Articles de alliancecoaching17
Oui j'ai connu des jours de grâce de Pierre VEILLETET
Editions Arléa Poche - Mai 2013 - 793 pages
Résumé
C'est donc l'heure où, à la campagne, les chaises sont tirées dehors ; la fraîcheur est venue. En ville, un passant s'arrête, sans motif ni soif, à une terrasse de café, parce que la lumière oblique embrase les verres et les vitres -les gens soudain ont des yeux. Dans l'arène sort le cinquième taureau qui n'est jamais mauvais ; l'ombre achève de recouvrir la place. C'est l'heure safranée du sud. La chute du soleil apporte le répit et les odeurs puissantes de la terre. Le monde n'est plus craint ni agi, il est contemplé. Il est enfin là, pour qu'on en jouisse. C'est l'heure bleue.
7 oeuvres ici réunies : la pension des nonnes - Mari-Barbola - Bords d'eaux - Querencia - Coeur de Père - Le Vin, leçon de choses - Le Prix du sang.
Mon avis
J'ai acheté ce livre lors de mon stage d'écriture de l'été à Bordeaux. L'auteur en est l'ancien rédacteur en chef de Sud Ouest dimanche, amoureux invétéré de Bordeaux, du bordelais, du sud-ouest en général et en particulier.
Dans ce gros pavé préfacé par Catherine Guillebaud, on trouve rassemblés les 7 titres des récits de Pierre Veilletet, mon préféré étant Bords d'eaux et plus précisément les deux chapitres : Bordeaux, images flottantes et surtout Médoc, presqu'île intime qui parle si bien des nuages et du terroir natal de ma maman chérie.
Querencia est une somme de 33 fragments dont les titres vont de La bonne chaussure à Jours d'enterrement, de L'huître au Poulet rôti en passant par La Morue et le Chocolat, de même que Le Vin, leçon de choses (20 fragments), les deux, recueils de souvenirs, d'impressions, de ressentis, et de commentaires souvent très pertinents de l'auteur.
Je n'ai pas goûté Le Prix du Sang et apprécie peu l'engouement qu'avait l'auteur pour la tauromachie, mais après tout chacun ses goûts. Ce qui est certain et qui m'a transportée du plaisir de lire, c'est la beauté de la plume de cet auteur. Jugez-en plutôt :
"En allant vers la Pointe aux oiseaux, non loin des vases de l'estuaire et à deux pas de l'Océan dont on entend déjà le souffle, se trouve 'la petite Flandre du Médoc'. Une ligne d'horizon basse, piquée de tamaris échevelés, d'herbes folles, de liserons et de lys sauvages. Un dixième de terre, neuf dixièmes de ciel et de vent (...) Il n'y manque ni la voile lointaine qu'on semble affaler à même la prairie, ni la ponctuation légère d'une mouette (...) Parler de ce Médoc atlantique où l'ultime clocher appelle la protection de Notre Dame de la fin des terres, ce n'est pas convoquer en vain la dramaturgie céleste (...) Comme dans la Frise (...) comme en Galice, à toutes ces extrémités du monde où le sol soudain vient à manquer sous le pas de l'homme, règne en effet l'empire des nuages (...)"
C'est aussi l'immense culture dont il fait montre au travers de ses écrits, sans pédanterie mais avec l'esprit de partager. Et puis des formules qui claquent, comme j'aime : "Dans cette population balnéaire où tout le monde finissait par ressembler à n'importe qui" ou "il aimait les voir s'égailler à la fermeture des boutiques, impeccablement trop maquillées, vêtues de tailleurs stricts pour avoir l'air de femmes d'affaires et non de vendeuses, mais n'ayant pas résisté aux avantages visibles d'une taille 10 sur une taille 12 (...)" Il y en a tellement qu'il aurait fallu recopier le livre pour rendre justice à son art de la formule !
Un ouvrage atypique dans mes habitudes de lecture, mais que j'ai énormément apprécié et que je vous recommande si vous aimez l'écriture soignée et notre monde contemplé par un oeil exercé et décrit de belle façon.
Les voilà quel bonheur d'Annie SAUMONT
Editions Julliard - 1993 - 190 pages
Résumé
"Les voilà quel bonheur les jours de soleil. Le portail de l'école se referme. Les cousins vont demain débarquer des carrioles. Les cousins qui partageront nos jeux et ces travaux de l'été qui seront des jeux. Je parle, dit-il, d'un village où la vie était simple et tranquille. C'est ce qu'on pensait alors. Moi j'étais petit. On pensait aussi qu'il n'y avait pas de raison pour que ça finisse. Et puis."
Les voilà. Les Inconnus qu'on attend imprudemment comme des sauveurs. Les invités en retard (mais la pendule est démontée).
Sarah-Henriette gave ses oies, des taggers s'efforcent de prouver qu'ils existent. Papa rentre de Chicago. Régine suit un nouveau régime. Trafic douteux à Central Park. Pilou guette Jack l'Éventreur tout en pataugeant dans la mer Égée. Un homme qui tient un fusil est caché derrière les tamaris et cette jeune femme, seule dans une chambre étrangère, rêve de dire enfin : le voilà.
Mon avis
Un plaisant recueil où l'on retrouve "la patte" si particulière d'Annie Saumont, une référence en matière de nouvelles. Des sujets bien de notre temps, un style très agréable, un grand plaisir de lecture !
Une chanson pour Ada de Barbara MUTCH
Editions Les Presses de la Cité - 2013 - 411 pages - Traduction de Françoise du Sorbier
Résumé
Dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, le destin remarquable de deux femmes unies par une amitié défiant toutes les barrières culturelles, générationnelles et raciales.
Ada naît dans les années 1930 à Cradock House, demeure de la famille Harrington. Fille illégitime de la domestique noire, elle grandit aux côtés des deux enfants du couple. Elle ne va pas à l'école, mais Cathleen Harrington, la maîtresse de maison, lui apprend à lire. Remarquant son intérêt pour la musique, cette dernière entreprend de lui enseigner le piano, en dépit des réserves de son entourage.
Ada a beau s'avérer une élève assidue et une pianiste très douée, ses perspectives d'avenir semblent cependant bien limitées dans un pays où la situation entre Blancs et Noirs se durcit de plus en plus. L'année de ses dix-huit ans, alors que la politique de l'apartheid est mise en place sur l'ensemble du territoire, Ada est violée par Mr Harrington. Enceinte, elle se réfugie chez sa tante, dans un township. Son talent pour la musique et l'amitié qu'elle partage avec Mrs Harrington vont se révéler ses meilleurs alliés dans un monde où, mère d'une enfant métisse, elle n'a nulle part sa place.
Mon avis
Il y a longtemps qu'un livre ne m'avait autant émue. J'ai aimé de bout en bout cette histoire d'amitié plus forte que toutes les luttes raciales et politiques entre Ada et Mrs Harrington. Au-delà des discours, des turpitudes, des déceptions, ces deux femmes sont restées unies envers et contre tout. La musique fut un des premiers ponts entre elles deux et restera un lien indéfectible.
Malgré mon admiration sans bornes pour Nelson Mandela, je n'avais jamais rien lu sur cette période détestable de l'Afrique du Sud. Sans être un documentaire, l'auteur nous livre là un morceau d'Histoire, sans jugement, sans parti pris, sans lourdeur, juste au travers du récit.
C'est Ada qui nous raconte son histoire avec pudeur et une force qu'elle s'est construite tout au long de sa vie, une force qui l'aide à surmonter les vicissitudes et à avancer vers l'Avenir, un mot qu'elle a découvert enfant et auquel elle veut donner un sens. Le style est magnifique, la palette de personnages éblouissante et l'émotion jamais loin.
Ah quel plaisir ! Bien difficile de passer à autre chose après une telle lecture...
Spirales de Tatiana DE ROSNAY
Editions Le Livre de Poche - mars 2013 - 185 pages
Résumé
Hélène est une femme sans histoires à la vie lisse. Un jour, sur un coup de tête, elle trompe son mari pour la première fois avec un inconnu. L’adultère vire au cauchemar quand, au lit, l’amant sans nom meurt d’une crise cardiaque.
Hélène s’enfuit, décidée à ne jamais en parler, et surtout, à tout oublier.
Mais dans l’affolement, elle laisse son sac à main avec ses papiers dans la chambre de l'inconnu…
Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences à tout prix.
Jusque où ?
Mon avis
Un petit livre efficace ; une histoire qui dérape, écrite avec du rythme et qui nous porte vers une fin un peu inattendue. Le style de l'auteur passe bien, le personnage d'Hélène Harbelin est accrocheur.
Bref un bon moment de lecture !
Alice Royale - T1 Le Lapin Blanc de Céline MANCELLON
Editions Sharon Kena - septembre 2012 - 138 pages
Résumé
Section paranormale des forces de l’ordre de Lauriennas.
Suite à un étrange e-mail, Alice Royale, enquêtrice fraîchement libérée du Centre des Êtres Clonés, se rend dans une discothèque où Humains et Vampires se côtoient. Sa nature l’a dotée de facultés psi lui permettant l’immunité contre les attaques psychiques des créatures aux dents longues. Mais à peine a-t-elle accepté la mission qu’une autre se présente à elle… et son partenariat avec l’inspecteur Villard, spécimen masculin un brin chatouilleux et susceptible, risque fort de perturber la petite vie tranquille qu’elle menait jusque-là.
Lecture terminée : billet à venir !
Si tu existes ailleurs de Thierry COHEN
Editions J'ai Lu - 2012 - 378 pages
Résumé
Une seule femme a compté pour lui.
Un seul drame l'a anéanti.
Une simple phrase bouleverse sa vie : une prédiction étrange, faite par une enfant, qui lui révèle comment et avec qui il va mourir. Noam s'engage alors dans une quête effrénée pour trouver les réponses aux questions qui le hantent. Une aventure qui le conduira, aux limites de la raison, là où la vie peut prendre fin... et où l'amour peut renaître.
Mon avis
J'avais déjà lu "J'aurais préféré vivre" du même auteur et j'avais aimé.
Pour celui-ci, j'ai eu un peu plus de mal, car j'ai trouvé les ficelles un peu grosses et je ne suis pas entrée dans l'histoire avec autant d'enthousiasme. Certes, certains personnages comme Samy ou Elisa sont attachants, mais moins que le héros... Le côté mystique de la quête ne m'a pas emballé non plus.
C'est à la fois trop rapide, et en même temps, qu'aurait pu davantage développer l'auteur ?? la description des villes ? les gens rencontrés ? je ne sais... A la fin je me suis dit : Et ? et quoi ? ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petits Beaumont ? Tout ça pour ça !!! Alors je me suis plu à donner une vraie fin à l'histoire ( par exemple, le nouveau boulot de Noam serait de travailler avec les enfants comme Sarah ?) comme si quelque chose était inachevé... Ca ne m'arrive pas souvent ! Je sais aussi qu'on dit que l'auteur doit laisser au lecteur une part d'imagination.
Bref, pas emballée par cette lecture !!
Bonnes résolutions !
Toutes les bonnes choses ont une fin ! La rentrée c'est ce matin....
Bel été entre notre petit paradis, l'Irlande pour voir Valentin, La Rochelle pour voir Samuel, maman ou les beaux-parents, et Bordeaux pour mon stage - de l'amour, du soleil, de la lecture, de l'écriture, du repos surtout après une année qui avait été difficile au boulot pour tous les deux.
Les bonnes résolutions sont donc :
-écrire tous les matins de 6.30 à 7.30 (comme je le fais depuis quelques années déjà) et le soir après dîner si possible, mais aussi en atelier régulier et dans un ou deux stages Aleph,
-faire 5 à 10 kms de "Boris", mon vélo d'appartement tous les jours (pas de possibilité de reprendre le yoga ou la GV, à cause des nombreux soirs de réunion) : je l'ai installé tout l'été sous le préau, face à la nature. Depuis hier soir, il est dans la buanderie (plus pratique pour les saisons à venir) et ressortira au printemps. Recommandé par le chirurgien pour mon genou, je n'ai pas constaté d'effet particulier, positif ou négatif ; mais au moins, ça me fait faire de l'exercice !
-bien faire séparation entre boulot et maison : ne plus rapporter de travail le soir (et le week-end si possible, sauf des trucs à lire) ; 52h/semaine en moyenne sur l'année scolaire passée, ça doit suffire, sans en plus continuer à la maison !
Bien entendu, outre ces 3 résolutions, tout le reste demeure valable : amour, lecture, musique, amis, promenades, broderie, patch... Et pour commencer, je vais dès aujourd'hui réserver un week-end surprise en amoureux pour le week-end du 7-8 septembre.
Even dead things feel your love de Mathieu GUIBE
Editions du Chat Noir - Mars 2013 - 268 pages
Résumé
Au terme de votre vie, à combien estimez-vous le nombre de minutes au cours desquelles vous avez commis une erreur irréparable ? De celle dont les conséquences régissent d’une douloureuse tyrannie vos agissements futurs jusqu’au trépas. Mon acte manqué ne dura pas plus d’une fraction de seconde et pourtant ma mémoire fracturée me renvoie sans cesse à cet instant précis tandis que la course du temps poursuit son inaltérable marche, m’éloignant toujours un peu plus de ce que j’ai perdu ce jour-là. Je me demande si notre dernière heure venue, les remords s’effacent, nous délestant ainsi d’un bagage bien lourd vers l’au-delà ou le néant, peu importe. Puis je me souviens alors qu’il s’agit là d’une délivrance qui m’est interdite, condamné à porter sur mes épaules ce fardeau à travers les âges, à moi qui suis immortel.
L’amour ne devrait jamais être éternel, car nul ne pourrait endurer tant de douleur.
Mon avis
L'auteur a une belle écriture, bien calée sur l'époque où se situe le roman, l'histoire est intéressante, mais je n'ai pas du tout accroché aux personnages. Ce Josiah m'a agacé avec ses atermoiements de donzelle et même les passages "vampiriques" ne m'ont pas donné le frisson, je n'y ai pas cru. Quant à Abigale, sans trop réfléchir, elle se laisse saigner par ce type qu'elle ne connaît pas vraiment, aussi facilement que si elle se faisait faire une manucure, alors que cette décision est si lourde de conséquence, mettant en jeu sa vie ! Bref, je les oublierai vite, je crois...
Je ne parviens pas vraiment à dire ce qui m'a manqué pour m'accrocher, si ce n'est que je suis allée jusqu'au bout en me disant "ça va s'arranger, ça ne peut pas être aussi plat", et bien arrivée à la page finale j'ai pu dire "hélas ! si..." Peut-être un peu de rythme, des dialogues auraient-ils suffi ?
Déception....
Journée faste !
Oh oui, les amis, journée faste aujourd'hui !
Alors que je pensais seulement relire les 15 à 20 dernières pages de mon roman, composées ces derniers jours, une idée m'est venue que j'ai voulu écrire tout de suite. Et de page en page, j'ai écrit près de 4000 mots, soit plus de 22200 signes, espaces comprises !! Je n'en reviens pas de voir comme j'aime mes personnages et comme ils me portent, écrivant presque l'histoire tout seuls C'est vraiment magique !
Du coup, c'est maintenant 35 pages que j'ai à relire et à retravailler... mais Dieu que c'est bon !!! Cela dit, comme pour une bonne pâte à crêpes, je vais laisser reposer 8 heures et on verra ça demain. Demain, dernier jour de vacances du reste, grrrr....
Petit clin d'oeil : La première photo du billet est un manuscrit de Proust -dernière page du Temps retrouvé-, rien que ça, la référence ! La deuxième photo est celle de la plume de mon stylo Mont Blanc, sauf que j'écris au clavier (flemme de retaper le texte écrit à la main, et facilité pour effectuer les corrections...)
La Jument Blanche de Jules Watson
Editions Michel Lafon - 2005 - 473 pages - Traduction de Nordine Haddad et Pascal Loubet
Résumé
En l'an 79, Julius Agricola lance ses puissantes légions à l'assaut du dernier bastion de Brittania.
Pour garantir l'indépendance de son clan, les Epidii, et, peut-être, regagner la confiance de la Déesse Suprême, la princesse Rhiann se résigne à épouser Eremon, prince irlandais en exil. Ce mariage espère-t-elle, déjouera les stratagèmes du Grand Druide qui conteste son autorité depuis qu'elle a perdu ses pouvoirs divinatoires.
Eremon quant à lui, peine à s'imposer auprès des peuplades désorganisées de Dalriada : s'est-il entendu avec les Romains pour défaire les Ecossais et récupérer son trône usurpé ?
La princesse maudite, l'héritier banni et le conquérant implacable : trois personnages perdus dans un tumulte de trahisons, de guerres et d'ambitions, orchestré, outremonde, par les impérieuses divinités celtes.
Premier volume de la Trilogie Dalriada qui dépeint une ère passionnante, au cours de laquelle invasions et conflits se nourrissaient des croyances ancestrales.
Mon avis
Voilà un roman comme je les aime ! dont on tourne les pages sans peine, happés que l'on est dès les premières lignes.
Subtil dosage entre les dialogues, le récit, les descriptions, les scènes d'action et les moments de pause. Il y a tout ça, en plus des thèmes comme les rites païens -Rhiann est prêtresse guérisseuse-, l'Histoire avec ses guerres, stratégies, batailles, l'Ecosse, alors appelée Alba au moment de la conquête romaine. C'est bien documenté, mais habilement tressé avec la trame de l'histoire ce n'est jamais lourd.
Du rythme, du souffle, de l'amour, un style très agréable à suivre, des personnages dont on se sent vite très proches. Une réussite !
Celtic Fantasy
Jolie mélodie d'Adrian Von Ziegler que je vous invite à découvrir !
Reine de mémoire T1 La maison d'oubli d'Elisabeth VONARBURG
Editions Alire Québec - 2005 - 688 pages
Résumé
Aurepas, petite ville du sud-ouest de la France, 1789...
Dans une vieille maison bourgeoise vivent Senso et Pierrino, des jumeaux âgés de sept ans, avec Jiliane, leur soeur cadette qui ne parle pas. Senso et Pierrino viennent d'être confirmés dans la religion du royaume, la religion géminite, où l'on adore les saints Gémeaux, Jésus et sa soeur jumelle Sophia. Les enfants ont perdu leurs parents dans un tragique accident au moment de la naissance de Jiliane, et c'est Grand-père Sigismond, vieil humaniste propriétaire d'un florissant commerce, qui les guide dans leur apprentissage de la vie, avec l'aide de domma Castelet et de dom Patenaude, les ecclésiastes de leur paroisse. Bien sûr, il y a aussi Grand-mère, mais comme elle ne sort jamais de ses appartements et qu'ils ne peuvent y entrer...
La découverte d'une « fenêtre-de-trop » - visible de l'extérieur, elle ne correspond à rien à l'intérieur - et d'une carte magique - elle les transporte ailleurs quand ils y plantent un stylet - éveille la curiosité de Senso et Pierrino quant à l'étrange réputation de leur demeure, mais Jiliane, la première à accéder aux appartements de Grand-mère, sait déjà que la magie fait partie du mystère entourant leur famille et la Maison d'Oubli...
Primé : 2006 Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois et 2006 Prix Boréal
Mon avis
J'ai acheté ce roman après avoir lu le guide intitulé "Comment écrire des histoires" écrit par l'auteur. Je voulais voir ce que ça donnait une fois appliqués ses conseils. Autant le dire tout de suite, je n'ai pas aimé et ai abandonné vers la page 100.
Le thème me plaisait pourtant bien : les jumeaux, la magie, une "fenêtre de trop", mais le style m'a profondément ennuyée : c'est long, ça n'avance pas, on tourne autour du pot !!! Trop de détails tuent l'histoire, à mon goût.