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Dans Lecture

Pars avec lui d'Agnès Ledig

Par Le 26/04/2016

Editions Pocket - Date de sortie : 7 avril 2016 - ISBN 9782266 257572 - 349 pages

4è de couv'

Ils s'appellent Roméo et Juliette. Comme s'ils étaient prédestinés. Mais c'est à eux d'écrire leur histoire, en dépit des accrocs, des cahots et des heurts. 
Lui est pompier, un héros du quotidien, solide comme un roc. Mais pas assez pour résister à une chute de huit étages, heureusement amortie par des arbres. 
Elle est infirmière. De celles pour qui leur travail va bien plus loin que soigner les corps. Attentive, attentionnée, elle donne aux autres sans compter ce que son propre compagnon, Laurent, lui refuse. 
Ces deux êtres cabossés par la vie vont se tendre la main. Et apprendre qu'envers et contre tout être heureux ce n'est pas regarder d'où l'on vient, mais où l'on va.

Mon avis

En lisant le résumé, on sait déjà comment va se terminer le roman (Juliette doit échapper à son compagnon, pervers narcissique, pour vivre avec Roméo), MAIS les personnages sont tellement attachants, les évènement bien amenés et les thèmes abordés tellement contemporains, que l'on se laisse attraper par les mots de l'auteur. L'émotion n'est jamais loin ! et la plume agréable à suivre, voire addictive. 

Pour toutes ces raisons, on passe un très bon moment de lecture.

Ma note 16.5

Citation

*Je fais de mon mieux, Dans le respect de moi-même, Avec les cartes de l'instant, Le reste appartient à la vie.

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi #49

Par Le 25/04/2016

La semaine dernière a été une semaine moyenne en terme de lecture, mais c'était prévu parce que nous étions partis à Strasbourg en avion et que je ne pouvais pas apporter trop de bouquins.

*j'ai terminé

(cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

  

*j'ai commencé

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : La jeune épouse d'Alessandro Barrico 

*lire :  Moura d'Alexandra Lapierre - Immaculée de Katelyn Detweilder

*commencer : Marked men T1 de Jay Crownover

 

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Et pour vous, quel est le programme ?
 

Dans Lecture

L'homme-dé de Luke Rhinehart

Par Le 23/04/2016

Editions de l'Olivier - Collection Replay - ISBN 9782823 604795 - 521 pages - Traduction de James du Mourier

4è de couv'

Depuis qu'il a décide de jouer aux dés chacune de ses décisions, le Dr Rhinehart, un psychiatre new-yorkais, a transformé sa vie en un immense jeu de hasard. Très vite, le " syndrome du dé " se répand. Expérimentateur en chambre, pionnier du chaos, le Dr Rhinehart a peut-être inventé sans le savoir le moyen d'en finir une fois pour toutes avec la civilisation. Mais le FBI veille...

Mon avis

Roman de l'absurde, L'homme-dé est inclassable. Après un début qui m'a fait marrer, à peu près jusqu'à la page 180, ça s'est mis à traîner en longueur et j'ai commencé à regarder le nombre de pages qui restaient à lire, signe très net que l'ennui s'installait. J'ai persisté jusqu'à la page 255 et décidé d'abandonner là. Déçue forcément !!

Il y a de bonnes choses cependant et je ne résiste pas au plaisir de citer ce passage : "Nous concûmes un besoin profond, irrationnel, indubitablement névrotique d'être l'un à l'autre : c'était l'amour, une des nombreuses formes socialement admises de la folie. Nous nous mariâmes : solution sociale à la solitude, à la concupiscence et au problème du blanchissage. (...) Comme le lecteur averti l'aura déduit depuis longtemps, nous étions des gens mariés typiques. Nous avions des moments de bonheur sans partage ; nous avions nos plaisanteries bien à nous; nous avions notre amour chaleureux, sensuel et sexuel, ainsi que notre souci commun (enfin, celui de Lil en tout cas) des enfants, notre intérêt pour eux, notre fierté ; et nous avions nos deux moi intimes de plus en plus frustrés et isolés. Les aspirations que nous nourrissions pour ces moi ne s'étaient pas accomplies dans le mariage, et tous nos débats et contorsions au lit n'y changeaient rien, bien que notre insatisfaction même nous unît." (p.115-116) Waouh ! quelle vision du couple...

Je n'en dis pas plus et vous laisse découvrir !

Ma note 14.5 (à cause de la longueur et du "délayage")

Citations

*En vérité, l'homme doit s'efforcer d'éliminer l'erreur et de se libérer ainsi que ses enfants du sens du moi. L'homme doit arriver à se sentir à l'aise en évoluant d'un rôle à un autre, d'un ensemble de valeurs à un autre, d'une vie à une autre. L'homme doit se libérer des barrières, des modèles et des cohérences, de façon à devenir libre de penser, de sentir et de créer des choses neuves. Les hommes se sont trop longtemps contentés d'admirer Mars et Prométhée ; c'est Prothée qui doit devenir notre Dieu. (p. 143)

*Et si nous élevions nos enfants autrement ? En récompensant leurs changements d'habitudes, de rôles, de goûts ? En les récompensant pour leur incohérence ? Qu'est-ce qui se passerait ? On pourrait leur inculquer la discipline de l'instabilité, ils pourraient s'appliquer à être incohérents, résolument exempts d'habitudes -même de "bonnes" habitudes. (p. 144)

*En nous transformant d'enfants en hommes, nous nous enfermons dans des modèles pour éviter l'affrontement de nouveaux problèmes et de risquer l'échec ; au bout d'un certain temps, les hommes s'ennuient parce qu'ils n'ont plus de nouveaux problèmes.Telle est la vie que nous vivons dans la crainte de l'échec. (p.148)

 

Dans Lecture

Trois jours avec Norman Jail d'Eric Fottorino

Par Le 20/04/2016

Editions Gallimard - Collection Blanche - Date de sortie : 11 février 2016 - ISBN 9782070 141111

4è de couv'

Qui est vraiment Norman Jail ? Quand Clara pousse la porte de sa maison du bord de mer, au printemps de l'an 2000, elle veut comprendre pourquoi ce mystérieux écrivain est resté l'homme d'un seul roman, Qui se souviendra de nous ? paru l'année de ses vingt ans en pleine Occupation. Etudiante en littérature, la jeune femme découvre peu à peu que derrière le pseudonyme de Norman Jail se cache un maître de l'illusion dévoré par la rage d'écrire, auteur sous pseudonyme de nombreux manuscrits inédits. Norman Jail ne dit pas forcément la vérité. Le secret de cet homme fascinant est à rechercher dans les plis de la fiction. 

Mon avis 

La nouvelle livraison d'Eric Fottorino nous offre une belle réflexion sur l'écriture, sa magie, les affres dans lesquelles elle peut plonger l'écrivain. La rencontre passionnante entre Norman Jail et l'étudiante qui vaille que vaille va poser les questions qu'elle a préparées et s'entêter à obtenir des réponses de cet homme secret, étonnant, amoureux des mots, le tout à l'excès. La technique du roman dans le roman est réussie car elle apporte les réponses que l'on attendait.

Une plume inventive, pleine de jeux de mots, qui nous réjouit dans ce court roman que je vous recommande vivement.

Ma note 17

Citations

*Je crois qu'écrire c'est repartir chaque fois de sa faiblesse. Je passe en revue mes pages comme une armée en déroute, et quand je tombe sur un passage qui appelle à l'aide, je prends mon courage à deux mains, enfin surtout avec la main droite, et je redresse les phrases à coups d'imagination. Ca ne paie pas de mine mais ça produit son effet. L'espoir renaît précisément là, dans le maquis des mots mal fichus qui ont besoin de mots. Un stylo n'a de stylo que l'apparence. C'est une pelle et une pioche. Une plume, sûrement pas. Ou alors au moment des finitions, pour effacer le travail et faire croire au crime parfait. (p.31)

*Quand un homme se contredit, il devient intéressant car il commence à s'expliquer. (p.72)

*Certains livres sont sortis de moi tout casqués de leur douce certitude, je n'étais qu'un copiste et ma main prenait les mots à la volée. C'est une chose étonnante, je l'ai déjà dit, quand la fontaine s'écoule. Il faut juste laisser l'encre se déposer, l'écriture devient une brise légère. (p.73)

*Quand il eut terminé -était-ce au bout d'un chapitre, d'une phrase suspendue ?- Norman Jail referma son stylo, couvrant la plume d'un capuchon sévère. Il essuya la pulpe de ses doigts dont les sillons s'étaient teintés d'encre. Je m'attendais à voir sortir de sa bouche des mots en charpie, des débris de texte tailladés, et qui sait, le sang de sa rude bataille avec ses ennemis les adverbes. (p.111)

*La vie cesse rapidement d'être drôle. Alors il faut la ranimer, lui redonner des couleurs. Je prends une poignée de mots, je les frotte les uns aux autres en espérant une étincelle. Ca ne marche pas à tous les coups. Mais il suffit parfois de très peu de mots pour que la vie renaisse et vous réchauffe, qu'elle brille d'un éclat intense. Et ne croyez pas qu'il faille déranger trop d'adjectifs. Au contraire, je les laisse aux compte-rendus de courses hippiques ou aux jubilés de reine. Je me contente de mots simples qui parlent à tout le monde. Secs comme des silex. (p.128)

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #48

Par Le 18/04/2016

La semaine dernière a été une très bonne semaine de lectures riches et variées.

*j'ai terminé

   (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

   

   

*j'ai commencé

 

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : Musiques pour caméléons de Truman Capote

*lire :  Trois jours avec Norman Jail d'Eric Fottorino  

*commencer : L'homme-dé de Luke Rhinehart

Je ne prévois pas trop de lectures papier, parce que je pars en vacances en avion, et les livres ça pèse lourd. Je lirai donc probablement sur ma tablette. Il y a L'empyrée des rêves de Paul Blanchot qui me fait de l'oeil ! A suivre...

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Et pour vous, quel est le programme ?
 

Dans Lecture

Nous sommes deux de Marianne Rubinstein

Par Le 17/04/2016

Editions Albin Michel - Date de sortie : 4 janvier 2016 - 9782226 320841 - 278 pages 

4è de couv'

Ils ont trente ans, ils sont jumeaux et vont se marier en même temps, dans un an. D'ici là leur vie va être bouleversée, celle de leurs parents et de leurs beaux-parents aussi. Pas si simple de former un couple quand d'autres se défont, quand on a été perçu toute son enfance comme une seule entité, quand on est confronté à ce qui restreint le désir de liberté. Au-delà du mystère de la gémellité et du mariage, Marianne Rubinstein explore avec justesse les rapports familiaux et générationnels dans une société qui croit pouvoir passer sous silence ses peurs les plus secrètes. Elle construit une œuvre singulière où alternent récits à l'ombre de la Shoah et romans à l'épreuve du temps dont Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel.

Mon avis 

Un court roman qui en moins de 300 pages dissèque la relation de couple, qu'il soit conjugal (établi ou en cours) ou gémellité. Ce, dans un contexte très contemporain traversé par les questions sur la judéïté et comment la vivre en France, sur la fidélité et jusqu'où on est capable d'aller pour l'autre, sur l'usure du temps dans le couple, sur l'homosexualité... 

C'est un roman choral dont le prétexte est le mariage prévu le même jour, en une seule fête, des jumeaux Emma et Axel : chaque chapitre est narré selon le point de vue d'un des personnages. Et des personnages il y en a beaucoup (une bonne quinzaine), ce qui parfois rend la chose un peu difficile à suivre car à chaque entrée de chapitre, on doit se remémorer qui est qui. C'est bien ficelé et donne l'occasion à chacun de faire un point sur lui, sa vie. De temps à autre, entre les chapitres qui sont très courts, des flash-back sur l'enfance des jumeaux, dont on voit bien comment ils vivent différemment leur gémellité.

L'écriture est résolument moderne, sans gras ni étalage, efficace. Ca me rend curieuse d'aller voir le premier roman de cette auteur.

En bref, une lecture agréable, que je vous recommande.

Ma note 15.5

Dans Lecture

Le jardin au clair de lune de Corina Boman

Par Le 16/04/2016

Editions Charleston - Date de sortie : 7 mars 2016 - ISBN 9782368 120453 - 446 pages - Traduction d'Amélie de Maupeou

4è de couv'

Quand l'antiquaire Lilly se voit offrir un violon très ancien censé lui appartenir, elle n'en croit pas ses oreilles. Comment peut-elle être l'héritière de ce qui se révèlera être un objet très célèbre ? Elle sent pourtant que l'instrument a le pouvoir de changer sa vie si elle accepte d'en résoudre le mystère. Elle s'aperçoit aussi que cette aventure lui donnera peut-être la force de dépasser le deuil de son mari. Aidée de sa meilleure amie Ellen et du musicologue Gabriel, elle se lance sur les traces de l'éblouissante violoniste à laquelle a appartenu l'instrument. Cette quête la mène en Italie et en Indonésie, où elle tombe sur un secret qui jettera un jour complètement nouveau sur sa propre vie …

Mon avis

Pour la deuxième fois, après L'île aux papillons en 2014, cette auteur allemande, ancienne assistante dentaire, me ravit de sa plume et me fait voyager. Cette fois c'est principalement à Sumatra, mais aussi à Berlin, Londres et Crémone, en compagnie de Lilly. 

Tout part du cadeau que lui fait un vieil homme d'un violon, dont on découvrira qu'il est le "violon à la rose". Lilly, l'antiquaire qui le reçoit en 2011 comme étant un objet familial, va partir sur les traces de ses précédentes propriétaires, Rose et Helen, et ainsi découvrir une histoire follement romantique, pourtant parsemée d'abandons, de drames et de trahisons. Elle sera aidée en cela par son amie de toujours Ellen et par celui qui va devenir un personnage important dans sa vie, Gabriel. Ainsi va-t-elle pouvoir tourner la page de son veuvage et revivre grâce à cet objet de légende.

Nous avons tous les ingrédients pour une histoire délicieuse, qui est racontée avec enthousiasme, et rigueur pour ce qui est du contexte historique : la période coloniale néerlandaise en Indonésie. Trois femmes dont les histoires se tissent harmonieusement grâce au talent de l'auteur, des personnages secondaires attachants, des lieux sur lesquels on apprend une foule de choses, et le tour est joué : le lecteur est conquis !

Un très bon moment de lecture, immersif et dépaysant, que je vous recommande vivement.

Ma note 17
 

Dans Lecture

Apaise le temps de Michel Quint

Par Le 14/04/2016

Editions Phébus - Date de sortie : 1er avril 2016 - ISBN 9782752 910 431 - 104 pages

4è de couv'

Une libraire, ça crée des dettes. D’argent parfois bien sûr, mais surtout de cœur. Lorsque Yvonne meurt, les souvenirs affluent pour Abdel, un jeune professeur de Roubaix. Il se revoit enfant entre les murailles de bouquins, prêt à avaler tout Balzac sans rien y comprendre. De là à accepter la succession, il y a un pas… que l’inconscient fait à l’aveuglette. Le voici bientôt en butte aux problématiques économiques du métier. Mais aussi aux dangereuses archives photographiques de son aînée. En fouillant les cartons, c’est tout un pan de la guerre d’Algérie qui renaît, entre partisans du FLN, harkis et OAS. En quoi ce passé concerne-t-il les habitués de la librairie ? Sans trop se garder de l’amour, Abdel mène l’enquête.

Mon avis 

Un très court récit au coeur de l'humain. Des personnages attachants, un vrai style, pour parler de la ville de Roubaix économiquement sinistrée, mais dans laquelle se vivent des solidarités authentiques. Pas de clichés larmoyants, mais un regard aiguisé. Le tout sur un fond de souvenirs de guerre d'Algérie, trouvés dans les archives d'Yvonne, la libraire disparue. Et puis, après le choc, l'espoir de la renaissance de ce temple des livres, qui pourrait être spécialisé en photographie, grâce à une équipe aux talents multiples. 

Ce livre prouve qu'il n'est nul besoin d'écrire long pour écrire vrai et profond ! Je vous le recommande.

Ma note 16.5

Citations

*Les livres sont des amis communs à tous les hommes, des lieux où faire la paix. Des lieux d'égalité possible si on sait lire.

* Relier, c'est bien, ça parle des gens et des livres qu'on relie, qu'on relit.

*Les livres, c'est comme les chats, on habite chez eux et pas l'inverse.