participe pour 75 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque

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