Le lamento des ombres - Collectif Les Enfants de Walpurgis

alliancecoaching17 Par Le 23/09/2013

Dans Lecture

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Editions du Chat Noir - septembre 2011 - 301 pages

Résumé

Tempo sourd ou pure envolée, trille innocente ou rugissement de haine, la musique vibre à nos oreilles de ses multiples identités. Tantôt berceuse, parfois fracassante, elle n a pas de frontières, elle ignore les bornes. Ou plutôt, elle les refuse. L'harmonie, ce fluide évanescent de cannelle et de myrrhe qui perce jusqu'aux palissades des cultures, marche aux confins de la mortalité. Elle transgresse les limites humaines. Elle apporte l'ailleurs jusqu'à nous, nous y transporte. Elle ouvre des passages vers des mondes imperceptibles et les créatures qui y vivent. Pour la beauté, pour la musique... Huit auteurs se sont rencontrés autour d'une poignée de notes. Certains ont pris l'immortalité en Dot majeure, d'autres un chant Féerique aux accents tragiques. Les restants se sont partagé des partitions en clés de Sol afin de passer une porte, une épreuve... ou la muraille dont s'entoure un coeur. Dans ce grand opéra à huit voix, l'Histoire croise l'utopie, la fantasy médite en compagnie du fantastique romantique sur la magie et les pactes faustiens. Un arpège délicat se met en oeuvre. Une mélodie douce-amère, où les ombres évoluent dans les brumes comme dans les consciences... Le sentier du lamento vous mènera jusqu'à elles.

Mon avis

Encore une très réussie anthologie des Enfants de Walpurgis ! J'avais déjà beaucoup aimé Dames de lune, Fées des brumes, du même collectif talentueux.

Dans celle-ci, les nouvelles ont gagné en "métier", je trouve. Plus construites encore, plus abouties. Le fil conducteur en est la musique, prétexte à textes fantastique, gothique, romantique pour notre plus grand plaisir.

Mes deux préférées sont Salve Regna Stellarum d'Angélique Ferreira avec ses très nombreuses références culturelles et La clé musicale de Bettina Nordet pour les deux histoires qui sont reliées au fur et à mesure par un savant dosage des indices ; je suis immédiatement entrée dans leur univers.

J'ai apprécié Les flûtes enchantées de Vanessa Terral pour le jeu sur l'utilisation du mot "flûtes" et Song to the Siren de Cécile Guillot pour les valeurs qu'elle défend. Les autres je les ai lues sans déplaisir, mais sans la petite note qui fait qu'on ne les oublie pas.