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Articles de alliancecoaching17

Dans Lecture

Quatre murs de Kethévane Davrichewy

Par Le 05/03/2014

Couverture Quatre murs

Edition Sabine Wespieser - 6 février 2014 - ISBN 978-2848051598 - 180 pages

Résumé

La maison familiale est trop vaste pour une femme seule. En ce jour de déménagement, les quatre enfants, devenus adultes, s’y retrouvent pour la dernière fois. Leur père est mort. Dans les pièces vides qui résonnent, les propos en apparence anodins se chargent de sous-entendus. Ces quatre-là se connaissent trop pour donner le change, d’autant que leur mère, profitant qu’ils soient pour une fois ensemble sans enfants ni conjoints, soulève la question de l’héritage.
Deux ans plus tard, rien n’est résolu : les frères et sœurs ne se parlent plus guère, et surtout pas de leur passé. Sur l’insistance de leur mère, ils ont pourtant accepté de se retrouver en Grèce, le pays de leur origine, dans la maison où l'aîné vient de s'installer.
Ce voyage est, pour chacun d’entre eux, l’occasion de revenir sur l’ambivalence de leurs relations. Comment en sont-ils arrivés là, eux qui étaient tout les uns pour les autres ?

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que j'avais aimé Les séparées du même auteur et que je m'étais promis de la suivre lors de sa publication suivante. Très bonne maison d'édition qui publie des romans de qualité.

Mon avis

Roman découpé en prologue, trois chapitres pour les enfants, dont un pour les jumeaux, et épilogue. Chacune des parties nous fait avancer dans la connaissance de cette famille, ses zones d'ombre, ses secrets qui plombent les relations présentes. 

L'atmosphère est un peu pesante, beaucoup de questionnements. L'auteur s'est fait une spécialité, semble-t-il, de décortiquer, de manière très fine, les plis et replis des histoires familiales, .

On ressort de cette lecture avec des interrogations sur le fonctionnement de sa propre fratrie : aussi liés que l'on ait été enfants, qu'en reste-t-il à l'âge adulte ? Qu'est-ce qui éloigne, rapproche ? Quel rôle ont les parents dans ces relations ? Quelles alliances, quelles scissions ? L'envie nous prend alors de (re)prendre contact, afin de ne pas laisser filer les jours, s'installer la distance, au (faux) prétexte qu'on est pris par le travail, les enfants... Quant à la forme, beaucoup de dialogues.

Court roman, mais percutant, qui bouscule. A lire, c'est sûr !

Dans Lecture

Mali, ô Mali d'Erik Orsenna

Par Le 03/03/2014

Couverture Mali, ô Mali

Editions Stock - 19 février 2014 - 403 pages

Résumé

Voulez-vous les dernières nouvelles du Mali ?Un guide que vous connaissez bien, Mme Bâ Marguerite, se propose de vous y emmener. 

Cette dame, qui n’est pas humble de nature, se prend pour une Grande Royale, une Jeanne d’Arc africaine. Elle veut libérer son pays des djihadistes et c’est son petit-fi ls, exfootballeur devenu griot, qui raconte sa campagne mi-glorieuse, mi-désespérée.
Sur les pas de ce duo, vous rencontrerez les femmes échappées de justesse aux horreurs de la charia. Vous découvrirez l’économie très puissante et très illégale dont vit grassement le Sahara. Vous ferez connaissance avec des petits capitaines, soldats d’opérettes, terrorisés par les combats. Vous tomberez sous le charme de leurs épouses prédatrices, frénétiques de la Visa Premier. Vous remonterez le fl euve Niger en évitant toutes sortes de périls. Vous verrez comment et pourquoi bandits et djihadistes s’entendent comme larrons en foire. Vous saluerez des musiciens et des tisserands, inlassables créateurs des liens qui fabriquent un pays. Vous atteindrez juste à temps Tombouctou pour assister à l’arrivée des Français… Surtout, vous plongerez dans la réalité du Mali, sa vaillance, sa noblesse.

Mali, ô Mali ! Comment ne pas comprendre que ta fragilité est la nôtre ?

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que je suis une inconditionnelle de l'auteur et que j'avais adôooré Madame Bâ.

Mon avis 

On retrouve avec grand plaisir une Madame Bâ "si pleine d'années et de kilos" dont la verve enchanteresse et les voix qu'elle entend et qui la guident nous aident à mieux comprendre ce qui se joue dans ce grand territoire qu'est le Mali. Elle en était partie dix ans plus tôt et pour nous, il apparaît quotidiennement dans les journaux télévisés.

Son petit-fils-griot préféré, Ismaël, est chargé de la raconter et nous entraîne à leur suite dans les cabinets ministériels, dans le quotidien des camps de réfugiés, dans le Nord, zone d'affrontements. Aucune résignation chez Mme Bâ, elle a des combats à mener : libérer le Nord, réguler les naissances ("j'espérais que les ventres des femmes s'étaient calmés pendant mon absence") en promouvant l'éducation des filles ("C'est à la fois une Jeanne d'Arc et une institutrice") et donner un vrai statut aux femmes ("Dieu avait-Il vraiment voulu que les hommes somnolent ou parlotent toute la journée à l'ombre des acacias, tandis que les femmes s'épuisent au soleil"). Son immodestie, qui chez toute autre serait agaçante, lui permet de se faire entendre là où c'est nécessaire (et a failli lui coûter sa langue...SourireJ'ai aimé la tendresse un peu vacharde de son griot de petit-fils "Vous le savez, Madame Bâ est une planète : sa masse suffit à influer sur la circulation des autres corps" et les surprises qui émaillent le récit, comme la visite de FH...Clin d'œil

Le style Orsenna fait toujours mouche et j'ai trouvé habile et facétieux qu'il reprenne ce personnage haut en couleurs pour aborder un sujet aussi grave et nous le rendre compréhensible.

Une très bonne lecture, donc, qu'il ne faut pas manquer ! 

Citation

*...ce regard commun à tous les réfugiés. Un regard qui ne voit pas, aux couleurs délavées, un regard usé peut-être par trop de sable, peut-être par trop de soleil brûlant, peut-être par trop de scènes de mort, un regard qui ne fait plus confiance au monde, un regard qu'on croit encore un regard parce que les yeux sont ouverts mais, derrière, la porte est fermé, un rideau de fer est tombé, un regard qui ne redevient un regard qu'en se posant sur les enfants et encore, pas toujours....

Dans Lecture

Sixtine de Caroline Vermalle

Par Le 01/03/2014

Couverture Sixtine

Editions Hachette Livre - Collections Black Moon - 1er novembre 2013 - 350 pages

Résumé

Egypte, aujourd'hui. Le monde entier s'émerveille et les égyptologues jubilent car Nefertiti vient de livrer un nouveau secret. Simultanément, la grande pyramide de Khéops est le lieu d'une découverte macabre. Une jeune femme de 22 ans est retrouvée, presque morte, dans une chambre dont les scientifiques ignoraient jusqu'à l’existence. A son côté repose la dépouille de son mari. Or, rien ne permet de penser que le tombeau royal a pu être ouvert depuis la pose de la dernière pierre il y a... 4000 ans. Rien, hormis une petite fente à peine assez large pour laisser passer un souffle d'air. Le cadavre de la pyramide est celui de Seth Pryce, un milliardaire américain. Quelques semaines plus tôt, il avait épousé à grands frais une jeune femme de toute beauté. Mais la rescapée de Khéops n’a plus rien en commun avec la créature de rêve dont les tabloïds firent alors leur une : ses cheveux ont viré au gris, ses yeux à un vert inhumain, et son corps ferait pâlir d'envie un squelette. Un tatouage en croix orne le bas de son ventre, dont Jessica Desroches-Pryce ne se rappelle pas l'origine. En fait, Jessica Desroches-Pryce ne se souvient de rien, si ce n'est de son prénom : Sixtine.

Pourquoi - comment ce livre ?

Vu une note sur le blog de Joe (Livraddict)  et déjà lu deux romans que j'ai bien appréciés de cet auteur.

Mon avis 

Un très bon moment de lecture (décidément en ce moment, j'ai la "bonne main" !)

L'histoire est très intéressante, mêlant antiquité et époque actuelle, mystère et réalité. Le rythme est soutenu avec de nombreux rebondissements et péripéties. Les personnages sont bien typés et on a plaisir à les accompagner dans cette aventure. La plume de l'auteur est déliée et très agréable à lire. 

Je vous recommande vivement cette lecture, dont le seul défaut est que le tome 2 n'est pas encore sorti ! Il nous faudra donc attendre quelques mois encore, pour découvrir qui est réellement Thaddeus, comment va évoluer l'histoire de Sixtine, si Max va la revoir, et la journaliste aux cheveux roses ??? Bref, j'aimerais que l'auteur se dépêche de nous livrer la suite...Sourire

Citation 

*Etre mère, c'est faire une promesse d'amour inconditionnelle, c'est aimer envers et contre tout.

Dans Lecture

Xénia de Gérard Mordillat

Par Le 28/02/2014

Couverture Xénia

Editions Calmann-Lévy - 8 janvier 2014 - 372 pages 

Résumé

Xenia a vingt-trois ans, mère célibataire, elle galère comme toutes celles qui sont comme elle. Blandine, sa voisine, la trentaine épanouie, mère d’un grand ado métis, est sa meilleure amie, son unique alliée face aux jours diffi ciles, aux nuits d’orage.

Quand Xenia se retrouve sans travail, Blandine réussit à la faire embaucher au supermarché, à ses côtés. Dès lors, l’horizon de Xenia s’éclaircit. Elle trouve l’amour auprès de Gauvain et s’éloigne alors petit à petit de Blandine.

Mais un jour tout bascule pour Blandine, menacée de licenciement. C’est alors au tour de Xenia de lui venir en aide. Les deux jeunes femmes vont faire front ensemble malgré les incompréhensions et les malentendus qui s’étaient installés entre elles...

Xenia, c’est une histoire d’amitié, de rébellion, de solidarité. Xenia, c’est l’histoire de deux femmes, Thelma et Louise en lutte contre la violence de la société, deux héroïnes portées par les élans du coeur.

Pourquoi - comment ce livre ?

Présenté par son auteur à la Grande Librairie , il m'a fait envie !

Mon avis 

C'est la première fois que je lis cet auteur, apparemment connu pour dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, sur des sujets d'actualité dans notre société.

En l'occurence dans ce roman, il est question des conditions de vie des femmes dans les banlieues pauvres. Souvent seules pour élever leurs enfants, avec des horaires "flexibles" à l'extrème, peu armées pour se défendre face aux patrons parce que dépendantes financièrement, ce qui les sauve c'est la solidarité de mise entre elles pour espérer survivre. L'auteur donne la parole à ces sans-grades, ce petit peuple de la débrouille, du troc : un service contre un autre, et une question revient plusieurs fois : est-ce une vie ? est-ce ça la vie ?

Nous suivons Xenia, maman d'un bébé et son amie de galère, Blandine, autour desquelles gravite tout un cercle de personnages, bien rendus dans leur réalité et attachants (coup de coeur pour Samuel !). Et puis, il y a les autres, ceux qui ont "réussi", qui vont s'inviter dans ce récit à des degrés divers : infâmes au pire, aidants au mieux, indifférents au minimum. Nous partageons une "tranche" de leur quotidien, au moment où les deux jeunes femmes vont mener combat contre leurs employeurs. Il est également question d'amour , de sexe, de solitude. Et même quand la situation est difficile, ça n'est pas pleurnichard, il y a des rires, l'envie de relever la tête.

L'écriture est fluide, agréable à suivre, rythmée en très courts "chapitres" qui défilent très vite, tant on est pris dans l'histoire. 

Une belle découverte donc, qui me donne envie d'aller explorer la bibliographie de l'auteur de plus près. Un roman que je vous recommande !

Bonus : Entretien avec l'auteur 

Dans Lecture

L'heure indigo de Kristin Harmel

Par Le 27/02/2014

Couverture L'heure indigo

Editions France Loisirs - 2013 - 475 pages - Traduit par Christine Barbaste

Résumé

A Cape Cod, Hope s'affaire derrière les fourneaux de la pâtisserie qu'elle a hérité de sa grand-mère, mais entre la rébellion de sa fille, son récent divorce et ses soucis financiers, elle frôle parfois le burn out.

Aussi quand sa grand-mère lui demande d'aller en France retrouver sa famille disparue pendant la guerre, Hope part-elle  sans hésiter en quête de ce passé dont elle ignore tout...

Pourquoi - comment ce livre ?

Le titre m'a plu, quand il m'a fallu choisir pour mon achat trimestriel chez France-Loisirs. Ensuite le résumé a fini de me décider.

Mon avis 

Je sais, on pourrait dire "déjà-vu, une énième histoire de recherches de personnes après la guerre"; eh bien, non justement, cette histoire est bien plus que cela : il y est question de solidarité, d'amour, de relations mère-fille, de tolérance, des religions du Livre.

Alors certes, la trame est connue, classique : avant de mourir, l'aïeule demande un "service" à la petite-fille, celle-ci va découvrir plus qu'elle n'aurait imaginé sur le passé de sa famille, et une lettre lui donnera les dernières clés. Mais les personnages sont super attachants ; gros coup de coeur pour Gavin, l'ami sincère et Alain, le grand-oncle. On vibre avec eux, on cherche avec eux, on a de la peine, on est énervés par la pré-ado un peu hargneuse, parfois aussi on aurait envie d'envoyer paître Matt, le banquier opportuniste, ou d'ouvrir les yeux de Hope, pour qu'elle ait un peu plus d'estime de soi. 

C'est elle qui raconte l'histoire. Son récit est entrecoupé de la recette des pâtisseries qu'elle fabrique selon la tradition familiale, ainsi que de flashes dans la mémoire de Mamie Rose. Le rythme est soutenu, on n'a pas le temps de souffler, on voyage de Cape Cod, à Paris puis à New York, on a l'eau à la bouche à la description des gâteaux que la jeune femme présente dans son magasin....

Vous l'aurez compris, j'ai eu beaucoup de plaisir à "dévorer" ce roman et je vous le recommande vivement.

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Le peigne de Cléopâtre de Maria Ernestam

Par Le 22/02/2014

Couverture Le Peigne de Cléopâtre

Gaïa Editions - 2 octobre 2013 - 318 pages - Traduit du suédois par Esther Sermage et Ophélie Alegre

Résumé

Mari, Anna et Fredrik, trois amis de longue date, ont monté une société au doux nom du Peigne de Cléopâtre. Leur créneau : résoudre les problèmes des gens. Chacun se débat dans sa vie mais apporte ses compétences, qui en jardinage, qui en déco d'intérieur ou en comptabilité, et la PME se développe avec succès. Jusqu'au jour où une vieille dame se présente à l'agence avec une étrange requête : elle souhaite que Le peigne de Cléopâtre élimine son mari.

Pourquoi - comment ce livre ?

D'abord pour le titre (j'ai cru à un livre historique, avant de lire la 4è !), ensuite pour la 4è, enfin pour la couverture, un peu kitsch !

Mon avis 

Ca commence comme une farce : les trois amis montent une boîte Le Peigne de Cléopâtre, en vague référence à une antiquité du British Museum, avec l'idée d'aider les gens à résoudre tous leurs problèmes. Jusqu'au jour où la farce tourne vinaigre, quand une cliente entend par "tous problèmes" l'assassinat de son mari, harceleur et maltraitant. A partir de là, tout dérape et la farce tourne au thriller.

L'intrigue est très bien ficelée pour nous balader, nous faire croire que "youpi, on a tout compris !" Eh bien, pas du tout... Maria Ernestam nous piège, nous fait suivre de fausses pistes, tout en mettant à jour  les blessures que la vie a infligées aux trois héros. Finalement, les uns et les autres ne savaient pas grand chose de leurs amis et ce n'est que dans le dernier tiers du roman que les visages se dévoilent. J'ai beaucoup aimé être ainsi surprise et entraînée là où je ne pensais pas aller !

C'est bien écrit, suffisamment addictif pour qu'on ne lâche le livre sous aucun prétexte -cuisine, boulot et autres menus détails du quotidien !!! Un roman que je recommande chaudement.

Dans Lecture

Du bonheur, un voyage philosophique de Frédéric Lenoir

Par Le 22/02/2014

La
Couverture Du bonheur : un voyage philosophique

Editions Fayard - 30 octobre 2013 - 240 pages

Résumé

Qu'entendons-nous par « bonheur » ? Dépend-il de nos gènes, de la chance, de notre sensibilité ? Est-ce un état durable ou une suite de plaisirs fugaces ? N est-il que subjectif ? Faut-il le rechercher ? Peut-on le cultiver ? Souffrance et bonheur peuvent-ils  coexister ?

Pour tenter de répondre à ces questions, Frédéric Lenoir propose un voyage philosophique, joyeux et plein de saveurs. Une promenade stimulante en compagnie des grands sages d Orient et d Occident.Où l on traversera le jardin des plaisirs avec Epicure. Où l on entendra raisonner le rire de Montaigne et de Tchouang-tseu. Où l on croisera le sourire paisible du Bouddha et d Epictète. Où l on goûtera à la joie de Spinoza et d Etty Hillesum. Un cheminement vivant, ponctué d exemples concrets et des dernières découvertes des neurosciences, pour nous aider à vivre mieux.

Pourquoi - comment ce livre ?

Une nouvelle "livraison" de Frédéric Lenoir est toujours promesse de pause réflexive, intelligente, et le sujet de ce livre me tient particulièrement à coeur.

Mon avis 

Ah que voilà un livre intelligent ! qui nous fait promener main dans la main avec les philosophes du bonheur, au gré de la réflexion menée par l'auteur sur ce mot magnifique. On croise les grands antiques, mais aussi Montaigne, Spinoza, Schopenauer, les occidentaux comme les orientaux, et on a un réel plaisir à rencontrer leur pensée, à la passer au filtre de la nôtre. Les avancées continuelles des neurosciences apportent également de l'eau au moulin.

Pour construire son bonheur, vivre et faire vivre le concept, deux options : soit, à l'instar des civilisations traditionnelles et d'autres, on ne se pose pas de question et on vit l'instant dans la communion avec la nature, dans le respect de l'autre, dans le partage ; soit on s'y penche et,  avec l'aide des penseurs de tous temps, on avance dans la (re)connaissance du concept. Les mots sont définis, précisés, la pensée ciselée pour en affiner les contours, un régal, je vous dis !

Le cheminement de pensée de l'auteur est fluide, extrêmement aisé à suivre et donne envie de noter un tas de phrases qui "nous parlent" tout au long de la lecture. L'autre alternative est peut-être de relire régulièrement ce petit livre, pétillant comme bulles de bonheur  !!!

Voici donc mon 2è coup-de-coeur-4.jpgpour 2014 !

Une citation  

"...on peut estimer à environ 50 % les aptitudes au bonheur dépendant de la sensibilité de l'individu (déterminants génétiques), à 10 % celles relevant de son cadre de vie et des conditions extérieures, à 40 % celles qui sont tributaires de ses efforts personnels." (revue L'Essentiel - Cerveau et Psycho - mai-juillet 2013 - p. 14)

Bonus : un entretien avec l'auteur.

Dans Lecture

Les fidélités de Diane Brasseur

Par Le 21/02/2014

Couverture Les fidélités

Allary-éditions - 2 janvier 2014 - 174 pages

Résumé

Quelques heures avant de partir fêter Noël en famille, le narrateur s’isole dans une pièce de sa maison et s’oblige à ne pas en sortir avant d’avoir repris sa vie en main. Depuis quelques mois, ce père de famille de 54 ans partage sa vie entre sa femme et sa fille à Marseille et sa maîtresse à Paris. Cette double vie ne lui ressemble pas. Il doit choisir. Doit-il quitter sa femme et refaire sa vie avec la jeune Alix comme tant d’hommes de son âge le font ? Ou doit-il mettre un terme à cette relation pour préserver sa femme et sa fille, cette vie de famille qu’il aime tant ? Enfermé dans cette pièce, il fait défiler les derniers mois : sa rencontre avec Alix, le sentiment d’une jeunesse retrouvée, ses premiers mensonges, sa culpabilité grandissante – l’installation dans une relation adultère. Beaucoup d’hommes se satisfont d’une double vie, mais pas lui : il aime sa femme, il aime Alix, mais pas l’infidélité.

Pourquoi-comment ce livre ?

J'aime les premiers romans et celui-ci fait partie de la rentrée de janvier.

Mon avis

Alors là, je dis "chapeau bas" ! Certes, le triangle amoureux composé d'un homme à la cinquantaine bien portante, sa femme depuis 20 ans et sa maîtresse de 20 ans plus jeune, ça c'est du déjà-lu ! Sauf que Diane Brasseur fait parler l'homme et ce long monologue intérieur balaie toutes les interrogations, les incertitudes, les lâchetés, les petits bonheurs, les longues heures de doute qu'il se pose, se remémore, savoure, imagine, pressent, ressent....

Et le style ! Tout est fait pour nous balader dans les replis du cerveau de cet homme, qui réfléchit à qui il va devoir quitter, de sa femme ou de sa maîtresse : le "je" assumé, le futur de situations imaginées, le passé des premiers moments, le rythme, tout nous "catche" et ne nous lâche plus. A la fin, je me suis dit : "ca y est, tu peux respirer" comme si j'avais retenu mon souffle le temps de ce long dilemne.

Ne pas savoir le prénom du narrateur insuffle une forme d'universalité à l'histoire ; c'est lui, mais pas que lui, c'est ce que vivent d'autres aussi. J'ai bien aimé  qu'il ne se ménage pas dans sa réflexion, ne soit pas une sorte de Tarzan de l'adultère ; non, il dit ce qu'il vit, a vécu, sans forfanterie, juste pour faire le point (mettre un point ?) sur cette histoire.

Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce court roman, que je vous recommande vivement.

En bonus : quelques mots de l'auteur !

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Sigmaringen de Pierre Assouline

Par Le 18/02/2014

Couverture Sigmaringen

Editions Gallimard - 9 janvier 2014 - 360 pages

Résumé 

En septembre 1944, un petit coin d'Allemagne nommé Sigmaringen, épargné jusque-là par les horreurs de la guerre, voit débarquer, du jour au lendemain, la part la plus sombre de la France : le gouvernement de Vichy, avec en tête le maréchal Pétain et le président Laval, leurs ministres, une troupe de miliciens et deux mille civils français qui ont suivi le mouvement, parmi lesquels un certain Céline.

Pour les accueillir Hitler a mis à leur disposition le château des princes de Hohenzollern, maîtres des lieux depuis des siècles. Tout repose désormais sur Julius Stein, le majordome général de l'illustre lignée. Depuis les coulisses où il oeuvre sans un bruit, sans un geste déplacé, il écoute, voit, sait tout. Tandis que les Alliés se rapprochent inexorablement du Danube et que l'étau se resserre, Sigmaringen s'organise en petite France. Coups d'éclat, trahisons, rumeurs d'espionnage, jalousies, l'exil n'a pas éteint les passions. Certains rêvent de légitimité, d'autres d'effacer un passé trouble, ou d'assouvir encore leurs ambitions. Mais Sigmaringen n'est qu'une illusion. La chute du IIIe Reich est imminente et huit mois après leur arrivée tous ces Français vont devoir fuir pour sauver leur peau.

De ce théâtre d'ombres rien n'échappe à Julius Stein. Sa discrète liaison amoureuse avec Jeanne Wolfermann, l'intendante du maréchal, le conduira à sortir de sa réserve et à prendre parti.

Pourquoi - comment ce livre ?

Il y a un petit moment que je n'ai pas lu de roman historique et Pierre Assouline, que j'ai vu en interview récemment, m'a donné envie de lire le sien.

Mon avis :  à venir  

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Achats et cadeaux

Par Le 14/02/2014

Un petit tour à ma librairie hier, j'en ai rapporté :

* Xénia de Gérard Mordillat

* Les fidélités de Diane Brasseur

Couverture Xénia   Couverture Les fidélités

Aujourd'hui pour la St Valentin, mon chéri m'a offert :

* Du bonheur, voyage philosophique de Frédéric Lenoir

* Archives secrètes Boucheron de Vincent Meylan

et voilà ma PAL qui a de nouveau le vertige !!!

Couverture Archives secrètes BOUCHERON       Couverture Du bonheur : un voyage philosophique  

Merci mon doux chéri !       

Dans Lecture

Parfums, une histoire intime de Denyse Beaulieu

Par Le 13/02/2014

Couverture de Parfums - Une histoire intime

Editions Presses de la Cité - Collection Documents - 16 mai 2013 - 318 pages 

Résumé 

Les parfums sont notre inconscient. De toutes nos parures, ce sont eux qui nous trahissent le plus, sans doute parce que leur invisibilité nous fait croire que leur message passera inaperçu... Parfums, une histoire intime est l'histoire de l'invention d'un parfum, et celle de la vie d'une femme, racontée à travers les senteurs qui l'ont enivrée. De ses rencontres avec leurs créateurs. De ses explorations des coulisses de cette industrie ultrasecrète, depuis ses grands mythes jusqu'aux mystères moléculaires qui marient les fleurs à notre chair, narrées dans une prose sensuelle, érudite, romanesque... Et odorante, forcément.

Pourquoi - comment ce livre ?

Je continue à documenter sur les parfums, en vue d'une future écriture  ! 

Mon avis 

Lors de sa rencontre avec le créateur, Bertrand Duchaufour, l'auteur lui raconte un épisode important de sa vie : la semaine sainte à Séville avec Roman, et le met au défi de lui créer le parfum rappelant cet évènement. C'est donc l'histoire de cette création, qui donne l'occasion de faire le tour de la question : la technique, les matières premières, le marketing, les modes, les créateurs, les maisons....

Très documenté, parfois un peu technique, j'ai trouvé cet ouvrage est très intéressant.

Dans Lecture

Le chardonneret de Donna Tartt

Par Le 06/02/2014

Couverture de Le Chardonneret

Editions Plon - Feux croisés - 9 janvier 2014 - 795 pages - Traduit par Edith Soonckindt

Résumé

Theo Decker a 13 ans. Il vit les derniers instants de sa vie d'enfant. Survivant miraculeux d'une explosion gigantesque en plein New York, il se retrouve seul dans la ville, orphelin, et se réfugie chez les parents d'un ami pour échapper aux services sociaux. Tout ce qui lui reste de sa mère, c'est une toile de maître minuscule qui va l'entraîner dans les mondes souterrains et mystérieux de l'art.

Pourquoi - comment ce livre ?

Un roman qui a déjà une bonne cote et une 4è de couverture qui m'a interpellée, il n'en faut pas plus !!! Sourire

Mon avis 

Eh bien, voilà qui ne m'arrive pas souvent, mais... j'ai jeté l'éponge à la page 212 ! En pleurs

Je n'en pouvais plus de lire toutes ces phrases qui se suivaient, bien alignées certes, mais pour une histoire qui n'avançait pas. J'étais noyée dans des détails infinis  et le sur-place était assuré. J'ai relu certains paragraphes plusieurs fois car j'avais perdu le fil. C'est dense, touffu, trop ! Moi je préfère le "show, don't tell !" sauf quand c'est Proust qui écrit Clin d'œil

Un personnage a attiré mon attention, plus que le héros en tout cas, c'est Hobie, le réparateur de vieux meubles, dont j'ai pensé qu'il  pourrait aider Théo à grandir, grâce à sa bonhommie et sa bienveillance.

Alors, tant pis pour tous les commentaires dithyrambiques que j'ai pu lire sur les blogs (plus ou moins calqués du reste à ceux de la presse...) ; sans doute pensera-t-on que je n'ai rien compris à ce style magnifique, "méticuleux de détails", à tous les thèmes abordés : le deuil, la dépendance, les suites post-traumatiques et autres. Je ne vais pas dire que j'ai aimé juste pour faire bien et parce que le livre a séduit la critique.

Ce qui est certain, c'est qu'au lieu de me délecter de ce gros pavé de 795 pages, j'ai peiné, ramé, râlé (d'avoir mis 23 € et de ne pouvoir aller au bout), et pour finir fermé le livre en me disant que peut-être un jour.....

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