Articles de alliancecoaching17
Sixtine de Caroline Vermalle
Editions Hachette Livre - Collections Black Moon - 1er novembre 2013 - 350 pages
Résumé
Egypte, aujourd'hui. Le monde entier s'émerveille et les égyptologues jubilent car Nefertiti vient de livrer un nouveau secret. Simultanément, la grande pyramide de Khéops est le lieu d'une découverte macabre. Une jeune femme de 22 ans est retrouvée, presque morte, dans une chambre dont les scientifiques ignoraient jusqu'à l’existence. A son côté repose la dépouille de son mari. Or, rien ne permet de penser que le tombeau royal a pu être ouvert depuis la pose de la dernière pierre il y a... 4000 ans. Rien, hormis une petite fente à peine assez large pour laisser passer un souffle d'air. Le cadavre de la pyramide est celui de Seth Pryce, un milliardaire américain. Quelques semaines plus tôt, il avait épousé à grands frais une jeune femme de toute beauté. Mais la rescapée de Khéops n’a plus rien en commun avec la créature de rêve dont les tabloïds firent alors leur une : ses cheveux ont viré au gris, ses yeux à un vert inhumain, et son corps ferait pâlir d'envie un squelette. Un tatouage en croix orne le bas de son ventre, dont Jessica Desroches-Pryce ne se rappelle pas l'origine. En fait, Jessica Desroches-Pryce ne se souvient de rien, si ce n'est de son prénom : Sixtine.
Pourquoi - comment ce livre ?
Vu une note sur le blog de Joe (Livraddict) et déjà lu deux romans que j'ai bien appréciés de cet auteur.
Mon avis
Un très bon moment de lecture (décidément en ce moment, j'ai la "bonne main" !)
L'histoire est très intéressante, mêlant antiquité et époque actuelle, mystère et réalité. Le rythme est soutenu avec de nombreux rebondissements et péripéties. Les personnages sont bien typés et on a plaisir à les accompagner dans cette aventure. La plume de l'auteur est déliée et très agréable à lire.
Je vous recommande vivement cette lecture, dont le seul défaut est que le tome 2 n'est pas encore sorti ! Il nous faudra donc attendre quelques mois encore, pour découvrir qui est réellement Thaddeus, comment va évoluer l'histoire de Sixtine, si Max va la revoir, et la journaliste aux cheveux roses ??? Bref, j'aimerais que l'auteur se dépêche de nous livrer la suite...
Citation
*Etre mère, c'est faire une promesse d'amour inconditionnelle, c'est aimer envers et contre tout.
Xénia de Gérard Mordillat
Editions Calmann-Lévy - 8 janvier 2014 - 372 pages
Résumé
Xenia a vingt-trois ans, mère célibataire, elle galère comme toutes celles qui sont comme elle. Blandine, sa voisine, la trentaine épanouie, mère d’un grand ado métis, est sa meilleure amie, son unique alliée face aux jours diffi ciles, aux nuits d’orage.
Quand Xenia se retrouve sans travail, Blandine réussit à la faire embaucher au supermarché, à ses côtés. Dès lors, l’horizon de Xenia s’éclaircit. Elle trouve l’amour auprès de Gauvain et s’éloigne alors petit à petit de Blandine.
Mais un jour tout bascule pour Blandine, menacée de licenciement. C’est alors au tour de Xenia de lui venir en aide. Les deux jeunes femmes vont faire front ensemble malgré les incompréhensions et les malentendus qui s’étaient installés entre elles...
Xenia, c’est une histoire d’amitié, de rébellion, de solidarité. Xenia, c’est l’histoire de deux femmes, Thelma et Louise en lutte contre la violence de la société, deux héroïnes portées par les élans du coeur.
Pourquoi - comment ce livre ?
Présenté par son auteur à la Grande Librairie , il m'a fait envie !
Mon avis
C'est la première fois que je lis cet auteur, apparemment connu pour dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, sur des sujets d'actualité dans notre société.
En l'occurence dans ce roman, il est question des conditions de vie des femmes dans les banlieues pauvres. Souvent seules pour élever leurs enfants, avec des horaires "flexibles" à l'extrème, peu armées pour se défendre face aux patrons parce que dépendantes financièrement, ce qui les sauve c'est la solidarité de mise entre elles pour espérer survivre. L'auteur donne la parole à ces sans-grades, ce petit peuple de la débrouille, du troc : un service contre un autre, et une question revient plusieurs fois : est-ce une vie ? est-ce ça la vie ?
Nous suivons Xenia, maman d'un bébé et son amie de galère, Blandine, autour desquelles gravite tout un cercle de personnages, bien rendus dans leur réalité et attachants (coup de coeur pour Samuel !). Et puis, il y a les autres, ceux qui ont "réussi", qui vont s'inviter dans ce récit à des degrés divers : infâmes au pire, aidants au mieux, indifférents au minimum. Nous partageons une "tranche" de leur quotidien, au moment où les deux jeunes femmes vont mener combat contre leurs employeurs. Il est également question d'amour , de sexe, de solitude. Et même quand la situation est difficile, ça n'est pas pleurnichard, il y a des rires, l'envie de relever la tête.
L'écriture est fluide, agréable à suivre, rythmée en très courts "chapitres" qui défilent très vite, tant on est pris dans l'histoire.
Une belle découverte donc, qui me donne envie d'aller explorer la bibliographie de l'auteur de plus près. Un roman que je vous recommande !
Bonus : Entretien avec l'auteur
L'heure indigo de Kristin Harmel
Editions France Loisirs - 2013 - 475 pages - Traduit par Christine Barbaste
Résumé
A Cape Cod, Hope s'affaire derrière les fourneaux de la pâtisserie qu'elle a hérité de sa grand-mère, mais entre la rébellion de sa fille, son récent divorce et ses soucis financiers, elle frôle parfois le burn out.
Aussi quand sa grand-mère lui demande d'aller en France retrouver sa famille disparue pendant la guerre, Hope part-elle sans hésiter en quête de ce passé dont elle ignore tout...
Pourquoi - comment ce livre ?
Le titre m'a plu, quand il m'a fallu choisir pour mon achat trimestriel chez France-Loisirs. Ensuite le résumé a fini de me décider.
Mon avis
Je sais, on pourrait dire "déjà-vu, une énième histoire de recherches de personnes après la guerre"; eh bien, non justement, cette histoire est bien plus que cela : il y est question de solidarité, d'amour, de relations mère-fille, de tolérance, des religions du Livre.
Alors certes, la trame est connue, classique : avant de mourir, l'aïeule demande un "service" à la petite-fille, celle-ci va découvrir plus qu'elle n'aurait imaginé sur le passé de sa famille, et une lettre lui donnera les dernières clés. Mais les personnages sont super attachants ; gros coup de coeur pour Gavin, l'ami sincère et Alain, le grand-oncle. On vibre avec eux, on cherche avec eux, on a de la peine, on est énervés par la pré-ado un peu hargneuse, parfois aussi on aurait envie d'envoyer paître Matt, le banquier opportuniste, ou d'ouvrir les yeux de Hope, pour qu'elle ait un peu plus d'estime de soi.
C'est elle qui raconte l'histoire. Son récit est entrecoupé de la recette des pâtisseries qu'elle fabrique selon la tradition familiale, ainsi que de flashes dans la mémoire de Mamie Rose. Le rythme est soutenu, on n'a pas le temps de souffler, on voyage de Cape Cod, à Paris puis à New York, on a l'eau à la bouche à la description des gâteaux que la jeune femme présente dans son magasin....
Vous l'aurez compris, j'ai eu beaucoup de plaisir à "dévorer" ce roman et je vous le recommande vivement.
Le peigne de Cléopâtre de Maria Ernestam
Gaïa Editions - 2 octobre 2013 - 318 pages - Traduit du suédois par Esther Sermage et Ophélie Alegre
Résumé
Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Chacun se débat dans sa vie mais apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en déco d'intérieur ou en comptabilité, et la PME se développe avec succès. Jusqu'au jour où une vieille dame se présente à l'agence avec une étrange requête : elle souhaite que Le peigne de Cléopâtre élimine son mari.
Pourquoi - comment ce livre ?
D'abord pour le titre (j'ai cru à un livre historique, avant de lire la 4è !), ensuite pour la 4è, enfin pour la couverture, un peu kitsch !
Mon avis
Ca commence comme une farce : les trois amis montent une boîte Le Peigne de Cléopâtre, en vague référence à une antiquité du British Museum, avec l'idée d'aider les gens à résoudre tous leurs problèmes. Jusqu'au jour où la farce tourne vinaigre, quand une cliente entend par "tous problèmes" l'assassinat de son mari, harceleur et maltraitant. A partir de là, tout dérape et la farce tourne au thriller.
L'intrigue est très bien ficelée pour nous balader, nous faire croire que "youpi, on a tout compris !" Eh bien, pas du tout... Maria Ernestam nous piège, nous fait suivre de fausses pistes, tout en mettant à jour les blessures que la vie a infligées aux trois héros. Finalement, les uns et les autres ne savaient pas grand chose de leurs amis et ce n'est que dans le dernier tiers du roman que les visages se dévoilent. J'ai beaucoup aimé être ainsi surprise et entraînée là où je ne pensais pas aller !
C'est bien écrit, suffisamment addictif pour qu'on ne lâche le livre sous aucun prétexte -cuisine, boulot et autres menus détails du quotidien !!! Un roman que je recommande chaudement.
Du bonheur, un voyage philosophique de Frédéric Lenoir
La
Editions Fayard - 30 octobre 2013 - 240 pages
Résumé
Qu'entendons-nous par « bonheur » ? Dépend-il de nos gènes, de la chance, de notre sensibilité ? Est-ce un état durable ou une suite de plaisirs fugaces ? N est-il que subjectif ? Faut-il le rechercher ? Peut-on le cultiver ? Souffrance et bonheur peuvent-ils coexister ?
Pour tenter de répondre à ces questions, Frédéric Lenoir propose un voyage philosophique, joyeux et plein de saveurs. Une promenade stimulante en compagnie des grands sages d Orient et d Occident.Où l on traversera le jardin des plaisirs avec Epicure. Où l on entendra raisonner le rire de Montaigne et de Tchouang-tseu. Où l on croisera le sourire paisible du Bouddha et d Epictète. Où l on goûtera à la joie de Spinoza et d Etty Hillesum. Un cheminement vivant, ponctué d exemples concrets et des dernières découvertes des neurosciences, pour nous aider à vivre mieux.
Pourquoi - comment ce livre ?
Une nouvelle "livraison" de Frédéric Lenoir est toujours promesse de pause réflexive, intelligente, et le sujet de ce livre me tient particulièrement à coeur.
Mon avis
Ah que voilà un livre intelligent ! qui nous fait promener main dans la main avec les philosophes du bonheur, au gré de la réflexion menée par l'auteur sur ce mot magnifique. On croise les grands antiques, mais aussi Montaigne, Spinoza, Schopenauer, les occidentaux comme les orientaux, et on a un réel plaisir à rencontrer leur pensée, à la passer au filtre de la nôtre. Les avancées continuelles des neurosciences apportent également de l'eau au moulin.
Pour construire son bonheur, vivre et faire vivre le concept, deux options : soit, à l'instar des civilisations traditionnelles et d'autres, on ne se pose pas de question et on vit l'instant dans la communion avec la nature, dans le respect de l'autre, dans le partage ; soit on s'y penche et, avec l'aide des penseurs de tous temps, on avance dans la (re)connaissance du concept. Les mots sont définis, précisés, la pensée ciselée pour en affiner les contours, un régal, je vous dis !
Le cheminement de pensée de l'auteur est fluide, extrêmement aisé à suivre et donne envie de noter un tas de phrases qui "nous parlent" tout au long de la lecture. L'autre alternative est peut-être de relire régulièrement ce petit livre, pétillant comme bulles de bonheur !!!
Voici donc mon 2è pour 2014 !
Une citation
"...on peut estimer à environ 50 % les aptitudes au bonheur dépendant de la sensibilité de l'individu (déterminants génétiques), à 10 % celles relevant de son cadre de vie et des conditions extérieures, à 40 % celles qui sont tributaires de ses efforts personnels." (revue L'Essentiel - Cerveau et Psycho - mai-juillet 2013 - p. 14)
Bonus : un entretien avec l'auteur.
Les fidélités de Diane Brasseur
Allary-éditions - 2 janvier 2014 - 174 pages
Résumé
Quelques heures avant de partir fêter Noël en famille, le narrateur s’isole dans une pièce de sa maison et s’oblige à ne pas en sortir avant d’avoir repris sa vie en main. Depuis quelques mois, ce père de famille de 54 ans partage sa vie entre sa femme et sa fille à Marseille et sa maîtresse à Paris. Cette double vie ne lui ressemble pas. Il doit choisir. Doit-il quitter sa femme et refaire sa vie avec la jeune Alix comme tant d’hommes de son âge le font ? Ou doit-il mettre un terme à cette relation pour préserver sa femme et sa fille, cette vie de famille qu’il aime tant ? Enfermé dans cette pièce, il fait défiler les derniers mois : sa rencontre avec Alix, le sentiment d’une jeunesse retrouvée, ses premiers mensonges, sa culpabilité grandissante – l’installation dans une relation adultère. Beaucoup d’hommes se satisfont d’une double vie, mais pas lui : il aime sa femme, il aime Alix, mais pas l’infidélité.
Pourquoi-comment ce livre ?
J'aime les premiers romans et celui-ci fait partie de la rentrée de janvier.
Mon avis
Alors là, je dis "chapeau bas" ! Certes, le triangle amoureux composé d'un homme à la cinquantaine bien portante, sa femme depuis 20 ans et sa maîtresse de 20 ans plus jeune, ça c'est du déjà-lu ! Sauf que Diane Brasseur fait parler l'homme et ce long monologue intérieur balaie toutes les interrogations, les incertitudes, les lâchetés, les petits bonheurs, les longues heures de doute qu'il se pose, se remémore, savoure, imagine, pressent, ressent....
Et le style ! Tout est fait pour nous balader dans les replis du cerveau de cet homme, qui réfléchit à qui il va devoir quitter, de sa femme ou de sa maîtresse : le "je" assumé, le futur de situations imaginées, le passé des premiers moments, le rythme, tout nous "catche" et ne nous lâche plus. A la fin, je me suis dit : "ca y est, tu peux respirer" comme si j'avais retenu mon souffle le temps de ce long dilemne.
Ne pas savoir le prénom du narrateur insuffle une forme d'universalité à l'histoire ; c'est lui, mais pas que lui, c'est ce que vivent d'autres aussi. J'ai bien aimé qu'il ne se ménage pas dans sa réflexion, ne soit pas une sorte de Tarzan de l'adultère ; non, il dit ce qu'il vit, a vécu, sans forfanterie, juste pour faire le point (mettre un point ?) sur cette histoire.
Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce court roman, que je vous recommande vivement.
En bonus : quelques mots de l'auteur !
Sigmaringen de Pierre Assouline
Editions Gallimard - 9 janvier 2014 - 360 pages
Résumé
En septembre 1944, un petit coin d'Allemagne nommé Sigmaringen, épargné jusque-là par les horreurs de la guerre, voit débarquer, du jour au lendemain, la part la plus sombre de la France : le gouvernement de Vichy, avec en tête le maréchal Pétain et le président Laval, leurs ministres, une troupe de miliciens et deux mille civils français qui ont suivi le mouvement, parmi lesquels un certain Céline.
Pour les accueillir Hitler a mis à leur disposition le château des princes de Hohenzollern, maîtres des lieux depuis des siècles. Tout repose désormais sur Julius Stein, le majordome général de l'illustre lignée. Depuis les coulisses où il oeuvre sans un bruit, sans un geste déplacé, il écoute, voit, sait tout. Tandis que les Alliés se rapprochent inexorablement du Danube et que l'étau se resserre, Sigmaringen s'organise en petite France. Coups d'éclat, trahisons, rumeurs d'espionnage, jalousies, l'exil n'a pas éteint les passions. Certains rêvent de légitimité, d'autres d'effacer un passé trouble, ou d'assouvir encore leurs ambitions. Mais Sigmaringen n'est qu'une illusion. La chute du IIIe Reich est imminente et huit mois après leur arrivée tous ces Français vont devoir fuir pour sauver leur peau.
De ce théâtre d'ombres rien n'échappe à Julius Stein. Sa discrète liaison amoureuse avec Jeanne Wolfermann, l'intendante du maréchal, le conduira à sortir de sa réserve et à prendre parti.
Pourquoi - comment ce livre ?
Il y a un petit moment que je n'ai pas lu de roman historique et Pierre Assouline, que j'ai vu en interview récemment, m'a donné envie de lire le sien.
Mon avis : à venir
Achats et cadeaux
Un petit tour à ma librairie hier, j'en ai rapporté :
* Xénia de Gérard Mordillat
* Les fidélités de Diane Brasseur
Aujourd'hui pour la St Valentin, mon chéri m'a offert :
* Du bonheur, voyage philosophique de Frédéric Lenoir
* Archives secrètes Boucheron de Vincent Meylan
et voilà ma PAL qui a de nouveau le vertige !!!
Merci mon doux chéri !
Parfums, une histoire intime de Denyse Beaulieu
Editions Presses de la Cité - Collection Documents - 16 mai 2013 - 318 pages
Résumé
Les parfums sont notre inconscient. De toutes nos parures, ce sont eux qui nous trahissent le plus, sans doute parce que leur invisibilité nous fait croire que leur message passera inaperçu... Parfums, une histoire intime est l'histoire de l'invention d'un parfum, et celle de la vie d'une femme, racontée à travers les senteurs qui l'ont enivrée. De ses rencontres avec leurs créateurs. De ses explorations des coulisses de cette industrie ultrasecrète, depuis ses grands mythes jusqu'aux mystères moléculaires qui marient les fleurs à notre chair, narrées dans une prose sensuelle, érudite, romanesque... Et odorante, forcément.
Pourquoi - comment ce livre ?
Je continue à documenter sur les parfums, en vue d'une future écriture !
Mon avis
Lors de sa rencontre avec le créateur, Bertrand Duchaufour, l'auteur lui raconte un épisode important de sa vie : la semaine sainte à Séville avec Roman, et le met au défi de lui créer le parfum rappelant cet évènement. C'est donc l'histoire de cette création, qui donne l'occasion de faire le tour de la question : la technique, les matières premières, le marketing, les modes, les créateurs, les maisons....
Très documenté, parfois un peu technique, j'ai trouvé cet ouvrage est très intéressant.
Le chardonneret de Donna Tartt
Editions Plon - Feux croisés - 9 janvier 2014 - 795 pages - Traduit par Edith Soonckindt
Résumé
Theo Decker a 13 ans. Il vit les derniers instants de sa vie d'enfant. Survivant miraculeux d'une explosion gigantesque en plein New York, il se retrouve seul dans la ville, orphelin, et se réfugie chez les parents d'un ami pour échapper aux services sociaux. Tout ce qui lui reste de sa mère, c'est une toile de maître minuscule qui va l'entraîner dans les mondes souterrains et mystérieux de l'art.
Pourquoi - comment ce livre ?
Un roman qui a déjà une bonne cote et une 4è de couverture qui m'a interpellée, il n'en faut pas plus !!!
Mon avis
Eh bien, voilà qui ne m'arrive pas souvent, mais... j'ai jeté l'éponge à la page 212 !
Je n'en pouvais plus de lire toutes ces phrases qui se suivaient, bien alignées certes, mais pour une histoire qui n'avançait pas. J'étais noyée dans des détails infinis et le sur-place était assuré. J'ai relu certains paragraphes plusieurs fois car j'avais perdu le fil. C'est dense, touffu, trop ! Moi je préfère le "show, don't tell !" sauf quand c'est Proust qui écrit
Un personnage a attiré mon attention, plus que le héros en tout cas, c'est Hobie, le réparateur de vieux meubles, dont j'ai pensé qu'il pourrait aider Théo à grandir, grâce à sa bonhommie et sa bienveillance.
Alors, tant pis pour tous les commentaires dithyrambiques que j'ai pu lire sur les blogs (plus ou moins calqués du reste à ceux de la presse...) ; sans doute pensera-t-on que je n'ai rien compris à ce style magnifique, "méticuleux de détails", à tous les thèmes abordés : le deuil, la dépendance, les suites post-traumatiques et autres. Je ne vais pas dire que j'ai aimé juste pour faire bien et parce que le livre a séduit la critique.
Ce qui est certain, c'est qu'au lieu de me délecter de ce gros pavé de 795 pages, j'ai peiné, ramé, râlé (d'avoir mis 23 € et de ne pouvoir aller au bout), et pour finir fermé le livre en me disant que peut-être un jour.....
Un monde idéal où c'est la fin de J. Heska
Il est assez rare que j'ai deux livres en route en même temps, mais tout s'explique ! il suffit de lire le "pourquoi -comment"
Editions Seconde Chance - 2013 - 183 pages
Résumé
Bienvenue dans un monde idéal !
Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons n’existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise climatique irréversible ? Épidémie mondiale de mort subite ? Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de cervelles ? Crise de déprime globale ? Robots hors de contrôle ? Zombies entreprenants ?
Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte !
Pourquoi - comment ce livre ?
Les éditions Seconde Chance ont proposé de faire voyager ce livre. Il suffisait de s'inscrire sur leur site et un beau jour, le livre arriva ! Une fois lu et chroniqué, hop ! il repartira à l'adresse qu'on m'a indiquée par mail. Une chouette idée !
Mon avis
De très courtes nouvelles, parfois apocalyptiques, parfois un peu absurdes, sur des sujets d'actualité. Au début j'ai souri, mais après j'ai trouvé ça trop répétitif, voire lassant. Des textes trop courts pour vraiment accrocher le lecteur.
Ca ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais ça se laisse lire... à la vitesse grand V !
Le roman du parfum de Pascal Marmet
Editions du Rocher - Collection Vladimir Fédorovski - 2012 - 245 pages
Résumé
À six mille pieds au-dessus des nuages, entre Paris et Los Angeles, l'acteur Tony Curtis souffle ses derniers printemps tandis qu'une jeune inconnue au « nez absolu » amorce une carrière dans le parfum. Une discussion s'engage, leur amitié s'ébauche. Tony Curtis devient l'atomiseur qui répand les senteurs et se mue en joyeux répétiteur du cours d'histoire que Sabrina doit apprendre sur le bout du nez.
De l'Égypte antique aux créateurs parfumeurs du XXIe siècle, vous saurez tout sur le parfum : ses écoles, ses nez, ses secrets de fabrication, ses mensonges, son marketing, son immense pouvoir sur nos sociétés, et sa poésie.
Mais tout commence sous l'auvent d'un libraire de Grasse. L'auteur rencontre une jeune femme au nez peu ordinaire. Sous une pluie battante, elle lui confie son histoire.
Un roman à la frontière du reportage, un livre document capiteux et captivant, instructif et troublant.
Pourquoi - Comment ce livre ?
Le parfum est un sujet qui me passionne, je ne sais trop pourquoi ! Je suis très sensible aux odeurs et sais reconnaître qui porte quoi. J'ai visité avec plaisir les parfumeries de Grasse, ai en ma possession un livre-bijou Le temps du parfum chez Minerva Editions que je feuillette régulièrement avec toujours le même plaisir, ai un temps fait collection des petits flacons (c'était au temps béni où les parfumeurs ne faisaient pas d'économies et offraient des flacons miniatures).
Mon avis
Un livre que j'ai beaucoup aimé, surtout la grande partie sur le parfum. Celle avec Tony Curtis ne m' a paru qu'un prétexte à faire "réciter" par Sabrina, ce qu'elle sait de l'histoire du parfum, extrait de la grande encyclopédie qu'elle travaille en vue de son admission à l'ISIPCA, prétexte aussi à faire découvrir au lecteur une facette inconnue de l'acteur.
Mon impression est que c'est cousu de fil blanc, même si cela relate une réelle rencontre entre ces deux êtres. Peut-être cela vient-il de la façon dont s'est raconté : y avait-il besoin de ce "double cursus" ? ou bien la rencontre avec l'acteur aurait-elle pu être traitée sous la forme anecdotique ? , je ne sais....
En tout cas, j'ai appris beaucoup de choses sur les nez. J'ai aimé l'idée du club des poètes parfumeurs, la visite du Musée International du Parfum, les énumérations de composants des parfums avec le cortège d'images des plantes dans leur milieu naturel qu'elles m'évoquaient.
A découvrir absolument, comme d'ailleurs beaucoup de livres de cette collection "Le roman de...." !
Citation
*Lire fut ma câlinothérapie, mon espace de soin, la cathédrale où j'édifiais mon être, le palais de mots qui tapissait mon mur intérieur.