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Escapade bruxelloise

Par Le 31/12/2013

Comme chaque année, entre Noël et le Nouvel An, nous sommes allés passer quatre jours à Bruxelles, nous en revenons juste.

Le centre ville touristique est magnifiquement décoré, les vitrines peintes et animées pour beaucoup et des animations sont proposées, notamment les illuminations musicales le soir sur les façades des maisons des corporations de la Grand Place.

Cette année nous logions à l'Hôtel des Colonies, mitoyen de celui où nous allions habituellement (l'hôtel Siru). Il est très beau. Bâti en 1906, considéré comme hôtel historique, il "allie confort moderne et passé prestigieux". Il est surtout idéalement situé à quelques pas de la Rue Neuve, à l'entrée du quartier commerçant et à moins de dix minutes de la Grand Place. On pose la voiture et on se déplace à pied. 

Photos de Hotel des Colonies, Saint-Josse-ten-Noode  Photos de Hotel des Colonies, Saint-Josse-ten-Noode
(source : Trip Advisor)

Cette fois, en plus de nous régaler à nouveau de l'architecture Art Nouveau où que nous tournions le regard, nous avons découvert la Taverne Cirio, fréquentée en son temps par Jacques Brel,

Photos de Le Cirio, Bruxelles(source photo : TripAdvisor)

l'église St Nicolas (voisine de la Bourse), qui fait partie du Bruxelles insolite car dite église de travers car le choeur n'est pas dans l'alignement de la nef. Elle abrite de réels trésors (tableaux, mobilier...) 

Côté restauration, nous avons déploré le changement de propriétaires du Paon, sur la Grand Place, car plus rien n'est pareil : plus de serveurs hauts en couleurs, vantant leur pays et sa cuisine, plus de bons petits plats mijotés et gouleyants. C'est devenu banal, quel dommage ! Alors nous avons retrouvé une valeur sûre : le Drug Opera, toujours aussi cosy et où l'assiette est belle et bonne.

Hier, nous avons pris le métro pour passer la journée à la Librairie Filigranes, véritable institution à Bruxelles, ouverte 365 jours par an, où j'ai, bien sûr, "fait le plein", ce qui va faire grimper encore ma PAL ; mais il faut dire que le magasin vient d'être agrandi d'un tiers de sa surface première, ce qui le met à 2600 m² !  Vous imaginez ?? Il y a un café à l'intérieur où l'on peut s'asseoir pour commencer à lire sans attendre, des espaces sans cesse réapprovisionnés, et des employés au top ! Au rayon Littérature générale, il y avait hier une vendeuse qui présentait si bien les nouveautés qu'elle vous aurait fait acheter le stock entier ! Sourire

Voilà ! la magie de cette ville a encore opéré cette fois et nous avons déjà fait notre programme pour l'an prochain ; en plus de nos "routines", nous réserverons pour un spectacle, au Théâtre des Galeries ou un autre...

Dans Lecture

Nouvelles roses d'Emile ZOLA

Par Le 30/12/2013

Editions Le Livre de Poche - Collection Les Classiques de Poche - 428 pages 

Résumé

''Les Rougon-Macquart ont quelque peu éclipsé les autres œuvres de Zola, et plus encore ses nouvelles. Écrites pour l’essentiel entre 1875 et 1880, elles ont été publiées, incomplètement et dans un ordre aléatoire, en 1882 et en 1885. Elles valent pourtant la peine d’être lues à l’égal des romans. Car elles ne sont pas moins révélatrices de l’attention que l’auteur portait au monde contemporain, des pentes de son imaginaire et de sa virtuosité narrative. Henri Mitterand en propose une édition complète dans ce volume et dans celui qui lui fait pendant, intitulé Nouvelles noires. Il y adopte un principe inédit : la mise en évidence des alternances de tons que Zola a ménagées d’une nouvelle à l’autre. Les Nouvelles roses suivent ainsi une ligne d’insouciance, d’ironie amusée, de sérénité retrouvée ou de burlesque aimable. Le volume regroupe, en trois triades, « La semaine d’une Parisienne », « Madame Neigeon », « Nantas » ; « Les Parisiens en villégiature », « Aux champs », « Les coquillages de M.Chabre » ; « Théâtre de campagne », « La fête à Coqueville », « Angeline ». Chaque nouvelle fait l’objet d’une étude détaillée de ses conditions de publication, de ses thèmes et de ses formes.''

Pourquoi - comment ce livre ?

J'ai eu envie de relire du Zola et surtout de découvrir le Zola nouvelliste. Les neuf Nouvelles Roses, choisies par Henri Mitterand (professeur de littérature spécialiste de l'oeuvre de Zola), ont été "baptisées" ainsi (en opposition aux Nouvelles Noires) parce qu'elles "suivent une ligne d'insouciance, d'ironie amusée, de sérénité retrouvée ou de burlesque aimable" (Fabula.org). Ecrites entre 1875 et 1880, en collaboration mensuelle avec Le Messager de l'Europe, une revue de St Pétersbourg, elles sont ici regroupées par 3, sous 3 chapeaux différents : La comédie parisienne, Illusions rustiques, Mirages et miracles. Chaque nouvelle est suivie d'une étude détaillée.

Mon avis 

Quel plaisir de retrouver la plume du cher Emile ! Ces nouvelles ne m'ont pas toutes plu avec la même force, mais quelle maîtrise de l'écriture, quelle technique ! des personnages bien campés, des descriptions magnifiques et des situations intéressantes, bref un concentré de talent....

Je n'ai pas beaucoup prisé Aux champs ou La semaine d'une Parisienne (qui tiennent plus du reportage) ou La fête à Coqueville (fable burlesque), mais j'ai adôooré Les Coquillages de M. Chabre, Les Parisiens en villégiature (pour le petit côté "vachard" de l'auteur) et Angéline ou la maison hantée (malgré la chute que je trouve "facile"). J'ai aimé tout au long du recueil l'évocation de cette France de la Belle Epoque, ses loisirs, les nouveautés, les toilettes, l'art de vivre...

Je me suis promis de lire ou relire beaucoup plus régulièrement des grands auteurs de notre littérature classique. Et je vous conseille vraiment ce recueil-là qui peut se picorer, une petite nouvelle par-ci par-là, et se déguster  par petites touches.

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Dans Lecture

Rose-thé et gris souris de Marie-Catherine DANIEL

Par Le 26/12/2013

Editions Les Roses Bleues - 2013 - 152 pages 

Résumé 

"Elle, c’est Gertrude. Y a pas idée d’avoir un tel nom et ça lui pose problème depuis la maternelle. Il y a peu, elle a décidé qu’en fait, c’était pas son vrai nom. Elle a décidé que son vrai nom, c’était Cunégonde. Elle a un humour particulier, Gertrude.

[...] Lui, c'est Dégage. C’est un chien bien élevé, alors quand on l'appelle, il obéit : il va planquer sa gale dans les cartons sous l'auvent. Il y a encore l'odeur de ses colocataires. Mais à peine désormais, parce que les humains ont arrosé l'endroit avec leurs produits détergents mais aussi parce que tous les vieux cartons ont disparu avec la meute."

Rose-thé et gris-souris est l'histoire d'une jeune femme blessée par la vie qui, grâce à l'optimisme tenace d'un chien en quête d'amour, finit par accepter de s'ouvrir à son entourage. 

Pourquoi-comment ce livre ?

3è ouvrage que je lis de la jeune maison d'édition Les Roses Bleues, découvert sur le site. Petit plus pour la délicatesse de la couverture !

Mon avis 

Délicieux petit roman, plein de tendresse et de fantaisie. Gertrude-Cunégonde et le chien Dégage qui prennent tour à tour la parole, forment un duo improbable, mais si charmant. 

Une écriture légère comme une bulle de bonheur, et un seul regret : que la fin soit trop vite arrivée...

Précipitez-vous sur ce doux moment de lecture, bon comme un doudou !

Dans Lecture

Le jardin blanc de Stephanie BARRON

Par Le 20/12/2013

Nil Editions - août 2013 - 399 pages - traduction d'Isabelle D. Philippe

Résumé

Et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée le 28 mars 1941 ?

En octobre 2008, Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, arrive à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre jardin blanc créé par l'amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West. 

Un jour après l'annonce de son départ, son grand-père Jock, d'origine britannique, se suicide. Jo découvre qu'il avait lui-même travaillé dans ce jardin pendant la Seconde Guerre mondiale et décide de profiter de son voyage pour comprendre son geste. 

À Sissinghurst, Jo découvre par hasard un journal intime parmi les archives des jardiniers. L'étiquette porte le nom de son grand-père, mais, en le déchiffrant, elle doit se rendre à l'évidence : ce journal n'est pas le sien.

Soupçonnant son auteur d'être Virginia Woolf, elle file le faire expertiser chez Sotheby's. Là, on lui concède que le style et les thèmes rappellent en effet Woolf... à un détail près : les dates.

Le 28 mars 1941, Virginia a rempli ses poches de pierres avant d'aller se noyer dans l'Ouse. Or le journal commence le 29. Des détails du journal amènent Jo à jouer avec cette idée : et si Virginia Woolf ne s'était pas suicidée ?

Si on l'avait tuée ? D'Oxford à Cambridge, de demeures prestigieuses en bibliothèques légendaires, dans des jardins dont la splendeur dissimule d'obscurs secrets, Jo traque la vérité sur les derniers jours de la romancière. Mais elle n'est pas la seule, et bientôt le journal est volé... 

Lecture terminée

Pourquoi-Comment ce choix ?

Stephanie Barron est plutôt connue pour écrire sur Jane Austen (lu Jane Austen et les fantômes de Netley il y a quelques années). Là, elle "s'attaque" à Virginia Woolf, Vita Sackeville et le groupe Bloomsbury. J'ai donc signé des deux mains !! surtout quand j'ai vu le chapeau sur la couverture...

Mon avis 

Ce roman est le prétexte à l'évocation 

-d'une époque : 1941 en Angleterre

-d'un groupe d'artistes et d'intellectuels : le Bloomsbury Group dont certains composaient la société secrète "Les Apôtres de Cambridge",

-de lieux mythiques : les universités de Cambridge et d'Oxford, Sissinghurst, la propriété de Vita Sackeville-West, amie et amante ("Orlando") de Virginia Woolf,

- des fabuleux jardins anglais...

le tout à travers une sorte d'enquête menée par une jeune américaine, créatrice de jardins, dont le grand-père (récemment suicidé) avait été jardinier à Sissinghurst pendant la Seconde Guerre.

On peut tout de suite dire que ce n'est pas un roman policier, mais une romance sur fond d'enquête littéraire, avec un scénario un peu léger et des indices servis sur un plateau. Mais l'idée de départ est très bonne : trois semaines s'étant écoulées entre la date annoncée de la noyage de Virginia Woolf et celle de la découverte de son corps, la version officielle est-elle véridique ou bien, en ces temps troublés de la guerre, se serait-il passé autre chose qu'il était préférable de taire ? J'aime bien cette idée de se glisser dans les interstices de la grande Histoire pour en écrire une autre.

Les pages tournent facilement et malgré quelques bugs de traduction et quelques propos déplacés dans un ouvrage évoquant un tel écrivain, la lecture est aisée et rythmée. Un personnage (fabriqué pour servir la romance ,) m'a paru complètement inutile, c'est Gray, personnage pas assez étoffé pour en faire un réel concurrent de Peter.

L'habileté de l'auteur a été de mêler la fiction avec des faits réels, vérifiables et des extraits d'oeuvres de Vita ou de Virginia, on imagine ainsi l'atmosphère de l'époque. C'est aussi et surtout de parler de ce grand écrivain qu'était Virginia Woolf, trop souvent évoquée par le biais de son mal-être existentiel et beaucoup moins par la qualité de son écriture.

En conclusion, quelques bémols n'enlèvent rien au plaisir que j'ai eu de lire ce roman que je vous recommande.

A voir pendant les vacances

Par Le 18/12/2013

Pendant ces vacances de Noël, nous avons prévu de voir plusieurs films dont je vous dirai des nouvelles !

1- La Reine des Neiges

2- Casse-tête chinois

En 3- j'aimerais Gravity mais mon chéri ne kiffe pas trop ! 
En 4- il aimerait Sur la terre des Dinosaures mais moi pas trop !
Résultat du match dans 2 semaines.....
Dans Lecture

Jungle Shadow de Gala de SPAX

Par Le 18/12/2013

Editions Sharon Kena - novembre 2013 - 314 pages 

Résumé

Shadow est une jeune étudiante qui vit depuis ses trois ans dans une famille adoptive dont les moindres faits et gestes sont filmés pour un programme de téléréalité. Le producteur propose, à la suite d'un vote du public, que Shadow retourne à Sumatra afin d'y retrouver ses parents biologiques sous les yeux de la France entière. Notre candidate accepte et se lance donc dans cette nouvelle émission estivale qui ne va pas être aussi idyllique que prévu.

Mon avis 

Livre repéré sur le blog Un peu de Lecture, avec une bonne critique.

J'ai beaucoup aimé ce roman dans lequel je me suis laissée embarquer dès les premières pages, sans pouvoir le lâcher tant que pas terminé. Là où je pensais ne lire qu'une histoire gentillette autour des déboires qui arrivent aux "acteurs" de la télé-réalité (les pauvres gogos !!), j'ai trouvé un récit en 2 actes qui m'a conduite dans la jungle de Sumatra au milieu de métamorphes !! Sourire

Shadow notre héroïne, présente deux visages : le "public" où elle est sourires et docilité, le "secret" où elle n'est que révolte et rêve de liberté. En compagnie de son frère adoptif, Ousmane, elle part à la rencontre de ses parents biologiques dans la jungle et là, ça dérape allègrement... Mention spéciale au personnage de Nima qui m'a tiré une larmichette et fléchettes anesthésiantes pour les ignobles parents adoptifs Sourire.

Alors, certes il y a quelques ficelles tressées un peu gros, et quelques éléments laissés en route (les parents biologiques de Shadow par exemple), mais on ne boude pas son plaisir, car le rythme est soutenu et le style aisé et agréable à lire, ce qui porte ce roman sur le podium de mes livres préférés de cette fin d'année ! à tel point que j'ai mis au moins 24h avant de pouvoir en commencer un autre, tant j'étais encore dans l'univers de Gala de Spax.

Lecture fortement recommandée !

50 états, 50 photos

Par Le 18/12/2013

             

Au hasard de mes pérégrinations sur la toile, en lisant la chronique d'un roman, je suis "tombée" sur ce lien et ça m'a fait rêver quelques minutes. Rêver de fuir la grisaille de décembre et les jours les plus courts, de monter à bord du premier vol pour les Etats Unis, de louer une voiture (avec chauffeur !) et d'aller découvrir les merveilles présentées.

Un petit tour dans l'Utah, un arrêt dans le Vermont, une promenade à Central Park.... Je vous emmène ? 

Dans Lecture

Certaines l'aiment chaud de Teresa MEDEIROS

Par Le 16/12/2013

Editions Bragelonne - collection Milady Romance - 349 pages - traduction de Mathilde Roger

Résumé

Catriona Kincaid n’a que faire de sa sécurité lorsqu’elle s’aventure dans la sombre prison de Newgate. Bien décidée à se marier pour regagner son domaine en Écosse, elle se tourne vers Simon Wescott, un noble en disgrâce, libertin renommé. Simon est stupéfait de voir que le garçon manqué croisé des années auparavant est devenue une femme aux formes voluptueuses. Cette beauté est prête à lui offrir richesse et liberté, mais la seule chose qu’exige ce débauché, c’est de pouvoir profiter des plaisirs charnels du mariage…

Mon avis 

Je vois le mot "Ecosse" sur une 4è de couverture ou dans la chronique d'un blog, et je craque ! associé au mot "libertin", je ne pouvais faire autrement que d'acheter ce livre...Sourire

Bon, ça ne sera pas le coup de coeur de l'année, mais ça se laisse lire avec plaisir et facilité.

Les personnages sont sympas : la belle et rousse Catriona et Simon, l'éphèbe libertin, auquel elle va proposer un marché pour le moins risqué. On sait déjà comment cela se terminera, mais la plume est fluide et agréable. Alors on se laisse porter de Londres aux Highlands ! Il n'y manque même pas les moutons cheviots et l'air de cornemuse... Par contre, je n'ai pas aimé le titre "racoleur" !