Les disparus de Blackmore

alliancecoaching17 Par Le 12/03/2023

Dans Coups de coeur

Les Disparus de Blackmore

d'Henri Loevenbrück - XO Editions - 520 pages

La parution d'un nouveau roman d'Henri Loevenbrück est toujours pour moi un moment particulier : mon auteur contemporain chouchou va-t-il encore me régaler cette fois ? Car le Monsieur nous sert des livraisons toujours très différentes : fantasy médiévale, techno-thriller, romans historiques (Renaissance, Révolution française), romans contemporains... Sa plume court au long des pages, appuyée souvent par une recherche documentaire solide et les valeurs humanistes qu'il défend. Alors oui, je le dis, encore une fois, Henri m'a transportée, non sur sa moto en bon biker qu'il est, mais dans l'île anglo-normande imaginaire de Blackmore.

Ici, nous suivons en 1925, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l'Institut de Criminologie de Paris et son "opportun" acolyte Edward Piece, détective de l'étrange. Elle est venue à l'appel de Sir Ronald Waldon pour retrouver sa petite fille disparue, lui pour aider son grand ami, le prêtre Pat Molloy dans son enquête sur les disparus.

Commence alors une folle poursuite d'une semaine sur cette île à l'atmosphère gothique. L'auteur tresse intimement une quantité de sujets ésotériques ou très rationnels qui vont tour à tour donner du fil à retordre à nos deux investigateurs, et à nous lecteurs ! pour parvenir au dénouement du mystère des disparitions : culture celte, alphabet oghamique, psychiatrie, civilisation sumérienne... Tout est bien huilé, documenté, érudit même, pour à la fois nous divertir et nous "nourrir" (on ressort toujours plus "riches" d'un roman de l'auteur).

En filigrane, on retrouve toutes les valeurs que porte Henri, belle personne que j'ai eu la chance d'inviter dans le collège que je dirigeais, pour travailler sur sa série Sérum qui avait fait lire 1200 pages à des élèves de 4è qui n'en revenaient pas eux-mêmes.

Au final, un roman qu'on ne lâche pas, jusqu'à la dernière ligne. Mention spéciale aussi pour la postface dédiée à son grand-oncle Pierre Loevenbrück, pages inattendues mais d'une grande sensibilité.

Allez-y sans hésiter !!

 
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