Editions Julliard - 1993 - 190 pages
Résumé
"Les voilà quel bonheur les jours de soleil. Le portail de l'école se referme. Les cousins vont demain débarquer des carrioles. Les cousins qui partageront nos jeux et ces travaux de l'été qui seront des jeux. Je parle, dit-il, d'un village où la vie était simple et tranquille. C'est ce qu'on pensait alors. Moi j'étais petit. On pensait aussi qu'il n'y avait pas de raison pour que ça finisse. Et puis."
Les voilà. Les Inconnus qu'on attend imprudemment comme des sauveurs. Les invités en retard (mais la pendule est démontée).
Sarah-Henriette gave ses oies, des taggers s'efforcent de prouver qu'ils existent. Papa rentre de Chicago. Régine suit un nouveau régime. Trafic douteux à Central Park. Pilou guette Jack l'Éventreur tout en pataugeant dans la mer Égée. Un homme qui tient un fusil est caché derrière les tamaris et cette jeune femme, seule dans une chambre étrangère, rêve de dire enfin : le voilà.
Mon avis
Un plaisant recueil où l'on retrouve "la patte" si particulière d'Annie Saumont, une référence en matière de nouvelles. Des sujets bien de notre temps, un style très agréable, un grand plaisir de lecture !