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L'île des beaux lendemains de Carole Vermalle

Par Le 22/04/2013

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Reçu grâce à un partenariat avec Babelio et les Editions Belfond, que je remercie vivement.

Résumé 


À 73 ans, déçue par une existence sans saveur et sans réel amour, Jacqueline Le Gall décide de prendre un nouveau départ. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour saisir la vie à bras-le-corps. 

À soixante-treize ans, Jacqueline découvre que son coeur en a dix-sept et abandonne tout, décidée à remonter le temps vers les promesses de sa jeunesse. Marcel, son époux délaissé, affronte la descente de la Loire et toutes les rivières de l'enfer pour partir à sa recherche. Leurs chemins croisent ceux de Paul, ancien prêtre et amateur astronome, fasciné par une étoile morte à l'aube du monde, et de Nane, aristocrate gouailleuse et rebelle, qui panse les plaies des âmes en peine avec les douceurs de l'Île-d'Yeu. C'est auprès d'elle que Jacqueline fera le plus beau des apprentissages : celui de la liberté. 

Ils ont trois cents ans à eux quatre, et leur aventure commence tout juste. Tissée de poésie, d'espoir et de lumière, l'histoire de gens ordinaires qui découvrent qu'il n'est jamais trop tard pour devenir soi-même.

Mon avis 


J'avais déjà beaucoup aimé le premier roman (L'avant-dernière Chance) de cet auteur dont je retrouve avec plaisir la plume légère et poétique. 
L'idée de faire raconter l'histoire par un papillon est fort originale et délicate. Les dialogues sont savoureux et les personnages infiniment attachants, l'Ile d'Yeu n'en étant pas le moindre.
On la suit cette Jacqueline qui débarque un peu paumée chez Nane qu'elle n'a pas vu depuis cinquante ans. Et celle-ci, généreuse comme du bon pain, l'accueille, lui ouvre sa maison et son coeur, le temps qu'elle se stabilise et décide que faire de sa nouvelle liberté. Elle ouvre d'ailleurs sa maison et son coeur à bon nombre de gens dont elle dit "Tous ceux qui ne savent pas ce qu'ils cherchent, ils viennent le trouver chez moi." Et chacun de vivre les rêves qu'il n'a pas réalisés plus tôt dans son existence.
Un grand bravo au design de la couverture qui fait de ce beau roman un objet précieux.

Souviens-toi de m'oublier de Régis Descott

Par Le 22/04/2013

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Résumé 


Iris et Max ont vécu autrefois quatre années d'amour fou. Mais aujourd'hui, Iris semble être la seule à s'en souvenir.

Mon avis 

Le titre est tiré d'une chanson de Gainsbourg et m'a fait acheter le roman. 
Alors certes, je l'ai lu jusqu'au bout, mais il ne m'a pas franchement emballée. C'est globalement bien écrit, mais je me suis un peu ennuyée. 
Ca n'est pas assez rythmé, ce qui parfois arrive dans des livres où la réflexion l'emporte sur l'action, mais là ça n'est même pas le cas !
L'histoire m'a fait penser au film avec Jim Carey et Kate Winslet : Eternal sunshine of the spotless mind, (film que j'avais bien aimé) donc le "secret" de Max ne m'a pas paru très neuf... J'ai assez détesté le personnage d'Antoine, comme je déteste assez unanimement les politiques. 
Bref, livre déjà en vente d'occaz et je passe à autre chose.

Guide à l'usage des jeunes femmes à bicyclette sur la route de la soie

Par Le 22/04/2013

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Résumé


Un carnet de notes. Un héritage inattendu. La rencontre improbable de deux mondes.

Parce qu'elle cherche à fuir l'Angleterre de l'entre-deux-guerres et son carcan bourgeois, Evangeline, jeune femme éprise de liberté, décide de suivre sa soeur missionnaire jusqu'en Asie, emportant avec elle sa bicyclette. Des décennies plus tard, Frieda, une Londonienne en perpétuel transit, apprend qu'elle est l'unique héritière d'une femme dont elle ignore tout. Débute alors pour elle un fabuleux voyage à travers le temps.

Mon avis 


La 4è de couverture était alléchante mais j'ai eu bien du mal à m'attacher à ce roman. J'ai trouvé les personnages fades et le séjour à Kachgar beaucoup trop dilué. Le reste de la Route de la Soie est "survolé", si je puis dire ainsi....Par ailleurs, la traduction est beaucoup trop littérale ce qui parfois donne des phrases un peu bancales et sans grand sens dans notre langue. L'histoire du hibou n'a pas grand intérêt non plus.
Bref, une déception au final.

Chuuut ! de Janine Boissard

Par Le 22/04/2013

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Un beau château entouré de vignes, près de Cognac. C'est celui d'Edmond de Saint Junien, exploitant du "nectar des dieux". 
Devise de la famille : "On se tait, on se tient !" Quoi qu'il arrive. Et même lorsqu'il s'agit de Roselyne la fille aînée, la "fille perdue", dont on est sans nouvelles depuis des années.
L'arrivée au château de son fils, Nils, dix-huit ans, dont tous ignoraient l'existence, va faire exploser un lourd secret de famille et voler en éclats l'unité apparente des Saint Junien.
Heureusement, l'amour est là.

Mon avis 


Un roman bien écrit, qui se laisse lire tout seul, même si les ficelles sont un peu grosses. Mais la famille de St Junien est attachante avec ses traditions et ses secrets. 
Si on aime les histoires à rebondissements, alors on peut y aller sans hésiter !
Pour moi, cela ne restera pas dans mes coups de coeur mais dans les livres de vacances.

Les lumières de Haven de Pauline Bock

Par Le 22/04/2013

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Résumé 

Cinq lycéens sont projetés dans l'univers merveilleux de Haven. Une Terre parallèle, volontairement bloquée au XVIIIe siècle. Le dirigeant Old Black, inspiré par la philosophie des Lumières, règne en despote éclairé sur ce havre de paix...

Mais un personnage mystérieux ébranle cet édifice en révélant un secret millénaire. La révolte gronde...

Mon avis 

Un monde parallèle très construit mêlant anges et créatures à nos cinq jeunes héros. Haven semble être un lieu idéal mais l'irruption des Arrivants va montrer les lézardes qui le parcourent. Le chaos n'est jamais très loin.
On suit les aventures des personnages avec plaisir, mais mon préféré restera Fenn, petit garçon déjà plein de sagesse.
L'auteur a un style que j'ai beaucoup aimé : écriture soignée, rythme fluide où dialogues et texte se mêlent harmonieusement.
Une belle jeune plume à suivre !!

Entretien avec l'auteur (tiré du site Elbakin.net)
Pourriez-vous nous dire qui est Pauline Bock ?
Bonjour ! J'ai vingt ans et je suis étudiante à Sciences Po Paris, expatriée à Londres pour mon année à l'étranger, où j'étudie le journalisme à City University. J'espère pouvoir par la suite continuer une formation journalistique, sanscesser d'écrire de la fiction en parallèle. Et même peut-être revenir vivre à Londres, parce que c'est une ville incroyable où je me sens déjà chez moi !
Que répondez-vous lorsque l'on vous demande de présenter Les Lumières de Haven ?
« C'est un roman d'aventure avec du fantastique dedans », suivi de « C'est l'histoire d'un bras de fer entre la paix et la vérité et d'une société utopique qui s'écroule par la faute d'un seul homme. » 
Mais ça dépend beaucoup de la personne à qui j'en parle. Pour certains, c'est l'aspect fantasy qui prime, pour d'autres l'idée de l'utopie. J'aime pouvoir proposer plusieurs « pitchs » qui se complètent.
Pour votre premier roman, vous avez choisi de vous éloigner des sentiers battus. Pourquoi avoir choisi de bâtir une utopie basée sur le principe du Despote éclairé ?
En fait, la notion de despote éclairé décrite chez Voltaire est arrivée très tard. Elle était sous-jacente dès le départ, mais j'avais surtout accentué le côté « éclairé » de l'Intendant de Haven. Lui coller l'étiquette « despote » me semblait exagéré, car il faisait pour moi partie du « bien »... C'était assez manichéen... Heureusement, au fil de l'écriture, tout s'est complexifié. Sa politique utopique ne pouvait fonctionner que couplée au despotisme voltairien.
Avant la mention claire du « despote éclairé », j'avais déjà choisi de créer pour Haven l'utopie politique dont rêvaient les Lumières, qui peuplaient mes cours de français à l'époque. J'aimais l'idée qu'un autre monde parvienne à importer les valeurs humanistes terriennes et à les mettre en application. Et les Lumières, c'est le XVIIIe siècle : une période dont l'Histoire, les découvertes, la société et ses costumes charrient une mythologie qui me fascine. Je trouvais original de placer un récit de fantasy au milieu des jabots et talons rouges dignes de Louis XIV, là où le fantastique puise d'habitude dans l'imaginaire du Moyen-Âge.
Imaginez-vous (et espérez-vous) que le système politique de Haven - et ses secrets - puissent susciter une réflexion philosophique chez vous lecteurs ? Qu'ils puissent construire un parallèle avec notre univers ?
C'est tout à fait possible. J'ai voulu encourager plusieurs niveaux de lecture et plusieurs angles de réflexion. Au lycée, pendant l'écriture, j'étudiais les Lumières mais aussi Les Misérables ou Dom Juan, des œuvres qui se reflètent dans Haven. J'espère que cela poussera certains lecteurs à les relire, j'ai moi-même parfois été attirée par des classiques après avoir vu leur adaptation ou leur écho dans une autre fiction.
Haven fait constamment référence à notre monde : son histoire, son évolution technique, notamment au Musée des Arrivants qui est un de mes passages préférés. Chaque lecteur peut y construire un parallèle avec « sa » Terre à lui, puisque à Haven tous les Arrivants et leur passé se doivent d'être recueillis et archivés.
Je comprends tout à fait qu'on puisse lire le roman sans y chercher une réflexion philosophique. C'est avant tout un récit d'aventures. Mais j'espère que les différentes questions qui s'y posent (le parallèle terrien, l'utopie déchue, la paix contre la vérité...) encourageront les lecteurs à réfléchir une fois le livre refermé.
Vous avez choisi d'évoquer les Anges. Que représentent-ils pour vous ?
Les Anges de Haven ne sont pas du tout des anges dans le sens biblique du terme, et les religions sont autorisées mais très peu présentes à Haven. Je n'ai pas pour but de mettre en scène les anges du paradis, même si j'ai joué sur ce double sens : en effet « haven » (qui signifie « refuge » en anglais) ressemble beaucoup à « heaven » (« paradis ») et j'aimais le jeu de mots. 
Les créatures de Haven ont été nommées « Anges » par les premiers Arrivants car elles représentaient une pureté semblable à celle du paradis. C'était le côté mythologique qui m'intéressait : ce n'était qu'une race évoluée d'oiseaux, jusqu'à ce que les hommes arrivent et ne les proclament « Anges ».
La symbolique de l'ange déchu rappelait celle de l'utopie en ruine, cela ne faisait qu'un. C'était aussi un choix d'esthétique : l'une des premières scènes que j'ai imaginée était celle de l'Ange dans sa cage. Cela résumait beaucoup de choses.
Vous faites également référence à l'Antiquité, notamment à travers les harpies et les chimères. Quel est votre lien avec l'Antiquité ? Pensez-vous qu'elle est source de tout imaginaire ?

Elle est source de beaucoup de récits fantastiques. J'admire la diversité des créatures mythologiques : quelle que soit la créature originale que l'on invente, la mythologie antique en est la base.

Plus généralement, l'Antiquité est une source incroyable de découvertes et fascine bien des scientifiques. Les passions croisées du paria Equinoxe pour les sciences et la mythologie me laissait le champ libre pour créer toutes sortes de monstres sans une once de « magie », ce qui était à la fois original et motivant !
Vous avez écrit sur l'exil avant de vous exiler vous-même. Est-ce qu'à présent vous écririez l'exil de la même façon ?
L'exil n'était pas mon principal sujet dans Haven, et même si le sentiment d'exil traverse le récit de bout en bout, je devais me concentrer sur l'action. Je crois qu'il y a beaucoup plus à en dire que ce que j'ai pu, en quelques références à la Terre, faire passer par les Arrivants. Si j'écrivais à nouveau sur l'exil, ce serait sans doute d'un point de vue interne, plus psychologique et développé. Et ce serait plus personnel, forcément.
Envisagez-vous votre âge comme un avantage ou comme un obstacle pour convaincre les lecteurs?
C'est un peu des deux... A vingt ans, on peut considérer que je n'ai pas l'expérience ou le recul nécessaire pour écrire certaines choses, par exemple pour rendre crédible des personnages plus âgés, ou décrire des situations que je n'ai pas encore vécues. Mais j'ai construit le monde de Haven avec les idées et les rêves qui étaient ceux d'une lycéenne, avant d'en complexifier les enjeux au fil de l'écriture et en grandissant. Je crois que c'est la force du texte de pouvoir se positionner quelque part entre les adolescents et les adultes. Mon âge étant entre les deux, je peux faire « pivot » en quelque sorte, et mon style avec.
Pensez-vous explorer plus avant l'univers de Haven ?
Pendant l'écriture, je me suis promis de ne pas faire de Haven une série. J'étais lassée des tomes multiples qui, souvent, rallongent inutilement l'intrigue. Si la fin du roman est ouverte, elle l'est pour l'imagination et la réflexion des lecteurs, car je ne considère aucune suite possible à un tel dénouement.
En revanche, je ne suis pas contre l'idée d'explorer les origines des personnages natifs de Haven, comme Fenn ou Old Jack. Mais c'est loin d'être décidé... Je doute fortement de l'intérêt réel d'un tel projet.
Quels sont vos projets littéraires ?
Je participe actuellement au magazine en ligne « Le Petit Pâté Illustré », qui rassemble des jeunes auteurs et illustrateurs (d'ailleurs, ils recrutent !), pour lequel je fournis des nouvelles et des brèves illustrées, très courtes. Le journalisme risque de m'accaparer dans les prochains temps, mais je pense de plus en plus à un autre texte de fiction. J'aimerais écrire sur Londres et ses légendes, ou sur le voyage, ou encore sur le passage à l'âge adulte... J'attends l'idée précise qui saura me convaincre de me lancer.
Certains aiment lire en musique. Quelle "bande originale" suggéreriez-vous pour Haven ?
C'est drôle, parce qu'à l'époque de l'écriture, j'avais moi-même créé un CD de « bande-originale » pour m'aider à écrire, en rassemblant des musiques de films qui correspondaient aux scènes importantes. Des films d'aventure surtout : ça allait de Pirates des Caraïbes à Narnia, en passant par The Dark Knight... Mais s'il ne fallait en citer que deux, ce serait la déchirante The Call, de Regina Spektor, qui fait écho aux adieux répétés des adolescents et à leur perte de repères, et Tears in Heaven (encore ce jeu de mots) d'Eric Clapton, qui est d'ailleurs citée dans le roman !
Très récemment, une amie m'a confié qu'elle se figurait le « chant des Anges » comme la chanson Run boy run, de Woodkid. Cela colle effectivement très bien, et j'espère que d'autres lecteurs se feront leur propre bande-originale !
Y-a-t-il une question que vous espérez en interview et que personne n'a encore posée ? Si oui, laquelle ?
Personne ne se demande comment les héros se sont connus ! (car ils habitent dans plusieurs endroits de France avant d'arriver à Haven) Des lecteurs ont trouvé leurs propres explications, mais le récit reste assez vague là-dessus, et c'est délibéré. Ce qui comptait, c'était leur amitié à distance, peu importait son origine.
Propos recueillis par Cyrielle Lebourg-Thieullent qu je remercie.

Le journal de Philol de Yaël Hassan

Par Le 22/04/2013

le-journal-de-philol.jpgRésumé

Pour son quinzième anniversaire, Philomène, dite Philol, reçoit en cadeau de sa mère un journal intime.
Trop ringard ? Pas tant que ça, finalement. Raconter sa vie et celle des autres, c'est un régal, surtout quand les événements se bousculent au lycée et à la maison.
Et puis Philol tombe folle amoureuse de Nathan, le roots de la classe, le beau gosse que convoite cette punaise d'Aurélie, une fille capable des pires horreurs. Comme si ça ne suffisait pas, voilà que Morgane, vilain petit canard du lycée, fait une TS (tentative de suicide), suite au message baveux d'un mystérieux corbeau, qui distille sa haine sur Internet.

Mon avis 

C'est un très bon roman pour ados. Beaucoup de thèmes qui les préoccupent sont abordés : Internet et son usage, les fêtes, les peines de coeur et les joies, le lycée... au travers du journal que Philol se plait à compléter tout au long de sa 15è année.
L'écriture est bien adaptée au public ciblé et l'on suit avec plaisir Philol, sa famille et sa bande d'amis. 
Ce livre va rejoindre le CDI de mon collège dès la rentrée !

Les vacances d'un serial Killer de Nadine Monfils

Par Le 22/04/2013

les-vacances-d-un-serial-killer.jpgRésumé

Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane.
Mais le voyage commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s'enfuit. Furieux, Alfonse s'arrête dans un snack pour s'enfiler une bière pendant que les deux ados, avec leur manie de tout filmer, s'amusent à planquer leur caméra dans les toilettes, histoire de recueillir quelques images truculentes. La famille Destrooper reprend finalement la route. À l'arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leur vidéo. Quand, soudain, ils découvrent à l'écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute ! Et, pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri. Les vacances en enfer ne font que commencer... 
Une comédie décapante, teintée d'humour noir et d'un zeste de poésie, un hymne à la Belgique.

Mon avis

Quelques petites heures de rigolade avec cette clique de déjantés ! avant un retour à des lectures plus sérieuses...
On retrouve un peu du ton de San Antonio à l'heure des portables et des ordinateurs. Je n'en ferai pas un de mes coups de coeur mais ça change...

La plume de l'ours de Caroline Allamand

Par Le 22/04/2013

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Résumé

Depuis cinquante ans, le cas de Camille Duval préoccupe les spécialistes de la littérature. Pourquoi l'écrivain suisse à succès s'est-il exilé en Amérique après la mort étrange de sa femme et une sinistre affaire de censure ? Que s'est-il passé pour qu'il revienne sur le devant de la scène après douze ans de silence, renouvelle radicalement son style, et devienne le génie qui bouleversera à jamais le genre romanesque ? Lorsqu'elle entame ses recherches, Carole Courvoisier est loin de se douter qu'elle se lance dans la quête la plus folle de l'histoire des études littéraires. Au fil de témoignages troublants et de théories scandaleuses, l'héroïne de ce polar biographique, accompagnée par Jasper Felder, un jeune vétéran de la guerre d'Irak, est embarquée dans un road movie à travers une Amérique insolite et sauvage, de Manhattan jusqu'en Alaska où la rencontre d'un grizzly permet finalement de découvrir la vérité. 
La plume de l'ours est un récit truculent, ludique et palpitant, qui plonge son lecteur dans les eaux du fleuve Hudson, les décombres des Twin Towers ou les coulisses d'un campus mormon, et prouve avec humour et impertinence que l'étude des ours et celle de la littérature peuvent faire sacrément bon ménage.

Mon avis 

Roman étonnant, déroutant. Le sujet en est l'enquête menée par une thésarde sur le changement complet de style de Camille Duval, célèbre auteur suisse, après son exil aux USA et un silence de publication de douze ans.
La jeune Carole Courvoisier, titulaire d'une bourse de recherche, va sillonner les USA, à la recherche de la vérité, qu'elle découvrira en Alaska, aux côtés d'une ourse qu'elle va nommer Camille !!
Le livre refermé, je n'ai gardé que peu de souvenirs des personnages, hormis Carole, Lily Moore et le professeur Bonvin. Je me demande encore ce qu'est venu faire dans cette histoire Jasper, un ex d'Irak, météore qui disparaît lors des attentats du 11 septembre, et dont on n'entend plus jamais parler. Carole y était-elle attachée ou n'est-il qu'un prétexte dans la narration, on ne le saura.... dommage !
Par contre, j'ai adoré :
* l'analyse du milieu de la recherche en littérature, ce qui peut être dit d'un auteur au travers de ses écrits, les luttes intestines, mesquines. Pas toujours très joli, joli tout ça mais passé au filtre de l'humour de l'auteur, c'est un régal;
*l'évocation des étudiants de ses différents cours.

A lire absolument ! Pas très loin d'être un coup de coeur...

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