Amulettes de Véronique Ajarrag

alliancecoaching17 Par Le 08/06/2013

Dans Lecture

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Editions du Chat Noir - Collection Griffe sombre - 2013 - 362 pages 

Résumé 

Lorsque le docteur Ian, psychiatre, reçoit pour la première fois sa mystérieuse patiente Agrippine et qu’il cède à sa requête de ne se consacrer qu’à son cas personnel pendant toute une semaine, il est loin d'imaginer qu'il ne sera pas simplement le témoin du récit fantastique de la jeune femme mais également l'un de ses principaux acteurs. Car, tel qu’elle le déclare, Agrippine est l'objet de réincarnations successives qui remontent jusqu’à la Mésopotamie ancienne, où son bien-aimé et elle, citoyens du royaume d’Uruk, furent condamnés pour l’éternité. Devant les arguments et la précision de son histoire, le docteur commence peu à peu à douter et ses certitudes vacillent.

Et si depuis l’antiquité, tous les amants maudits n'avaient été qu'un seul et même couple ?

Mon avis 

Un roman que j'ai beaucoup aimé pour plusieurs raisons (même si petite lassitude sur une cinquantaine de pages vers 270-320) :

-les récits enchâssés dans le récit : le docteur Ian raconte à l'ordre des médecins - Agrippine raconte au psy - les notes du Docteur qu'il a prises dans son petit carnet

-le balayages des périodes historiques  de l'époque sumérienne à aujourd'hui en passant par l'esclavagisme au XIXè, Venise...

-l'histoire d'amour  de ces amants qui revivent leur histoire d'époque en époque avec toujours ces 5 jours fatidiques,

-le rythme du récit, avec les déplacements aux 4 coins du monde et les péripéties qui y sont liées,

-les amulettes, fil rouge à travers le temps

-le personnage de Jérémie Ian, psy, dont on se doute assez vite de qui il est vraiment et que l'on suit volontiers dans sa quête et les multiples bouleversements qui vont toucher sa vie,

-le thème de la réincarnation avec l'âme qui voyage de corps en corps, tantôt homme, tantôt femme,

-le style de l'auteur : c'est bien écrit avec un vocabulaire riche, de belles descriptions (même si quelques imparfaits du subjonctif sonnent un peu pompeux)

-un petit plus pour la très belle couverture.

Au final, un premier roman réussi ; je ne manquerai donc pas de suivre son auteur !

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