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Dans Lecture

La disparue de Catherine Neykov

Par Le 07/07/2016

Editions Michalon - Date de sortie : 7 avril 2016 - ISBN 9782841 868254 - 221 pages 

4è de couv'

Par une association d'idées fortuite, Catherine Neykov brise un secret de famille et retrouve le souvenir de Juliette, sa tante et marraine, qu'elle visitait enfant à l'hôpital psychiatrique de Maison-Blanche. Née dans l'Indochine coloniale, cette jeune femme gracieuse mais réservée s'y fiança à un homme que ses parents l'empêchèrent d'épouser. 

Une recherche à travers l'univers parfois kafkaïen des archives va révéler le parcours singulier de cette amie de jeunesse de Marguerite Duras, qui inspira vraisemblablement le personnage d'Hélène Lagonelle dans L'Amant. Conseillère d'orientation dans les années 1950, elle milite pour l'accès des filles aux études secondaires quand, victime de harcèlement moral, elle est internée à l'initiative de sa hiérarchie. 

Juliette Ropion était-elle vraiment schizophrène ? L'examen du dossier médical, analysé avec l'aide d'un psychiatre historien, montre que non et constitue un témoignage accablant sur la pratique asilaire de l'époque. 

Une enquête historique et littéraire sur les traces d'une héroïne oubliée.

Mon avis 

Une lecture bizarre entre récit et enquête, au style "chirurgical", dans lequel je n'ai guère perçu d'émotions, y compris quand il est question de l'univers quasi concentrationnaire des asiles au XXè siècle.

On suit l'auteur dans sa quête pour reconstituer l'histoire de Marraine, sa tante, internée pour schizophrénie à une époque de sa vie, mais dont elle peine à retracer le parcours de vie, la porte des archives, qu'elles soient médicales ou administratives, ayant bien du mal à s'ouvrir. Seule quasi certitude elle a été l'amie de Marguerite Duras à Saïgon dans leur jeunesse et pourrait avoir inspiré le personnage d'Hélène Lagonelle dans L'Amant.

Alors certes, la constante évocation de l'écrivain Duras n'est pas pour déplaire, mais cela ne suffit pas pour que cette lecture ait été pour moi un bon moment.

Ma note 14

 L'auteur 

Dans Lecture

Eros Automaton de Clémence Godefroy

Par Le 05/07/2016

Editions du Chat Noir - Date de sortie : 4 avril 2016 - ISBN 9782375 680018 - 282 pages

4è de couv'

Quand le Palais des Expositions de Parisore accueille le Salon Galien d’Automatie, c’est toute la capitale qui vit à l’heure des automates, quitte à chambouler quelques destins au passage. Un attentat en plein concours de modélisation met l’inspecteur Balthazar Bouquet sur la piste d’une mystérieuse organisation pro-humaine alors même que sa sœur Adélaïde devient une célébrité dans le monde de l’automatie. Quant à Agathe Lepique, couturière timide et amie de toujours des Bouquet, elle voit sa vie transformée lorsqu’elle est embauchée dans l'atelier d'Edgar Weyland, un ingénieur de génie aussi énigmatique que séduisant. Son projet: créer la femme parfaite pour jouer le premier rôle dans un opéra romantique... Des salles de bal étincelantes aux bas-fonds de la ville, Balthazar et Agathe vont découvrir à leurs dépens que l’amour, la vengeance et la haine ne sont pas réservés qu’aux êtres de chair et de sang.

Mon avis 

Voilà un court roman que j'ai bien apprécié ! Nous avons là du steampunk malin dont l'époque serait une Belle Epoque sans le dire, dans un Paris nommé Parisore, où lors du Salon de l'Automatie nous découvrons ces êtres de ferraille, boulons et articulations nommés automates, certains plus vrais que vrais, gominés au regard perçant et à l'allure très humaine.

Au cours de l'enquête pour trouver les auteurs de l'attentat, nous suivons des personnages humains très attachants, dont la jeune Agathe, couturière, sage et rangée, peu intéressée a priori par la passion de son amie Adélaïde, fougueuse créatrice d'automates. L'occasion pour l'auteur d'évoquer la condition féminine au début du XXè.

L'auteur fait preuve d'une belle inventivité au niveau du vocabulaire notamment (lieux, machines...) , et nous amène à nous interroger sur les relations qui peuvent se nouer entre la machine et son créateur. A l'heure où l'Intelligence Artificielle progresse à grands pas, il est raisonnable d'y réfléchir. Jusqu'où peut-on laisser la machine devenir aussi réelle, aussi vraie ?

Un sujet qui aurait mérité d'être développé davantage, mais qui nous offre un très bon moment de lecture et que je vous recommande.

Ma note 16.5

Citation

*-Qui sommes-nous pour créer d'autres êtres humains ?

-Le désir de savoir, Mademoiselle Lepique.

-Mais... vous êtes bien d'accord que c'est immoral ?

-Quand il s'agit de progrès scientifique, l'esprit humain ne s'arrête jamais devant ce genre de considération.

 L'auteur

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #59

Par Le 04/07/2016

 

Cette semaine a plutôt été une bonne semaine de lecture (environ 1500 pages), j'ai aussi fait plusieurs déplacements à La Rochelle et j'ai aussi un peu écrit (repris mon manuscrit au niveau de l'enquête policière).

*j'ai terminé

 (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

   

 En numérique dans le cadre de la GrosseOP de Bragelonne, Milady, Castlemore

* j'ai commencé

  Une enquête historique et littéraire sur les traces d'une héroïne oubliée, portée par une écriture exigeante, élégante et poétique.

 

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : La disparue de Catherine Neykov

*lireLa mémoire d'une autre de Mélanie Rose

*commencer : Les roses noires de Jane Thynne

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Et pour vous, quel est le programme ?
 

Dans Lecture

La maison du cap de Françoise Bourdon

Par Le 02/07/2016

Editions Presses de la Cité - Collection Terres de France - Date de sortie : 4 mai 2016 - ISBN 9782258 117679 - 490 pages

4è de couv'

1849. Léonie, fille de modestes résiniers, grandit blessée par le désamour de sa mère, qui, un jour, lui assène : « Tu n'es pas faite pour le bonheur, tout comme ta dernière fille. ». Elle deviendra ramasseuse de sangsues. Sa benjamine, Margot, refuse cette existence de labeur et de honte : à elle la Ville d'Hiver, à elle le choix d'une autre vie. Par amour, un homme bâtira pour elle la Maison du Cap...
Se poursuit au fil des décennies et des tumultes de l'histoire une grande saga d'héroïnes : Charlotte la photographe, Dorothée l'aviatrice, Violette la résistante. De génération en génération, elles perpétuent une lignée de femmes fortes et ardentes...
La Maison du Cap demeurera un refuge pour Margot et ses héritières, et le bonheur, une quête ardue, dans une société toujours corsetée.

Mon avis 

Cette saga est composée de 5 parties représentant les 5 générations de femmes à partir de Léonie, la résinière. C'est un tour de force de la part de l'auteur de couvrir une centaine d'années en moins de 400 pages, où l'essentiel est dit, notamment sur la période historique. 

J'aurais aimé que certains personnages secondaires soient un peu plus développés car je me suis attachée à tous comme à une famille de papier. Mais le choix a été fait par l'auteur de focaliser sur les femmes fortes et passionnées, qui dès Margot ont investi La Maison du Cap, celle-ci devenant le fil rouge du roman. On y vit, on vient y soigner ses blesseurs du coeur et de l'âme, on y est viscéralement attaché, exception faite de Dorotée l'aviatrice.

On découvre au fil des pages le monde ostréicole du Bassin d'Arcachon et la ville fréquentée par les curistes, venus chercher une amélioration à leurs problèmes respiratoires et par les artistes séduits par l'atmosphère paisible du lieu. Nos fières héroïnes y feront de belles rencontres.

La plume de l'auteur est fluide, sensible et agréable à suivre, ce qui me donne envie d'explorer la conséquente bibliographie de l'auteur. Voilà donc une lecture que je vous recommande si vous aimez les histoires de famille.

Ma note 16.5

Dans Lecture

Mes achats de Juin 2016

Par Le 01/07/2016

Ce mois-ci, j'ai été "sage" mais c'est mon mois anniversaire. Ce sont donc 26 livres qui sont entrés dans ma PAL, dont 6 déjà lus et en cours.

    

    

    

    

    

    

    

    

  

 

 

Dans Lecture

Le coma des mortels de Maxime Chattam

Par Le 29/06/2016

Editions Albin Michel - Date de sortie : 1er juin 2016 - ISBN 9782226 320780 - 389 pages

4è de couv'

Qui est Pierre ? Et d’ailleurs, se nomme-t-il vraiment Pierre ?
Un rêveur ? Un affabulateur ? Un assassin ?
Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui.
Et rarement de mort naturelle.

Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant… un livre aussi fascinant que dérangeant, en quête d’une vérité des personnages qui se dérobe sans cesse.
Un roman noir virtuose dont l’univers singulier n’est pas sans évoquer celui d’un cinéma où David Lynch filmerait Amélie Poulain.

Mon avis

Oups ! I'm so desappointed...

Déçue non parce que Maxime Chattam a écrit quelque chose d'un genre différent de ce qu'il écrit habituellement (je trouve que c'est plutôt courageux de se mettre en danger), mais parce que le genre scato-sexo n'est pas ma tasse de thé. L'idée de commencer l'histoire par la fin, de numéroter les chapitres du plus grand au plus petit, de remonter ainsi le cours de la vie de Pierre pour comprendre, ça c'était malin et inventif.

Que Pierre ait eu envie de fuir la monotonie, de retrouver un sens à sa vie et de se préoccuper des autres n'a pas suffi à me convaincre. Et j'ai eu beau prendre un peu de distance pour lire le roman au second degré et tenter de me détacher de l'image de l'auteur bien propre sur lui, ça ne m'a pas convaincue pour autant et je n'ai pas apprécié le vocabulaire utilisé. Je n'ai pas eu d'empathie particulière pour les personnages, et me suis dépêchée d'arriver à la fin pour pouvoir passer à autre chose... 

Bref, voici mon ressenti sur cette "fable humoristique et cynique" ainsi que la présente l'auteur sur FB. A vous de vous faire votre opinion ! 

Ma note 14

Dans Lecture

Apprendre à dessiner à la japonaise de Kamo

Par Le 28/06/2016

Editions Dessain et Tolra - Date de sortie : 13 avril 2016 - ISBN 9782295 006332 - 127 pages - Traduction de Marcia Nishio

4è de couv'

Dix leçons simples et amusantes pour acquérir les bases du dessin à la japonaise et maîtriser tracés et couleurs. Une multitude de modèles classés par thèmes pour réaliser en quelques traits de stylo bille des personnages, des animaux, des plantes, mais aussi des vêtements ou des gourmandises. 

Des idées de customisation de cahiers, marque-pages, étiquettes, menus... pour voir la vie en plus joli !

Mon avis

Alors là, je suis bluffée !! En tout juste une petite demi-heure, j'ai maîtrisé quelques modèles tout mignons d'un trait de stylo assuré ce qui va me permettre d'être moins ridicule quand il s'agit de s'exprimer en dessinant plutôt qu'en écrivant, dans certains jeux de société par exemple, mais aussi pour noter rapidement des idées, ou croquer des petites scènes dans la rue ou en voyage.

Il s'agit bien, on est d'accord, de s'exprimer à l'aide de petits dessins faciles, pas de se présenter aux Beaux-Arts !! Pour m'entraîner, je vais les utiliser pour mon bullet-journal (*) dans un premier temps. Et promis, quand je suis un peu plus au point, je reviens vous montrer mes "oeuvres".

Ma note 16.5

(*) un bullet journal (ou Bujo) est un système tout-en-un avec l'agenda, le carnet de notes et les listes que l'on fait pour tout et rien : à faire, à lire, à visionner, à acheter, à fêter... avec au tout début un index qui permet de s'y retrouver facilement et la liste des symboles utlisés pour repérer les tâches . 

Alice du blog Le souci du détail et Elisabeth du blog Elly Beth en parlent beaucoup mieux que moi !!

  

   

Dans Lecture

Quelle semaine de lecture pour moi ? #58

Par Le 27/06/2016

Cette semaine n'a pas été une grande semaine de lecture (environ 900 pages), j'ai fait plusieurs déplacements et j'ai aussi pas mal écrit.

*j'ai terminé

 (cliquer sur l'image pour voir mon billet)

*j'ai lu

  d'après un modèle trouvé sur Pinterest et les explications techniques de ce livre, j'ai créé un projet de panneau mural.

    

* j'ai commencé

 Un roman noir virtuose dont l'univers singulier n'est pas sans évoquer celui d'un cinéma où David Lynch filmerait Amélie Poulain.

Cette semaine j'ai prévu de

*terminer : Le coma des mortels de Maxime Chattam

*lire : Eros Automaton de Clémence Godefroy

*commencer : La mémoire d'une autre de Mélanie Rose

31gastonportantunepiledelivres1 09122007 125759

Et pour vous, quel est le programme ?

Dans Lecture

Pour l'amour d'une île d'Armelle Guilcher

Par Le 24/06/2016

Editions Pocket - Date de sortie : 21 janvier 2016 - ISBN 9782266 265690 - 395 pages 

4è de couv'

À la fin de ses études de médecine, Marine décide de retourner vivre sur la petite île bretonne où elle a grandi jusqu'à la mort de ses parents. Mais dans le froid venteux de novembre, l'installation se révèle difficile : les habitants désertent son cabinet et affichent ouvertement leur hostilité. Marine comprend que le secret de cette haine est caché dans le passé de sa famille.

Mon avis

Pour l'amour d'une île est le premier roman de cette auteur et ça se ressent à un certain nombre de maladresses : quelques lourdeurs, longueurs, mots inappropriés ("J'étais sincèrement édifiée par JC qui nous avait démontré son amour pour sa région" !!) ou envolées lyriques aux accents moralisateurs ("Etait-il illusoire de rêver d'un coin de terre que l'homme n'aurait pas pollué, l'homme, espèce gangrenée, acharnée à détruire toute forme de pureté").

L'histoire est racontée en plusieurs temps : un narrateur omniscient fait la présentation qui se situe en 1971, puis un long flash-back nous ramène dans les années 60 écrit au JE par l'héroïne, Marine Le Guellec, avant de revenir à 1971 et un épilogue en 1988. En plusieurs lieux aussi : l'île (qui n'est pas nommée) où Marine s'installe comme médecin, et une petite ville du continent dans laquelle elle a été élevée avec son frère par son grand-père. 

J'ai trouvé le traitement des personnages pas approfondi et assez manichéen : de petite fille aimante, Marine devient ado puis femme distante après une révélation sur le passé familial, Jean de détestable devient admirable après une autre révélation, comme si l'humain n'était pas beaucoup plus complexe que cela. Du coup, on ne s'y attache pas vraiment. 

On ressent bien l'amour de l'auteur pour sa région, ce qui donne d'assez belles descriptions de l'océan, des côtes, de l'île, et des expressions en breton pour faire couleur locale. L'épisode historique auquel l'auteur fait référence, à savoir l'épuration à la fin de la Seconde Guerre Mondiale dans ce coin de Bretagne m'a intéressée et donné envie d'en savoir un peu plus. Ce qui est bien rendu également c'est l'ambiance dans l'île, la vie dans une communauté réduite, les commérages, les fêtes, la vie difficile rythmée par les caprices de la mer, aussi et surtout l'isolement.

En bref, ça se lit relativement vite et sans déplaisir.

Ma note 14.5

Citation

*Je crois que quelque part nous attend un lieu, même petit, même lointain, en adéquation avec cette combinaison de molécules et de conscience dont nous sommes faits et qui justifie, si on a le bonheur d'y parvenir, que l'on constate comme une évidence "c'est ici que doit s'accomplir mon destin". (p. 76)

*Etait-ce cela aimer, ce ressenti anormal, indécent, cette impression que votre corps est éparpillé aux quatre coins de la pièce et que seule la présence de l'être cher pourra vous permettre de vous recomposer, de faire en sorte que vous deveniez un tout, une entité à nouveau capable de fonctionner comme lors de votre création, de manière coordonnée, pertinente et raisonnée ? (p. 309)

Dans Lecture

Au paradis des manuscrits refusés d'Irving Finkel

Par Le 23/06/2016

Editions JC Lattès - Date de sortie : 9 mars 2016 - ISBN 9782709 656221 - 318 pages - Traduction d'Olivier Lebleu

4è de couv'

La Bibliothèque des Refusés est un établissement des plus singuliers : elle recueille – plus encore, elle sauvegarde – tout texte ayant essuyé refus sur refus de la part des éditeurs. Littérature, poésie, mémoires, récits épistolaires… tous les écrits trouvent leur place sur les étagères de la Bibliothèque des Refusés. L’arrivée impromptue d’une insupportable bibliothécaire américaine, l’imposture d’une actrice se faisant passer pour une étudiante dans l’idée de voler des idées pour son prochain film, la menace de cambrioleurs convaincus de trouver là le gros lot, sans compter l’irruption de nombreux aspirants écrivains… autant de mésaventures qui viennent perturber l’ordre tranquille de la Bibliothèque. 
Entre personnages hauts en couleur et situations cocasses, le tout dans un irrésistible humour british, La Bibliothèque des Refusés est également une merveilleuse déclaration d’amour aux livres et aux manuscrits en tout genre.

Mon avis 

Aucune des promesses de la 4è de couv' n'est tenue : pas de personnages hauts en couleur, de situations cocasses et/ou d'irrésistible humour british.

Je ne saurais mieux dire que Mezou qui lit. J'ai d'ailleurs fini par abandonner vers 150 pages, pas le courage d'aller au bout quand je vois la pile qui m'attend !!

Ma note 10 (essentiellement pour la plume qui n'est pas si moche que ça !)

Dans Bricolage

Passion macramé de Kat Hartmann

Par Le 22/06/2016

Editions Le Temps Apprivoisé - Date de sortie : 1er octobre 2015 - ISBN 978-2299002866 - 128 pages

Mon avis

La mode, dans son éternel recommencement, revient au macramé des années 70. L'envie de me faire un panneau mural original m'a guidée vers ce livre que j'ai trouvé somme toute assez décevant, vu le petit nombre d'ouvrages expliqués. Les plus intéressants sont juste photographiés mais pas détaillés.
Par contre, les explications des différents noeuds sont claires.

Ma note 12

Dans Lecture

Un dernier tour de valse d'Inès de Kertanguy

Par Le 21/06/2016

Editions Tallandier - Date de sortie : 18 mars 2016 - ISBN 9791021 017863 - 411 pages 

4è de couv'

Madrid, 1833. Sophianne, 10 ans, fait la connaissance d’Eugénie de Montijo, 7 ans, future impératrice des Français. Cette rencontre scelle son destin. Devenue son amie intime, Sophianne accompagne Eugénie dans son ascension, son mariage avec Napoléon III et la naissance du prince impérial. À 16 ans, sur un air de valse, Sophianne tombe éperdument amoureuse d’Octave de Lencelle, aristocrate et bonapartiste convaincu. Le couple est de tous les bals donnés par l’empereur et l’impératrice. Inséparable de la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III et rivale d’Eugénie, avec qui elle partage l’amour de la peinture, Sophianne passe d’une cour à l’autre : celle des Tuileries où réside le couple impérial et celle de la rue de Courcelles où règne Mathilde qui reçoit le Tout-Paris des arts et des lettres.

Mon avis 

Dans ce nouveau roman, qui est son 7è, l'auteur nous invite à suivre l'histoire de Sophianne de Lencelle, amie intime et indéfectible d'Eugénie de Montijo, Impératrice des Français et épouse de Napoléon III, de leur enfance à la mort de cette dernière. Une très belle histoire d'amitié

La narratrice, Sophianne, écrit cette histoire à l'intention de sa petite-fille Valentine qui n'a connu aucun de ses parents. La plume est vive et fluide, les personnages réels ou de fiction bien campés, l'époque bien restituée. Les intrigues, politiques et amoureuses, se suivent et font tourner les têtes.

J'ai regretté les quelques passages (heureusement peu nombreux) où l'auteur raconte l'Histoire, sortant ainsi du pacte romanesque "Show, don't tell !" et le trop peu de descriptions des fastes, toilettes et bijoux de la somptueuse Eugénie et de son entourage, le récit ayant pris le pas sur le decorum. Peut-être est-ce pour ce bémol que le roman restera pour moi, non un coup de coeur, mais seulement une très bonne lecture.

Ma note 16

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