Articles de alliancecoaching17
Quelle semaine de lecture pour moi ? #25
La semaine dernière, j'ai bien lu, vacances de Toussaint obligent.
*terminé
(cliquer sur l'image pour lire mon billet)
*lu
*commencé
Cette semaine, j'ai prévu de :
*terminer : Titus n'aimait pas Bérénice de Nathalie Azoulay
*lire : Narcogénèse d'Anne Fakhouri
*peut-être commencer : Je n'ai jamais eu de petite robe noire de Roselyne Madelénat
Le livre des Baltimore de Joël Dicker
Editions de Fallois - Date de sortie : 30 septembre 2015 - ISBN 978-2877069472 - 476 pages
4è de couv'
Jusqu'au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l'auteur de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d'une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c'est l'histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter.
Mon avis
J'avais résisté à l'engouement général pour La vérité sur l'affaire Harry Québert et quand enfin, je l'ai écouté en audiolivre, je l'ai bien regretté tant j'ai aimé cette histoire. Alors j'étais curieuse de découvrir ce nouvel opus et d'y retrouver Marcus Goldman. Et ce malgré certains critiques littéraires qui dénigraient le roman, en le taxant, non de littérature, mais de roman populaire.
Autant le dire tout de suite, j'ai adoré ce roman que j'ai dévoré en moins de deux jours !
Certes, les ficelles scénaristiques comme les cliffhangers, sont un peu grosses parfois, les allers-retours incessants dans l'histoire souvent déroutants, quelques dialogues un peu longuets et "fabriqués" (celui de Roy Barnaski par exemple p.132), mais il y a tellement de points positifs !
A commencer par les personnages que j'ai suivis avec la même fascination que celle de Marcus pour les Baltimore. Je me suis sentie proche d'eux comme si je les côtoyais tous les jours, j'ai ri avec eux, pleuré avec eux... Et puis cette saga familiale, bien pensée et riche d'une peinture de toute une époque de l'histoire américaine m'a embarquée et je n'avais de cesse de découvrir ce qu'était le Drame, pivot autour duquel tourne le roman.
Le rythme est vif et nerveux, comme j'aime, la plume facile. Alors, oui, ce roman est un coup de coeur.
Ma note 18.5
Citation (sur la première page, ça commençait fort !!)
*Ecrire un livre, c'est comme ouvrir une colonie de vacances. Votre vie, d'ordinaire solitaire et tanquille, est soudain chahutée par une multitude de personnages qui arrivent un jour sans crier gare, et viennent chambouler votre existence. Ils arrivent un matin, à bord d'un grand bus dont ils descendent bruyamment, tout excités qu'ils sont du rôle qu'ils ont obtenu. Et vous devez faire avec, vous devez vous en occuper, vous devez les nourrir, vous devez les loger. Vous êtes responsable de tout. Parce que vous, vous êtes l'écrivain.
Ce livre participe au Challenge Top50 Livresque pour un livre dont l'histoire se passe dans un autre pays.
Joyeux Samhain !
A tous et toutes, une joyeuse fête d'Halloween*. Qu'elle vous apporte force et joie !
Les Celtes l’appelaient Samhain (ce qui signifie « la fin de l’été »).
Samhain que l’on prononce « sow-in » (en Irlande), ou « sow-een » (au Pays de Galles), c'est le début de la nouvelle année celtique.
C'est aussi le passage vers le temps de la Conscience.
A l'extérieur, toutes choses doivent mourir et changer : la nature s'endort après avoir brillé de tous ses feux, les animaux se mettent en mode hivernal.
Pour nous, "c'est le temps de la réflexion, de l'introspection, du voyage mystique vers la Source de toutes choses", l'occasion de se défaire des choses éphémères et illusoires.
"Il semble que le voile entre ce monde et celui des rêves, des esprits et des ombres s'amenuise, et qu'une sorte de zone nébuleuse s'ouvre entre eux. Nous pouvons sentir la présence de nos chers disparus."
C'est une fête joyeuse avec feu, bougies, couleurs orange et noir, douceurs (bonbons, pommes, noisettes...)
Profitez-en bien !!
*All Hallow's Eve (Les passages cités proviennent du site)
Les amazones de Bohème de Joëlle Wintrebert
Editions Robert Laffont - Date de sortie : 9 septembre 2005 - ISBN 9782221 096055 - 299 pages
4è de couv'
Au VIIIe siècle, en Bohême, une princesse crée le scandale.
Révolutionnaire, visionnaire, Libuse, non contente d'abolir l'esclavage et d'imposer l'égalité entre les sexes, s'entoure d'une garde de filles. A leur tête, la redoutable Wlasta. Alors que le futur Charlemagne, arme au poing, christianise les pays voisins, Libuse meurt. Wlasta refuse le retour à l'ordre ancien et se rebelle. Elle fonde un Etat indépendant, où les femmes sont libres de leurs vies et de leurs amours.
Mais combien de temps cette poignée de révoltées va-t-elle pouvoir défendre son utopie ? Et quel tribut devra-t-elle payer pour sa liberté ? d'une plume épique et sensuelle, Joëlle Wintrebert donne chair et sang à ce mythe fondateur de Prague qui traversa les siècles et les révolutions.
Mon avis
Trois femmes sont les figures principales de ce très beau roman : Libuse, reine de Bohème au VIIIè siècle, détentrice du don de prophétie, ce qui l'avait portée au trône ; Wlasta la guerrière, amazone, capitaine de sa garde féminine et Danna, sa conseillère. Toutes trois femmes qui ont beaucoup souffert en cette époque rude et violente. Des relations très fortes entre elles vont conduire les deux dernières, après la mort de Libuse, à continuer son oeuvre : libérer les femmes de la toute-puissance masculine. Elles vont créer leur propre communauté pour s'opposer à Premysl, le nouveau souverain, époux de Libuse. Ca parle religion avec l'opposition entre évangélistes et polythéïstes, sexualité avec l'amour libre et l'homosexualité tolérée par Libuse et de mise chez les amazones, rébellions, massacres, tortures.... Un épisode de quelques années, tragique, mais véridique.
Tous les ingrédients d'une histoire forte et belle, autour de personnages complexes auxquels on s'attache rapidement. Portée par une langue soignée au vocabulaire choisi et aux tournures parfois très poétiques.
Un très bon moment de lecture que je vous recommande chaleureusement.
Ma note 17
Ce livre participe au Challenge Livresque - Top 50 pour : Un livre dont l'action se passe dans un autre pays.
Un stagiaire presque parfait de Shane Kuhn
Editions 10/18 - Date de sortie : 5 mars 2015 - ISBN 9782264062659 - 328 pages - Traduction de Karine Lalechère
Résumé
Le stagiaire se caractérise par son insignifiance. Passant facilement inaperçu, il est un parfait assassin en puissance. C'est la raison pour laquelle, depuis une dizaine d'années, John Lago enchaîne les stages en entreprise afin d'éliminer les cibles qu'on lui assigne : quelle meilleure couverture, en effet, pour un tueur à gages ?
Mais alors que l'heure de se retirer du jeu a sonné, la mission qu'on lui confie va s'avérer la plus dangereuse et la plus inattendue de sa carrière et faire voler en éclats toutes ses certitudes.
Mon avis
Trop vieux -il a 25 ans et passé cet âge-là un stagiaire n'est plus crédible- John, appelons-le ainsi, va devoir raccrocher. Tout au long de son Guide pour la survie en milieu hostile, destiné aux nouveaux stagiaires que nous sommes, il va nous raconter sa dernière mission qui devait être tout à fait réalisable (au vu de sa longue expérience de plus de dix années), mais qui va s'avérer "minée" de tous les côtés. S'ensuit alors une cascade de rebondissements, coups tordus, hémoglobine, et trahisons.
J'ai dans l'ensemble aimé l'intrigue, très originale, mais déploré quelques longueurs que la fin pour le moins inattendue m'a fait très vite oublier. Le ton du narrateur est grinçant, acide parfois, désenchanté souvent. Ca manque un peu de dialogues pour rythmer davantage le texte, et on voit peu John en position de stagiaire, sauf lors de ses déménagements de bureau en bureau. J'ai aimé, même si on ne le voit pas assez à mon goût, le personnage de Marcus, les autres n'étant pas plus attachants que ça.
Pour l'idée de départ, le ton et la construction du roman, j'ai somme toute trouvé que c'était un bon moment de lecture.
Ma note 15
L'antichambre des souvenirs - L'intégrale, d'Iman Eyitayo
Editions Plumes Solidaires - Date de sortie : 18 juin 2015 - ISBN 9782954948287 - 278 pages
Résumé
J’ai toujours pensé qu’en frôlant la mort, je verrais toute ma vie défiler devant moi. Je me suis trompée. En réalité, je me suis retrouvée dans une antichambre en compagnie d’un « guide » qui m’a annoncé que je devrais revivre cinq moments de ma vie avant que mon sort ne soit décidé.
J’ai peur : vais-je survivre ou vais-je sombrer ?
Et si mon avenir dépendait de mon passé, des souvenirs que je dois désormais revivre ? Et si au contraire, ma vie ne tenait qu’à un fil, celui du hasard ?
Je m’appelle Dana, j’ai 32 ans et je joue ma vie.
Mon avis
J'ai découvert cette auteur par sa chaîne Youtube ImanBooks et j'ai eu très envie de lire son premier roman.
C'est un roman qui se lit en un rien de temps, tellement on est happés par l'histoire de Dana. Rien n'est vraiment approfondi, mais tout est dit. On ne s'attarde pas à des descriptions ou à des analyses de personnages, le parti pris est celui de l'histoire racontée qui est prenante, il faut l'avouer. Le style est fluide, rythmé par de nombreux dialogues.
Un très bon moment de lecture que je vous recommande.
Ma note 16.5
Quelle semaine de lecture pour moi ? #24
La semaine dernière, j'ai enfin eu du temps pour lire, car je suis en vacances de Toussaint.
*terminé
(cliquer sur l'image pour lire mon billet)
*lu
*commencé
Cette semaine, j'ai prévu de :
*terminer : Un stagiaire presque parfait de Shane Kuhn
*lire : L'incroyable histoire de Wheeler Burden de Selden Edwards
*commencer : Les amazones de Bohème de Joëlle Wintrebert
Le papyrus de César - T36 de Ferri et Conrad
Editions Albert et René - Date de sortie : 20 octobre 2015 - ISBN 9782864972716 - 48 pages
Mon avis
Pour ce 2è opus de l'équipe des "repreneurs", nous suivons les tribulations d'un papyrus soustrait au pilon par le scribe DoublePolémix et apporté au village des irréductibles. Il s'agit d'un passage du nouveau manuscrit de César "commentaires sur la guerre des Gaules", que son conseiller Bonus Promoplus lui a conseillé de retirer afin de ne pas ternir son image de grand conquérant, car, non, César n'a pas soumis TOUTE la Gaule... L'univers de la com' est à l'honneur.
C'est un album agréable, amusant, que j'ai lu avec plaisir et déjà relu, afin d'en savourer tous les détails : la découverte de l'horoscope par nos amis gaulois et l'entrée des nouvelles technologies et des nouveaux personnages dans ce petit monde que j'adore.
Un très bon (et trop court) moment de lecture !
Ma note 17
Ce livre participe au Challenge Livresque - Top 50 pour : Une bande dessinée
Percy Jackson et les dieux grecs de Rick Riordan
Editions Albin Michel - Collection Wiz - Date de sortie : 1er octobre 2014 - ISBN 9782226257888 - 428 pages - Traduction de Nathalie Serval
Résumé
Qui mieux que Percy Jackson, demi-dieu et adolescent d'aujourd'hui, peut nous raconter les dieux de l'Olympe ?
Si vous aimez les films d'horreur, les bains de sang, les mensonges, les vols, précipitez-vous sur ce livre car, d'Apollon à Zeus, Percy dit tout sur les coups d'éclat (et les coups bas) de l'Olympe !
Mon avis
Percy, fils de Poseidon qui vit à Manhattan avec Piper sa petite amie, nous présente le petit monde des dieux grecs à sa manière, avec partialité parfois et espièglerie toujours.
Une manière originale, intelligente et drôle de présenter la mythologie grecque aux adolescents. C'est divertissant, on sourit beaucoup, ça se lit avec grand plaisir.
Ma note 17
Les promesses d'Amanda Sthers
Editions Grasset - Date de sortie : 26 août 2015 - ISBN 978-2246855279 - 306 pages
Résumé
La vie, en général, n’en finit pas de faire des promesses qu’elle prend plaisir, ensuite, à ne pas tenir – et telle est bien l’histoire d’Alexandre, le héros de ce roman.
On lui avait ainsi promis, dès sa naissance, le bonheur, l’amour, le soleil, l’Italie et toutes les nuances du plaisir, et il en eut sa part. Mais il s’avisa, à mesure, que chaque promesse accomplie portait également en elle une part de regret, une zone de mélancolie où le destin murmurait : « le bonheur, ce n’était donc que cela ? »
Dans ce roman qui se déploie entre Paris et l’Argentario, cette presqu’île bénie de Toscane, on croisera beaucoup de désirs, de folles sensualités, des jours glorieux, des amantes, des amis fidèles – et, en même temps, leurs contrepoints douloureux et sombres.
Cette histoire, on l’aura deviné, concerne la plupart des hommes qui entrent dans l’existence en grands vivants. Qui en jouissent. Et qui, par négligence, y font d’irrémédiables dégâts.
Surtout dans le cœur des femmes qui ont pris le risque de les aimer.
Mon avis
Le point de départ est la mort de la femme aimée, jamais possédée. Il y a beaucoup de thèmes dans ce roman : le temps qui passe, les choix de vie, l'amitié entre hommes, la paternité, l'amour du livre aussi... Sandro le Rital (Alexandre quand il vit en France) semble ne jamais prendre les bons embranchements dans la vie ; notamment quand il aime Laure mais épouse Bianca puis Gilda. Quand il veut vivre en Italie mais cède parce que Bianca refuse... Mais sans doute son plus grand drame est la perte de son père quand il a 10 ans, la perte du re-père, un mal qui l'empêche de vivre. S'ensuit une longue vie de nostalgie de l'enfance, nostalgie au fil des ans d'une vie non vécue par "paresse" de faire des choix. Quelques phrases illustrent bien le thème : "ou Laure, peut-être Laure, si j'ai le courage d'essayer l'amour" ; "Je suis un homme qui regrette. Et qui aime ce qu'aurait pu être sa vie."
C'est un texte doux-amer, voire rude quand ça parle d'amour. Pour apprécier le roman, il ne faut pas se laisser dérouter par les allers-retours dans la vie du narrateur, avec l'alternance des temps : présent, passé, futur. C'est habile, car ça rythme le récit qui sans ça aurait été trop linéaire.
Le style est fluide et l'auteur a vraiment le sens de la formule : "Laure trébuche sur son sourire, comme un éclat de chagrin", "L'année de mes 12 ans j'étais encore gros mais pas très grand, une sorte de boule d'enfant charmante, une brioche de petit garçon", "Il me racontait la vie entre les deux grandes guerres. Cette urgence d'être heureux, comme s'ils savaient qu'ils vivaient dans une virgule entre deux soifs de sang", "Le temps en pointillé, comme un chausson de Noureev qui piquait joyeusement mon destin plat".... Ca sonne juste. On aurait envie de recopier nombre de phrases tant elles nous parlent.
Un très bon roman d'une auteur que je découvrais mais à la plume de qui je vais m'intéresser désormais.
Ma note 17
Le dernier brûleur d'étoiles
Editions Nouvelles Plumes - Date de sortie : juillet 2015 - ISBN 9782298102390 - 854 pages
Prix de l'Imaginaire 2015
Résumé
A la suite d'un étrange cauchemar, la vie de Gwenvael bascule. Contraint de fuir l'orphelinat où il vit depuis toujours, le jeune homme tente de donner un sens aux mystérieuses paroles prononcées par le directeur de l'institut juste avant son départ : "Trouve Calypso".
Lorsqu'il est attaqué par une horde d'hommes des bois et capturé par un redoutable guerrier, Gwenvael comprend qu'il a franchi les portes d'un autre monde. S'il était Celui qu'ils attendaient tous ?
Mon avis
Ouf, j'en suis enfin venue à bout !
L'histoire commençait bien, avec un scénario pas très original, mais une écriture agréable à lire, assez imagée. Malheureusement, très vite, des longueurs, des personnages pas plus attachants que ça, des péripéties en surabondance avec un côté "too much", ont fait que je me suis lassée et que j'ai trouvé les deux derniers tiers assez laborieux.
Pourtant l'idée des Brûleurs d'étoiles était intéressante et originale elle, et j'ai bien aimé Calypso et Aerlyn. Une quasi-déception, en somme !
Ma note 14.5
Ce livre participe au Challenge A la conquête des gros pavés.
Quelle semaine de lecture pour moi ? #23
La semaine dernière, comme prévu, je n'ai pas beaucoup avancé dans mon gros pavé de 854 pages.
Crevée en rentrant du boulot le soir, je ne lisais qu'une vingtaine de pages avant de dormir. Alors je n'en suis qu'au milieu du livre (52 % exactement). J'ai encore un début de semaine chargé, mais à partir de jeudi, je devrais pouvoir lire davantage. Et écrire aussi ! car je n'ai pas écrit un mot dans mon 2è roman depuis fin août, date de reprise du boulot après un an et demi d'arrêt... Et ça, pour moi, c'est maintenant juste impensable...
Cette semaine, j'ai prévu de :
*terminer : Le dernier brûleur d'étoiles de Sophie Val-Piguel
*commencer : Les promesses d'Amanda Sthers