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Dans Lecture

Les dames blanches de Pierre Bordage

Par Le 06/09/2015

Editions L'Atalante - Collection La dentelle du cygne - Date de sortie : 21 mai 2015 - ISBN 9782841727186 - 377 pages

4è de couverture 

Une étrange bulle blanche d’une cinquantaine de mètres de diamètre est découverte un jour dans une bourgade de l’ouest de la France. Elle attire et capture Léo, trois ans, le fils d’Élodie. D’autres bulles apparaissent, grossissent, et l’humanité échoue à les détruire. Leur activité magnétique de plus en plus importante perturbe les réseaux électriques et numériques, entraînant une régression technologique sans précédent.Seule l’ « absorption » de jeunes enfants semble ralentir leur expansion…La peur de disparaître poussera-t-elle l’humanité à promulguer la loi d’Isaac ? Mais peut-on élever un enfant en sachant qu’il vous sera arraché à ses trois ans ? Camille, qui a elle-même perdu un fils, et son ami Basile, d’origine malienne – ufologue de son état – vont essayer de percer le mystère des dames blanches afin d’éviter le retour à la barbarie.

Mon avis 

Une lecture magnifique, une construction époustouflante : de courts chapitres portant chacun le nom d'un personnage, qui fait avancer l'histoire sur un temps qui s'étire, environ une quarantaine d'années, des références à la mythologie. C'est juste magique !!

Et même si cette histoire de bulles blanches flanque la frousse dans ce qu'elle a de plausible tant le monde peut vite virer à la folie destructrice et "la peur pousser à l'aberration", j'ai adoré ma lecture de bout en bout.

Le fil narratif très linéaire est porté par les personnages, donc quelques récurrents comme Camille, Jason, Catel, Basile, (trop peu fouillés à mon goût), qui sont juste au service de l'intrigue, parce qu'archétypes du genre humain, mais auxquels on finit par s'attacher. Les vingt dernières pages m'ont serré la gorge et le ventre, tant je me suis identifiée à Camille.  

L'auteur sait émouvoir, inquiéter, donner de l'espoir, faire réfléchir, le tout d'une plume élégante et avec un regard humaniste et bienveillant. Les Editions de l'Atalante peuvent s'enorgueillir de l'avoir dans leur catalogue.

Un très beau roman d'anticipation que je recommande chaudement !! 

Ma note 19

 

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Rentrée littéraire : coup de gueule !!

Par Le 05/09/2015

Enfin une émission où on ose dire tout haut ce que je pense tout bas (et je ne suis pas la seule !!) Merci à eux !

En effet, y'en a marre que les médias reprennent seulement les romans qu'ils promeuvent pour les prix,  quand ils ont la chance de les recevoir tous et de ne pas nous parler de pépites qui passeront à côté de la lumière parce que les auteurs ne sont ni connus, ni copains... Pas la peine que les éditeurs en sortent 589 cette année, si on entend parler seulement d'une quinzaine qui sont portés aux nues, quand pour certains ils ne le méritent nullement...

Pour nous, pauvres acheteurs, à qui se fier et éviter de balancer 22 € pour rien ??

La rentrée littéraire vue par Gérard Collard et Valérie Expert, c'est ici!

Posted by Les Coups de Coeur des Libraires on vendredi 4 septembre 2015
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Quelle semaine de lecture pour moi ? #16

Par Le 31/08/2015

La semaine dernière, j'ai :

*terminé : 

 (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

 

*lu : 

 qui n'était pas prévu mais comme je fais le challenge A la conquête des gros pavés, et que j'ai les trois tomes, ça fera ma première participation.

*commencé :  

 

Cette semaine, j'ai prévu de :

*terminer :  Les dames blanches de Pierre Bordage

*lire : La sirène d'Ouessant d'Edouard Brasey

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L'hôtel des souvenirs - T1 Un parfum de chèvrefeuille de Nora Roberts

Par Le 27/08/2015

Editions J'ai Lu - Date de sortie : 2 juin 2012 - ISBN 9782290041239 - 348 pages - Traduction de Maud Godoc

4è de couverture 

A Boonsboro, petite ville du Maryland, les frères Montgomery ont un projet qui leur tient à coeur : transformer en hôtel une demeure vieille de deux siècles, laissée à l'abandon. Une de ces maisons dont Beckett, l'architecte de la famille, dirait qu'elle est "habitée" tant il sent parfois une insaisissable présence féminine entre ses murs. Comme d'étranges effluves de chèvrefeuille... Beaucoup moins insaisissables, en revanche, sont les sentiments qu'il éprouve depuis le lycée pour Clare, la libraire, de retour en ville avec ses trois enfants après avoir perdu son mari. Mais que pèse un flirt de jeunesse face à une véritable histoire d'amour marquée par un drame ?

Mon avis

J'ai les trois tomes dans ma PAL et j'ai prévu de les lire en enfilade pour le challenge, mais franchement je crois que je vais avoir un peu de mal pour aller au bout.

Non que la lecture soit fastidieuse, mais bon, c'est de la romance, du prévisible et même si c'est gentil, bien écrit, et tout et tout, ça ne m'a pas vraiment apporté grand chose... Je ne me suis attachée à aucun des personnages qui sont tous lisses et sans failles, et la petite pincée de surnaturel n'a pas sauvé l'affaire.

Il faut le lire sans grande attente, pour ce que c'est, une lecture-doudou, sans prise de tête.

Ma note 11

Ce livre participe au Challenge A la conquête des gros pavés organisé par le blog de Céline des Tribulations Littéraires

Les paves cultes des annees 2000 w670 h372

 

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Le cercle des immortels - T12 : Acheron de Sherrilyn Kenyon

Par Le 26/08/2015

  

Editions J'ai lu - Date de sortie : Octobre 2012 - ISBN 9782290038819 - 799 pages - Traduction de Dany Osborne

4è de couverture 

Il est le plus redoutable des Chasseurs de la Nuit. Doté de pouvoirs inouïs qui font de lui le chef incontesté, Acheron poursuit depus des siècles son implacable mission : exterminer les Démons. Lui qui a subi les sévices les plus horribles, refuse de livrer à quiconque son âme torturée ; pourtant une femme saura en trouver le chemin lorsque, une fois le passé dévoilé, la guerre ultime s'engagera entre les forces du Mal et l'humanité tout entière...

Mon avis

Quel plaisir de lecture j'ai eu avec ce roman !! Je n'avais lu que le tome 1 et ça ne m'a pas gênée outre mesure, ce tome-ci étant uniquement centré sur Acheron. Son passé raconté dans le journal de Ryssa, sa soeur et son présent à partir de sa rencontre avec Tory, l'archéologue, fan de l'Atlantide.

Alors cet Acheron, quel personnage ! attachant, que l'on aurait juste envie de protéger. J'ai été moins séduite (^^) par Tory, même si j'ai aimé son humour et sa ténacité. Et que dire d'Artemis, que j'aurais volontiers mise en orbite pour Jupiter ou Mercure...

Le rythme est soutenu, on se téléporte avec les personnages sur l'Olympe, l'Atlantide, Nashville, La Nouvelle-Orléans. On est en compagnie de démons, de garous, de Chasseurs de la Nuit, et d'une foule d'autres personnages. C'est vraiment une force de cette auteur de faire vivre des personnages mythologiques avec réalisme et de les rendre crédibles au XXIè siècle. 

Les pages tournent et on s'agace à voir le mot "fin" arriver. Il est vrai que j'ai mieux aimé la première partie que la deuxième (trouvée un peu trop longue), mais néanmoins je vous recommande chaudement ce livre.

Ma note 16

J'ai lu ce livre dans le cadre du Challenge Pavé de l'Eté 2015

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Quelle semaine de lecture pour moi ? #15

Par Le 24/08/2015

 

La semaine dernière, j'ai :

*terminé : 

 (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*lu : 

  qui n'était pas prévu mais qui m'est tombé sous la main quand je cherchais Acheron dans ma PAL. Comme il était court, je l'ai aussitôt commencé.

*commencé :  

Cette semaine, j'ai prévu de :

*terminer :  Le cercle des immortels T12 - Achéron de Sherrilyn Kenyon (pour le Challenge Pavé de l'Eté 2015, qu'en soi j'ai terminé avec After 2 d'Anna Todd puisqu'il suffisait d'en lire un d'au moins 700 pages, mais je me suis mise au défi d'en lire 2 ! avant d'enchaîner en septembre avec le Challenge A la conquête des gros pavés du blog Tribulations Littéraires.

*lire : La sirène d'Ouessant d'Edouard Brasey

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Ostende 1936 de Volker Weidermann

Par Le 22/08/2015

   

Editions Piranha - Date de sortie : 5 mai 2015 - ISBN 9782371190191 - 153 pages - Traduction de Frédéric Joly

Résumé

Ostende, la station balnéaire huppée belge, le soleil, la mer, l'ambiance des cafés d'avant-guerre : pour les deux amis qui s'y retrouvent en cet été 1936, cela ressemble à de banales vacances où l'essentiel est de prendre du bon temps. Sauf que ces deux amis, ce sont Stefan Zweig, le richissime écrivain de bonne famille, et Joseph Roth, l'alcoolique miséreux mais génial, désormais indésirables dans une Allemagne nazie où leurs livres sont interdits. Les écrivains qui les rejoignent, dont Arthur Koestler, sont, comme eux, traqués, bannis, à mesure que la situation politique en Europe empire. 
Ostende 1936 est un « roman vrai » dans lequel Volker Weidermann raconte l'histoire envoûtante d'un été pas comme les autres, à la veille des atrocités de la Seconde Guerre mondiale. Un été au cours duquel Zweig, Roth et bien d'autres se sont réunis pour célébrer la vie comme on ne le fait que par désespoir. Une fête d'adieu à la culture européenne.

Mon avis 

Un petit roman doux-amer sur un temps d'entre-deux, où les artistes réalisent qu'ils vivent la fin d'une période, avec l'interdiction de publication pour certains, la suspicion sur ceux qui ne sont pas interdits, une atmosphère délétère. A Ostende, ils sont tout un groupe à profiter des derniers moments de calme avant la tourmente, avant que leurs chemins se séparent. Chacun vivra la période à venir à sa façon : exil, fuite,  abus de tous ordres, résistance à l'ennemi... Il y a comme un voile gris sur ce groupe dans cette ville balnéaire, une tristesse qui plombe les moments de fête.

Ce livre est pour moi une petite déception. J'aime beaucoup les écrits de Stefan Zweig et j'attendais qu'il soit mis en scène avec davantage de panache, de détails. Or c'est Joseph Roth qui a la part belle dans le texte. J'ai lu un objet littéraire qui n'est, pour moi, ni tout à fait un roman, ni tout à fait une biographie. Quelques soucis de style, au début notamment, dûs à la traduction ? Bref, lecture pas tout à fait concluante pour ma part...

Ma note 13

Ce livre participe au Challenge Top50 Livresque pour un livre lu en une journée.

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La fille du train de Paula Hawkins

Par Le 19/08/2015

 

Editions Sonatine - Date de sortie : 7 mai 2015 - ISBN 9782 355843136 - 379 pages - Traduction de Corinne Daniellot

4è de couverture 

Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller à Londres. Le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 l’après-midi. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…

Mon avis

Très efficace, ce thriller psychologique, au rythme lent, parce qu'écrit à la première personne, et qu'il nous immerge dans les moindres pensées de trois femmes. Toutes trois présentent des failles, psychologiques, pour diverses raisons. Toutes trois sont fragiles et pour Rachel, la protagoniste principale, l'alcool lui fait oublier, occulter, ce qu'elle voit, entend, ressent. Jusqu'au jour où... un détail, une odeur, une couleur la remet sur les rails (ah, ah, ah !!!)

Pour la forme, on entend chacune de leur voix qui nous racontent matin et soir leurs espoirs, leurs craintes, la réalité enfin. Le rythme est assez lent pour cette raison, mais en même temps ça nous rend accros à ce qui va suivre. Les pièces du puzzle se mettent en place, petit à petit. Même si j'ai compris aux 3/4 du livre où elle nous emmenait, j'ai eu grand plaisir à voir comment l'auteur nouait tous les fils narratifs pour nous offrir un final en apothéose.

Alors là, pas de course poursuite, pas de rythme d'enfer, mais une histoire qui nous vrille l'esprit, qui s'y incruste, et qui nous tient encore, une fois le livre refermé. Bravo !!

Ma note 17