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Dans Lecture

Les ennemis de la vie ordinaire d'Hélène Marienské

Par Le 04/12/2015

Editions Flammarion - Date de sortie : 19 août 2015 - ISBN 9782081 366596 - 319 pages 

4è de couv'

Sept personnages addicts (alcoolisme, sport, jeux d'argent, sexe, cocaïne, etc.) sont réunis par Clarisse, la psy qui les suit, pour des séances de thérapie de groupe. Mais la cure ne les aide pas et ils décident tous les sept de s'associer pour gagner des tournois de poker en trichant et avoir enfin les moyens financiers pour nourrir leurs addictions.

Mon avis 

C'est suite au passage de l'auteur à La Grande Librairie que j'ai acheté son livre et je n'ai pas été déçue !

Un roman un peu déjanté, porté par des personnages foutraques, des situations assez improbables quoique... et une plume réjouissante.

C'est plein de vie et on sourit de ce groupe hétéroclite dans ses addictions, accompagnée par Clarisse, une psy assez inefficace il faut le dire, qu'ils poussent à la dépression. Mais ce qui est drôlissime c'est la façon dont ce ramassis d'épaves se soude à son insu et se lance dans une aventure foldingue.

Un bon moment de lecture, qui fait du bien et que je vous recommande.

Ma note 15

Dans Lecture

Achats de livres à Bruxelles

Par Le 09/08/2015

   

Lors de son passage en Europe en mai-juin dernier, Richard du blog Polar noir et blanc, avait découvert cette nouvelle librairie québécoise, installée à Bruxelles, 55 rue de Flandre, dans le très joli quartier Ste Catherine. Aussi, pour quelques jours en Belgique, avais-je mis dans mes plans d'y faire un passage. Samedi matin, nous avons donc à notre tour, fait connaissance avec Dominique, la montréalaise du duo de libraires qui a créé TULITU.

Le lieu est agréable, très clair, avec des meubles en bois blond, et un très grand choix, livres québécois évidemment, mais pas que. J'ai demandé conseil pour mon achat "le 12 août, j'achète un livre québécois" ; bien sûr, j'ai un peu triché sur la date, mais je ne restais pas à Bruxelles jusqu'au 12 août... J'ai donc acheté Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier et un roman que j'avais dans ma liste d'envies depuis longtemps La traduction est une histoire d'amour de Jacques Poulin.

  

Puis l'après-midi, nous avons fait notre tour habituel chez Filigranes, Avenue des Arts, en face de l'Ambassade des Etats Unis.

et là, craquage complet !! Je m'étais fait une "petite liste", mais ô bonheur, j'ai trouvé tout ce que j'y avais inscrit....

 pour le Challenge Daphné du Maurier

 pour ne pas quitter les personnages du tome 1

    

    

Une belle moisson, non ? Ma PAL en rosit de plaisir...

 

Dans Lecture

Interdisez-moi !!

Par Le 05/03/2015

Docteur, désintoxiquez-moi, je crains d'être addicte aux livres Sourire, et particulièrement à ceux de ma librairie Cultura de La Rochelle, qui en plus, je viens de l'apprendre va tripler sa surface de vente d'ici à quelques mois... C'est trop !!!

Alors donc, la moisson du jour c'est 

Couverture Debout dans l'ombre d'un autre Couverture Tu me manques

Couverture Deux gouttes d'eau La politesse par Bégaudeau

Couverture Les BrillantsDu polar pour nourrir ce que je suis en train d'écrire, et du Bégaudeau parce qu'il parle d'écriture et que c'est Bégaudeau...

Merci  ! Ca pour jubiler, il jubile, mais moi aussi parce que je ne sais plus où stocker....Incertain

Dans Lecture

Le cahier de Maya d'Isabel ALLENDE

Par Le 29/10/2013

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Editions Grasset - 2013 - 459 pages - Traduction d'Alex et Nelly Lhermillier

Résumé

« Je m'appelle Mayal Vidal : de sexe féminin, célibataire, j'ai dix-neuf ans, pas d'amoureux faute d'occasions et non par excès d'exigence, un passeport américain ; née à Berkeley, en Californie, je suis momentanément réfugiée dans une île au sud du monde. On m'a donné le prénom de Maya parce que ma Nini a une prédilection pour l'Inde et que mes parents n'ont pas trouvé autre chose, bien qu'ils aient eu neuf mois pour y réfléchir. En hindi, maya signifie "sortilège, illusion, rêve". Rien à voir avec mon caractère. Attila m'irait mieux, parce que là où je pose le pied, l'herbe ne pousse plus. »

Mon avis

Il y avait un bon moment que je n'avais pas lu de roman d'Isabel Allende ; mais j'avais le souvenir de la Maison aux esprits qui à l'époque m'avait bien plu. C'est donc confiante que j'ai acheté ce livre et je ne le regrette pas.

On peut trouver le rythme lent  dans cette narration d'une renaissance, celle de Maya, tombée bien bas dans la déchéance et qui, envoyée à Chiloé par sa Nini (sa grand-mère), va y retrouver sérénité et goût de vivre. Moi j'ai beaucoup aimé cette façon qu'a eue l'auteur de poser les choses avec des feed-back juste au bon moment pour éclairer des situations actuelles, avec l'arrière-plan historique et politique du Chili.

Des personnages magnifiques avec Nini, Manuel, Blanca,Popo qu'on ne fréquentera pas car il est mort depuis longtemps, mais auquel se réfère tout le temps Maya, et enfin cette île où le temps ralentit et la vie s'écoule loin des bruits et des tracas de la ville. 

Un excellent moment passé avec ce roman que je vous recommande !