Articles de alliancecoaching17
Si tu existes ailleurs de Thierry COHEN
Editions J'ai Lu - 2012 - 378 pages
Résumé
Une seule femme a compté pour lui.
Un seul drame l'a anéanti.
Une simple phrase bouleverse sa vie : une prédiction étrange, faite par une enfant, qui lui révèle comment et avec qui il va mourir. Noam s'engage alors dans une quête effrénée pour trouver les réponses aux questions qui le hantent. Une aventure qui le conduira, aux limites de la raison, là où la vie peut prendre fin... et où l'amour peut renaître.
Mon avis
J'avais déjà lu "J'aurais préféré vivre" du même auteur et j'avais aimé.
Pour celui-ci, j'ai eu un peu plus de mal, car j'ai trouvé les ficelles un peu grosses et je ne suis pas entrée dans l'histoire avec autant d'enthousiasme. Certes, certains personnages comme Samy ou Elisa sont attachants, mais moins que le héros... Le côté mystique de la quête ne m'a pas emballé non plus.
C'est à la fois trop rapide, et en même temps, qu'aurait pu davantage développer l'auteur ?? la description des villes ? les gens rencontrés ? je ne sais... A la fin je me suis dit : Et ? et quoi ? ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petits Beaumont ? Tout ça pour ça !!! Alors je me suis plu à donner une vraie fin à l'histoire ( par exemple, le nouveau boulot de Noam serait de travailler avec les enfants comme Sarah ?) comme si quelque chose était inachevé... Ca ne m'arrive pas souvent ! Je sais aussi qu'on dit que l'auteur doit laisser au lecteur une part d'imagination.
Bref, pas emballée par cette lecture !!
Bonnes résolutions !
Toutes les bonnes choses ont une fin ! La rentrée c'est ce matin....
Bel été entre notre petit paradis, l'Irlande pour voir Valentin, La Rochelle pour voir Samuel, maman ou les beaux-parents, et Bordeaux pour mon stage - de l'amour, du soleil, de la lecture, de l'écriture, du repos surtout après une année qui avait été difficile au boulot pour tous les deux.
Les bonnes résolutions sont donc :
-écrire tous les matins de 6.30 à 7.30 (comme je le fais depuis quelques années déjà) et le soir après dîner si possible, mais aussi en atelier régulier et dans un ou deux stages Aleph,
-faire 5 à 10 kms de "Boris", mon vélo d'appartement tous les jours (pas de possibilité de reprendre le yoga ou la GV, à cause des nombreux soirs de réunion) : je l'ai installé tout l'été sous le préau, face à la nature. Depuis hier soir, il est dans la buanderie (plus pratique pour les saisons à venir) et ressortira au printemps. Recommandé par le chirurgien pour mon genou, je n'ai pas constaté d'effet particulier, positif ou négatif ; mais au moins, ça me fait faire de l'exercice !
-bien faire séparation entre boulot et maison : ne plus rapporter de travail le soir (et le week-end si possible, sauf des trucs à lire) ; 52h/semaine en moyenne sur l'année scolaire passée, ça doit suffire, sans en plus continuer à la maison !
Bien entendu, outre ces 3 résolutions, tout le reste demeure valable : amour, lecture, musique, amis, promenades, broderie, patch... Et pour commencer, je vais dès aujourd'hui réserver un week-end surprise en amoureux pour le week-end du 7-8 septembre.
Even dead things feel your love de Mathieu GUIBE
Editions du Chat Noir - Mars 2013 - 268 pages
Résumé
Au terme de votre vie, à combien estimez-vous le nombre de minutes au cours desquelles vous avez commis une erreur irréparable ? De celle dont les conséquences régissent d’une douloureuse tyrannie vos agissements futurs jusqu’au trépas. Mon acte manqué ne dura pas plus d’une fraction de seconde et pourtant ma mémoire fracturée me renvoie sans cesse à cet instant précis tandis que la course du temps poursuit son inaltérable marche, m’éloignant toujours un peu plus de ce que j’ai perdu ce jour-là. Je me demande si notre dernière heure venue, les remords s’effacent, nous délestant ainsi d’un bagage bien lourd vers l’au-delà ou le néant, peu importe. Puis je me souviens alors qu’il s’agit là d’une délivrance qui m’est interdite, condamné à porter sur mes épaules ce fardeau à travers les âges, à moi qui suis immortel.
L’amour ne devrait jamais être éternel, car nul ne pourrait endurer tant de douleur.
Mon avis
L'auteur a une belle écriture, bien calée sur l'époque où se situe le roman, l'histoire est intéressante, mais je n'ai pas du tout accroché aux personnages. Ce Josiah m'a agacé avec ses atermoiements de donzelle et même les passages "vampiriques" ne m'ont pas donné le frisson, je n'y ai pas cru. Quant à Abigale, sans trop réfléchir, elle se laisse saigner par ce type qu'elle ne connaît pas vraiment, aussi facilement que si elle se faisait faire une manucure, alors que cette décision est si lourde de conséquence, mettant en jeu sa vie ! Bref, je les oublierai vite, je crois...
Je ne parviens pas vraiment à dire ce qui m'a manqué pour m'accrocher, si ce n'est que je suis allée jusqu'au bout en me disant "ça va s'arranger, ça ne peut pas être aussi plat", et bien arrivée à la page finale j'ai pu dire "hélas ! si..." Peut-être un peu de rythme, des dialogues auraient-ils suffi ?
Déception....
Journée faste !
Oh oui, les amis, journée faste aujourd'hui !
Alors que je pensais seulement relire les 15 à 20 dernières pages de mon roman, composées ces derniers jours, une idée m'est venue que j'ai voulu écrire tout de suite. Et de page en page, j'ai écrit près de 4000 mots, soit plus de 22200 signes, espaces comprises !! Je n'en reviens pas de voir comme j'aime mes personnages et comme ils me portent, écrivant presque l'histoire tout seuls C'est vraiment magique !
Du coup, c'est maintenant 35 pages que j'ai à relire et à retravailler... mais Dieu que c'est bon !!! Cela dit, comme pour une bonne pâte à crêpes, je vais laisser reposer 8 heures et on verra ça demain. Demain, dernier jour de vacances du reste, grrrr....
Petit clin d'oeil : La première photo du billet est un manuscrit de Proust -dernière page du Temps retrouvé-, rien que ça, la référence ! La deuxième photo est celle de la plume de mon stylo Mont Blanc, sauf que j'écris au clavier (flemme de retaper le texte écrit à la main, et facilité pour effectuer les corrections...)
La Jument Blanche de Jules Watson
Editions Michel Lafon - 2005 - 473 pages - Traduction de Nordine Haddad et Pascal Loubet
Résumé
En l'an 79, Julius Agricola lance ses puissantes légions à l'assaut du dernier bastion de Brittania.
Pour garantir l'indépendance de son clan, les Epidii, et, peut-être, regagner la confiance de la Déesse Suprême, la princesse Rhiann se résigne à épouser Eremon, prince irlandais en exil. Ce mariage espère-t-elle, déjouera les stratagèmes du Grand Druide qui conteste son autorité depuis qu'elle a perdu ses pouvoirs divinatoires.
Eremon quant à lui, peine à s'imposer auprès des peuplades désorganisées de Dalriada : s'est-il entendu avec les Romains pour défaire les Ecossais et récupérer son trône usurpé ?
La princesse maudite, l'héritier banni et le conquérant implacable : trois personnages perdus dans un tumulte de trahisons, de guerres et d'ambitions, orchestré, outremonde, par les impérieuses divinités celtes.
Premier volume de la Trilogie Dalriada qui dépeint une ère passionnante, au cours de laquelle invasions et conflits se nourrissaient des croyances ancestrales.
Mon avis
Voilà un roman comme je les aime ! dont on tourne les pages sans peine, happés que l'on est dès les premières lignes.
Subtil dosage entre les dialogues, le récit, les descriptions, les scènes d'action et les moments de pause. Il y a tout ça, en plus des thèmes comme les rites païens -Rhiann est prêtresse guérisseuse-, l'Histoire avec ses guerres, stratégies, batailles, l'Ecosse, alors appelée Alba au moment de la conquête romaine. C'est bien documenté, mais habilement tressé avec la trame de l'histoire ce n'est jamais lourd.
Du rythme, du souffle, de l'amour, un style très agréable à suivre, des personnages dont on se sent vite très proches. Une réussite !
Celtic Fantasy
Jolie mélodie d'Adrian Von Ziegler que je vous invite à découvrir !
Reine de mémoire T1 La maison d'oubli d'Elisabeth VONARBURG
Editions Alire Québec - 2005 - 688 pages
Résumé
Aurepas, petite ville du sud-ouest de la France, 1789...
Dans une vieille maison bourgeoise vivent Senso et Pierrino, des jumeaux âgés de sept ans, avec Jiliane, leur soeur cadette qui ne parle pas. Senso et Pierrino viennent d'être confirmés dans la religion du royaume, la religion géminite, où l'on adore les saints Gémeaux, Jésus et sa soeur jumelle Sophia. Les enfants ont perdu leurs parents dans un tragique accident au moment de la naissance de Jiliane, et c'est Grand-père Sigismond, vieil humaniste propriétaire d'un florissant commerce, qui les guide dans leur apprentissage de la vie, avec l'aide de domma Castelet et de dom Patenaude, les ecclésiastes de leur paroisse. Bien sûr, il y a aussi Grand-mère, mais comme elle ne sort jamais de ses appartements et qu'ils ne peuvent y entrer...
La découverte d'une « fenêtre-de-trop » - visible de l'extérieur, elle ne correspond à rien à l'intérieur - et d'une carte magique - elle les transporte ailleurs quand ils y plantent un stylet - éveille la curiosité de Senso et Pierrino quant à l'étrange réputation de leur demeure, mais Jiliane, la première à accéder aux appartements de Grand-mère, sait déjà que la magie fait partie du mystère entourant leur famille et la Maison d'Oubli...
Primé : 2006 Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois et 2006 Prix Boréal
Mon avis
J'ai acheté ce roman après avoir lu le guide intitulé "Comment écrire des histoires" écrit par l'auteur. Je voulais voir ce que ça donnait une fois appliqués ses conseils. Autant le dire tout de suite, je n'ai pas aimé et ai abandonné vers la page 100.
Le thème me plaisait pourtant bien : les jumeaux, la magie, une "fenêtre de trop", mais le style m'a profondément ennuyée : c'est long, ça n'avance pas, on tourne autour du pot !!! Trop de détails tuent l'histoire, à mon goût.
La brûlure du chocolat de Barbara Abel
Editions Fleuve Noir - 2010 - 322 pages
Résumé
Zoé, 29 ans, était sur le point de faire une grande révélation à sa famille le jour où un accident de la route l'a rendue amnésique.
La seule solution pour retrouver la mémoire ? Que ses proches sollicitent ses souvenirs : il suffit parfois d'un seul fait, d'une seule sensation reliant au passé pour forcer les portes de la mémoire cadenassées. Et chacun des membres de sa famille d'y aller de son souvenir.
Mais voilà, qui dit « témoignage » dit subjectivité. Bientôt les récits se contredisent, d'anciennes rancoeurs font surface, des secrets se révèlent… Sans compter que Zoé, bien malgré elle, ne facilite pas les choses : elle n'est pas du tout amoureuse du garçon qu'elle doit épouser 3 semaines plus tard, elle est incapable de reconnaître celui qui paraît-il est son amant, et puis elle a aussi appris qu'elle était écrivain, et, dans la foulée, qu'elle était censée rendre son manuscrit encore inachevé à son éditeur !
Finalement, ne serait-il pas plus simple pour Zoé de ne jamais retrouver la mémoire ? Mais attention Zoé, sans passé comment prétendre à un avenir ?
Mon avis
J'ai acheté ce roman suite à la lecture de chroniques sur la toile, parlant de création littéraire, de mise en abyme du travail d'écriture.
On entre facilement dans l'histoire qui en elle-même est intéressante : l'amnésie est un sujet grave, qui fait poser beaucoup de questions sur le temps, les souvenirs, de quoi et comment est constituée la mémoire... Les personnages ne sont pas très fouillés, peu décrits, souvent sur un mode ironique. De très nombreux dialogues donnent du rythme. On sent que l'auteur a privilégié l'action. Certaines réparties prêtent à sourire.
Mais je n'ai guère, voire pas du tout, apprécié le style d'écriture. La multiplication, à l'envi, de certains procédés est lassante.
*les métaphores en grand nombre sont dérangeantes et gâchent la fantaisie que l'on pouvait trouver au départ - un exemple : Zoé vient de demander à son fiancé qui est Zélie Laure "ma question semble mettre de l'huile sur le feu, les brochettes s'enflamment et Julien semble ne pas vouloir contrôler la cuisson. Au contraire, il en rajoute une louche."
*les répétitions et le rythme ternaire dont l'accumulation alourdit infiniment le texte. Un exemple de répétition : "Ce dont je suis certaine, c'est de les aimer. D'en avoir dévoré le contenu comme on dévore la chair d'une viande cuite à point. D'en avoir aspiré la substantifique moëlle comme on aspire celle d'un os de mouton. D'en avoir dégusté la finesse comme on déguste la saveur d'une table exotique. D'en avoir apprécié le sel comme on assaisonne un mets aux aromates de saison." - Un exemple de rythme ternaire : " ce que je connais sans doute et dont pourtant j'ignore tout, le paysage inconnu de mon quotidien, le décor inexploré de mon ordinaire" ou quelques lignes plus loin "j'acquiesce, j'opine, je rassure"
*les précisions qui donne au lecteur l'impression de ne pouvoir comprendre par lui-même sans cela - "gesticulant sans ordre ni raison (et quand je dis "raison", je parle bien entendu de discernement et non de cause)" ou "comme une feuille arrachée à sa branche (métaphore de l'arbre, généalogique bien entendu, les racines, le terreau, ouah ! c'est beau)".
Au final, ça se laisse lire et on va au bout mais comme il ne sera pas dans les coups de coeur ni même dans les 4 étoiles, il rejoindra le carton des "à vendre d'occasion".
Première tombe sur la droite de Darynda Jones
Résumé
Charley Davidson est détective privée et faucheuse. Son boulot consiste à convaincre les morts « d’aller vers la lumière ». Mais ce n’est pas toujours si simple : parfois Charley doit les aider à accomplir quelque chose avant qu’ils acceptent de s’en aller, comme retrouver l’assassin de ces trois avocats. Ce qui ne serait pas un problème si Charley ne passait pas son temps à faire des rêves érotiques provoqués par une entité qui la suit depuis toujours… Or, il se pourrait que l’homme de ses rêves ne soit pas mort. Il pourrait même être tout à fait autre chose…
Mon avis
Abandon au chapitre 4 !
Ce livre annoncé en couverture comme hilarant, émouvant, indispensable, m'a ennuyée tout bonnement ; il ne m'a pas fallu plus de 60 pages pour m'en rendre compte....
Difficile, il est vrai, d'enchaîner une autre lecture après celle de Kushiel de Jacqueline Carey...
Ainsi suivant le précepte du droit du lecteur à abandonner un livre qui ne lui convient pas, et vu la hauteur de ma PAL qui me fait dire que je n'aurai aucun mal à démarrer autre chose, j'abandonne cette lecture et vais de ce pas, sans aucune espèce de culpabilité, revendre ce roman en occasion - état neuf !... J'ai dit !!!!
Stage d'écriture à Bordeaux
Comme je l'ai dit dans un précédent billet, je profite chaque année des vacances d'été pour m'offrir un stage d'écriture avec Aleph.
Cette année, dans la mesure où j'ai un chantier en cours, j'ai choisi "Initiation au Roman" à Bordeaux. Hébergée avec mon chéri chez Bénédicte, sa fifille, partie en vacances. (Merci à elle pour son accueil et tout ce qu'elle avait laissé afin que des campagnards comme nous puissent se diriger et se déplacer dans la grande ville !!! )
10h le lundi 5 août. Nous sommes 5 écrivants, accueillis par les yeux bleus et le sourire d'Olivier Targowla, au 155 avenue d'Eysines au Bouscat. Un 6è arrivera en fin de matinée.
Présentation des participants, de l'animateur, du contenu, des modalités. Je sens immédiatement que "la mayonnaise prend", une sensation difficile à expliquer mais qui est une sorte d'alchimie entre envie de, respect, personnalités très diverses, confiance, niveau.... Je le sais, le stage sera bon !
Pour faire un roman, il faut des personnages, non ? Alors dès la fin de la première matinée, nous sommes invités à en inventer une dizaine qui nous accompagneront toute la semaine- juste un nom et prénom -, puis à en choisir un à qui nous faisons une véritable carte d'identité, et là, commence le régal. Peu à peu, de propositions en longues plages d'écriture, Olivier nous guide et démine pour nous les pièges qui attendent celui (ou celle !) qui a l'audace de penser qu'il peut écrire un roman .
Nous lisons ce que nous nous surprenons à écrire et nous bénéficions des retours constructifs, respecteux de notre animateur et des autres (et je n'ai pas dit "béni oui-oui" car parfois c'est musclé ! ça discute...) et nous avons le sentiment d'avancer.
Du café, des cannelés, le ventilateur qui tourne à fond les premiers jours à cause de la chaleur, toute une ambiance...
Et puis le midi, la pause à la Brasserie Le Roni du Bouscat, belle adresse. Y aller demande quelques 10 mn de marche pendant lesquelles nous faisons plus ample connaissance les uns avec les autres, le mercredi sous le parapluie, n'est-ce pas Colette ??. Le premier jour, on nous prépare vite fait une table de 6, les jours suivants elle sera prête à notre arrivée, réservée, quelle que soit l'heure entre 12 et 13.30. Une brasserie qui cuisine du frais (c'est assez rare pour le souligner), qui annonce sur l'ardoise "joli steak d'espadon" ou "belle sole meunière", des assiettes fraîcheur et surtout un accueil chaleureux entre Patrice, le patron, passionné, jovial et efficace et sa serveuse, très pro et souriante. Une adresse à retenir !
Alors je m'étais trompée, le stage n'était pas bon, il était excellent - sans doute le meilleur que j'ai fait jusqu'ici ! Mention particulière à Marc, Colette, Yves, Axel et Roger, mes camarades de labeur, mais surtout mention toute spéciale à Olivier, dont la finesse, la qualité d'écoute, la gentillesse bienveillante, le professionnalisme et le sens du détail nous ont fait progresser tout au long de la semaine (j'ai, du moins, l'envie d'y croire...)
Retour de stage : je me suis jetée sur mon manuscrit et l'ai annoté abondamment, aidée en cela par les suggestions judicieuses d'Olivier que j'avais notées tout au long de la semaine car elles faisaient sens pour moi : déplier le texte à un endroit précis pour répondre à une envie du lecteur, accélérer le récit grâce à telle technique, préciser, mais surtout, surtout, quelle que soit l'issue de l'écriture, publication ou non, ALLER AU BOUT !!!
N'hésitez pas à vous lancer si l'envie d'écrire vous titille ! Je vous garantis qu'avec Aleph, on est sécurisés, accompagnés et nourris de lectures, de conseils.... (non non je ne touche pas de royalties pour vanter l'enseigne !! , c'est leur déontologie qui le dit !)
Merci Lisabuzz !
Petit moment d'humour ce soir !
Trouvé par l'intermédiaire du site Vampires et Sorcières, ce robot qui fait la critique de blogs qu'on lui soumet. Vous pensez bien que je n'ai pas résisté et voici ce que ça donne :
Lisabuzz.com parle de La Clef des Mots :
Nous autres français sommes bien égoïstes. Lorsqu'un pays dispose d'un blog comme La Clef des Mots, il devrait le traduire en anglais, italien, espagnol, japonnais, chinois etc... que le reste du monde en profite. D'ailleurs, LAURA mérite un auditoire bien plus large que 60 millions d'internautes (plus quelques belges, suisses, québecois). En tous cas, j'adore La Clef des Mots et je suis loin d'être seule ! signé http://blog.lisabuzz.com
C'est drôle, non ? Testez-le à votre tour et merci à Vampires et Sorcières pour le tuyau
Kushiel - T1 La marque de Jacqueline Carey
Editions France Loisirs - 2013 - 1151 pages - Traduction de Frédéric Le Berre
Résumé
Phèdre nó Delaunay a été vendue par sa mère alors qu’elle n’était qu’une enfant.
Habitant désormais la demeure d’un haut personnage de la noblesse, pour le moins énigmatique, elle y apprend l’histoire, la théologie, la politique et les langues étrangères, mais surtout… les arts du plaisir. Car elle possède un don unique, cruel et magnifique, faisant d’elle une espionne précieuse et la plus convoitée des courtisanes.
Rien ne paraît pourtant lui promettre un destin héroïque. Or, lorsqu’elle découvre par hasard le complot qui pèse sur sa patrie, Terre d’Ange, elle n’a d’autre choix que de passer à l’action. Commence alors pour elle une aventure épique et déchirante, semée d’embûches, qu’il lui faudra mener jusqu’au bout pour sauver son peuple.
Récit plein de grandeur, de luxuriance, de sacrifice, de trahison, d’insondables infamies et de conspirations machiavéliques, La Marque dévoile un monde de poètes vénéneux, de courtisans assassins, de monarques trahis et assiégés, de seigneurs de guerre barbares, de traîtres grandioses… vu par les yeux d’une héroïne comme vous n’en avez jamais rencontré et que vous n’oublierez jamais.
Interview de l'auteur à la sortie du roman
Mon avis
En commençant cette lecture, munissez-vous d'un papier et d'un crayon ! En effet, le monde créé (ou re-créé) par l'auteur est foisonnant et il faut un temps certain, avant de situer les personnages, leur appartenance et ce qui les fait avancer... De plus, le "don" de Phèdre n'est pas clairement écrit, et d'allusions en sous-entendus, on peut mettre quelques pages avant d'entrer dans la danse et comprendre ainsi ce qu'est "la marque". Enfin, il faut facilement 200 pages pour que l'action s'accélère (le temps de planter le décor ) Aussi je vous en conjure, SOYEZ PATIENTS, cela en vaut largement la peine....
C'est Phèdre no Delaunay, le personnage principal, qui raconte son histoire. Autour d'elle, des figures importantes : Anafiel Delaunay, Alcuin, Hyacinthe, Joscelin, puis par cercles concentriques tout une foule de personnages apparaissent en fonction de leur domaine d'action : politique, commerce, charme... Tous, bien qu'en grand nombre, sont fouillés, soignés et servent magnifiquement l'intrigue.
L'intrigue est très finement ficelée, compliquée mais tout à fait vraisemblable. L'univers, situé dans ce qu'on reconnaît d'une Europe de la Renaissance, est riche de pays, peuples, coutumes et relations. En cela, on peut saluer l'imagination et la rigueur de l'auteur. Hormis les grands classiques de la fantasy, je n'avais trouvé un monde aussi élaboré que dans Filles de Lune d'Elisabeth Tremblay. Il y a là un véritable souffle épique et tout est savamment dosé : récit, descriptions, dialogues, rythme.
Enfin je voudrais faire une mention spéciale au traducteur Frédéric Le Berre. La traduction est un art difficile : saisir l'intention de l'auteur et la restituer sans l'affadir ou la dénaturer, une gageure ! Eh bien, en l'occurence, nous avons affaire à un traducteur qui a su, malgré le foisonnement, user de toutes les ressources de notre belle langue pour magnifier le texte de J. Carey. Une performance que je salue !
Ce roman est une réussite et je vous le conseille vivement !