saisies

Dans Lecture

Le cinquième témoin de Michaël Connely

Par Le 24/05/2015

Editions Le Livre de Poche - Date de sortie : 30 avril 2014 - ISBN 9782 253178941 - 648 pages - Traduction de Robert Pépin

Résumé

Abandonnée par son mari, Lisa Trammel n’a soudain plus assez d’argent pour payer ses mensualités d’emprunt immobilier, et la Westland National Bank menace de saisir sa maison. Affolée, elle engage l’avocat Mickey Haller, mais elle est si révoltée par l’épidémie de saisies liée à la crise des subprimes qu’elle manifeste souvent et violemment devant la banque au point de s’en voir interdire l’accès par la justice. 
Malheureusement pour Haller qui espérait gagner du temps en faisant traîner la procédure, le dossier se corse quand sa cliente est soudain accusée du meurtre de Mitchell Bondurant, un cadre dirigeant de la Westland retrouvé mort dans le parking de son agence. Au fur et à mesure qu’il monte un système de défense bien hasardeux, Haller découvre un certain nombre d’éléments qui l’amènent à douter de sa cliente et de lui-même, et ce, jusqu’au verdict.

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce qu'il me semble ne rien avoir lu de cet auteur depuis Darling Lily que j'avais beaucoup apprécié.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis

Ouh lala, j'ai eu beaucoup de mal à démarrer la lecture de ce roman. C'était lent, j'ai eu peur de me noyer dans les détails... et puis, miracle ! arrivée vers la page 75, soit je m'étais habituée, soit le rythme s'est accéléré. J'ai tout de même mis cinq jours à terminer ce roman...

L'histoire pouvait a priori m'intéresser par le côté social de la crise traversée par nombre de familles dont les logements allaient être saisis, les magouilles, les banquiers sans état d'âme... On suit l'enquête par le biais de l'avocat (narrateur) chargé de la défense de Lisa Trammel, de la citation à comparaître jusqu'à l'issue du procès. Mais trop c'est trop, le lecteur n'a aucune marge pour penser par lui-même tant tout est détaillé, et pour être honnête, ça m'a un peu saoûlée. La seule chose qui m'ait amenée au bout du roman, c'était de voir quels coups bas allaient se porter le procureur Freeman et Mickey Hammer, aussi retors l'un que l'autre. 

Un rythme lent, des personnages pas plus attachants que ça et sans grande consistance, donnent un roman qui me laisse un sentiment très mitigé. 

Ma note : 13.5

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