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auteur québécoise

Dans Lecture

Les années du silence - T1 - de Louise Tremblay d'Essiambre

Par Le 20/08/2016

Editions Charleston - Date de sortie : 8 janvier 2016 - ISBN 9782368 120439 - 444 pages

4è de couv'

1942. À l'aube de ses dix-huit ans, Cécile Veilleux doit quitter la ferme de ses parents, dans la Beauce, et son fiancé Jérôme, pour dissimuler une grossesse qui jetterait l'opprobre sur sa famille.
Au même moment, à Québec, la jeune Rolande Comeau est envoyée à l'hôpital de la Miséricorde pour dissimuler une grossesse tout aussi honteuse.
Recluses à l'orphelinat, les deux jeunes filles vont subir les affres du silence. Le silence à garder sur leurs blessures et leur déshonneur, qu'il faut à tout prix cacher. Le silence qui marque brutalement la fin de leur jeunesse. Dans la tourmente, l'amitié entre les deux jeunes filles pourra-t-elle les aider à surmonter ces épreuves ? Et l'amour entre Cécile et Jérôme survivra-t-il, malgré l'absence et la guerre qui se profile ?

Mon avis

Voilà un premier tome que j'ai trouvé réussi, parce qu'il m'a donné envie de poursuivre l'histoire de cette famille ! 

Nous suivons donc Cécile des années 40 aux années 80. Sa famille nombreuse (12 frères et soeurs), ses désirs de mariage et d'enfants. Son amour indéfectible pour Jérôme, le silence qu'elle doit garder sur leur fille, son métier. C'est un très beau personnage, une femme sensible, courageuse, qui décide d'avancer, malgré les nombreux obstacles que la vie place devant elle. De très beaux personnages secondaires aussi, tels Rolande et sa souffrance, la tante Gisèle et Don Paulo, tellement humains et généreux. 

C'est aussi une époque et la place de la femme dans celle-ci dont parle l'auteur, des relations mère-enfants, des non-dits qui les rendent compliquées, voire délétères.

Une écriture que l'on sent maîtrisée, mais fluide à la lecture. Un roman poignant, fort en émotions.

Je viens de recevoir le tome 2 qui ne va pas demeurer très longtemps dans ma PAL !!

Ma note  17

L'auteur  

Dans Lecture

Treize verbes pour vivre - Marie Laberge

Par Le 13/08/2016

Editions Québec Amérique - Date de sortie : 22 octobre 2015 - ISBN 978-2764429693​ - 232 pages

4è de couv'

Quels verbes sont essentiels si on veut explorer à fond celui de vivre?? Il n'y avait que Marie Laberge pour avoir l'audace de poser la question et oser chercher dans l'action du verbe la définition de l'intensité. Avec cet essai original qui marque ses quarante ans d'écriture, la romancière expose ce qui lui semble indispensable pour amener le verbe - et la vie - à son sommet. Elle analyse ce qui fait de chacun de nous les vivants que nous sommes, contradictions et harmonies incluses. Elle ne se contente pas de disserter, elle fouille les verbes à fond et elle se mouille en passant en revue la place que chacun d'entre eux prend dans sa vie personnelle. Quiconque a lu et aimé les romans de Marie Laberge y trouvera des clés pour mieux comprendre son univers intérieur si riche. Jamais moralisatrices, d'une honnêteté réjouissante, ces réflexions à la fois sensées, justes et percutantes apportent un éclairage inusité sur cette écrivaine de fiction qui réussit à aborder ce nouveau genre sans pour autant perdre sa verve et son humour.

Ce livre participe à l'opération 12 8 2016

Mon avis 

Une idée originale que de choisir des verbes et de les décliner pour tenter de cerner la notion de VIVRE !

C'est bien écrit, même si la réflexion n'est pas si profonde, mais plutôt des constats et du bon sens. Ca se lit tout seul et on se surprend à se dire : Et moi, quels verbes choisirais-je ? Je l'ai fait d'ailleurs...

A lire si on a envie de s'interroger un peu, au coeur de cet été ensoleillé.

Ma note 15

L'auteur  

Dans Lecture

Les maisons de Fanny Britt

Par Le 07/08/2016

Editions du Cheval d'août - Date de sortie : 16 novembre 2015 - ISBN 9782924 491119 - 222 pages 

4è de couv'

Tessa, chanteuse classique convertie en courtière immobilière, vend des maisons et ne va pas bien. Elle élève trois fils qu’elle adore avec un homme qui la chérit. Dans trois jours, elle a rendez-vous avec Francis, un ancien amour qui n’a jamais guéri.
Entre-temps, il y aura des visites de propriétés, des cabines d’essayage, des cours de natation, des ponts en bâtons de popsicle à livrer à l’expo-sciences de l’école, des étreintes dans la nuit, des deuils, des rappels de l’enfance, des fantômes, et la peur de vieillir dans l’amertume. Cesse-t-on un jour de désirer ce qu’on a désiré à vingt ans ?

Mon avis

Un moment particulier dans la vie de Tessa quand elle est chargée de la vente de la maison de l'homme qu'elle a aimé et jamais oublié, malgré la famille qu'elle a fondée avec son mari et ses trois fils.

Tessa se remémore  leur histoire, puis examine le chemin qu'elle a parcouru après qu'il l'ait quittée. Quels effets vont avoir ces retrouvailles sur leurs vies ?

Le thème annoncé des maisons est survolé et ne justifie pas le titre à mon avis. Une histoire que j'ai lu sans passion, mais sans déplaisir non plus. Roman québécois acheté à Montréal (coup de coeur de la chaîne Renaud-Bray) qui ne me laissera pas un souvenir durable, je présume.

Ma note 14.5

Dans Lecture

L'homme idéal existe, il est québécois de Diane Ducret

Par Le 01/01/2016

Editions Albin Michel - Date de sortie : 30 septembre 2015 - ISBN 9782226 319388 - 185 pages

4è de couv'

Bonne nouvelle : l’homme idéal existe ! Il ne parle pas : il jase. Il n’embrasse pas : il frenche. Il ne se déshabille pas : il se criss à poèlle. Vous l’aurez deviné : il est Québécois. Diane Ducret rhabille le mythe du Prince Charmant. L’homme idéal ? Satisfaite ou remboursée !

Mon avis

Un roman qui se lit à toute allure tant l'histoire est peu intéressante et très "cliché". Si ce n'était la parlure québécoise, j'aurais stoppé en plein milieu !

Et pourtant Dieu sait si j'aime quand il est question du Québec, mais là, cette "héroïne" française, capricieuse et assez stupide en donne une image pas très affriolante. Quant à Gabriel, il est présenté comme un gentil assez benêt, et ça non plus, ça n'est pas très gentil.

Et qu'on ne vienne pas me dire que je ne comprends pas l'humour et le second degré... Je sais très bien le faire quand j'en rencontre, ce qui n'est pas le cas ici !! 

Bref, malgré le titre accrocheur et la couverture dépouillée, ce roman fait partie de mes déceptions en ce début d'année. Ca commence bien  !!

Ma note 8

 

Dans Lecture

L'encre mauve de Florence Meney

Par Le 02/08/2015

Editions Druide - Date de sortie : 6 mai 2015 - ISBN - 355 pages

Résumé

Quand le patron et mentor de Laura passe soudainement l’arme à gauche, l’univers de l’éditrice quadragénaire vole en éclats. Le successeur est un jeune tyran sans esprit qui menace l’intégrité de la maison d’édition. La tension monte encore quand Laura reçoit d’un vieux juge un manuscrit dont les pages finiront par la hanter. Que cherche au juste ce magistrat qui préside un procès retentissant ? Et l’homme qu’il juge, qui a massacré sa famille, mérite-t-il toute cette haine que lui crache au visage un Québec horrifié ? Comme le constateront les deux enquêteurs de la Brigade des crimes majeurs amenés à se pencher sur l’affaire, la mort rôde. Qui sait où elle frappera encore ? Alors que le Mal brutal galvanise l’opinion publique sous les traits d’un tueur abject, d’autres figures plus subtiles de la perversité s’éveillent à leurs sombres desseins…

Mon avis

J'ai reçu ce roman de Richard du blog Polar noir et blanc, en échange d'un livre qu'il ne trouvait pas au Québec et que je lui ai envoyé. Belle expérience de partage !! Il a participé à la relecture de ce roman.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire parce qu'il y a énormément de personnages et que chaque très court chapitre du début nous en présentait à chaque fois des nouveaux. Mais assez vite, j'ai pris goût à l'intrigue, aux intrigues devrais-je dire, qui si elles sont en parallèle, nous laissent penser qu'elles se joindront à un moment donné. C'est l'affaire Gadbois, c'est le manuscrit du juge, et des personnages bien campés qui "trempent" dans l'une et dans l'autre. Les dernières révélations offrent un final sans grande surprise, mais la construction est aboutie, l'écriture fluide et le rythme soutenu. 

Voilà un très bon moment d'une lecture que je vous recommande chaudement.

Ma note 16.5