comédie humaine

Dans Lecture

Mailman de J. Robert Lennon

Par Le 22/08/2014

Couverture Mailman

Editions Monsieur Toussaint Louverture - Date de sortie : 20 février 2014 - ISBN 979-1090724082 - 669 pages - Traduction de Marie Chabin

Résumé

Avec ce roman tendu comme un arc, J. Robert Lennon nous entraîne de New York à la Floride en passant par le Kazakhstan dans l'univers d'Albert Lippincott, dit Mailman. Facteur dévoué et maniaque d'une petite ville américaine, Mailman a ses petits secrets: l'habitude compulsive de photocopier et de lire le courrier des autres, une inquiétante dépression nerveuse et la relation tordue qu'il entretient avec sa sur. Aussi, lorsque l'un de ses usagers se suicide à cause d'une lettre retenue trop longtemps ? , les événements se précipitent pour Llippincott, qui va devoir faire face une fois pour toutes aux nombreuses fêlures de sa vie. 
Si Mailman est bien une comédie noire, c'est aussi l'ambitieuse tentative de dépeindre la destinée d'un homme à la recherche de la paix dans un pays «pétri de violence et de tristesse partagée». C'est comique et tragique à la fois. C'est dérangeant, c'est touchant. C'est la chronique survoltée d'un combat perdu d'avance.

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que j'ai découvert cette maison d'édition dont l'objectif est de surprendre le lecteur et que j'ai envie de me laisser faire !

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis

Une tragi-comédie où l'on suit Albert Lippincott, alias Mailman, un facteur un peu, non bien déjanté, qui s'ennuie grave dans sa vie banale, tellement banale, où il a tout raté.

Et comme il s'ennuie, il ouvre, lit, photocopie, classe, conserve certaines des lettres qu'il doit distribuer, jusqu'au jour où...

De fréquents allers-retours entre présent et passé pour nous raconter son parcours de looser patenté, mais tellement attachant, et fin observateur de ses concitoyens dans une Amérique qui ne va pas bien non plus.... Des passages que l'on aurait pu couper sans que l'ouvrage en ait souffert, d'autres impayables (sur les chats notamment !). Une écriture foisonnante, cash, d'une drôlerie sans nom par moments. 

Passé les cent premières pages (oui, c'est un peu long mais bon...), j'étais complètement accro et j'ai vraiment passé un bon moment de lecture. Je vous recommande vivement ce roman qui sort vraiment de l'ordinaire, comme d'autres de la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture, qui, une fois encore, a fait bonne pioche !!