Editions Albin Michel - Date de sortie : 28 octobre 2015 - ISBN 9782226 315113 - 141 pages
4è de couv'
« Ayant eu pour métier l'étude de l'Antiquité gréco-romaine, je n'ai cessé de rencontrer Palmyre sur mon chemin professionnel. Avec la destruction de Palmyre par l'organisation terroriste Daech, tout un pan de notre culture et mon sujet d'étude viennent brutalement de voler en éclats. Malgré mon âge avancé, c'était mon devoir d'ancien professeur et d'être humain de dire ma stupéfaction devant ce saccage incompréhensible et d'esquisser un portrait de ce que fut la splendeur de Palmyre qu'on ne peut plus désormais connaître qu'à travers les livres. »
C'est cette histoire de la « Venise du désert » que nous peint Paul Veyne ; avec lui, nous découvrons cet immense vestige d'un monde aboli.
Mon avis
Très court, très documenté, ce petit opus érudit nous permet de comprendre en quoi ce site était exceptionnel, au niveau architectural mais pas seulement, et de s'indigner davantage sur sa destruction par l'E.I.
La cité, à mi-chemin entre Orient et Occident, a bénéficié de multiples influences, culturelles, politiques...et s'en est nourrie. L'esprit indépendant qui y régnait, opportuniste parfois, m'a séduite et m'a remémoré le roman lu il y a quelques années : Moi, Zénobie, reine de Palmyre, d'AB Daniel. J'ai eu plaisir à visualiser les caravanes y faisant halte, le désert tout proche, la vie dans ses luxueuses maisons et la ferveur dans les temples.
J'ai passé un très bon moment, grâce à la plume de Paul Veyne, "guide de tourisme dans le temps", dont on sent l'enthousiasme à évoquer cette cité antique qu'il a bien connue.
Ma note 17
Ce livre participe au Challenge Top50 Livresque pour une non-fiction.