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Articles de alliancecoaching17

Dans Lecture

Belle Epoque d'Elizabeth Ross

Par Le 01/02/2014

Couverture Belle Epoque

Editions Robert Laffont - 2013 - 416 pages - Traduit par  Madeleine Nasalik

Résumé

« Louez un faire-valoir, vous en deviendrez d'emblée plus attirante. »

Lorsque Maude Pichon s'enfuit de sa Bretagne natale pour échapper à un mariage dont elle ne veut pas, elle monte à Paris, ville-lumière en ébullition à la veille de l'exposition universelle de 1889. Hélas, ses illusions romantiques s'y évanouissent aussi rapidement que ses maigres économies. Elle est désespérément à la recherche d'un emploi quand elle tombe sur une petite annonce inhabituelle : « On demande de jeunes filles laides pour faire un ouvrage facile. » L'Agence Durandeau propose en effet à ses clients un service unique en son genre : le repoussoir. Son slogan ? « Louez un faire-valoir, vous en deviendrez d'emblée plus attirante. » Étranglée par la misère, Maude postule...

Pourquoi - comment ce roman ?

Je lis tout ce que je trouve sur la Belle Epoque (auteurs de l'époque, essais, documentaires) afin de documenter un roman que j'envisage. C'est un moment historique qui me "parle" et tout ce qui peut m'y faire plonger est bon à prendre... Sourire 

Mon avis 

La démarche est un peu osée, de reprendre une nouvelle d'Emile Zola, Les Repoussoirs, et de tenter de répondre au travers d'un roman aux questions qu'elle a suscitées ; l'auteur s'en explique dans une note à la fin de l'ouvrage.

Je vais commencer par le bémol que je mets dans mon appréciation du roman. La période Belle Epoque n'est esquissée qu'au travers de la construction de la Tour Eiffel pour l'Exposition Universelle et le cabaret du Chat Noir. C'est à dire que l'histoire racontée a pris le pas sur le contexte, et si on veut en savoir plus sur l'époque, on passe son chemin.

Une fois que l'on a admis cet état de fait, on se laisse aller à suivre les aventures de Maude Pichon, grâce à une écriture fluide. Dotée d'un fort tempérament (de Bretonne !),  elle va traverser des hauts et des bas, mais a la force d'en retirer du positif avec intelligence. On la voit évoluer au fil du roman et, de femme-objet, devenir actrice de sa vie et capable d'entraîner les autres dans sa dynamique. Les personnages sont bien étudiés et servent l'argument développé par l'auteur :  beauté physique vs belle personnalité. 

En résumé, même si je n'ai pas trouvé ce que j'y attendais (c'est toujours le risque de partir avec une idée préconçue...), j'ai fait là une lecture plutôt agréable, que je peux vous recommander.

 

Dans Lecture

Journal d'un écrivain en pyjama de Dany Laferrière

Par Le 27/01/2014

Journal

Editions Grasset - 4 septembre 2013 - 313 pages

Résumé 

« Le pyjama est un étrange habit de travail », nous dit Dany Laferrière, qui, après trente années d’écriture, décide de parler à ses lecteurs. Suite de fragments et de scènes où fiction, réflexion, récit, méditations s’alternent. Journal d’un écrivain en pyjama met sous nos yeux l’itinéraire de cet écrivain pour qui la vie est une aventure exaltante, qui se conjugue entre lire et écrire.

L’auteur intervient ni en savant ni en érudit, mais plutôt en écrivain-lecteur, dandy, esthète passionné : Que lisons-nous ? Qu’écrivons-nous ? Et quelles sont les incidences des livres dans notre vie quotidienne ?

À propos de conseils d’écriture, Laferrière glisse quelques notes : « Quand vous cherchez depuis un moment à décrire la pluie qui tombe, essayez : il pleut. » La lecture, étant une activité naturelle, Laferrière convoque les écrivains, classiques et contemporains, comme s’il s’agissait de vieux amis qui se seraient retrouvés dans un café.

Pourquoi - comment ce livre ?

Je n'ai encore rien lu de cet écrivain, devenu membre de l'Académie française en décembre 2013. Il est donc temps de commencer...

Mon avis 

Le livre est constitué de 182 chapitres (?) ou plutôt fragments qui passent en revue les différents aspects de la création littéraire, de l'inspiration à la ponctuation, en passant par l'angoisse de la page blanche et le matériel d'écriture. Tout y est évoqué et Dany Laferrière n'est pas avare de ses conseils.

C'est souvent traité de manière amusante, parfois un peu loufoque, mais toujours traversé par la grande culture littéraire de l'auteur qui délivre abondamment citations et titres d'ouvrages à lire.

Dans mon classement personnel, j'hésite à le ranger dans "livres techniques sur l'écriture" ou "littérature générale".

Ca se lit vite, ça se picore, et on a envie de retenir plusieurs phrases :

"Je changeais un mot dans une phrase terne qui se mettait  immédiatement à lancer des confetti" 

"Il faut écrire au plus près de soi, c'est la seule façon d'être original."

"Ecrire est d'abord une fête intime."

"Pour avoir tout son sens, le mot a besoin de trois qualités : le son, la couleur, la saveur."

"Comment écrire le silence ? On doit travailler pour y arriver. Mais d'abord, prendre conscience que c'est un langage."

Dans Lecture

A l'encre russe de Tatiana de Rosnay

Par Le 24/01/2014

AEditions Héloïse d'Ormesson - 21 mars 2013 - 348 pages - Traduction de Raymond Clarinard

Résumé

Alors qu’il était enfant, Nicolas Duhamel a perdu son père, disparu en mer. A vingt-quatre ans, lors du renouvellement de son passeport, il découvre que son père n’est pas le fils de Lionel Duhamel et s’appelle en réalité Koltchine. Pourquoi ce secret savamment entretenu ?

Affecté par ces révélations, qui ravivent la douleur de la perte, Nicolas se lance sur la piste de ses origines, jusqu’à Saint-Pétersbourg.

De cette enquête découle un roman, publié sous le pseudonyme de Kolt, qui rencontre un succès phénoménal. Après trois ans sous les spotlights, un brin plus arrogant, celui qui se nomme désormais Nicolas Kolt séjourne sur la côte toscane. 

Dans un hôtel pour happy few, il verra s’accumuler orages et périls, défiler sa vie et se jouer son avenir.

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que Tatiana de Rosnay est un auteur que je suis fidèlement, dans chacune de ses publications.

Mon avis

Trois ans qu'il surfe sur l'immense succès de son premier roman, sans pouvoir écrire la première ligne d'un second tant attendu. Alors Nicolas Kolt s'offre trois jours de calme au Gallo Nero, un hôtel de luxe avec sa compagne Malvina. Trois jours pendant lesquels sa vie futile et vaniteuse d'accro aux réseaux sociaux va lui exploser au visage et en faire un autre.

Très beau roman sur les secrets de famille, la quête de l'identité et la création littéraire. On notera les nombreuses similitudes entre le roman et la biographie de l'auteur (la famille de Rosnay est connue aussi pour Joël, le père, scientifique émérite, et Arnaud l'oncle, disparu en mer il y a 30 ans) qui font de ce roman une quasi auto-fiction, tricotant intimement son histoire et celle de Nicolas, au gré d'indices judicieusement saupoudrés. L'auteur utilise aussi des éléments de l'actualité, qu'elle glisse habilement dans les pages.

Le rythme est soutenu, le style fluide et plaisant à lire, les personnages attachants, l'histoire bien ficelée avec des flash-backs qui éclairent petit à petit la vie de la famille de Nicolas et une fin ouverte qui laisserait presque espérer une suite.

Un très, très bon moment de lecture que je vous recommande chaudement !

A pile ou face de Samantha BAILLY

Par Le 23/01/2014

AEditions Rageot - Collection Thriller - 4 septembre 2013 - 248 pages

Résumé 

Alors qu'Emma tente de se remettre de la mort de son frère aîné, Maxime, elle reçoit des mails posthumes de ce dernier, où il lui confie une application permettant de pratiquer la divination à partir du Livre des Mutations. 

Sceptique, Emma procède à des essais. concluants ! Simple coïncidence ou expression de son pouvoir à lire l'avenir ?

Pourquoi - comment ce livre ?

J'ai lu Ce qui nous lie du même auteur, j'ai beaucoup aimé, je tente donc un 2è titre !

Mon avis 

Voilà un roman qui se lit en quelques heures, sans temps mort grâce au rythme rapide auquel évolue l'intrigue. Pas de temps mort, les évènements s'enchaînent, cadencés par le déchiffrage des hexagrammes du Yi King, les SMS échangés par les personnages, l'enquête dans laquelle se lance Emma.

Il y a bien quelques incohérences qui traînent, mais l'écriture est fluide, avec de nombreux dialogues. Les personnages ne sont pas très fouillés et on hésite à s'attacher aux uns et aux autres, à cause de l'atmosphère de soupçon et de méfiance qui domine le roman. Emma peut-elle réellement se fier à Logan et Jane ? Qui est Nathan ? Et Isabelle, quel rôle a-t-elle chez Mantis ? Bref, on reste sur le bord de la page, et  plus encore quand lettres anonymes et messages téléphoniques de menaces se succèdent.

Ce roman plaira assurément aux ados.

Dans Lecture

Troublants fantasmes de Cara Summers

Par Le 23/01/2014

Couverture de Troublants fantasmes

Editions Harlequin - Collection Audace -  format e-pub - 392 Kb 

Résumé 

« Vous vivrez une passion torride avec un homme qui se pliera à tous ses fantasmes » Même si elle sait que c’est totalement insensé, Reese ne peut s’empêcher d’être troublée par cette prédiction. Et si elle disait vrai ? Après tout, la rumeur ne prétend-elle pas que les fantasmes les plus secrets se réalisent à Haworth House, l’hôtel de charme qu’elle a restauré avec ses sœurs ? En tout cas, les clients qui se pressent au week-end spécial célibataires qu’a organisé le gérant sont bien persuadés, eux, que le lieu est chargé d’une espèce d’intensité sensuelle qui a toutes les chances de favoriser les rapprochements les plus prometteurs… Alors, pourquoi Reese ne profiterait-elle pas elle aussi de l’occasion pour explorer ses désirs les plus fous ?

Note : ***

Dans Lecture

L'église des pas perdus de Rosamund Haden

Par Le 20/01/2014

L

Editions : Le livre de Poche - 2008 - 281 pages - Traduction de Judith Roze

Résumé

Quand Catherine King s’aventure dans la nuit pour examiner les ossements humains mystérieusement apparus devant l’église de sa propriété, son amie Maria Dlamini la suit. C’est la fin de l’apartheid. Les deux femmes ont été élevées ensemble,près de soixante-dix ans auparavant, dans cette ferme au nord-est de Johannesburg : le père de Catherine en était le propriétaire et la mère de Maria, la cuisinière noire.

Très tôt, la vie les a séparées. Maria est restée à la ferme, tandis que Catherine a été contrainte de partir en Angleterre. À son retour, vingt ans plus tard, la ferme a été achetée par un couple, Tom et Isobel Fyncham. Entre Catherine et Tom, c’est le coup de foudre…

Roman du retour au pays natal, de la trahison et de la réconciliation, L’Église des pas perdus est un livre au suspense impeccablement orchestré, aux descriptions somptueuses,qui dit la complexité des relations entre les êtres sur la terre de l’apartheid.

Pourquoi - comment ce livre ?

Livre acheté d'occasion, dans le cadre de la Lecture Commune de Janvier-Février sur Livraddict, dont le thème est l'Afrique du Sud.

Mon avis 

Un roman où s'entremêlent deux histoires sur une durée de 70 ans : celle de la famille de Catherine King, celle de l'amitié indéfectible entre Catherine King, blanche, et Maria, noire, à l'époque de l'apartheid.

En fait, de l'apartheid il n'est que peu question, si ce n'est dans les conversations entre la mère d'Hendrick et ses amies, et quelques allusions, à l'arrivée à l'hôpital par exemple, où Maria n'a pas le droit d'entrer.

Le sujet "fort" est réellement l'amitié entre ces deux petites filles, qui la scellent par un pacte de sang, qui sont ensuite séparées pendant une vingtaine d'années. Elles se retrouvent, devenues femmes, avec les quelques déconvenues inévitables après une si longue séparation, mais leur complicité est encore là, surtout du côté de Maria. Katie, elle,  peut être assez  égocentrique à ses heures !

L'autre sujet de ce roman est la trahison, l'abandon, à travers le personnage du père de Katie, notamment, qui va chambouler la vie de la famille, poussant la mère de Katie à retourner en Angleterre avec ses deux filles.

On ne peut pas dire que les personnages, principaux comme secondaires, soient vraiment attachants. L'église des indigènes avec son toit de tôle, ainsi que la rivière, sont  le fil rouge du roman.

Quant à l'atmosphère, elle est souvent lourde, un peu poisseuse, comme si on s'attendait à tout moment à ce qu'il se joue un drame en se demandant d'où il partirait : du problème blancs/noirs, du triangle amoureux, des deux amies.... mais je ne peux en dire plus sans dévoiler la fin... 

Un roman, parfois un peu confus dans ses allers-retours entre passé et présent, avec l'évocation des fantômes des fillettes,  que j'ai donc lu sans déplaisir, mais sans non plus l'élan d'un réel bonheur de lecture. Je me demande ce qu'il m'en restera dans quelques temps....Incertain

Nouvelle devise !

Par Le 18/01/2014

Trouvée sur FB, voici ma nouvelle devise qui parle tellement bien de ce que je m'applique à vivre !

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Adorables !

Par Le 16/01/2014

Je suis folle amoureuse des Golden Retriever, et attends avec impatience... la retraite !! pour pouvoir en avoir un.

J'ai craqué en voyant cette vidéo et je me demande si je vais attendre, finalement...

Dans Lecture

La Ballade de Lila K. de Blandine Le Callet

Par Le 16/01/2014

La

Editions Le Livre de Poche - 2012 - 354 pages 

Résumé 

La ballade de Lila K, c’est d’abord une voix : celle d’une jeune femme sensible et caustique, fragile et volontaire, qui raconte son histoire depuis le jour où des hommes en noir l’ont brutalement arrachée à sa mère, et conduite dans un Centre, mi-pensionnat mi-prison, où on l’a prise en charge.
Surdouée, asociale, polytraumatisée, Lila a tout oublié de sa vie antérieure. Elle n’a qu’une obsession : retrouver sa mère, et sa mémoire perdue. Commence alors pour elle un chaotique apprentissage, au sein d’un univers étrangement décalé, où la sécurité semble désormais totalement assurée, mais où les livres n’ont plus droit de cité.

Au cours d’une enquête qui la mènera en marge de la légalité, Lila découvrira peu à peu son passé, et apprendra enfin ce qu’est devenue sa mère. Sa trajectoire croisera celle de nombreux personnages, parmi lesquels un maître érudit et provocateur, un éducateur aussi conventionnel que dévoué, une violoncelliste neurasthénique en mal d’enfant, une concierge vipérine, un jeune homme défiguré, un mystérieux bibliophile, un chat multicolore... 

Pourquoi-comment ce livre ?

Ce titre est dans ma LAL depuis sa sortie en 2010 chez Stock. Il parle d'interdiction des livres et ça m'a fait penser à Fahrenheit 451. Trouvé d'occasion le mois dernier, je lui ai fait rejoindre ma PAL !!

Mon avis : à venir....

Dans Lecture

La vestale du calix d'Anne LARUE

Par Le 12/01/2014

Editions L'Atalante - Collection La Dentelle du Cygne - Septembre 2011 - 222 pages

Résumé 

Anna, une vestale consciencieuse mais émotive, est condamnée à mort pour avoir brisé un vase sacré - le fameux calix Esclarmonde. Son savant fou de maître la fait " décorporer " à son insu. L'expérience réussit et elle surgit indemne à une autre époque, où il perd sa trace.

En l'an 4666, Anna, devenue " costumière tradi " chez Thomasine Couture, habite avec Ankh Delafontaine, belle blonde médiéviste, et elle monte à cheval à Etampes. Le bonheur. Elle en viendrait à se convaincre qu'elle n'a pas rejoint le monde au-delà de la mort, quand tout se complique à nouveau.

Anna et Ankh sont arrêtées pour ne pas avoir assisté à un match de trimslop, puis une cavalière est assassinée. L'enquête conclut à la mort d'Anna. Entre alors en scène Holinshed, un cheval extrêmement stylé qui effectue des missions en freelance pour les humains à travers le temps...

Pour tous ceux qui aiment Paris, la fin du monde, les chevaux, le camping, Simone de Beauvoir... et un peu moins le football.

Pourquoi - comment ce livre ?

Je n'ai plus aucune idée de la manière dont j'ai eu connaissance de ce titre, peut-être simplement sur le site de l'Atalante... C'est encore une histoire de ballade entre des époques différentes, d'autres espaces-temps. Décidément, j'aime ça !!! Sourire

Mon avis

Exercice d'équilibriste que de vouloir faire un billet sur ce livre ! Parce que ce livre est une curiosité, inclassable, sauf si on veut faire court et simple : science-fiction. Mais il serait dommage qu'ayant écrit cela, je décourage les lecteurs qui ne goûtent pas la SF. Car c'est ça, mais bien plus encore ! 

En effet, il FAUT lire ce roman ; c'est foisonnant, jubilatoire, à plusieurs niveaux de lecture (soit on se laisse porter par l'aventure, les aventures devrais-je dire, d'Ankh et Anna, soit on se laisse aller à réfléchir à ces mondes qu'esquisse l'auteur, qui pourraient coller des frissons, qui sont peut-être déjà advenus...). Il y a plein d'inventions drôlatiques, de châtiments, de morts, le trimslop (sorte de foot, aux matchs duquel les citoyens doivent assister sous peine d'amende), ça part dans tous les sens, il y a même des passages complètement "barrés" où on se demande si le livre ne diffuse pas des hallucinogènes dans l'épaisseur des pages, c'est... c'est... à lire absolument. (oui je sais je me répète !!) Deux parties : Anna et sa vie au vestaliat puis en coloc' avec Ankh, puis Ankh et sa (longue, trop ?) quête pour retrouver Anna.

Pour parler du livre à grands traits, on dirait qu'il est question du féminisme, nié, bafoué, mais qui prendra sa revanche, que les chevaux peuvent y être dorés à l'or fin, qu'après l'épreuve de survie en milieu hostile, on gagne sa "sardine" et son diplôme de camping, qu'on change d'espace-temps le temps d'une page, qu'une fois "catché" on ne le lâche plus, que plus d'une fois, devant l'avalanche de péripéties je me suis dit "quelle est au juste l'intention de l'auteur ? où veut-elle nous amener ?" mais qu'à la fin,elle reprend tout en main de façon magistrale (un peu trop rapide ?),  que.... on aime ou on n'aime pas, mais on n'oublie pas !!

Allez-y, précipitez-vous, pour moi, c'est du bon ! 

Dans Musique

Vous prendrez bien un coup de pep's ?

Par Le 10/01/2014

Un moment de blues avec la pluie, la grisaille, les fêtes terminées et les kilos à perdre avant les crêpes de la Chandeleur et les chocolats de Pâques ???

Alors je vous propose mon remède qui, assurément, donne un coup de pep's, le sourire et l'envie de se bouger !!

Pharrell a fait de ce titre (BO de Moi, moche et méchant) une expérience amusante en novembre dernier; il a fait danser les gens à Los Angeles pendant 24 heures sur ce titre de 3'53".

366 ont participé : dansant sur un skate, avec des pointes de danse classique, ou simplement sur leurs 2 jambes... J'adôoore Sourire ! et vous ?

Dans Lecture

Les vies parallèles de Greta Wells d'Andrew Sean GREER

Par Le 05/01/2014

Editions de l'Olivier - janvier 2014 - 306 pages - Traduction d'Hélène Papot

Résumé

New York, 1985. Après une douloureuse rupture et la mort de son frère jumeau, Greta Wells suit un traitement par électrochocs pour guérir sa dépression. Mais des effets secondaires pour le moins inattendus apparaissent : Greta se trouve régulièrement transportée dans ses « vies parallèles », en 1918 et 1941. Différentes vies, différentes époques, mais dilemmes similaires : suivre sa passion ou protéger sa famille, s'affirmer ou se taire. et surtout, dans quelle vie rester ? A travers ces enivrants voyages dans le temps, Andrew Sean Greer nous fait revivre les moments-clés de notre siècle passé, auxquels se mêlent les tragédies intimes de Greta et de ses proches.

Pourquoi - comment ce livre ?

Lors d'un récent séjour à Bruxelles, une libraire de chez Filigranes m'a donné envie de le lire, tant elle en parlait avec enthousiasme.

Mon avis 

Attention !! SUPER ROMAN à ne manquer sous aucun prétexte.

Une histoire très originale, où l'on voit que notre histoire pourrait être si différente selon le moment de l'Histoire où elle est vécue. La Greta de 1985, retrouve, en alternance dans les chapitres, celles de 1918 et 1941, entourées des mêmes personnes : son jumeau Félix , sa tante Ruth, son mari Nathan et Léo. Elle les observe, s'interroge sur la vie que mène chacune d'elles et, consciente de ne rien pouvoir changer au passé, choisit finalement celle qu'elle préfère. Pas possible d'en dire plus sans dévoiler l'intrigue.

Ce qui est certain, c'est que j'ai vraiment aimé ce roman, qui, au détour de quelques phrases, ouvre de nombreuses pistes de réflexion, surtout quand surgit la question : "Suis-je la femme que, petite,  j'avais rêvé de devenir ?" ; tenter d'y répondre fait entrer dans une ronde vertigineuse de possibles... 

Quelques citations :

- "Qu'il faille à tout prix préserver l'amour, révèle la folie de ce qui en est le centre."

- "se réveiller chaque matin comme si les choses avaient tourné autrement -les morts sont vivants, ceux qui étaient partis reviennent, l'être aimé est dans nos bras- est-ce tellement plus prodigieux que la folie ordinaire de l'espoir ?"

-"On inventera peut-être un jour un appareil-photo capable de saisir le MOI fugitif, et nous pourrons alors vraiment savoir lequel nous étions, un certain jour, et repérer les vies changeantes que nous menons et dont nous prétendons qu'elles n'appartiennent qu'à une seule personne."

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