Articles de alliancecoaching17

Dans Lecture

La chute des princes de Robert Goolrick

Par Le 09/03/2016

Editions Anne Carrière - Collection 10/18 - Date de sortie : 7 janvier 2016 - ISBN 9782264 068293 - 237 pages - Traduction de Marie de Prémonville

4è de couv'

New York, années 1980. Robert Goolrick nous invite au bal des vanités, où une bande de jeunes hommes vont vendre leur âme au dollar et se consumer dans une ronde effrénée, sublime et macabre. Ils ont signé pour le frisson, une place sur le manège le plus enivrant que la vie ait à leur offrir.

Et ces princes vont jouer toute la partie : les fêtes, les drogues, l’alcool, les corps parfaits des deux sexes, les pique-niques dans la vaisselle de luxe, les costumes sur mesure taillés par des Anglais dans des tissus italiens, les Cadillac, le sexe encore et toujours, les suites à Las Vegas, des morts que l’on laisse en chemin mais pour lesquels il n’est pas besoin de s’attarder parce qu’on va les retrouver vite. Vite, toujours plus vite, c’est la seule règle de ce jeu. Aller suffisamment vite pour ne pas se laisser rattraper. Parce que les princes sont poursuivis par de terrifiants monstres : le sida, les overdoses, le regard chargé de honte de leurs parents, le dégoût croissant de soi-même, un amour s’excusant de n’avoir sauvé personne.

Mon avis 

Par petites touches et chapitres "thématiques", l'auteur nous fait découvrir l'univers de démesure des golden boys des eighties. Extravagances, transgressions, pas de limites dans les comportements ni les dépenses. Ils se sent(ai)ent au-dessus de tout et tout le monde. Cet étalage n'était pas sans cacher des fêlures. Et puis vient la chute, brutale pour certains, lente et inexorable pour d'autres, avec le désenchantement et la misère. "Quand on perd tout, on ne meurt pas. On continue simplement dans un pantalon ordinaire, sans rien dans les poches."

C'est une belle peinture d'une époque donnée de la société américaine qui avec l'argent facile a testé sexe facile, drogues, HIV et son cortège de morts ("on meurt, et on reste mort."). Pour le narrateur, il y aura une rédemption par notre grand Marcel (Proust) et le livre !

Une écriture sans fioritures pour dire les choses, le personnage pour lequel on ne peut s'empêcher d'avoir de l'empathie,  ingrédients qui font de ce roman un bon moment de lecture.

Ma note 16

 

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #43

Par Le 07/03/2016

La semaine dernière, je n'ai pas beaucoup lu parce que beaucoup écrit, que mon plus jeune fils est venu d'Irlande passer quelques jours et que j'ai fait un stage d'écriture sur les dialogues.

Les mots ont tout de même occupés toute ma semaine...


*j'ai terminé

  (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

 

*j'ai commencé

 

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : La chute des princes de Robert E. Goolrick

*lire : City on Fire de Garth Risk Hallberg et Trois jours et une vie de Pierre Lemaître

*commencer : Jumelles de Saskia Sarginson

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Et pour vous, quel est le programme de la semaine à venir ?

 

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Le choeur des femmes de Martin Winckler

Par Le 06/03/2016

Editions Folio - Date de sortie : 2 février 2011 - ISBN 9782070 440399 - 671 pages

4è de couv'

Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de " Médecine de La Femme ", dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste ! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit ? Qu'il va m'enseigner mon métier ? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas - et je ne veux pas - perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur coeur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.

Mon avis 

A mes yeux, ce livre est un OLNI (objet littéraire non identifié), tour à tour roman, essai, journal de bord et guide pratique. 

Bien sûr, l'intrigue autour de Jean Atwood et l'évolution de son personnage au fil du roman sont intéressantes. Tout comme tout ce que l'on apprend sur la gynécologie "ordinaire" et l'écoute dûe aux patientes. Mais pas plus que les réflexions philosophiques, sociologiques sur le métier de gynécologue. Ni que sur la chirurgie réparatrice des organes sexuels. 

Les personnages sont attachants, voire bouleversants.  Frantz Karma, notamment, est d'un humanisme magnifique. 

En bref, vous l'aurez compris, j'ai aimé ce livre, dont j'ai parfois "passé" quelques pages (de descriptions des cas de patientes...), mais dont l'écriture dense et prenante m'a beaucoup plu. A lire et faire lire autour de soi, par hommes et femmes, sans modération.

Ma note 16

Ce livre participe au challenge 

Dans Lecture

Mes achats de février 2016

Par Le 04/03/2016

Ce mois-ci, 22 livres ont rejoint ma PAL, 

Livres papier

     

    

     

    

      

    

    

 

Dans Lecture

Les passants de Lisbonne de Philippe Besson

Par Le 01/03/2016

Editions Julliard - Date de sortie : 7 janvier 2016 - ISBN 9782260 029205 - 192 pages

4è de couv'

« On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n'est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plus ténu, même le plus fragile. On se répète que l'autre va finir par revenir. On l'attend. On se déteste d'attendre mais c'est moins pénible que l'abandon, que la résignation totale. Voilà : on attend quelqu'un qui ne reviendra probablement pas. »
Hélène a vu en direct à la télévision les images d'un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine ; son mari séjournait là-bas, à ce moment précis.
Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture.
Ces deux-là, qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler.
Une seule question les taraude : comment affronter la disparition de l'être aimé ? Et le manque ?
Au fil de leurs déambulations dans cette ville mélancolique, dont la fameuse saudade imprègne chacune des ruelles tortueuses, ne cherchent-ils pas à panser leurs blessures et à s'intéresser, de nouveau, aux vivants ?

Mon avis 

Je n'ai pas résisté à acheter la nouvelle production de l'auteur, tellement j'ai aimé De là, on voit la mer, lu en début de semaine.

L'auteur nous propose un court roman sur la solitude, qu'elle soit consécutive à un deuil ou à une rupture. Hélène et Mathieu vont réunir leur solitude pour évoquer leurs absents. Il y a beaucoup de pudeur, de sensibilité, de justesse dans les propos de ces personnages, qui s'écoutent et se font confiance.

L'atmosphère chaude de Lisbonne ajoute à l'ambiance pesante mais cependant enveloppante. J'ai retrouvé le style de l'auteur, avec les commentaires et les remarques du narrateur omniscient à la suite des mots prononcés par les protagonistes. Ce qui est sûr, c'est qu'il réussit de beaux portraits psychologiques, qui sonnent juste étant donné les circonstances de leur rencontre. Une écriture efficace.

Un bon moment de lecture.

Ma note 16

Citation

"En aimer un autre, est-ce que c'est trahir ?" On ne trahit pas les disparus. Ce sont eux qui nous trahissent. Parce qu'ils ont fait défaut, parce qu'ils sont partis, alors qu'on avait besoin d'eux, parce qu'ils ont filé sans préavis, parce qu'ils nous laissent avec le manque et aucune solution pour y remédier. Et quand ils ont lâché notre main, qui nous en voudrait d'en saisir une autre ?

 

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #42

Par Le 29/02/2016

La semaine dernière, j'ai bien lu, et terminé par un coup de coeur !!


*j'ai terminé

   (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

      

   

*j'ai commencé

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : Le choeur des femmes de Martin Winckler 

*lire : La chute des princes de Robert Goolrick

*commencer : City on Fire de Garth Risk Hallberg

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Et pour vous, quel est le programme de la semaine à venir ?

 

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Envoyée spéciale de Jean Echenoz

Par Le 28/02/2016

Les Editions de Minuit - Date de sortie : 7 janvier 2016 - ISBN 9782707 329226 - 313 pages

4è de couv'

Constance étant oisive, on va lui trouver de quoi s'occuper. Des bords de Seine aux rives de la Mer Jaune, en passant par le fin fonds de la Creuse, rien ne devrait l'empêcher d'accomplir sa mission. Seul problème : le personnel chargé de son encadrement n'est pas toujours très bien organisé.

Mon avis 

Habituellement, quand on ouvre un Echenoz, c'est pour lire du sérieux (Courir avec Zatopek, 14 avec la Première guerre mondiale, Des éclairs sur Tesla...). Et bien là, pas du tout ! Embarquez à bord d'une histoire loufoque, foutraque, où l'on sent la jubilation de l'auteur à nous raconter une histoire rocambolesque de kidnapping et de services secrets. A tel point que parfois, je me disais que ce n'était pas lui qui l'avait écrit...

Des personnages de pieds nickelés, des situations ubuesques, des synchronicités qui n'en sont pas vraiment, des digressions, la prise à témoin du lecteur, le cocktail est tel que l'on peut se demander sous l'emprise de quel produit l'histoire a été écrite ! La "machine à fictions" a fonctionné à plein et j'ai bien senti la jubilation qu'il a mise dans cette écriture.

A découvrir sans barguigner !! même si ça ne restera pas, de loin, mon préféré.

Ma note 15

Dans Lecture

Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu

Par Le 26/02/2016

Editions Albin Michel - Date de sortie : 27 janvier 2016 - ISBN 9782226 321824 - 226 pages 

4è de couv'

« Me faire sauver la vie est l’aventure la plus extraordinaire que j’aie jamais vécue. »

Mon avis

L'auteur a choisi de tenir le journal de bord du gros pépin de santé qui aurait pu lui coûter la vie : une aplasie médullaire sévère, réfractaire, sorte d'asséchement de la moëlle osseuse. Cette activité d'écriture lui a permis de tenir le coup et de supporter traitements lourds, greffe, hospitalisation. Il a privilégié l'humour pour lui tenir compagnie, face à Dame Oclès qui le narguait avec le tranchant bien affûté de son épée. 

C'est à la fois très concret mais en même temps très pudique. Il n'y a aucune sorte d'acrimonie envers ceux qui l'ont lâché, ni de pathos exagéré. La musique, l'écriture, l'amour de Rosy et l'affection de ses proches sont mis en valeur, esquissant le portrait d'un homme dont la renaissance lui permet de rendre hommage au personnel soignant et d'épuiser le sujet au travers d'un CD et d'un livre. Me restera l'image de l'écureuil roux sur son skate, avec un coeur gros comme ça !!

Une lecture touchante que je vous recommande, vraiment.

Ma note 17

Dans Lecture

De là on voit la mer de Philippe Besson

Par Le 24/02/2016

Editions 10/18 - Date de sortie : 2 janvier 2014 - ISBN 9782264 062772 - 185 pages

4è de couv'

Sur les hauteurs de Toscane, Louise se voue toute entière à l'écriture de son roman. Un exil volontaire qu'elle savoure loin de Paris et du mari qui l'attend, émancipée du monde. Quand Luca un jeune homme au charme insolent, réveille son désir, elle s'abandonne à la joie d'une liberté sans concession. Jusqu'à ce qu'un grave accident la rappelle au chevet de son mari...

Mon avis

Encore bonne pioche avec ce court roman, dont pourtant j'avais lu des critiques pas très flatteuses. Et bien, pour ma part, les deux fils narratifs, de l'adultère et de l'écriture, sur fond de liberté et d'émancipation, m'ont incitée à la réflexion et j'aime qu'il en soit ainsi. Etonnée par exemple avec la comparaison que fait Louise de l'écrivain avec un menteur ; ça m'a tenue un moment en gamberge !! Mais totalement d'accord sur le fait que la liberté exige des choix et parfois même des sacrifices, plus ou moins pesants selon l'objectif de vie que l'on se donne.

Pour ce qui est de l'écriture, no problemo, j'adore ! notamment les dialogues qui n'en sont pas vraiment entre Louise et François, son mari, et qui permettent à l'auteur de nous livrer les dilemnes auxquels sont soumis les personnages,  leurs pensées, raisonnements. Il y a une réelle efficacité dans la plume de Philippe Besson. C'est ciselé, ramassé, bien senti et ça fait mouche.

Un auteur que je découvre, mais dont je vais fouiller la bibliographie, sans aucun doute.

Ma note 17

Citation

*Mariée, certes. Mais indemne, identique. C'est ainsi qu'elle s'est imaginée. Et probablement l'a-t-elle été. Pendant quelques temps. Car, bien entendu, même malgré soi, avec le temps, on revêt les habits des époux et on est nimbé par une forme d'appartenance, et on est lesté par une sorte d'inertie, et on égare peu à peu la liberté et la jeunesse au profit du confort et d'une prétendue sérénité. (p. 121)

Ce roman participe au Challenge Livresque - Top 50 pour Un livre dont les critiques sont mauvaises.

et au Challenge 

Dans Lecture

Laver les ombres de Jeanne Benameur

Par Le 23/02/2016

Editions Actes Sud - Collection Babel - Date de sortie : 15 août 2010 - ISBN 9782742 793006 - 157 pages

4è de couv'

Lea danse, jetée à corps perdu dans la perfection du mouvement. Elle est chorégraphe par nécessité. Lea aime, mais ne peut s'abandonner à Bruno, peintre de l'immobile. En pleine tempête, elle part vers l'océan retrouver sa mère, celle qui s'est toujours tue. Alors ont lieu l'épreuve de la parole et celle de l'écoute. Jusqu'où une mère peut-elle dire ? Jusqu'où une fille peut-elle entendre ? C'est ce péril fertile de la parole partagée qui est au coeur du roman. Il conduira au corps d'une jeune fille de seize ans livré dans une maison close pendant la guerre, à Naples. Il conduira à l'énigme de l'amour qui consent et soumet. il conduira au mystère de l'enfantement. Par le jeu de onze tableaux dévoilant la vie des absents en contrepoint de la ligne narrative, dans une langue retenue et vibrante, Jeanne Benameur chorégraphie les secrets de la transmission et la fervente assomption des mots qui délivrent.

Mon avis

Une écriture dépouillée, sans "gras", juste les mots qu'il faut, pour ce court roman sur l'indicible qui se livre au cours d'un soir de tempête. Les thèmes du corps, du secret et de la relation mère-fille traités comme toujours par une Jeanne Benameur toute en finesse, en sensibilité, en délicatesse, qui sait dire l'intériorité mieux que personne.

Une réussite que je vous invite à découvrir sans hésiter.

Ma note 17.5

Citation

*Leur sueur, leur odeur, le toucher de leurs doigts ont fait d'elle un palimpseste vivant de la guerre. Ils ne savent pas qu'ils inscrivent chacun leur histoire sur elle, en elle. Tatouée à l'intérieur, elle est l'envers du monde. Une bête de guerre et de nuit.

*Aujourd'hui elle voudrait tant savoir. Les questions n'ont pas d'âge. La vieille dame soupire.

Ce livre participe au Challenge 

 

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #41

Par Le 22/02/2016

La semaine dernière, j'ai bien lu, et terminé par un coup de coeur !!


*j'ai terminé

        (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

  

*j'ai commencé

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : Laver les ombres de Jeanne Benameur

*lire : De là on voit la mer de Philippe Besson et Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu

*commencer : City on Fire de Garth Risk Hallberg

31gastonportantunepiledelivres1 09122007 125759

Et pour vous, quel est le programme de la semaine à venir ?

Dans Lecture

L'amour et les forêts d'Eric Reinhardt

Par Le 21/02/2016

Editions Folio - Date de sortie : 1er janvier 2016 - ISBN 9782070 468157 - 413 pages

Logo prix litteraire Roman France-Télévisions 2014 - Renaudot des Lycéens 2014 - Etudiants France Culture-Télérama 2015

4è de couv'

À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. Récit poignant d'une émancipation féminine, L'amour et les forêts est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement.

Mon avis 

J'avais déjà beaucoup aimé Le système Victoria du même auteur, mais alors là quelle claque ! Je ne sais pas pourquoi j'ai résisté à ce roman tellement de temps avant de l'acheter. 

J'ai tout aimé : l'histoire de Bénédicte Ombredanne, professeur de lettres mal mariée à un pervers narcissique qui a réussi à anéantir toute personnalité chez elle, le fait qu'elle écrive à l'auteur lui-même pour lui confier que même la littérature lui résiste, la sensibilité de l'auteur à ces femmes qui souffrent de leur conjoint (Aurélie à la clinique Ste Blandine en est aussi victime) et ne peuvent s'en affranchir, le sujet aussi des rencontres par internet, l'hospitalisation en service HP... Tout, vous dis-je !! même si j'accorde aux esprits chagrins une ou deux longueurs vite oubliées...

On y trouve de nombreuses références littéraires et c'est écrit avec une plume magnifique, poétique et légère malgré le sujet qui est grave. C'est très visuel aussi. Au début, j'ai été troublée par le fait qu'il n'y ait pas de dialogues "balisés" en tant que tels. J'avais l'impression que ce serait lourd à lire, mais pas du tout. Je me suis passionnée pour cette histoire, dont j'aurais aimé que l'héroïne sorte autrement. Mais jusqu'au bout, on sent la délicatesse de l'auteur pour son personnage de Bénédicte. Quant à celui de Jean-François, il est haïssable à souhait, mais c'est une belle réussite d'auteur...

Quand je suis séduite à la fois par la plume et par l'intrigue, c'est une lecture coup de coeur et je vous la recommande vivement. Pour ma part, je vais ressortir Cendrillon de ma PAL (un précédent roman de l'auteur).

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Ma note 18.5

L'auteur : lien vers sa participation à l'émission La Bande Originale de Nagui sur France Inter le 4 février 2016. C'est d'avoir entendu cette émission qui m'a re-donné envie de lire ce roman que j'avais noté à sa sortie.

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