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Articles de alliancecoaching17

Dans Lecture

Marked men Saison 1 de Jay Crownover

Par Le 10/05/2016

Editions Hugo Roman - Date de sortie : 3 mars 2016 - ISBN 9782755 617498 - pages - Traduction de Charlotte Connan de Vries

4è de couv'

Rule est la première saison d’une série passionnante sur l’univers du tatouage et du métal.
Lorsqu’elle était adolescente, les très riches parents de Shaw Landon se sont peu occupés d’elle. Elle a alors trouvé refuge dans la famille Archer où elle était particulièrement proche de Remy, frère jumeau de Rule, aujourd’hui décédé dans un accident de voiture. Elle est liée à cette famille plus qu’à la sienne.
Mais Shaw est depuis toujours secrètement amoureuse de Rule, ce qui l’empêche d’avoir de véritables relations avec d’autres hommes. Rule, lui, voit en elle une fille à papa, trop sérieuse et surtout la petite amie de son défunt frère. De plus tout les oppose : de nature rebelle et fêtard, il est tatoueur et tatoué, a des piercings et les cheveux de toutes les couleurs.
Avec son look classique, elle est sage et concentrée sur ses études de médecine. Mais parfois il suffit d’une jupe courte et de quelques cocktails pour que le regard que l’on porte sur quelqu’un change. Les secrets sont révélés et que rien ne sera plus jamais comme avant…
Rule et Shaw tenteront de comprendre ce qu’ils ressentent et d’être ce que l’autre attend. Mais entre les traumatismes de leurs familles respectives, les habitudes de coureur de jupons de Rule, l’emploi du temps chargé de Shaw et son ex qui la harcèle, ces deux-là auront bien du mal à se trouver.
Leur amour sera-t-il plus fort que leurs différences ?

Mon avis 

Une histoire gentillette, prévisible, avec un peu de sexe... Ce qui sort de l'ordinaire, c'est le fait qu'on y parle tatouages et piercings (sans plus !)... Le personnage de Rule est un badboy perturbé par le fait que sa mère préférait son jumeau mort ; heureusement il a une noria d'amis, un travail où il s'éclate et... Shaw qui l'aime depuis qu'ils sont ados. Il évolue tout au long du roman grâce à cet amour et aux révélations qui lui sont faites.

Les thèmes traités sont abordés de manière assez superficielle, aucun n'est vraiment approfondi, mais ce n'est pas le propos, car on est sur de la romance young adult.

Ca se laisse lire sans déplaisir, voire même on passe un bon moment.

Ma note 15

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #51

Par Le 09/05/2016

La semaine dernière a été une bonne semaine de lecture, nombre de pages lues (1040).

*j'ai terminé

  (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

     

*j'ai commencé

 

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : Le temps est assassin de Michel Bussi

*lire :  Seulement si tu en as envie... de Bruno Combes - Dans les prairies étoilées de Marie-Sabine Roger

*commencer : Bellevue de Claire Berest

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Et pour vous, quel est le programme ?
 

Dans Lecture

Illettré de Cécile Ladjali

Par Le 07/05/2016

Editions Actes Sud - Date de sortie : 6 janvier 2016 - ISBN 9782330 057916 - 224 pages 

4è de couv'

Illettré raconte l'histoire de Léo, vingt ans, discret jeune homme de la cité Gagarine, portte de Saint-Ouen, qui chaque matin pointe à l'usine et s'installe devant sa presse ou son massicot. Elevé par une grand-mère analphabète, qui a inconsciemment maintenu au-dessus de lui la chape de plomb de l'ignorance, il a quitté le collège à treize ans, régressé et vite oublié les rudiments appris à l'école.Puis les choses écrites lui sont devenues peu à peu de menaçantes énigmes. Désormais, sa vie d'adulte est entravée par cette tare invisible qui grippe tant ses sentiments que ses actes et l'oblige à tromper les apparences, notamment face à sa jolie voisine Sybille, l'infirmière venue le soigner après un accident. Réapprendre à lire ? Renouer avec les mots ? En lui et autour de lui la bonne volonté est sensible mais la tâche est ardue et l'incapacité de Léo renvoie vite chacun à la réalité de ses manques : le ciel semble se refermer lentement devant celui que les signes fuient et que l'humanité des autres ignore.

Mon avis 

L'auteur qui est professeur de lettres traite dans son 9è roman d'un sujet qui lui tient à coeur : les mots. Ceux que Léo ne sait plus ni lire ni écrire et que sa voisine Sybille, va tenter de lui faire réapprendre. Le propos est de relater les dégâts psychologiques que ce handicap génère que le jeune homme qui, pour comble, travaille dans une imprimerie... J'ai souffert tout au long du texte pour lui à qui rien n'est épargné, entre les parents disparus sans un mot, la grand-mère analphabète, la solitude, la perte de l'amour de sa vie. Je n'ai pu m'y identifier, of course ! mais le peut-on vraiment quand on a accès à la lecture soi-même. L'auteur a une plume particulière, un peu trop "chic" pour le sujet traité peut-être. 

Un vibrant appel pour attirer l'attention sur ce fléau qui touche 7 % de personnes en France, dont 51 % travaillent. Une raison de plus pour vous recommander cette lecture qui n'est pas un coup de coeur, mais une lecture "utile" pour parler de cette cause.

Ma note 15

Citations

*Sensualité barbare de Léo : toute la journée, ses yeux passent sur les signes. Il les voit, mais leurs géographies imaginaires ne veulent rien dire. Des angles, des bosses, des creux, des lignes, des vagues, des points : des continents entiers hors du sens, hors de lui. C'est comme ça. Il s'est habitué à ce que le montre parle une autre langue que la sienne et dispense à ses semblables des messages auxquels lui n'a pas droit. Le secret des hommes qui lisent et écrivent lui a longtemps fait envie. Il aurait aimé entrer dans le cercle du secret, être initié à la délicieuse confidence. Cela aurait été vraiment formidable de pouvoir ajouter à sa propre histoire toutes celles des autres et de se sentir modifié par leurs pensées. Or chaque inscription se contente de danser sur sa rétine. (p.40)

 

Dans Lecture

Partir de Tina Seskis

Par Le 06/05/2016

Editions Pocket - Date de sortie : - ISBN 9782266 250900 - 425 pages - Traduction de Florianne Vidal

4è de couv'

Parfois, il faut savoir quitter sa vie... Un matin comme un autre à Manchester. Ben Coleman se réveille, sa femme Emily n'est pas près de lui. Elle n'est pas non plus dans la maison. Il commence à la chercher, sans trop d'inquiétudes... au début. Londres. Ce matin, Emily est arrivée en train de Manchester. Derrière elle, elle a laissé sa vie. Un mari charmant, un fils adorable, une maison ravissante. Sa nouvelle existence ? Une fausse identité, un appartement miteux, un travail sans avenir... Qu'est-ce qui peut ainsi pousser une femme à abandonner une vie en apparence équilibrée ? Que cherche-t-elle à fuir ?

Mon avis

L'idée de départ telle que racontée dans le pitch me plaisait bien, c'est donc avec enthousiasme que j'ai démarré cette lecture. Mais très vite, j'ai été gênée par le saucissonnage excessif entre passé et présent, un peu perdue par qui est qui à chaque début des courts chapitres. On comprend bien que l'auteur a voulu livrer les éléments de l'intrigue au compte-goutte, mais trop c'est trop et elle a bien failli me perdre. Par ailleurs, pour nous expliquer les raisons de ce départ subit d'Emily, elle utilise des tours de passe-passe un peu "téléphonés", ce qui rend la chose artificielle : la rencontre avec Robbie, la promo ultra rapide dans l'agence de com'... Je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher aux personnages non plus.

Bref, une quasi déception même si j'ai lu jusqu'à la fin parce que je voulais savoir le fin mot de l'histoire.

Ma note 14,5

Dans Lecture

Mes achats d'Avril 2016

Par Le 05/05/2016

Ce mois-ci, ce sont 25 livres qui sont entrés dans ma PAL, dont 6 déjà lus et 1 en cours.

    

     

    

    

    

    

    

    

  

Et pour vous, quel bilan au niveau des achats ou réceptions de SP ?

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Immaculée de Katelyn Detweiler

Par Le 04/05/2016

Editions Robert Laffont - Collection R - Date de sortie : 17 mars 2016 - ISBN 9782221 190890 - 404 pages - Traduction de Fabienne Vidallet

4è de couv'

Première de classe, bien dans sa peau et dans sa famille, Mina sort avec le garçon le plus ambitieux du lycée. Mais le jour où elle se découvre enceinte – alors qu'elle n'a jamais fait l'amour –, son monde bien ordonné chavire. Personne ou presque ne croit en sa virginité. Pour son père, le coupable est son petit ami ; ce dernier, lui, est persuadé qu'elle l'a trompé.
L'histoire de la grossesse de Mina va se répandre comme une traînée de poudre. Pour certains elle est une hérétique, tandis que, pour d'autres, les miracles sont possibles et l'enfant à naître de Mina sera le plus grand de tous... Et vous, dans quel camp vous rangerez-vous ?

Mon avis

Ce roman est le premier volet d'une duologie jeunesse, à la fin duquel nous ignorons toujours le pourquoi du comment Mina peut bien se retrouver enceinte alors qu'elle est vierge. Les réponses viendront vraisemblablement dans le second...

Le personnage de Mina est intéressant dans la mesure où elle évolue (bien malgré elle !) tout au long du roman ; mais les autres personnages ont assez peu d'épaisseur.

Beaucoup de thèmes sont abordés dans le roman, autour de l'adolescence, mais également les réseaux sociaux, la médiatisation à outrance, la différence... Le bémol de ce roman à mon sens tient à quelques incohérences : par exemple, on peut se demander pourquoi les autorités policières et municipales ne sont pas intervenues. On a l'impression que la famille de Mina doit se débrouiller seule, y compris quand l'affaire prend un tour national. Peut-être l'auteur a-t-elle pensé que les adolescents auxquels le roman est destiné ne remarqueraient pas ce genre de "détails"...

Cela dit, le roman est assez plaisant, avec du rythme et une plume facile à lire.

Ma note  14.5

Dans Lecture

Moura, la mémoire incendiée d'Alexandra Lapierre

Par Le 03/05/2016

Editions Flammarion - Date de sortie : 16 mars 2016 - ISBN 9782081 332829 - 730 pages

4è de couv'

Adorée par ceux qu elle aima, honnie par ceux qui la jugèrent insaisissable, Moura a bien existé. Dans les tourmentes de la révolution bolchevique, d une guerre à l autre, Moura a traversé mille mondes. Aristocrate d origine russe, elle s est appelée Maria Zakrevskaïa, Madame Benckendorff, la Baronne Budberg... Elle a été la passion d un agent secret britannique, la muse de Maxime Gorki, la compagne de H.G. Wells et l égérie de l intelligentsia londonienne. Elle a côtoyé tous les grands du XXe siècle, le Tsar, Staline, Churchill, de Gaulle. Les uns chantèrent son courage, sa chaleur et sa fidélité. Les autres dénoncèrent ses mensonges. Tous s entendirent néanmoins sur un point : Moura incarna la Vie. La vie à tout prix.

Mon avis 

Le roman commence avec l'enfance de Moura. La période tsariste touche à sa fin, dans la fureur et dans le sang. La petite fille, d'une famille d'aristocrates, va apprendre vite et grandir au rythme des sursauts de l'Histoire. Elle a beaucoup observé et écouté les adultes, son père notamment, et comprend ainsi les rouages des histoires d'adultes. Son charisme, son intérêt pour les autres, vont lui valoir autant d'amitiés que d'inimitiés. Et quand elle aura rendez-vous avec l'Histoire (fin du tsarisme, installation du bolchevisme, montée du stalinisme, deux guerres mondiales...), elle saura jouer sur de nombreux tableaux. On peut être ébahi par les fréquentations qu'elle a eues de Gorki, à HG Wells en passant par tout ce que l'époque a compté de célébrités, et par les multiples rebondissements de son existence. Sa vie ne fut pas un long fleuve tranquille, mais bien plutôt une épopée !!

Je n'ai pas réussi à élucider tout au long du récit d'Alexandra Lapierre les éventuels méfaits et mauvais choix que l'héroïne aurait faits. Pas vraiment réussi non plus à m'attacher à cette femme pourtant hors du commun. Après ses multiples vies, je me suis demandée si elle avait été heureuse. Je n'en suis pas sûre en fait... 

Une très riche documentation qui m'a parfois fait craindre de verser dans le documentaire politique, historique. Une plume efficace et passionnée. Pour au final un roman-récit que j'ai beaucoup, beaucoup aimé et que je vous recommande vivement.

Ma note 17.5

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #50

Par Le 02/05/2016

 

image: https://derlandstreicher.files.wordpress.com/2012/10/audrey-hepburn-reads2.jpg

La semaine dernière a été une bonne semaine de lecture, pas tant par le nombre de pages (954) que par la qualité des romans que j'ai lus, très différents, mais tout aussi riches l'un que l'autre.

*j'ai terminé

(cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

 

*j'ai commencé

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : Immaculée de Katelyn Detweiler

*lire :  Partir de Tina Seksis - Marked men T1 de Jay Crownover

*commencer : Robe de marié de Pierre Lemaitre

31gastonportantunepiledelivres1 09122007 125759

Et pour vous, quel est le programme ?
 

Dans Lecture

La jeune épouse d'Alessandro Barrico

Par Le 27/04/2016

Editions Gallimard - Collection du Monde entier - Date de sortie : 1er avril 2016 - ISBN 9782070 178919 - 224 pages - Traduction de Vincent Raynaud

4è de couv'

Italie, début du XXe siècle. Un beau jour, la Jeune Épouse fait son apparition devant la Famille. Elle a dix-huit ans et débarque d'Argentine car elle doit épouser le Fils. En attendant qu’il rentre d’Angleterre, elle est accueillie par la Famille. La Jeune Épouse vit alors une authentique initiation sexuelle : la Fille la séduit et fait son éducation, dûment complétée par la Mère, et le Père la conduit dans un bordel de luxe où elle écoutera un récit édifiant, qui lui dévoilera les mystères de cette famille aux rituels aussi sophistiqués qu'incompréhensibles. Mais le Fils ne revient toujours pas, il se contente d’expédier toutes sortes d’objets étranges, qui semblent d’abord annoncer son retour puis signifient au contraire sa disparition. Quand la Famille part en villégiature d’été, la Jeune Épouse décide de l'attendre seule, une attente qui sera pleine de surprises.

Mon avis 

La jeune épouse est un roman étonnant ; il faut s'y plonger sans réfléchir et se laisser porter à la fois par les personnages et par l'histoire. Dans la famille du Fils, on trouve la Mère, dont les charmes ont laissé beaucoup de désespérés après son passage, la Fille handicapée qui se déplace d'un "pas cubiste" et souhaite épouser son Oncle, mais l'est-il vraiment ? car qui d'autre voudrait d'elle, le Père qui souffre d'une "inexactitude du coeur". Le Fils quant à lui est en Angleterre et doit revenir pour se marier, car la Jeune Epouse est là depuis le jour de ses 18 ans, comme acté trois ans auparavant. Cette famille un peu (beaucoup ?) foutraque il faut bien le dire, a des rituels que la Jeune Epouse va apprendre sous la houlette de Modesto, le domestique -"un homme qui n'existe pas" p.119. Elle apprendra également "le sexe" avec la Mère, la Fille et le St Esprit, en la personne du Père qui la conduit au bordel. On la prépare ainsi pour l'arrivée du Fils qui se fait attendre... Tout se décide et se joue pendant les petits déjeuners pantagruéliques et extravagants, qui durent jusqu'à quinze heures, prétextes à recevoir parents, quémandeurs, officiels, partenaires en affaires. Quand on part en villégiature, une fois l'an, on vide la maison pour qu'elle se repose. On craint le sommeil que chacun exorcise à sa manière "Depuis cent treize ans, tous dans notre famille sont morts nuitamment" p. 15

Le narrateur est incertain, ainsi que s'en justifie l'auteur au tiers du livre, en une conversation à bâtons rompus avec le lecteur. Il y a des phrases longues de plusieurs pages, des énumérations, des réflexions sur l'acte d'écrire et sur la lecture.

Le genre de livre à lire deux fois de suite pour, une fois passé l'étonnement, en apprécier la saveur.

Ma note 16

L'auteur parle ici de son roman, de ses influences, de sa francophilie...

 

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Pars avec lui d'Agnès Ledig

Par Le 26/04/2016

Editions Pocket - Date de sortie : 7 avril 2016 - ISBN 9782266 257572 - 349 pages

4è de couv'

Ils s'appellent Roméo et Juliette. Comme s'ils étaient prédestinés. Mais c'est à eux d'écrire leur histoire, en dépit des accrocs, des cahots et des heurts. 
Lui est pompier, un héros du quotidien, solide comme un roc. Mais pas assez pour résister à une chute de huit étages, heureusement amortie par des arbres. 
Elle est infirmière. De celles pour qui leur travail va bien plus loin que soigner les corps. Attentive, attentionnée, elle donne aux autres sans compter ce que son propre compagnon, Laurent, lui refuse. 
Ces deux êtres cabossés par la vie vont se tendre la main. Et apprendre qu'envers et contre tout être heureux ce n'est pas regarder d'où l'on vient, mais où l'on va.

Mon avis

En lisant le résumé, on sait déjà comment va se terminer le roman (Juliette doit échapper à son compagnon, pervers narcissique, pour vivre avec Roméo), MAIS les personnages sont tellement attachants, les évènement bien amenés et les thèmes abordés tellement contemporains, que l'on se laisse attraper par les mots de l'auteur. L'émotion n'est jamais loin ! et la plume agréable à suivre, voire addictive. 

Pour toutes ces raisons, on passe un très bon moment de lecture.

Ma note 16.5

Citation

*Je fais de mon mieux, Dans le respect de moi-même, Avec les cartes de l'instant, Le reste appartient à la vie.

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi #49

Par Le 25/04/2016

La semaine dernière a été une semaine moyenne en terme de lecture, mais c'était prévu parce que nous étions partis à Strasbourg en avion et que je ne pouvais pas apporter trop de bouquins.

*j'ai terminé

(cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

  

*j'ai commencé

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : La jeune épouse d'Alessandro Barrico 

*lire :  Moura d'Alexandra Lapierre - Immaculée de Katelyn Detweilder

*commencer : Marked men T1 de Jay Crownover

 

31gastonportantunepiledelivres1 09122007 125759

Et pour vous, quel est le programme ?
 

Dans Lecture

L'homme-dé de Luke Rhinehart

Par Le 23/04/2016

Editions de l'Olivier - Collection Replay - ISBN 9782823 604795 - 521 pages - Traduction de James du Mourier

4è de couv'

Depuis qu'il a décide de jouer aux dés chacune de ses décisions, le Dr Rhinehart, un psychiatre new-yorkais, a transformé sa vie en un immense jeu de hasard. Très vite, le " syndrome du dé " se répand. Expérimentateur en chambre, pionnier du chaos, le Dr Rhinehart a peut-être inventé sans le savoir le moyen d'en finir une fois pour toutes avec la civilisation. Mais le FBI veille...

Mon avis

Roman de l'absurde, L'homme-dé est inclassable. Après un début qui m'a fait marrer, à peu près jusqu'à la page 180, ça s'est mis à traîner en longueur et j'ai commencé à regarder le nombre de pages qui restaient à lire, signe très net que l'ennui s'installait. J'ai persisté jusqu'à la page 255 et décidé d'abandonner là. Déçue forcément !!

Il y a de bonnes choses cependant et je ne résiste pas au plaisir de citer ce passage : "Nous concûmes un besoin profond, irrationnel, indubitablement névrotique d'être l'un à l'autre : c'était l'amour, une des nombreuses formes socialement admises de la folie. Nous nous mariâmes : solution sociale à la solitude, à la concupiscence et au problème du blanchissage. (...) Comme le lecteur averti l'aura déduit depuis longtemps, nous étions des gens mariés typiques. Nous avions des moments de bonheur sans partage ; nous avions nos plaisanteries bien à nous; nous avions notre amour chaleureux, sensuel et sexuel, ainsi que notre souci commun (enfin, celui de Lil en tout cas) des enfants, notre intérêt pour eux, notre fierté ; et nous avions nos deux moi intimes de plus en plus frustrés et isolés. Les aspirations que nous nourrissions pour ces moi ne s'étaient pas accomplies dans le mariage, et tous nos débats et contorsions au lit n'y changeaient rien, bien que notre insatisfaction même nous unît." (p.115-116) Waouh ! quelle vision du couple...

Je n'en dis pas plus et vous laisse découvrir !

Ma note 14.5 (à cause de la longueur et du "délayage")

Citations

*En vérité, l'homme doit s'efforcer d'éliminer l'erreur et de se libérer ainsi que ses enfants du sens du moi. L'homme doit arriver à se sentir à l'aise en évoluant d'un rôle à un autre, d'un ensemble de valeurs à un autre, d'une vie à une autre. L'homme doit se libérer des barrières, des modèles et des cohérences, de façon à devenir libre de penser, de sentir et de créer des choses neuves. Les hommes se sont trop longtemps contentés d'admirer Mars et Prométhée ; c'est Prothée qui doit devenir notre Dieu. (p. 143)

*Et si nous élevions nos enfants autrement ? En récompensant leurs changements d'habitudes, de rôles, de goûts ? En les récompensant pour leur incohérence ? Qu'est-ce qui se passerait ? On pourrait leur inculquer la discipline de l'instabilité, ils pourraient s'appliquer à être incohérents, résolument exempts d'habitudes -même de "bonnes" habitudes. (p. 144)

*En nous transformant d'enfants en hommes, nous nous enfermons dans des modèles pour éviter l'affrontement de nouveaux problèmes et de risquer l'échec ; au bout d'un certain temps, les hommes s'ennuient parce qu'ils n'ont plus de nouveaux problèmes.Telle est la vie que nous vivons dans la crainte de l'échec. (p.148)

 

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