Articles de alliancecoaching17
Le suivant sur la liste de Manon Fargetton
Editions Rageot - Collection Thriller - 19 février 2014 - ISBN 978-2700243222 - 266 pages
Résumé
Izia bifurqua dans la rue du collège. Elle consulta sa montre. Parfait. Izia collectionnait les mots sur son carnet de liaison et se faisait un devoir de ne jamais arriver à l'heure. Elle leva un sourcil étonné en apercevant Nathan qui déboulait sur son vélo à l'autre bout de la rue. Elle s'apprêtait à traverser en snobant le passage clouté lorsqu'une Mercedes aux vitres teintées surgit du carrefour. Trop vite. Beaucoup trop vite.
Elle distingue sans peine le regard déterminé du conducteur qui enfonçait la pédale d'accélérateur.
La voiture était déjà sur Nathan.
Elle cria.
Pourquoi - comment ce livre ?
Je ne sais pas trop - le titre peut-être avec son côté inéluctable et sans surprise (sur la liste : quelle liste ? le suivant : pas le choix ?).
Mon avis
Voilà un roman qui devrait donner envie de lire aux ados ! Il y a tout : du rythme (échevelé), des personnages bien typés et très attachants (un "plus" pour Timothée), du suspens et un style bien agréable.
C'est un thriller mené tambour battant, sans temps de répit, qui nous procure quelques heures du plaisir de lire. Le seul bémol est que j'ai découvert à la dernière page... qu'il y aurait une suite, ce qui ne figure ni sur la 4è ni sur le site de l'éditeur. Il faut donc attendre, et je n'aime pas ça. En général quand je sais qu'il y a plusieurs tomes, j'attends que le dernier soit paru pour pouvoir les lire à la suite. Bon, je vais donc ronger mon frein, car nul doute que je souhaite lire la suite !
En tout cas, je vous recommande ce premier tome !
La fin du monde a du retard de J.M. Erre
Editions Buchet-Chastel - 13 février 2014 - ISBN 978-2283027318 - 400 pages
Résumé
Construit sous la forme d'une course poursuite, La fin du monde a du retard met en scène Alice et Julius, deux amnésiques qui s'évadent de la clinique psychiatrique où ils sont traités. En effet, Julius s'est donné pour mission de déjouer un terrible complot qui menace l'humanité. Poursuivis par la police, par des journalistes et par de mystérieux personnages de l'ombre, ils iront de péripéties en rebondissements jusqu'à l'incroyable révélation finale.
Pourquoi - comment ce livre ?
Pour le titre essentiellement, qui m'a bien accrochée lors d'un passage au Cultura de La Rochelle. La 4è de couverture a fait la suite.
Mon avis
Quand je lis un roman, la première chose qui m'intéresse, c'est ce que ça raconte.
Là, l'obsession de Julius pour le grand complot organisé par Tiresias. Ce qui pousse le jeune homme à quitter l'hôpital psy où il est interné pour amnésie rétrograde et à vouloir sauver le monde. Accompagné d'Alice, patiente du même HP pour la même raison, et aidé par Ours, un ami virtuel dont il fait la connaissance physique lors de son évasion, il entame une course-poursuite avec policiers, journalistes et autres suiveurs mystérieux (dont un pigeon unijambiste et borgne), dans laquelle le temps est compté.
Ce livre est déjanté, truffé d'humour, de remarques drôlissimes. L'auteur s'en sert pour passer en revue toutes sortes de sujets : les médias, les geeks, la fin du merveilleux, l'industrie agro-alimentaire, le cinéma américain.... Mais, à la longue, trop c'est trop, quand ça prend le pas sur l'histoire. J'avoue que ça m'a un peu "fatiguée", car ça ralentit le rythme du récit, heureusement sauvé par les dialogues.
A lire (y compris en diagonale) pour passer un moment de détente.
Citations
* Le mythe est une oeuvre littéraire déculpabilisante où les atrocités commises par les hommes sont mises sur le dos de dieux comploteurs.
* La naissance de la littérature se fait donc sur ce projet : mentir. Les premiers écrivains avaient pour mission de travestir le réel pour trouver des alibis aux puissants.
* Dialogue entre le commissaire Gaboriau (à 4 jours de la retraite) et son jeune collègue Matozzi :
- La seule pensée que je vous verrai pour la dernière fois dans quatre jours me faire aborder la retraite sous un tout autre angle.
- Je vous taquine ! Mon grand-père aime beaucoup que je le taquine ! J'ai beaucoup d'affection pour les gens diminués.
- Matozzi, vous êtes un parfait représentant d'une génération lamentable ! Plus aucun savoir-vivre ! Voilà quelque chose qu'on n'aurait jamais vu avant.
- Avant quand ? demanda Matozzi.
- Quand j'avais votre âge, par exemple. On savait ce que ça voulait dire, la politesse, quand on s'adressait à nos aînés.
- Vos aînés ? Vous voulez parler de la génération qui a fait la guerre d'Algérie ? C'est vrai qu'ils ont été bien polis là-bas.
- Ne soyez pas ridicule, Matozzi.
- Ou alors vous parlez de la génération encore avant. Celle qui dénonçait les juifs poliment pendant l'Occupation ? Ou bien les poilus de 14-18 et du fameux savoir-vivre des tranchées ?
Retour à Dublin de Cathy Kelly
Editions Pocket - 26 septembre 2013 - ISBN 978-2266237185 - 534 pages - Traduction de Colette Vlérick
Résumé
Eleanor Levine, veuve depuis peu, retourne s'installer à Dublin, sa ville natale, laissant à New York sa famille pour laquelle elle a peur de devenir une charge. Depuis sa fenêtre, elle s'amuse à imaginer la vie des habitantes de Golden Square. Eleanor fait bientôt la rencontre de trois d'entre elles et devient leur confidente. Il y a Megan, l'actrice à la réputation sulfureuse fuyant les paparazzis, Rae, propriétaire du salon de thé local, qui cache un lourd secret, et Connie, célibataire endurcie que la crise de la quarantaine menace. Ensemble, elles vont découvrir combien la solidarité, l'entraide et l'attention portée aux autres peuvent être des cadeaux de la vie.
Pourquoi - comment ce livre ?
Le mot Dublin sur une jolie couverture qui invite à une pause-thé dans la véranda, il ne m'en faut pas plus ! Et puis je n'ai pas encore lu cette auteur.
Mon avis
Quelle déception !
ABANDONNE à la page 183. Très inhabituel pour moi de lire seulement 40 pages par jour, mais j'ai trouvé ça tellement longuet, délayé qu'il fallait que je me motive pour m'y replonger... Ca n'en finit pas de couper les cheveux en quatre. A la page 183, Eleanor n'a toujours pas fait connaissance des 3 autres, car on va de détail en détail qui ne font pas avancer le schmilblick !
Pfiou... je passe à autre chose !! Et chose curieuse, en lisant le résumé de La maison de Tess, je retrouve à quelque chose près la même trame. Alors quand j'ai vu une critique dire que c'est dans la même veine que Maeve Binchy ou Rosamund Pilcher, je m'insurge. A part se passer en Irlande, ça n'a rien à voir.
Citation
* Pour que ton coeur s'ouvre, il doit d'abord avoir été brisé.
Ce livre participe à mon challenge dans la catégorie Livre écrit par une célébrité.
Challenge Le Bingo des Livres - MAJ 1

Le guide pratique du potager en carrés d'Anne-marie Nageleisen
Editions Eugen Ulmer - 24 février 2011 - ISBN 978-2841384907 - 192 pages
Résumé
"J'avais un potager en lignes...
C'était déjà le bonheur de travailler la terre, de savourer mes légumes cultivés naturellement, au goût incomparable. Mais quel travail ! Les heures que je passais à désherber, à biner, à bêcher, gâchaient le plaisir que m'apportait par ailleurs le potager. Comment faire alors ? sinon changer le potager.
En 2003, je crée des petites terrasses sur mon terrain qui était pentu. Alors que je me questionne quant à l'organisation de mes cultures sur ces nouvelles surfaces, étroites, je lis une page sur internet présentant le «Square Foot Gardening», une idée d'un Américain, Mel Bartholomew, consistant à cultiver les légumes dans des petits carrés de 30 cm par 30 cm."
Pourquoi - comment ce livre ?
Parce que je ne connais rien au jardinage, que je me suis achetée un potager en carrés qui vient d'atterrir chez mon fils et ma belle-fille. Cette dernière étant particulièrement intéressée par cette technique, je lui ai offert ce livre que je n'ai pu m'empêcher de lire avant ! J'en avais entendu parler à l'émission "Silence, ça pousse" sur France 5.
Mon avis
C'est un excellent ouvrage, très didactique avec de belles photos, des explications claires et simples qui donnent envie de s'y mettre. Pour moi ça s'est arrêté là, mais ça aurait pu !!
Challenge Le Bingo des Livres 2014
J'ai envie de participer à ce challenge
Je le trouve facile et ludique (moi qui joue à Bingo Bash sur FB je ne serai pas perdue !!!) .
Je l'ai trouvé sur le blog L'avis de Deirdre et je viens de recevoir son mail précisant son accord pour m'y inscrire. Chouette ! je peux déjà remplir des cases.... Et vous, ça ne vous tenterait pas ??
Journal d'un parfumeur de Jean-Claude Ellena
Editions Sabine Wespieser - 5 mai 2011 - ISBN 978-2848050973 - 155 pages
Résumé
Pendant un an, j’ai tenu ce journal de façon assidue ou plus relâchée, décousue, sporadique, régulière, souhaitant partager quelque aperçu sur la vie d’un nez. J’imaginais que dans le désordre apparent de cette pensée ainsi exposée, au-delà des digressions ou des chemins de traverse, le lecteur entrant dans mes pas pouvait se construire une vision globale assez fidèle, significative, de ce qu’est la réalité d’un compositeur de parfums.
Le fait est que beaucoup d’éléments de ma vie sont tendus vers cette forme d’expression particulière qu’est la composition d’un parfum. Mes pensées quotidiennes m’y ramènent souvent, en tout cas finissent toujours par y revenir, comme si j’étais tissé de cela. Les odeurs sont mes mots. Le maniement que j’en ai découle d’une logique, d’un instinct, d’un travail que je crois comparables à la démarche d’un écrivain lorsqu’il s’attelle à un livre. Je sais aussi que ce métier, parce qu’il est un art, est irréductible au langage et aux concepts. Avec ce journal, j’ai voulu simplement partager une expérience.
Pourquoi - comment ce livre ?
Parce que je documente pour l'écriture d'une nouvelle sur le parfum.
Mon avis
Voilà un petit livre intéressant et instructif.
Une démarche originale d'un parfumeur pour narrer au jour le jour son travail. Un travail que l'on découvre hypercréatif et discret, avant que le produit soit médiatisé. Un lien fort avec la nature et les belles sensations qu'elle peut nous procurer.
La forme de journal donne de la chair à un texte qui, autrement, aurait semblé ne relever que d'opérations techniques.
J'ai bien aimé !
Citation
* L'odeur est un mot. Le parfum est la littérature.
*Si, traditionnellement, le parfumeur est comparé à un compositeur de musique, je me suis toujours senti écrivain d'odeurs.
La croisée des âmes d'Ophélie Pemmarty
Editions Valentina - 9 décembre 2013 - ASIN B00I7UQHPW - 577 KB soit 450 pages en édition papier - Préfacé par Westley Diguet
Résumé
Rome, 273 avant Jésus-Christ. Une jeune vestale est condamnée à être enterrée vivante, pour avoir rompu ses vœux de chasteté. Son amant, ayant échappé à la justice, vient se suicider sur son tombeau. Le même espoir les avait animés : que leur amour renaisse un jour, peu importe le lieu ou l’époque…
Paris, avril 2009. Benoit, jeune prêtre, est tiré de son sommeil par un violent cauchemar. La vision de cette femme enterrée vivante se met alors à le hanter. Quelques jours plus tard, il est témoin de l’arrestation de Daphnée, accusée d’un meurtre qu’elle n’a pas commis. Troublé par l’étonnante ressemblance avec la jeune femme de ses rêves, Benoit va tout tenter pour la faire innocenter et pour comprendre le lien qui semble les unir. Car comment expliquer qu’ils fassent les mêmes rêves, qu’ils aient l’impression de se connaître depuis toujours ? Qu’est-ce qui aurait la force de bouleverser son destin et sa foi ? La réponse se trouve peut-être ailleurs, avant d’être au fond de son cœur…
En souvenir de ce qui nous unit, du temps qui passe sans s’arrêter, et de l’éternelle croisée des âmes.
Pourquoi - comment ce livre ?
Parce que le résumé m'a séduite ! comme je suis immobilisée suite à mon opération du genou, je l'ai téléchargé.
Mon avis
Passée la dernière ligne, j'avoue avoir un peu de mal à quitter Benoît et Daphnée, après les avoir accompagnés au long de cette magnifique histoire.
Le roman raconte en parallèle, dans la Rome polythéïste d'avant JC, celle de Delia, la vestale et Fabius, son amoureux, dont on devine très vite que leurs âmes se sont réincarnées afin de vivre, à travers d'autres, l'amour qu'on ne leur a pas autorisé.
Sur fond d'une belle histoire d'amour, nombre de thèmes sont abordés : la foi et jusqu'où cela peut amener de croire à tout prix, l'engagement et la parole donnée, l'homosexualité (thème présent aussi dans Les somnambules du même auteur), la résilience...
Alors certes, on peut s'étonner de la vitesse à laquelle réagit la justice pour Daphnée, ou de l'irruption quasi-magique de Valerio qui donne les clés de compréhension des rêves récurrents de nos deux héros.
Mais au final, c'est une belle histoire, positive, bien écrite (avec une petite pirouette de conjugaison *), que j'ai eu du plaisir à découvrir, et que je vous recommande.
(*) ce qui se passe dans la Rome avJC est écrit au présent, ce qui se passe de nos jours est au passé !
C'est quoi ce roman ? de Corinne Devillaire
Editions Thierry Marchaisse - 7 janvier 2014 - ISBN 978-2362800450 - 218 pages
Résumé
Loin de son fils Frédéric, qu elle a toujours rejeté, Malou mène une vie luxueuse et calme avec son dernier mari, un virtuose de la chirurgie esthétique. Elle lui doit les multiples interventions qui ont soustrait son corps au temps. Frédéric a rompu tout contact avec sa mère depuis des années. Jusqu au jour où il débarque chez elle à l'improviste, avec son épouse et leurs trois enfants. La réconciliation mère-fils n aura pas lieu. Bien au contraire. Cette brève visite, où vont se produire deux coups de foudre aux effets catastrophiques, ne fera qu'envenimer une situation familiale invraisemblable. Une mécanique littéraire grinçante de haute précision, en forme de puzzle à plusieurs voix, où la malédiction généalogique qui frappe toute une famille n épargne personne, pas même le chien du petit dernier.
Pourquoi - comment ce livre ?
Acheté en février à la Librairie Mollat de Bordeaux, rien que pour le titre !!
Mon avis
Voilà un excellent moment de lecture !
Comment un évènement somme toute banal déclenche l'effet papillon ou la chute des dominos : un homme passe, avec sa famille, voir sa mère, au retour des vacances. Mais pas n'importe quel homme, ni n'importe quelle mère, ni n'importe quels enfants !! Et là, les lignes commencent à bouger, un évènement en entraînant un autre, vers une fin qu'on ne voit pas venir...
Chacun des personnages prend la parole sous une forme ou une autre ( mémoires, déposition, compte rendu de séance d'hypnose, journal...). La plume est parfois grinçante, incisive, mais il y a de l'humour et c'est bien vu. Je me suis franchement régalée et je vous recommande vivement ce court roman.
Citations
*L'âge donne à chacun le visage qu'il mérite.
*L'emportement donne souvent aux paroles des accents sincères.
* Ne pas chercher à plaire telle que je parais, mais à être aimée telle que je suis.
Lady Hunt d'Hélène Frappat
Editions Actes Sud Littérature - domaine français - 17 août 2013 - ISBN 978-2330023553 - 318 pages
Résumé
Laura Kern est hantée par un rêve, le rêve d'une maison qui l'obsède, l'attire autant qu'elle la terrifie. En plus d'envahir ses nuits, de flouter ses jours, le rêve porte une menace : se peut-il qu'il soit le premier symptôme du mal étrange et fatal qui frappa son père, l'héritage d'une malédiction familiale auquel elle n'échappera pas ?
D'autres mystères corrompent bientôt le quotidien de la jeune femme, qui travaille pour une agence immobilière à Paris plus un effet secondaire qu'une carrière. Tandis qu'elle fait visiter un appartement de l'avenue des Ternes, Laura est témoin de l'inexplicable disparition d'un enfant.
Dans le combat décisif qui l'oppose à l'irrationnel, Laura résiste vaillamment, avec pour armes un poème, une pierre noire, une chanson, des souvenirs... Trouvera-t-elle dans son rêve la clé de l'énigme du réel ? Sur la hantise du passé qui contamine les possibles, sur le charme des amours maudites, la morsure des liens du sang et les embuscades de la folie, Hélène Frappat trace une cartographie intime et (hyper)sensible de l'effroi et des tourments extralucides de l'âme. Des ruines du parc Monceau à la lande galloise, avec liberté et ampleur elle réinvente dans Lady Hunt le grand roman gothique anglais, et toutes les nuances du sortilège.
Pourquoi - comment ce livre ?
Noté dès sa parution lors de la rentrée littéraire de septembre 2013, acheté il y a quelques mois, je n'arrivais pas à m'y plonger, malgré une 4è de couverture alléchante, car les critiques sont très contrastées. Cela dit, j'ai décidé de "purger" ma PAL, alors je me jette à l'eau !
Les mots de l'auteur
Lady Hunt est mon roman des premières fois. Premier roman écrit à la première personne ;premier récit greffé à mes expériences esthétiques les plus intenses (roman gothique anglais et américain ; cinéma fantastique) ; première tentative de “partage” de son écriture avec les participants d’une résidence (les patients du service de Psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Avicenne de Bobigny).
Mon héroïne est hantée par le rêve d’une maison, et le cauchemar d’une maladie. Sa hantise m’a contrainte à affronter la mienne. Plus le “je” était de fiction, plus il a convoqué les images manquantes de ma mémoire, et m’a aidée à construire un récit d’où, pour la première fois, les blancs – blanc de la folie de mon père, épisodes troués de mon enfance, dont la violence est remontée à la surface, telles les fleurs de nénuphars du poème que le père de Laura Kern lui lit chaque soir – se sont remplis, comme un tableau “en réserve” qui s’anime soudain de couleurs, comme le film ensorcelant que vous dictent vos rêves. J’ai ouvert les yeux dans le noir, et me suis avancée sans peur, avec joie, à la rencontre de la petite flamme rouge de Lady Hunt.
Mon avis
Je suis bien ennuyée pour faire un billet sur ce roman On ne peut pas dire que je n'ai pas aimé, je suis allée jusqu'à la fin sans lassitude, et même assez rapidement, presque addictivement, MAIS je ne sais pas trop ce que j'ai lu !!
Il y est question du rêve récurrent au sujet d'une maison qui est aussi un tableau, de la maladie génétique du père dont les filles ont une chance sur deux d'avoir hérité, du magnifique poème de Tennyson "the Lady of Shalott", du Patron qui est l'amant mais qui sera détrôné par R. qui "sait"comme le jeune Arthur.... Bref un joyeux galimatias, pas si joyeux que ça d'ailleurs ! On tourne les pages, on ne s'attache à aucun des personnages, mais on va au bout quand même, de ce roman à la plume parfois poétique, pour lequel l'auteur a bénéficié d'une résidence d'artiste....
Citations
*Quel amour, clandestin surtout, durerait sans posséder son territoire unique ?
*Le casino est un mouroir où des vieillardes échangent leur retraite contre des jetons d'écoliers.
*Londres est une ville d'aquarelle. La pluie délave les couleurs comme l'eau celles du pinceau.
N'oublier jamais de Michel Bussi
Editions Presses de la Cité - 7 mai 2014 - 879 KB (500 pages papier)
Résumé
" Vous croisez au bord d'une falaise une jolie fille ? Ne lui tendez pas la main ! On pourrait croire que vous l'avez poussée. " Il court vite, Jamal, très vite. A cause de sa prothèse à la jambe et autres coups du sort, il a un destin à rattraper et l'ambition de devenir le premier handicapé à réaliser l'une des courses d'endurance les plus ardues du monde, l'Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parti s'entraîner, ce matin de février, sur la plus haute falaise d'Europe, il a d'abord remarqué l'écharpe rouge accrochée à une clôture ; puis la vision d'une femme, incroyablement belle, les yeux rivés aux siens, prête à sauter dans le vide. Ils sont seuls. Le temps est suspendu. Ultime recours, Jamal lui tend l'écharpe, mais la femme bascule. Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, Jamal trouve le corps inerte de l'inconnue, un filet de sang qui s'échappe du crâne. A son cou, l'écharpe rouge.
Ceci est la version de Jamal. La vraie ?
Pourquoi - comment ce livre ?
Parce que je suis fan de l'auteur et que je me rue sur toute nouvelle publication....
Mon avis
L'histoire se passe dans la Normandie de l'auteur, entre le pays de Fécamp et le pays de Bray (nous ferons juste une incursion dans le département voisin, à Isigny-sur-Mer). Jamal, le personnage principal, a la parole dans les trois premières parties, avant de laisser le narrateur omniscient reprendre les rênes pour nous conter la fin. Jamal, coupable ou manipulé ? ou....
Il y a du rythme, des rebondissements, des intrications de faits, des points d'interrogation qui parfois tardent à trouver une réponse, emberlificotée à souhait. Tellement on a hâte de comprendre, on tourne les pages, sans se laisser distraire par le boulot ou le repas à préparer et... on reste "baba" par le dénouement ! Bref, on est alors énervés parce qu'il va falloir attendre un an au moins avant le prochain Bussi...diable d'homme !
Un très, très bon moment de lecture (cependant, pas un coup de coeur comme l'avait été Ne lâche pas ma main)
Citation
*Car à bien y réfléchir, n'est-il pas plus facile de croire la version des flics et des experts plutôt que celle d'un Arabe infirme qui bosse chez les fous ?
Summerset Abbey - T1 Les héritières de T.J. Brown
Editions France Loisirs - 2014 - ISBN 978.2-298-08187-9 -382 pages - Traduction de Sophie Pertus
Résumé
Londres, 1913. Prudence a grandi auprès de Rowena et Victoria, qu'elle considère comme ses soeurs, oubliant parfois qu'elle n'est que la fille de la préceptrice. À la mort de sir Philip, les deux orphelines sont recueillies par leur oncle au domaine de Summerset Abbey, mais pour rester avec elles, Prudence doit accepter de rejoindre le rang des domestiques. Alors que le monde moderne frappe à la porte du manoir, la jeune femme se retrouve face à son destin.
Pourquoi - comment ce livre ?
Achat trimestriel à faire et un petit parfum de Downtown Abbey que j'adore.
Mon avis
Un premier tome sans grande surprise, si on connaît la série Downtown Abbey (*). On y retrouve chez les domestiques, le majordome hyper strict sur les convenances, la gouvernante, les jalousies entre petites gens, et, chez les aristos, la course au bon mariage, les histoires d'héritage et autres vacheries entre gens de qualité. L'originalité tient donc au personnage de Prudence "passée du haut vers le bas", après la mort de son protecteur, père de ses deux amies Victoria et Rowena.
Ca se lit aisément, grâce à un style fluide qui équilibre bien récit et dialogues. Peut-être lirai-je les deux autres tomes à leur sortie, prévue aux deux prochains trimestres !
(*) et si on ne la connaît pas, grave erreur à réparer d'urgence, ne serait-ce que pour faire connaissance de la délicieuse Lady Violet !!