amour

Dans Lecture

Beaux rivages - Nina Bouraoui

Par Le 17/09/2016

Editions JC Lattès - Date de sortie : 24 août 2016 - ISBN 9782709 650526 - 245 pages

4è de couv'

C’est une histoire simple, universelle. Après huit ans d’amour, Adrian quitte A. pour une autre femme : Beaux rivages est la radiographie de cette séparation.
Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d’amour.
Les larmes rassemblent davantage que les baisers.
J’ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde. Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur. Pour ceux qui pensent qu’ils ne sauront plus vivre sans l’autre et qu’ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l’amour triomphera toujours. En cela, c’est un roman de résistance.

Mon avis

Des mots très justes pour parler de la rupture amoureuse, des failles qu'elle creuse au plus profond, du doute qu'elle sème chez celui (celle en l'occurence) qui est quitté.

L'histoire de la rupture est (hélas) banale, mais l'auteur analyse finement tous les états d'esprit que traverse A. au cours de l'année qui suit, jusqu'à son retour à la vie amoureuse. On trouve toutes les étapes du deuil, deuil d'une histoire à deux, de complicité, d'habitudes, d'un couple que l'on croyait acquis. 

L'écriture est fluide, et on passe un bon moment de lecture.

Ma note 15.5

Citations

*L'amour est imprévisible. Il survient quand on ne l'espère plus, disparaît alors qu'on le jugeait acquis. (p. 15)

*Les sentiments réprimés se vengent tôt ou tard. (p. 18)

*Je ne pourrais vivre sans Adrian, sans l'idée d'Adrian, en dépit de mes efforts ; je le porterais, je le savais, comme une plaie sous mes vêtements. (p. 25)

*On sera toujours seuls, quoi qu'il arrive, c'est ainsi, c'est le destin de tous les humains, au départ comme à l'arrivée, c'est pour cette raison que l'on a inventé l'amour, tantôt comme une distraction, tantôt comme un graal à conquérir. (p. 142)

*Il a toujours préféré les femmes plus âgées, les jeunes l'indiffèrent, elles ne sont pas terminées, c'est son mot. (p. 221)

L'auteur  

Dans Lecture

L'horizon à l'envers de Marc Lévy

Par Le 17/02/2016

Editions Robert Laffont - Date de sortie : 11 février 2016 - ISBN 978-2221157848 - 398 pages

4è de couv'

Où se situe notre conscience ? 
Est-ce qu’on peut la transférer et la sauvegarder ? 
Hope, Josh et Luke, étudiants en neurosciences, forment un trio inséparable, lié par une amitié inconditionnelle et une idée de génie. Lorsque l’un des trois est confronté à une mort imminente, ils décident d’explorer l’impossible et de mettre en oeuvre leur incroyable projet. 
Émouvante, mystérieuse, pleine d’humour aussi… une histoire d’amour hors du temps, au dénouement inoubliable, et si originale qu’il serait dommage d’en dévoiler plus. 
Un roman sur la vie, l’amour et la mort… parce que, après, plus rien n’est pareil.

Mon avis

Alors cette fois, la magie n'a pas opéré. Elle n'a d'ailleurs pas vraiment opéré avec cet auteur depuis L'étrange voyage de Mr Daldry. Dans sa nouvelle "livraison", Marc Lévy et les medias qui relaient largement (sans peut-être avoir lu l'ouvrage !!) nous mettent l'eau à la bouche avec le sujet des neurosciences, mais il ne suffit pas d'en parler pour que ça fasse un bon roman d'anticipation.

L'intrigue est longue à se mettre en place et les dialogues un peu confus sur les sujets scientifiques. D'autant qu'ils paraissent assez artificiels, juste là pour faire passer les messages les plus "techniques". Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages : l'ombrageux Luke faisant figure de Sctroumpf grognon sous ses airs de scientifique inspiré m'a paru plutôt tête à claques, même le couple Josh-Hope ne m'a pas émue. Donc je m'ennuyais assez largement quand , enfin, à partir du chapitre 16, mon intérêt a été réveillé avec le cas Melly ; les 100 dernières pages ont donc été plus agréables à suivre.

Je sais que mon opinion ne rejoint pas celle de nombre de lecteurs, lectrices devrais-je dire, qui dès qu'elles voient le nom de Marc Lévy, se pâment en criant au chef d'oeuvre. Pour cette fois encore, je n'entrerai pas dans le fan-club !! 

En bref, je vous laisse vous faire votre propre opinion... mais pour moi, ça ne l'a pas fait.

Ma note 14.5

 

Dans Lecture

Fable d'amour d'Antonio Moresco

Par Le 19/12/2015

Editions Verdier - Date de sortie : 20 août 2015 - ISBN 9782864 328070 - 125 pages - Traduction de Laurent Lombard

4è de couv'

« Fable d’amour, écrit Moresco, raconte une histoire d’amour entre deux personnages qu’il serait impossible d’imaginer plus éloignés : un vieux clochard qui ne se souvient plus de rien et qui a pratiquement perdu la raison, et une fille merveilleuse. C’est l’histoire d’une de ces rencontres qu’on croit impossibles mais qui peuvent avoir lieu dans les territoires libres et absolus de la fable, et aussi quelquefois dans la vie. » Fût-il le plus pur, l’amour a-t-il vocation à durer ? Mais puisque l’amour est sans pourquoi, doit-on chercher plus d’explications à ce qui le tue qu’à ce qui le fait naître ? Et si la fable était le seul mode pour raconter aujourd’hui la puissance d’aimer ?

Mon avis 

Conseillé vivement par l'inénarrable Gérard Collard de la Griffe Noire, ce petit roman a rejoint ma PAL il y a un mois tout juste.  

C'est un conte moderne où l'on suit "le vieux fou et la fille merveilleuse" pour parler du miracle de l'amour, mais aussi de solitude, de résignation, de nécessité d'apprécier le moment présent. Pour dire qu'il faut croire à l'impossible aussi.

C'est parfois cru, parfois tendre, parfois sombre, parfois merveilleux. Comme dans tous les contes. Et ça fait réfléchir...

Une découverte intéressante que je vous recommande.

Ma note 15

 

Dans Lecture

La couleur de l'eau de Kerry Hudson

Par Le 09/12/2015

Editions Philippe Rey - Date de sortie : 20 août 2015 - ISBN 9782848 764702 - 347 pages - Traduction de Florence Lévy-Paoloni

Logo prix litteraire Prix Femina Etranger 2015

4è de couv'

Sous le charme, Dave, vigile dans un luxueux magasin londonien, laisse partir une jeune voleuse qu'il venait de surprendre. Sa journée terminée, il la découvre dehors, à l'attendre. C'est le début d'une relation complexe, entre deux êtres abîmés, chacun dissimulant un lourd passé. Comment Alena, venue avec tant de projets de sa Russie natale, se retrouve-t-elle à la rue et sans papiers ? Pourquoi Dave vit-il comme en exil à quelques kilomètres de chez lui ? Qu'ont-ils bien pu traverser l'un et l'autre pour être si tôt désabusés ? Le parcours d'Alena, lié aux réseaux de prostitution, est chargé de compromissions, de peurs et d'espoirs étouffés. L'histoire de Dave part des cités anglaises, à l'horizon bien bas, celle d'un garçon aux rêves d'aventure mais trop obéissant et un peu lâche. Page après page, ils s'apprivoisent, se rapprochent - en prenant soin d'éviter leurs zones d'ombre qui, bien évidemment, finiront par les rattraper.

Mon avis

J'ai beaucoup de mal à dire si j'ai aimé ce roman ou pas. L'histoire promise est assez intéressante entre le sordide de la vie d'Aléna à Londres et les renoncements de Dave par rapport à la vie qu'il avait rêvée. Ses sentiments pour Alena sont purs, c'est un beau personnage. Elle, est plus opportuniste, ce qu'en même temps on peut comprendre vu sa situation. Ils vont essayer de s'accorder une parenthèse d'amour, mais il y a une forme de désespoir dans leur relation.

Ce que je n'ai vraiment pas aimé, c'est la construction du roman, les constants allers-retours entre présent et passé de l'un et l'autre des personnages, parfois dans la même page. On doit sans arrêt chercher où on en est, c'est lassant... et dommage. Je n'ai pas compris le titre non plus.

Bref, je me demande comment le roman a obtenu le Femina et vous laisse vous faire votre avis, si vous êtes tentés .

Ma note 14

Dans Lecture

Le secret du mari de Liane Moriarty

Par Le 06/10/2015

Editions Albin Michel - Date de sortie : 1er avril 2015 - ISBN 9782263317070 - 400 pages - traduction de Béatrice Taupeau

C'est la 4è de couverture plus que le bandeau qui m'a donné envie de lire ce roman. 

Jamais Cecilia n’aurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur l’enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n’ouvrir qu’après ma mort ». La curiosité est trop forte, elle l’ouvre et le temps s’arrête... John-Paul y confesse une faute terrible dont la révélation pourrait détruire non seulement leur famille, mais la vie de quelques autres.

À la fois folle de colère et dévastée par ce qu’elle vient d’apprendre, Cecilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va la ronger, si elle parle, ceux qu’elle aime souffriront.

Mon avis 

On suit essentiellement trois vies dans ce roman qui se passe en Australie pendant la semaine pascale : les vies de Tess, de Rachel, de Cécilia. Trois vies qui vont se croiser autour d'un secret, que nous partagerons au milieu du roman à peu près, mais qui est loin d'être le seul... Le thème du secret est présent tout du long.

On s'attache assez rapidement aux personnages malgré une mise en place un peu lente. Ensuite, on ne peut plus lâcher le livre qui enchaîne les rebondissements et les révélations. Ca se lit facilement, l'écriture est fluide. C'est donc une bonne lecture !!

Ma note 16

Ce roman participe au Challenge Livresque - Top 50 pour * un livre contenant un triangle amoureux

Dans Lecture

La perle du Sud de Linda Holeman

Par Le 21/06/2015

Editions Plon - Date de sortie : 16 mai 2012 - ISBN 978-2259212014 - 386 pages - Traduction de Natalie Zimmermann

Résumé 

1930. A la recherche de son amant, une jeune américaine part pour Marrakech : un voyage initiatique, une quête semée d'embûches, au coeur d'une ville énigmatique et fascinante ... 

Lorsque Sidonie apprend à Etienne, son amant, qu'elle est enceinte, ce dernier s'enfuit à Marrakech, la ville où il a grandi. Décidée à comprendre, la jeune femme va tenter de le rejoindre. Sa rencontre avec l'Orient sera un incroyable choc ... 

A Marrakech, Sidonie se rend chez Manon, la soeur d'Etienne. Malfaisante et manipulatrice, cette dernière va tout faire pour empêcher les retrouvailles. Mais quels terribles secrets tentent de cacher si âprement le frère et la soeur ? Quand la jeune Américaine rencontre Aszulay, un Touareg au regard bleu envoûtant, ce dernier décide de l'aider. Grâce à lui, elle va aussi découvrir la beauté et la magie du Maroc. Pour Sidonie, le temps est-il venu de prendre un nouveau départ ?

Mon avis

Après un début un peu lent (long ?), on arrive au Maroc et alors là, c'est explosion d'impressions, de sons, de couleurs surtout !

La fin se met en place petit à petit, sans grande surprise, mais la vraie force du roman est dans les personnages auxquels on s'attache.  Comme Sidonie, extraordinairement adaptable pour une jeune femme de son époque, qui se pose bien des questions sur le sens à donner à sa vie, le petit Badou que l'on a juste envie de serrer fort dans ses bras et Azsulay dont les yeux bleus et le tempérament aimable  attirent comme un aimant. Les "méchants" sont pleins de failles, et finalement, on les plaint plus qu'on ne les déteste.

On sent bien l'attrait grandissant de l'héroïne pour ce pays fascinant, au travers des mille et un détails fournis par l'auteur qui est allée plusieurs fois sur place pour s'imprégner de l'ambiance des lieux. La plume est fluide et le rythme meilleur après le premier tiers.

Une lecture-détente, agréable pour ce début d'été ! 

Ma note : 16

 

Dans Lecture

Six ans déjà d'Harlan Coben

Par Le 17/03/2015

Editions Pocket - Date de sortie dans cette édition : 5 mars 2015 - ISBN 978-2266253208 - 347 pages - Traduction de Roxane Azimi

Résumé

Impuissant, Jake assiste au mariage de Natalie, la femme qu'il aime. Leur histoire est bien finie, et elle lui fait promettre de ne plus jamais la contacter. Ni d'essayer de la voir. Jake tiendra parole, pendant six ans. Jusqu'à ce qu'il tombe sur la notice nécrologique de Todd Sanderson, le mari de Natalie. Du moins, semblait-il. Car aux funérailles, la veuve se révèle être une parfaite inconnue. Alors, où est Natalie ? Pourquoi lui aurait-elle menti ? Déterminé à la retrouver, Jake va devenir la proie d'une machination meurtrière. Et découvrir qu'en amour, il est des vérités qui tuent... 

Pourquoi - comment ce livre ?

Période "polars-thrillers" et pas lu cet auteur depuis quelques temps déjà.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis

C'est un bon cru Coben, mais pas non plus un coup de coeur.

Certes, il y a tout ce qu'il faut à un roman du genre : fausses pistes, rebondissements, coups tordus, sales types... mais l'histoire du centre de ressourcement créatif pour cacher ceux qui ont besoin d'un nouveau départ ne m'a pas convaincue. Pour tout dire, à partir de la page 200 à peu près, je me serais presque ennuyée... parce que les ficelles étaient un peu grosses. Bref, au niveau de l'intrigue, c'est "peut mieux faire".

Reste le style Coben, avec ces petites adresses humoristiques au lecteur et cette écriture fluide qui nous fait tourner les pages sans peine. C'est donc un bon moment de lecture.

Ma note : 16

Ce livre participe pour 75 kms au Challenge 1000 Bornes Livresque

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Dans Lecture

Citadelles de Kate Mosse

Par Le 17/08/2014

Couverture Citadelles

Editions JClaude Lattès - Collection Romans Historiques -  Date de sortie : 28 mai 2014 - ISBN 978-2709643917 - 647 pages - Traduction de Valérie Rosier

Résumé 

France, juillet 1942. Alors que la guerre fait rage, à Carcassonne, un groupe de résistantes se dressent contre l'occupant au sein de Citadelles, le nom de code de leur réseau. Sandrine, une jeune femme intrépide, s'engage dans cette lutte au côté de sa soeur Marianne. Mais bientôt leur combat se trouve lié à un autre, mené depuis des siècles pour préserver des secrets ancestraux qui pourraient changer le cours de l'Histoire.
Aventure palpitante et magnifique histoire d'amour, Citadelles dresse le portrait de femmes courageuses et passionnées, prêtes à tous les sacrifices pour défendre leur patrie.

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que j'ai déjà aimé Labyrinthe et Sépulcre de cet auteur, et aussi pour le résumé.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis

Une très belle histoire, poignante, qui revient sur une période difficile de notre Histoire, l'Occupation de la France pendant la Seconde Guerre Mondiale, et le rôle de la Résistance. Elle mêle dans le même temps une quête relative à des temps immémoriaux, un codex secret activement recherché par les allemands comme par les français.

J'ai beaucoup aimé ces personnages de femmes courageuses, battantes, exaltées. L'écriture de Kate Mosse est foisonnante. L'auteur a d'ailleurs les défauts de ses qualités : parfois c'est un chouïa "trop" - trop long, trop détaillé. Mais on se laisse entraîner dans le tourbillon de l'action et on ne boude pas son plaisir, bien au contraire !

Livre que je vous recommande.

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Le roman de la Belle et la Bête de Bernard Simonay

Par Le 04/07/2014

Couverture Le roman de la belle et la bête

Editions Kindle Amazon - Date de sortie : 7 juin 2014 - ASIN : B00KUV5DFG - 1448 kb soit 223 pages "papier"

Résumé

« On dit qu’autrefois, dans le royaume de Nériopolis, vivait une fille si belle que les dieux eux-mêmes se penchaient pour la contempler. On prétend que la déesse de l’amour, Cythérée, avait présidé à sa naissance. Son nom était Aurore, fille de Hérios d’Alcimène. Mais, à Nériopolis, on l’appelait simplement : la Belle. » 
Dans un monde hors du temps, inspiré de l’Antiquité grecque, la belle Aurore épouse, par dépit et sans l’avoir jamais vu, le prince Philippe, seigneur de l’île mystérieuse de Nychorante, sur lequel courent des rumeurs inquiétantes. Elle rencontre un être délicat et raffiné, auquel elle s’attache très vite, malgré le pacte surprenant qu’il lui impose : ne jamais tenter de voir son visage. Cependant, poussée par la perfide Férona, créature du dieu des Ténèbres, Aurore découvre qu’une terrible malédiction frappe son mari, qui ne peut affronter la lumière sans se transformer en un monstre effrayant. D’abord tentée de fuir, elle comprend peu à peu que l’amour véritable ne se fonde pas sur les apparences. Mais des forces machiavéliques s’acharnent contre le couple. Pour les vaincre, Aurore devra accepter d’aller jusqu’au bout de son amour... 

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que je suis abonnée à la lettre d'info de B. Simonay, et que j'aime les contes (là, revisité).

Mon avis : à venir........

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Arrive un vagabond de Robert Goolrick

Par Le 24/04/2014

Couverture Arrive un vagabond

Editions Pocket - 7 novembre 2013 - ISBN 978-2266235259 - 345 pages - Traduction de Marie de Premonville

Résumé

Brownsburg, Virginie, 1948.

Une petite ville paisible, aux maisons bien alignées. On y vit en bon voisinage, dans la crainte de D.ieu et le respect des convenances. Le soir, sous les vérandas, on boit du thé glacé. Quand arrive un vagabond...

Au volant d'un vieux pick-up déglingué, il s'appelle Charlie Beale et s'attire vite l'affection générale. Celle d'un enfant, d'abord, puis l'amour d'une femme mariée...

La passion vient d'entrer dans Brownsburg, emportant avec elle ce qui pourvait rester de pureté et d'innocence....

Pourquoi - comment ce livre ?

J'ai déjà lu Une femme simple et honnête de cet auteur et j'avais bien aimé. Et puis la couverture rétro années 50 de celui-ci m'a attirée.

Mon avis 

Magnifique roman d'atmosphère, tout en finesse.

Une analyse minutieuse de la société américaine d'après-guerre. Dans cette bourgade rurale de Virginie vivant quasi repliée sur elle-même, avec son organisation ségrégationniste, ses codes stricts mais respectés, la religion omniprésente (cinq églises pour cinq cents habitants), la population vit heureuse semble-t-il. Se pose-t-elle la question d'ailleurs ?

Jusqu'au jour où... Charlie débarque avec son pick-up. D'où il vient, on ne sait mais très vite, il est accepté par la population et surtout adulé par Sam, l'enfant du boucher qui l'emploie.

Jusqu'au jour où... elle, Sylvan, folle de la culture hollywoodienne, croise son regard.

L'auteur nous régale d'un scénario qui va crescendo vers une issue que l'on aimerait heureuse (mais serait trop banale...), dont on sent bien qu'elle virera au drame. C'est superbement mené !

Je vous recommande vivement cette lecture.

Citation

*Il l'aimait à s'en faire éclater les os. L'aimer, c'était comme se retrouver dans un lit d'orties dont seul le contact de sa peau à elle pourrait apaiser les piqûres, tandis que pour elle, il était le bain chaud qu'elle prenait pour dissiper la cascade glacée de l'indifférence de son mari.

Dans Lecture

L'église des pas perdus de Rosamund Haden

Par Le 20/01/2014

L

Editions : Le livre de Poche - 2008 - 281 pages - Traduction de Judith Roze

Résumé

Quand Catherine King s’aventure dans la nuit pour examiner les ossements humains mystérieusement apparus devant l’église de sa propriété, son amie Maria Dlamini la suit. C’est la fin de l’apartheid. Les deux femmes ont été élevées ensemble,près de soixante-dix ans auparavant, dans cette ferme au nord-est de Johannesburg : le père de Catherine en était le propriétaire et la mère de Maria, la cuisinière noire.

Très tôt, la vie les a séparées. Maria est restée à la ferme, tandis que Catherine a été contrainte de partir en Angleterre. À son retour, vingt ans plus tard, la ferme a été achetée par un couple, Tom et Isobel Fyncham. Entre Catherine et Tom, c’est le coup de foudre…

Roman du retour au pays natal, de la trahison et de la réconciliation, L’Église des pas perdus est un livre au suspense impeccablement orchestré, aux descriptions somptueuses,qui dit la complexité des relations entre les êtres sur la terre de l’apartheid.

Pourquoi - comment ce livre ?

Livre acheté d'occasion, dans le cadre de la Lecture Commune de Janvier-Février sur Livraddict, dont le thème est l'Afrique du Sud.

Mon avis 

Un roman où s'entremêlent deux histoires sur une durée de 70 ans : celle de la famille de Catherine King, celle de l'amitié indéfectible entre Catherine King, blanche, et Maria, noire, à l'époque de l'apartheid.

En fait, de l'apartheid il n'est que peu question, si ce n'est dans les conversations entre la mère d'Hendrick et ses amies, et quelques allusions, à l'arrivée à l'hôpital par exemple, où Maria n'a pas le droit d'entrer.

Le sujet "fort" est réellement l'amitié entre ces deux petites filles, qui la scellent par un pacte de sang, qui sont ensuite séparées pendant une vingtaine d'années. Elles se retrouvent, devenues femmes, avec les quelques déconvenues inévitables après une si longue séparation, mais leur complicité est encore là, surtout du côté de Maria. Katie, elle,  peut être assez  égocentrique à ses heures !

L'autre sujet de ce roman est la trahison, l'abandon, à travers le personnage du père de Katie, notamment, qui va chambouler la vie de la famille, poussant la mère de Katie à retourner en Angleterre avec ses deux filles.

On ne peut pas dire que les personnages, principaux comme secondaires, soient vraiment attachants. L'église des indigènes avec son toit de tôle, ainsi que la rivière, sont  le fil rouge du roman.

Quant à l'atmosphère, elle est souvent lourde, un peu poisseuse, comme si on s'attendait à tout moment à ce qu'il se joue un drame en se demandant d'où il partirait : du problème blancs/noirs, du triangle amoureux, des deux amies.... mais je ne peux en dire plus sans dévoiler la fin... 

Un roman, parfois un peu confus dans ses allers-retours entre passé et présent, avec l'évocation des fantômes des fillettes,  que j'ai donc lu sans déplaisir, mais sans non plus l'élan d'un réel bonheur de lecture. Je me demande ce qu'il m'en restera dans quelques temps....Incertain

Dans Lecture

Jouez Hautbois, Résonnez Musettes

Par Le 11/12/2013

Oh oui, jouez hautbois, résonnez musettes !!

Il m'a été livré 

"Le Monde de Downtown Abbey"

écrit par Jessica FELLOWES, 

par le Julian du même nom préfacé !

Je l'ai rêvé, je l'attendais, 

il est là, magnifique, truffé d'anecdotes du tournage,

d'archives, documents, photos, 

pour me reparler des saisons 1 et 2 

de ce feuilleton tant apprécié.

Je sens que je vais le déguster,

lovée sur le canapé,

à la main une tasse de thé.

De belles heures en perspective, 

dont je ne manquerai pas de partager !