thriller psychologique

Dans Lecture

Une vraie famille de Valentin Musso

Par Le 17/12/2015

Editions Seuil - Date de sortie : 1er octobre 2015 - ISBN 9782021 237726 - 375 pages

4è de couv'

Il s'appelle Ludovic, c'est du moins le prénom qu'il a donné. Un jeune homme simple et sans histoires. En apparence. Les Vasseur, un couple de Parisiens retirés dans leur résidence secondaire en Bretagne à la suite d'un drame personnel, l'engagent pour quelques travaux de jardinage. Le mystérieux garçon sait rapidement se rendre indispensable et s'installe dans leur vie. Quand les Vasseur commencent à se poser des questions et à regretter de lui avoir ouvert leur porte, il est déjà trop tard. Mais ce qu'ils ignorent, c'est que leur cauchemar n'a pas encore commencé. Car la véritable menace qui pèse sur leur maison n'est pas du tout celle qu'ils croyaient.

Mon avis 

Encore un très bon roman de Valentin Musso (j'ai lu Les cendres froides il y a quelques années). Là, il s'agit d'un thriller en huis clos qui nous fait passer de l'étonnement à l'effroi, tout en nous baladant, car le Mal n'est jamais là où on croit. C'est rudement bien ficelé et judicieusement construit. Au premier "twist" on est sonnés, et par la suite plus jamais "tranquilles".

On ne s'attache pas forcément aux personnages, mais l'auteur a vraiment travaillé leur portrait psychologique et on a envie de savoir ce qu'il va leur arriver. L'atmosphère est souvent pesante, à tel point qu'on hésite à tourner la page...

L'auteur joue magnifiquement de sa plume que j'avais déjà bien appréciée. Il y a du rythme, du suspens. Alors, je vous recommande chaudement ce roman.

Ma note 18

Dans Lecture

Maman a tort de Michel Bussi

Par Le 17/05/2015

Editions Michel Lafon - Date de sortie : 7 mai 2015 - ISBN 978-2258118621 - 512 pages 

Résumé

Quand Malone, du haut de ses trois ans et demi, affirme que sa maman n’est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire, le croit. Il est le seul… Il doit agir vite. Découvrir la vérité cachée. Trouver de l’aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s’effacent. Ils ne tiennent plus qu’à un fil, qu’à des bouts de souvenirs, qu’aux conversations qu’il entretient avec Gouti, sa peluche. Le compte à rebours a commencé. Avant que tout bascule. Que l’engrenage se déclenche. Que les masques tombent. Qui est Malone ?

Les premières pages en 3 minutes  

Mon avis

Michel Bussi nous a habitués à la sortie d'un livre par an depuis "Un avion sans elle". Dans la "livraison" de cette année, l'auteur met une fois encore un enfant en scène, ce qui fait fondre mon coeur de maman-poule. J'ai trouvé génial l'idée de la peluche Gouti qui, chaque jour, "raconte" à l'enfant l'histoire qu'il ne doit pas oublier. On suit deux fils narratifs principaux : le braquage de Deauville et l'enfant qui dit que ses parents ne sont pas ses parents. Mais également d'autres histoires parallèles avec un bon nombre de personnages. Pas d'inquiétude, le virtuose du suspense va boucler tout cela avec habileté ! 

Encore un Bussi réussi ! mais cette fois, j'ai réussi à déjouer les pièges armés par l'auteur, et j'avais mis en place, avant la fin, un certain nombre de pièces du puzzle. Est-ce à dire que les prochains Bussi s'ils fonctionnent sur le même mode, ne m'amuseront plus ?? 

Il y a toujours un bon rythme dû à l'alternance récit/dialogues, un style efficace et sans fioritures, qui rendent la lecture fluide et des réflexions pertinentes sur la vie. En bref, un bon "cru" qui offre plusieurs heures de bonne lecture et que je vous recommande vivement.

Ma note : 17

Citations

*Angie était romantique, idéaliste, naïve. Juste un je-ne-sais-quoi de vulgaire dans son expression, une faute de goût indéfinissable que les hommes repéraient immanquablement. Un défaut corrigeable sans doute, avec un peu de chirurgie psychologique. Plus facile à assumer qu'un nouveau nez ou qu'une liposuccion.

*Après tout, en devenant maman, chaque femme sait qu'elle aura un jour droit à son quart d'heure de honte publique ! Une réflexion malpolie, un pipi à la culotte, une crise d'hystérie...

*Seules les mères peuvent apporter cela aux petits hommes : la sensibilité. S'ils suivaient les pas de leurs pères, les idéalisaient, le foot, les bagnoles et la perceuse, ils étaient foutus, ils deviendraient aussi cons qu'eux. Des générations de cons ! Seules les mères pouvaient tenter de freiner la malédiction.

*Elle ressentait, comme un fantasme, ce que devaient ressentir les parents qui vont cacher le cadeau de la petite souris sous l'oreiller de leur gamin, raconter une histoire à deux voix, faire un câlin à trois, à dix en comptant les peluches et les doudous, cette complicité quotidienne qui donne une raison de rester ensemble même à des couples qui se détestent, qui font encore supporter l'autre, celui pour qui l'on n'a pourtant plus que du mépris, ce genre de secondes d'éternité qu'aucun orgasme dans un couple ne remplace.

Ce livre participe pour 100 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque

1000 bornes classique5b15d

Dans Lecture

Tu me manques d'Harlan Coben

Par Le 08/05/2015

Tu me manques

Editions Belfond Noir - Date de sortie : Mars 2015 - ISBN 978271445484-3 - Nbre de pages : 411 - Traduction de Roxane Azimi

Résumé

Un site de rencontres, un visage aimé disparu depuis 18 ans, et une chanson, Tu me manques.... La vie de Kate, inspectrice new-yorkaise, va basculer dans l'horreur... Kate n'a jamais oublié ses vingt-deux ans. D'abord, son père, policier à la NYPD se fait tuer, puis c'est Jeff son fiancé qui la quitte brusquement et disparaît... Quel choc, dix-huit ans plus tard, lorsqu'elle découvre la photo de Jeff sur un site de rencontres sous une nouvelle identité! Piqué par sa curiosité de policière, mais aussi blessée dans son coeur de femme, Kate plonge alors dans l'affaire la plus terrifiante et sordide de sa carrière.... Au même moment, nouveau choc : le meurtrier présumé de son père remet tout en question sur son lit de mort. Qui a tué le père de Kate? Et qu'est-il arrivé à Jeff?

 

Mon avis 

Un bon cru, mais pas le meilleur !

Certes, il y a comme d'habitude avec cet auteur, une histoire bien ficelée aux intrications multiples, des personnages crédibles (encore que je n'ai pas senti beaucoup d'émotion chez Kate !), du rythme (grâce ou à cause des nombreux dialogues), mais je n'ai pas senti la pression, l'angoisse, le coeur qui bat comme on peut l'avoir en lisant certains polars. Le seul personnage auquel je me sois vraiment attachée est Brandon.

Rien d'inoubliable donc, une écriture sans véritable style, très formatée (en vue d'un film ?) et des fils narratifs non suivis ; par exemple, pourquoi être allé installer la ferme dans le pays amish, si on ne parle pas d'eux ? Ce que je veux dire, c'est que ça n'apporte rien à l'histoire, dans la mesure où c'est simplement un endroit isolé, sans électricité ni téléphone, comme il peut y en avoir ailleurs que chez eux. C'est juste un effet d'accroche...

C'est donc un bon roman, sans plus, pour lequel j'aurais dû attendre la sortie en poche...

Ma note : 15

Ce livre participe pour 75 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque

1000 bornes classique5b15d

Dans Lecture

L'instant présent de Guillaume Musso

Par Le 28/03/2015

Couverture L'instant présent

Editions XO - Date de sortie : 26 mars 2015 - ISBN 9782845 637795 - 363 pages

Résumé

Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d'art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d'Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate. Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n'offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n'est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l'aimer :

" Ce qui m'arrive est inimaginable, et pourtant bien réel... "

Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que c'est Musso et que j'aime sa plume.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis

Waouh ! J'ai commencé le roman un peu avant le changement d'heure cette nuit et j'ai eu bien du mal à le lâcher pour dormir (un peu), préparer le déjeuner à mon chéri et aller voter. 363 pages en un peu moins de 15h, sommeil compris...

Là je dis bravo ! encore une fois, il y a de l'action, des dialogues qui  rythment le texte, des personnages attachants, principalement Arthur et Sullivan, des péripéties parfois un peu rocambolesques. L'auteur nous entraîne aux quatre coins de l'Etat de New York, et c'est comme si on y était : les magasins, les restaurants, les noms de rues, l'ambiance, tout est là. Ca va vite, ça pulse la vie, et l'intrigue est originale. Ca parle du temps qui passe, de la nécessité de vivre pleinement l'instant présent, de la famille.

Guillaume Musso est un magnifique story-teller, preuve en est la fin qui m'a littéralement scotchée et m'aurait presque donné envie de relire le roman pour vérifier si j'aurais pu la voir venir... C'est de la littérature populaire, au sens noble du terme, ça fait passer du bon temps et Dieu que j'aime ça !!

Ma note : 17

Citation

* En Irlande, on ne boit du whisky qu'en deux occasions. Quand on a soif et quand on n'a pas soif.

Bonus : l'interview de l'auteur (source : son site http://www.guillaumemusso.com/)

Votre nouveau roman s’ouvre sur une citation de Stephen King et le premier chapitre nous présente un décor très « kinguien ». Revendiquez-vous cette filiation ?

C’est le premier de mes romans qui a clairement pour origine l’impression très forte que m’a laissée la visite d’un lieu. Il y a trois ans, lors de vacances aux États-Unis, j’ai séjourné pendant une semaine dans un vieux phare sur la côte ouest de Cap Cod. Une tour octogonale en bois de douze mètres de haut, cernée par l’océan et les rochers et battue par le vent. Un endroit aussi fascinant qu’inquiétant : par beau temps, on était dans un tableau d’Edward Hopper, mais il suffisait que le ciel se couvre et que le vent se lève pour se retrouver dans un roman de Stephen King !

Pour le romancier que je suis, cette ambiance était propice à frapper et à nourrir mon imaginaire. C’est donc lors de ce séjour que j’ai pensé pour la première fois à l’histoire de mon héros, Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste à qui le père mourant lègue un vieux phare mystérieux qui appartient à sa famille depuis plusieurs générations.

Mais cet héritage se révèle être un cadeau empoisonné…

Oui, car il est assorti d’un interdit : Arthur doit s’engager à ne jamais ouvrir une porte métallique qui se trouve dans la cave du phare. Un engagement qu’il ne va bien évidemment pas respecter. En poussant la porte, le jeune médecin ouvre la boîte de Pandore et va découvrir le secret que cache le phare. À partir de cet instant, il ne sera plus jamais un homme comme les autres.

J’ai toujours aimé ce genre de situations dans lesquelles un homme ordinaire se retrouve confronté à des événements qui le dépassent. Je prends particulièrement plaisir à décrire ces moments de doute et de déstabilisation lorsqu’un personnage est projeté dans un monde dont il ne connaît pas les codes. Car c’est souvent le danger et l’inconnu qui font ressurgir en nous notre passé et nos peurs archaïques, nous obligeant à nous confronter à nous-mêmes et à voir au bout du compte ce que nous avons vraiment dans le ventre. 

Dans votre histoire, ce phare de la Nouvelle-Angleterre devient donc le symbole de la transmission familiale et du secret de famille ?

Cette métaphore me permet en effet d’aborder différentes questions liées au poids de l’héritage familial : quelles valeurs transmettre à ses enfants ? Dans quelle mesure nos actes dépendent-ils de notre histoire familiale ? Pourquoi devenir parent nous rend-il à la fois plus forts et plus vulnérables ? Une peur ou une culpabilité peuvent-elles se transmettre d’une génération à une autre ?

Alors que votre précédent roman, Central Park, se déroulait en « temps réel » sur à peine 24 heures, celui-ci se déploie sur 24 ans, de 1992 à aujourd’hui, chaque chapitre étant consacré à une année. Pourquoi ce changement radical ?

 En quatre cents pages, on assiste à une traversée accélérée des dernières décennies. Cela me permet de suivre l’évolution de la relation d’un couple sur près d’un quart de siècle. Les destins d’Arthur et de Lisa vont s’entremêler. Pendant plus de deux décennies, ils vont s’aimer, se déchirer et lutter pour déjouer les pièges que leur impose le temps.

L’un des enjeux du roman était ainsi de construire un parallèle entre les bouleversements sociaux, politiques ou technologiques et les bouleversements intimes d’une vie singulière.

Aux détours de références historiques et culturelles, j’ai aussi essayé d’esquisser le portrait d’une certaine génération pressée, prise dans un entre-deux siècles durant lequel le monde s’est transformé.

En écho à ces transformations répondent celles de la ville de New York qui depuis vingt-cinq ans s’est totalement métamorphosée. Au début du roman, c’est la ville dangereuse que j’ai découverte lors de mon premier voyage à l’âge de 19 ans au début des années 1990 : un coupe-gorge imprévisible qui était le théâtre de plus de 2 000 meurtres par an. Dans les dernières pages, New York est telle qu’on la connaît aujourd’hui : une ville plus apaisée, mais dans laquelle tout peut toujours arriver.

Au centre de votre roman, on trouve un couple, Arthur et Lisa, qui vit une relation peu commune puisqu’ils ne se croisent qu’une seule journée par an !

C’était en effet l’un des enjeux de cette histoire : raconter les différentes étapes de la vie d’un couple en une vingtaine de « tableaux ». On assiste à leur rencontre, à la naissance de leurs sentiments, à leur passion amoureuse, leurs difficultés, leurs ruptures, leurs reconquêtes successives, leur vie familiale…

De toutes les relations amoureuses que j’ai pu écrire, celle-ci est sans doute la plus originale, mais c’est aussi, dans son dénouement, l’une des plus émouvantes.

Depuis quelques années, avec L’appel de l’ange et Demain, vous avez amorcé un virage évident vers le thriller, qui a été couronné par l’immense succès de Central Park. L’instant présent s’inscrit-il dans cette même veine ?

Plus que jamais, le suspense et l’émotion sont les fils conducteurs de ma narration. J’ai toujours pleinement assumé ce plaisir d’être un storyteller et de chercher à offrir à mes lecteurs une expérience originale de lecture en les dépaysant et en les tenant en haleine.

Après une période pendant laquelle il était presque mal vu de vouloir raconter une histoire, nous vivons depuis quelques années un nouvel âge d’or de la fiction. Que ce soit à travers les séries télé ou dans les romans, le goût du public pour la dramaturgie est de plus en plus fort. Les lecteurs sont de plus en plus familiers des codes de la fiction. Confrontés à une multitude de choix, ils sont donc devenus de plus en plus exigeants, d’où la nécessité d’innover à chaque roman pour essayer de proposer une histoire suffisamment addictive, novatrice et complexe qui soit portée par des personnages faits de chair et de sang.

J’aime ainsi toujours autant mélanger les genres et écrire des histoires hybrides. C’est, je crois, ce qui constitue ma spécificité et ma singularité : déjouer les attentes, jouer avec le rythme, faire évoluer les ambiances à la frontière entre plusieurs genres.

L’instant présent est haletant et mystérieux, mais aussi plein d’humour, notamment à travers la relation qui s’établit entre Arthur et son grand-père, Sullivan Costello.

Au vu des réactions des premiers lecteurs, c’est sans doute le « couple » le plus attachant du roman. J’ai pris en tout cas un plaisir immense à écrire, à mettre en scène et à dialoguer chacune de leurs scènes. Dès que j’ai écrit leur première rencontre, j’ai senti qu’une alchimie particulière s’opérait entre les deux personnages. On est parfois dans l’affrontement, mais le plus souvent dans la complicité, la chamaillerie, l’échange de bons mots. Pour créer le personnage de Sullivan, j’avais en tête à la fois mon propre grand-père, mais aussi certains acteurs américains, célèbres pour leur rôle de mentor : Paul Newman dans La Couleur de l’argent, Sean Connery dans À la rencontre de Forrester, Clint Eastwood dans Million Dollar Baby…

L’instant présent : comment vous est venue l’idée de ce titre ?

L’idée du titre est venue très tard. Pendant longtemps le roman s’est appelé L’Homme qui disparaît. Puis L’instant présent s’est finalement imposé comme une évidence. Comme chacun de nous, mais avec encore plus d’intensité, mon héros est poursuivi et débordé par le temps. Et le temps gagne toujours à la fin. Notre arme la plus efficace est peut-être justement de vivre pleinement l’instant présent : en refusant à la fois de se laisser contaminer par les regrets liés au passé et par les projections liées au futur. Plus facile à dire qu’à faire, je vous le concède…

Grâce à Central Park, vous avez été en 2014 l’auteur français le plus lu pour la quatrième année consécutive. Comment avez-vous abordé ce nouveau succès, qui va au-delà même de ceux de vos précédents romans ?

J’ai été ravi de voir que mes lecteurs m’avaient suivi sur ce roman qui était un pur thriller. La belle surprise a aussi été de voir que Central Park a été lu par beaucoup de personnes qui ne me lisaient pas auparavant, le plus souvent parce qu’ils avaient une image déformée et fausse de mon travail. Central Park m’a ainsi permis de décoller certaines étiquettes.

Je suis heureux que ce succès se perpétue d’une année à l’autre notamment grâce au bouche-à-oreille, mais mon caractère me porte à davantage me projeter vers l’avenir plutôt que de vouloir me figer dans une position ou dans un statut. Je travaille comme un artisan. Je prends toujours autant de plaisir à imaginer des histoires et j’ai en tête de nombreuses idées de romans dans des genres très différents. Dans le monde hypertechnologique qui est le nôtre, où les écrans, les réseaux et le virtuel règnent en maîtres, je trouve toujours fascinant qu’une simple succession de mots et de phrases puisse faire naître en nous, lecteurs, une impression d’évasion, de dépaysement et des émotions aussi fortes…

Dans Lecture

Demain de Guillaume Musso

Par Le 30/03/2014

Couverture Demain

Editions Pocket - mars 2014 - ISBN 9782 266246880 - 535 pages

Résumé

Emma vit à New York. À 32 ans, elle continue de chercher l'homme de sa vie. Matthew habite à Boston. Il a perdu sa femme dans un terrible accident et élève seul sa fille de quatre ans. Ils font connaissance grâce à Internet et bientôt, leurs échanges de mails les laissent penser qu'ils ont enfin droit au bonheur. Désireux de se rencontrer, ils se donnent rendez-vous dans un petit restaurant italien de Manhattan. Le même jour à la même heure, ils poussent chacun à leur tour la porte du restaurant. Ils sont conduits à la même table et pourtant... ils ne se croiseront jamais. 
Jeu de mensonges ? Fantasme de l'un ? Manipulation de l'autre ? Victimes d'une réalité qui les dépasse, Matthew et Emma vont rapidement se rendre compte qu'il ne s'agit pas d'un simple rendez-vous manqué... 
Une aventure aussi mystérieuse que bouleversante. Une intrigue virtuose aux frontières du réel. Un suspense diabolique, intense et captivant.

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que j'aime bien un Musso de temps à autre, et que je n'avais pas lu celui-ci. Au moment où sort son nouveau roman "Central Park" il fallait que je me mette à jour !! 

Mon avis 

Ce roman a tout ce que j'aime : du rythme, des rebondissements, une histoire "tordue", alors que le début laissait penser à une romance "guimauve", des personnages infiniment sympathiques, dont j'ai eu le sentiment qu'ils menaient l'auteur lui-même par le bout du nez...

Le tout donne un cocktail réjouissant qu'on lit de la première à la dernière ligne sans lever le nez. 

Un vrai plaisir ! que je vous recommande. Et je vais m'empresser d'aller chercher "Central Park" chez mon libraire....

Bonus : un long entretien avec l'auteur pour faire davantage sa connaissance. 

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