* Livres papier
Premier tome de la duologie,
ce que j'ai découvert en lisant. En effet, je trouvais que l'enquête n'avançait pas vite et ça s'explique parce qu'il y a un tome 2
Beaucoup de dialogues rythment le récit où l'accent est mis sur les relations entre les enquêteurs (avec parfois une familiarité un peu "potache"). On est immergé dans ce territoire emblématique de mystère et de secrets, les noms de lieux balisent notre lecture.
Ca se lit vite, très vite, mais j'attends d'avoir lu le tome 2 pour voir comment l'auteur s'en sort pour boucler les fils narratifs. Il me semble cependant que j'ai déjà deviné...
A suivre...
Pour moi cette lecture est un peu une déception.
Oui le choix de faire d'une journaliste (qui n'a pas été choisie au hasard) sa biographe est intéressant, oui c'est inscrit dans un lieu et dans une époque riches en carrières de ce genre-là. MAIS car il y a un mais, j'ai trouvé ça trop longuet : je me suis ennuyée sur la durée, ai failli arrêter après le 4è mari, et pas vraiment attachée aux personnages, surtout Monique : les incises sur sa vie coupaient les révélations d'Evelyn et n'apportaient pas grand-chose, il fallait ensuite switcher pour se replonger dans celle d'Evelyn...
Certes on comprend la détermination de celle-ci à vivre la vie qu'elle voulait, à se faire une place (et la meilleure tant qu'à faire) en surmontant les "inconvénients" de départ : elle est noire, cubaine, d'origine modeste dans un monde blanc, fait de paillettes et d'ostentation. Mais j'ai trouvé un peu pénible ces manipulations à répétition auxquelles elle se livre tout au long de ses 7 mariages, prix à payer pour avoir une façade respectable et une vie privée comme elle la souhaitait. Certains lecteurs y ont probablement vu une belle affirmation de soi, mais moi j'ai eu du mal... Cela dit beaucoup de thèmes d'actualité sont abordés dans le roman (féminisme, racisme, bisexualité...) et je pense que ça a contribué à son succès.
J'ai apprécié le beau personnage d'Harry, la façon dont les petits articles de presse, semés ça et là, faisaient avancer le récit et aussi la fin du roman.
Un bon moment de lecture avec cette cuisinière hors normes de la fin du XIXè siècle qui relève le défi d'écrire un livre de cuisine (puis une pièce de théâtre) au lieu d'un recueil de poésie comme elle le souhaitait. Une peinture réussie de la société anglaise de cette époque, une écriture agréable à lire, et une belle histoire de compagnonnage, donc je recommande.
Même pas atteint la moitié et je jette déjà l'éponge !
Ce "roman" est bourré de clichés (notamment l'enquêtrice maman solo qui s'adonne à la bière quand ce n'est pas sa semaine de garde alternée...), d'erreurs (par exemple, revolvers comme arme de service pour les policiers et il y en a bien d'autres), de scènes outrancières (la première scène du roman et aussi l'autopsie par le légiste) et tient plus de la tribune que du roman ! L'autrice est comme un avocat qui ferait des effets de manches ridicules et ça annihile tout l'effet sans doute recherché de nous embarquer dans sa croisade.
Certes le thème traité, soit les crimes et délits sexuels dont sont victimes les femmes dans notre société, est ô combien important, mais quand il est traité avec justesse, délicatesse et respect, pas avec des gros sabots et une hache pour punir tous les hommes. C'est maladroit, sans mesure, manichéen à souhait et m'a franchement rebutée !
Une jolie histoire comme sait si bien les écrire Marie-Bernadette Dupuy.
Des personnages attachants, dans une région magnifique, à une époque historique intéressante, tous les ingrédients pour une intrigue qui nous fait tourner les pages avec plaisir.
C'est un volume unique avec une histoire bouclée quand se referme la dernière page. Je recommande !!
Excellent ouvrage qui mérite un billet à lui seul !
Second tome de la duologie.
Toujours autant de rythmes, une bonne ambiance entre les personnages "d'autorité" ;-) des méchants bien sombres, et un dénouement attendu.
Mais ça se lit avec plaisir et une amoureuse de la Bretagne comme moi (de Brocéliande en particulier), ira "piocher" dans les 58 autres romans de l'auteur, très inspiré par sa belle région.
Un prix tout à fait mérité !
On se doute assez vite que les deux affaires menées par l'équipe du commandant Delestran sont liées d'une façon ou d'une autre, sinon pourquoi évoquer la disparition des trois femmes ?
Mais c'est bien ficelé, bien écrit, les enquêteurs sont sympas sans en faire trop. J'ai adoré l'arrivée de la psychologue qui va quelque peu bousculer les préjugés de Delestran.
J'ai glané des éléments sur les procédures (dont on peut penser qu'ils sont justes au vu du métier de l'auteur), ce qui va me servir pour mon roman queen cours où il est question de naissance sous X.
Allez-y, ça vaut le coup, comme dirait Gérard Collard, le libraire de la Griffe noire !! ;-)