Articles de alliancecoaching17

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Mes achats de Septembre 2016

Par Le 30/09/2016

Ce mois-ci a été un mois raisonnable . Ce sont   15   livres qui sont entrés dans ma PAL, dont   5   déjà lus et   2   en cours.

     

      

     

    

    

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L'atelier des poisons - Sylvie Gibert

Par Le 27/09/2016

Editions Plon - Date de sortie : 17 mars 2016 - ISBN 9782259 230599 - 352 pages 

4è de couv'

Paris, 1880. A l'académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n'est pas facile. L'apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d'un véritable talent et, surtout, d'une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles. 
Du talent, Zélie Murineau n'en manque pas. De la force de caractère non plus. N'a-t-elle pas déjà prouvé qu'elle était prête à tout pour parvenir à ses fins ? Pourtant, lorsque Alexandre d'Arbourg, le commissaire du quartier du Palais-Royal, lui demande de faire le portrait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d'autres motifs ? Même si elle en connaît les risques, elle n'est pas en mesure de refuser le marché que lui propose le beau commissaire : elle sera donc " ses yeux ". 
Des auberges mal famées jusqu'aux salons de la grande bourgeoisie, elle va l'aider à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités qui se cachent derrière les apparences.

Mon avis

Roman d'une époque, les débuts de la IIIè République, dans laquelle la place de la femme n'est pas enviable, celle de la femme peintre encore moins. Roman d'une rencontre entre un commissaire de police et Zélie, élève de l'Académie Jullian pour femmes, autour de la commande d'un portrait d'enfant. Roman d'une enquête autour de la disparition d'un bébé. 

Tout cela mené tambour battant avec de nombreux personnages, des anonymes mais pas que ; on y croise en effet Degas, Alphonse Allais, Maupassant... On y parle de l'art, de l'émergence de l'impressionnisme, de la condition de la femme, d'amitié. C'est bien écrit, historiquement exact (même si Zélie est un personnage créé par l'auteur) et très rythmé

Un vrai bon moment de lecture !

Ma note 16.5

L'auteur  

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L'amie prodigieuse - Elena Ferrrante

Par Le 23/09/2016

Editions Folio - Date de sortie : 1er janvier 2016 - ISBN 9782070 466122 - 430 pages - Traduction d'Elsa Damien

4è de couv'

Naples, fin des années cinquante. Deux amies, Elena et Lila, vivent dans un quartier défavorisé de la ville, leurs familles sont pauvres et, bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila, la surdouée, abandonne rapidement l'école pour travailler avec son père et son frère dans leur échoppe de cordonnier. En revanche, Elena est soutenue par son institutrice, qui pousse ses parents à l'envoyer au collège puis, plus tard, au lycée, comme les enfants des Carracci et des Sarratore, des familles plus aisées qui peuvent se le permettre.
Durant cette période, les deux jeunes filles se transforment physiquement et psychologiquement, s'entraident ou s'en prennent l'une à l'autre. Leurs chemins parfois se croisent et d'autres fois s'écartent, avec pour toile de fond une Naples sombre mais en ébullition, violente et dure. Des chemins qui les conduiront, après le passage par l'adolescence, à l'aube de l'âge adulte, non sans ruptures ni souffrances.

Mon avis

L'amie prodigieuse est le premier tome d'une saga, dont le deuxième tome est sorti chez Gallimard, en janvier 2016, sous le titre Le nouveau nom.

Ce livre m'a donné du fil à retordre ! Arrivée à la page 150, on en est encore à planter le décor... Alors certes l'époque, le lieu, l'ambiance sont bien dépeints dans une langue soignée, mais le récit est trop linéaire, et je m'ennuie... Et puis cette sorte de "soumission" d'Elena à Lila m'agace un tantinet.

Bref, je pose le livre que d'aucuns ont qualifié de chef d'oeuvre et y reviendrai peut-être un jour, mais pour l'heure j'ai envie, besoin, d'action !

Ma note /

L'auteur souhaite rester dans l'anonymat de son pseudonyme.

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Lettres à Stella - Iona Grey

Par Le 21/09/2016

Editions Les Escales - Date de sortie : 12 mai 2016 - ISBN 9782365 691628 - 486 pages - Traduction d'Alice Delarbre

4è de couv'

À la nuit tombée, fuyant la violence de son compagnon, une jeune femme court dans les rues glacées de Londres. Jess n'a nulle part où aller. Surgissant dans une ruelle déserte, elle trouve refuge dans une maison abandonnée. Le lendemain matin, le facteur glisse une lettre mystérieuse par la porte. Incapable de résister à la tentation, Jess ne peut s'empêcher de la lire et se retrouve plongée dans une histoire d'amour d'un autre temps.
1943. Dans une église de Londres bombardée par le Blitz, Stella rencontre Dan, un aviateur américain. Très vite, ils sont irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Leur histoire est a priori impossible. Rien ne joue en leur faveur : elle vient de se marier à un pasteur, lui n'a qu'une chance sur cinq de sortir vivant de cette guerre. Perdus et sans repères, la seule chose à laquelle les deux amants peuvent s'accrocher sont les lettres qu'ils s'écrivent, promesses d'un bonheur à venir.
Le temps a passé, le destin est cruel, mais Jess est déterminée à savoir ce qui leur est arrivé. Inspirée par cet amour, portée par son enquête, elle trouvera à son tour les clefs d'un avenir meilleur.

Mon avis

Un roman comme je les aime !

Deux périodes, deux femmes, Stella et Jess, personnages phares qui vont se rejoindre grâce à des lettres écrites par Dan, un pilote américain, lors de la Seconde Guerre Mondiale.

De beaux personnages que l'on a plaisir à accompagner au fil des pages dans une histoire d'amour très forte qui court de 1943 à 2011. Le parallèle entre les deux histoiresLa vie dans la petite paroisse lors de cette période trouble bien retracée. L'écriture fluide qui nous fait tourner les pages pour connaître l'issue de la quête de Jess et Will. Autant d'atouts pour ce roman que je vous recommande chaudement.

Ma note  18

L'auteur  

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Beaux rivages - Nina Bouraoui

Par Le 17/09/2016

Editions JC Lattès - Date de sortie : 24 août 2016 - ISBN 9782709 650526 - 245 pages

4è de couv'

C’est une histoire simple, universelle. Après huit ans d’amour, Adrian quitte A. pour une autre femme : Beaux rivages est la radiographie de cette séparation.
Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d’amour.
Les larmes rassemblent davantage que les baisers.
J’ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde. Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur. Pour ceux qui pensent qu’ils ne sauront plus vivre sans l’autre et qu’ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l’amour triomphera toujours. En cela, c’est un roman de résistance.

Mon avis

Des mots très justes pour parler de la rupture amoureuse, des failles qu'elle creuse au plus profond, du doute qu'elle sème chez celui (celle en l'occurence) qui est quitté.

L'histoire de la rupture est (hélas) banale, mais l'auteur analyse finement tous les états d'esprit que traverse A. au cours de l'année qui suit, jusqu'à son retour à la vie amoureuse. On trouve toutes les étapes du deuil, deuil d'une histoire à deux, de complicité, d'habitudes, d'un couple que l'on croyait acquis. 

L'écriture est fluide, et on passe un bon moment de lecture.

Ma note 15.5

Citations

*L'amour est imprévisible. Il survient quand on ne l'espère plus, disparaît alors qu'on le jugeait acquis. (p. 15)

*Les sentiments réprimés se vengent tôt ou tard. (p. 18)

*Je ne pourrais vivre sans Adrian, sans l'idée d'Adrian, en dépit de mes efforts ; je le porterais, je le savais, comme une plaie sous mes vêtements. (p. 25)

*On sera toujours seuls, quoi qu'il arrive, c'est ainsi, c'est le destin de tous les humains, au départ comme à l'arrivée, c'est pour cette raison que l'on a inventé l'amour, tantôt comme une distraction, tantôt comme un graal à conquérir. (p. 142)

*Il a toujours préféré les femmes plus âgées, les jeunes l'indiffèrent, elles ne sont pas terminées, c'est son mot. (p. 221)

L'auteur  

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Les pétillantes - Didier Fourmy

Par Le 15/09/2016

Editions Pocket - Date de sortie : 5 mars 2015 - ISBN 9782266 253222 - 331 pages

4è de couv'

Le Patio Secret vit au rythme des pas de danse andalouse, des exubérances de ses pensionnaires et des expéditions au zinc des Halles. Dans cette auberge espagnole pour retraitées, la vie est pleine de fantaisies. Et si les hommes sont interdits, les escapades amoureuses, elles, ne manquent pas d'animer le quotidien. 
Une folle ambiance qui donne le tournis. Une cure de jouvence à coup de sangria, de brushing parfumés et de noms d'oiseaux à tout va. Et Chloé, qui réalise sa première enquête de journaliste, ne s'attendait vraiment pas à trouver une telle manne d'histoires croustillantes auprès de ces grands-mères pétillantes : la joyeuse troupe n'en a pas fini de croquer la vie à pleines dents ! 

Mon avis 

Le pitch était aguicheur, je pensais avoir acheté là un "feel-good book". Eh bien, quelle déception !!

Pas forcément sur l'histoire, quoique... Mais le style, l'écriture... C'est truffé d'expressions familières, de dialogues sans intérêt, de descriptions ineptes. Où est l'humour promis ? Le trop est l'ennemi du bien.

J'ai donc abandonné le livre à la page 105 après avoir feuilleté les dernières pages et vu que ce serait du même jus jusqu'à la fin. D'autres bons romans m'attendent, je ne perds donc pas de temps sur celui-ci, dont j'ai vu que l'auteur avait commis une "saison 2"...

Ma note  8

 

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La nuit avec ma femme - Samuel Benchetrit

Par Le 13/09/2016

Editions Plon/julliard - Date de sortie :  25 août 2016 - ISBN 9782259 223454 - 170 pages

4è de couv'

" J'ai passé plus de temps que toi sur cette Terre. Et notre différence, c'est que moi, je t'ai perdue. C'est parce que j'ai continué à vivre que je le sais. J'ai voulu être seul souvent pour être avec toi. Il faut bien donner son temps aux amours invisibles. S'en occuper un peu. Encore maintenant je me demande comment tu vas. Ce que tu fais. Je cherche de tes nouvelles. J'invoque la colère pour que tu la calmes. Quelques rires où tu me rejoindrais. Et le soleil a changé, puisqu'il manque une ombre. Mais je suis heureux. Et c'est à ton absence que je dois de le savoir. " 

Mon avis

On sait qu'il s'agit là du triangle amoureux Samuel Benchetrit-Marie Trintignant-Bertrand Cantat, dont les média ont largement parlé à l'époque de ce fait divers dramatique. Dans ce récit, la femme vient "visiter" l'auteur le temps d'une nuit et il évoque avec elle tout ce qu'ils ont vécu ensemble, notamment ce qui les lie à jamais, leur fils Jules. 

C'est très surprenant d'entrer ainsi dans l'intimité d'un couple, dans les souvenirs de celui qui a été quitté, dans ce cri d'amour. Tout est dit, raconté, étalé, il y a cependant une vraie pudeur dans l'impudeur. Par la force des choses, on a une seule voix, celle de l'homme qui s'adresse à "la morte de sa vie", la femme ayant succombé aux coups de celui pour qui elle a quitté l'auteur. Le manque est évident, poignant.

Le texte de cette déambulation est poétique, plein d'émotions, mais sans animosité. Rien n'est sordide, si ce n'est la mort elle-même. C'est un cri d'amour magnifique, amour que j'ai senti apaisé, porté en lui, à jamais, comme un trésor, par un homme qui s'autorise cependant à vivre pleinement sa vie, sans elle.

Je sais déjà que ce petit livre aura une place particulière dans ma bibliothèque. J'aurai souvent envie de le relire car c'est beau et je vous le recommande chaudement.

Ma note  18.5

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Citation

*Je souhaite aux gens de mourir en aimant. D'aimer mille fois et toujours plus. De tout oublier sauf qu'ils ont aimé comme on les aimait. 

L'auteur  

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A l'endroit où elles naissent - Diane Peylin

Par Le 09/09/2016

Editions Pocket - Date de sortie : 3 mai 2012 - ISBN 9782266 226059 - 404 pages

4è de couv'

Le 5 novembre 1978, Eva et Miangaly naissent à des milliers de kilomètres l'une de l'autre.
De France à Madagascar, de l'enfance à l'âge adulte, chacune avec ses chances et ses manques, elles vont faire l'apprentissage de la vie.
Deux destins parallèles que tout sépare et que, pourtant, tout rapproche : plus qu'une date de naissance, Eva et Miangaly partagent une même rage de vivre, une même soif d'espoir et d'amour.

Mon avis

Deux trajectoires parallèles bercées par les mots de Maxime Le Forestier "être né quelque part" et les grandes dates de l'histoire mondialeDeux destins qui montrent que les plus défavorisés ne sont pas forcément ceux que l'on croit. Une alternance de chapitres très rythmés pour raconter les vies de Miangaly et d'Eva. Tout le début et notamment Naissance et Adolescence sont pleines d'émotions et de belles expressions. Mais la suite n'est pas tout à fait à la même hauteur et la fin est un peu bisounours...

L'auteur a une très belle plume poétique et inventive, très imagée. Beaucoup de références musicales, des personnages très bien saisis.

En bref, un bon moment de lecture.

Ma note 15.5

Citation

*-J'aime quand il fond dans ma bouche.

Le chocolat. Et ses petits carreaux précieux. Un pour toi, un pour moi. Surtout le savourer (...) Garder caché au creux de son palais la saveur merveilleuse de ce trésor cacaoté. La tablette parée de sa robe d'argent se déshabille doucement. Voluptueusement. Les bouches salivent. Les poitrines suffoquent. Les regards vacillent. Un seul petit carré pour une seconde d'éternité. (p. 258)

L'auteur   

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Rêver - Franck Thilliez

Par Le 07/09/2016

Editions Fleuve Noir - Date de sortie : 26 mai 2016 - ISBN 9782265 115583 - 597 pages

4è de couv'

Si ce n'étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d'Abigaël qu'elle est une femme comme les autres. 
Si ce n'étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu'Abigaël dit vrai. 
Abigaël a beau être cette psychologue qu'on s'arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l'emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l'un de l'autre, elle n'a pas trouvé mieux que la douleur. 

Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l'accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s'exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l'enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.

Mon avis

C'est le premier Thilliez que je lis et dans l'ensemble je ne suis pas déçue, même si parfois il y a des situations limites, comme la description des tortures faites aux enfants, ou invraisemblables comme tout ce que peut faire Abigaël malgré sa maladie.

Cela dit, ce roman est un véritable "tourne-pages" dans lequel j'ai plongé le temps du week-end, avec bien du mal à le poser le temps d'un spectacle au théâtre (que j'ai presque regretté d'avoir réservé..., enfin presque !). Nous suivons Abigaël et l'équipe d'enquêteurs, nous nous demandons régulièrement, en raison de l'agencement du roman, si nous sommes dans les rêves ou dans la réalité, et découvrons petit à petit comment l'héroïne a pu sortir indemne de cet accident qui a tué son père et sa fille et réduit la voiture en bouillie .

 Je ne me suis pas attachée aux personnages que j'ai trouvés sans grand charisme, mais l'intrigue est bien ficelée (d'autant qu'avec un code on a le chapitre manquant et l'ordre réel des chapitres pour le cas où on voudrait faire une deuxième lecture, mais n'exagérons pas !!), et l'écriture fluide, avec un rythme soutenu

Au final, une lecture agréable pour un bon moment de lecture.

Ma note  15.5

L'auteur   

Dans Lecture

La rentrée n'aura pas lieu - Stéphane Benhamou

Par Le 04/09/2016

Editions Don Quichotte - Date de sortie : 25 août 2016 - ISBN 9782359 495676 - 170 pages

4è de couv'

Comme chaque année, pour les traditionnels retours des vacanciers, Bison futé avait prévu que les 26 et 27 août seraient des journées noires sur les routes. Mais aux péages, comme dans les gares et les aéroports, on ne vit personne revenir. Onze millions d’Aoûtiens avaient, semble-t-il, décidé de faire la rentrée buissonnière.

Cette année-là, sans se concerter, sans obéir au moindre mot d’ordre, 11 millions d’Aoûtiens ne reprirent pas le chemin du travail et de l’école à la fin août.

Pandémie de burn-out face à la crise qui n’en finissait plus, au terrorisme qui, on ne cessait de le répéter, ne manquerait pas de frapper encore, abstention généralisée devant la menace de moins en moins fantôme d’une élection présidentielle terrifiante ?

Mon avis 

Un récit amusant, cynique, aux forts accents de possible (ex : la panique dans les ministères, où ne connaissant pas les agents, on met la main sur le lambda pour l'envoyer en mission). Beaucoup, de tous ordres, sont égratignés au passage, souvent à juste titre,  c'est fait avec légèreté et humour au début. Malheureusement, à mon goût, la fin fait "pschitt" comme le pétard mouillé d'un feu d'artifice que l'on aurait aimé plus fou, plus flamboyant.

C'est très court (trop), ça se lit vite, et au final, ça laisse un petit goût de déception

Ma note 14

L'auteur   

Dans Lecture

Deux-pièces - Eliette Abécassis

Par Le 03/09/2016

Editions Steinkis - Collection Incipit - Date de sortie : 2 juin 2016 - ISBN 9782368 460139 - 89 pages

4è de couv'

"Elle était là, presque nue, devant la piscine, à Molitor. Exposée aux yeux de tous, dans ce grand "paquebot" aux façades couleur terre de Sienne, à l'architecture des années trente..." Lors d'un défilé, la France de 1946 découvre la bombe atomique du couturier Louis Réard : le bikini. Dans le public, Gaby, une jeune fille "toute frêle, à la peau diaphane" prend des notes. Un jeune homme l'interpelle. C'est Antoine, son grand amour qu'elle n'a plus revu depuis l'Exode. Il a participé à la conception du premier maillot deux pièces... 
A travers cette fiction aux couleurs pâles, Eliette Abécassis explore les non-dits qui ont plané sur 1a Libération de la France - et de la femme.

Mon avis

La collection Incipit laisse à des auteurs le soin de raconter des "Premières fois". Pour Eliette Abécassis, le choix fut celui du défilé de maillot de bain, où apparut le bikini pour la première fois, en 1946.

La France sort juste de la guerre et l'idée du créateur était de permettre aux femmes d'assumer leur corps, d'oser le montrer, de les libérer. C'est une danseuse nue qui l'arborera puisqu'aucun mannequin n'avait voulu s'y risquer.

L'auteur a choisi deux personnages : Gaby et Antoine, autrefois follement amoureux, et qui se sont perdus de vue au moment de l'exode. Ils se revoient pour la première fois à ce défilé. Ce qui m'a gênée dans ce très court roman (j'aurais plutôt dit nouvelle), c'est la place prise par le récit fait par Antoine, de sa guerre, la clandestinité après le STO. J'ai trouvé que cela faisait un peu plaqué là, quand le sujet était tout autre. Par ailleurs, c'est trop court pour que l'on s'attache à eux dont on ne sait pas grand chose et dont la psychologie est à peine perceptible.

Ma note 14

L'auteur  

Dans Lecture

Le chant du rossignol - Kristin Hannah

Par Le 02/09/2016

Editions Michel Lafon - Date de sortie : 7 avril 2016 - ISBN 9782749 927787 - Nombre de pages : 523 - Traducteur Matthieu Farcot

4è de couv'

France, 1939. Dans le village de Carriveau dans la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Elle ne peut imaginer que les nazis vont envahir le pays. Pourtant, lorsqu'un capitaine allemand réquisitionne sa maison, elle est forcée d'accueillir un officier sous son toit. Et fait le choix de protéger sa fille avant la liberté de son pays... Sa sœur Isabelle, 18 ans, a passé son enfance dans des pensionnats depuis la mort de leur mère, et son père décide de l'envoyer vivre avec Vianne. Mais son tempérament rebelle met en danger leurs vies à toutes. Isabelle décide donc de partir vivre à Paris, le jour de l'entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d'idéaux, elle s'engage très vite dans la Résistance sous le nom de code " Le Rossignol " et fait régulièrement passer des aviateurs anglais en Espagne.

Mon avis

J'ai remarqué qu'Ingrid et moi avons pas mal de goûts communs en matière de lecture et celui-ci fait partie de ceux qu'elle a beaucoup aimés. Alors je me suis lancée... et ne l'ai pas regretté une minute tant ce livre m'a touchée !

C'est un gros, gros coup de coeur, ce roman dans lequel il y a tout : des personnages merveilleux, un récit passionnant, beaucoup d'émotion que la plume fluide de l'auteur nous offre. Il y est question surtout du rôle des femmes pendant la Seconde Guerre Mondiale, mais tellement d'autres thèmes sont abordés comme le pardon, l'altérité, la loyauté...

Je pense avoir tout aimé. On côtoie tous les registres de l'amour : fraternel (Vianne/Isabelle - Sophie/Daniel, parental (Vianne, Julien père, Rachel), en couple (Vianne/Antoine, Isabelle/Gaétan), mais aussi l'amitié indéfectible, l'attirance involontaire. Beaucoup de sentiments sont poussés à leur paroxysme dans cette période brutale et destructrice. On suit le cours de l'Histoire, au travers de la vie d'un village "ordinaire" et on mesure la souffrance, les privations et la peur omniprésente, générées par l'ennemi installé à demeure. On découvre, parfois à leur propre étonnement, l'héroïsme jusqu'au-boutiste de ceux qui refusent de s'y soumettre et de se résigner.

J'ai bien souvent eu la gorge serrée et les larmes aux yeux, car l'auteur nous a offert là une histoire forte et poignante, servie par des personnages magnifiques. Bref, ce roman mérite une foison de superlatifs absolus.

Ma note 19

Citations

*Le son de sa voix me rappelle que je suis une mère et que les mères ne peuvent s'accorder le luxe de s'effondrer devant leurs enfants, même quand elles ont peur, même quand leurs enfants sont des adultes. (p. 410)

*Dans l'amour, nous découvrons qui nous voulons être ; dans la guerre, nous découvrons qui nous sommes.

L'auteur  

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