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Les fantômes d'Eden de Patrick Bauwen

alliancecoaching17 Par Le 08/02/2015

Dans Lecture

Couverture Les fantômes d'Eden

Editions Albin Michel - Date de sortie : 29 octobre 2014 - ISBN  978-2226312310 - 631 pages 

Résumé

Il était une fois, en Floride,cinq ados partis à l'aventure.

Ils vous feront rire. Pleurer. Frissonner. Mais ce qu'ils affronteront les changera à jamais.

Et l'un d'eux sera assassiné. C'est sur ce crime que j'enquête.

Parce que le mort, c'est moi.

Pourquoi - comment ce livre ?

Parce que j'ai aimé Seul à savoir du même auteur, lequel fait partie de la très chouette Ligue de l'Imaginaire.

Les premières pages en 3 minutes   

Mon avis 

Dès les premiers chapitres, on est dans l'ambiance et quelle ambiance ! L'histoire est tantôt racontée par Paul Becker (de nos jours et en 1979), tantôt par le narrateur omniscient. On va donc avancer dans l'enquête par allers-retours successifs, et voyager essentiellement dans le Sud-Est des Etats-Unis : Peniscola, Miami, Eden, Naples, au bord des Everglades (mais ouf ! les alligators ne font pas partie des personnages...)

L'intrigue est bien ficelée, avec indices, fausses pistes et rebondissements. Le rythme colle vraiment à l'histoire, le style est fluide et très agréable à lire. Les personnages sont bien campés et je m'y suis attachée tout au long de ma lecture. Une fois plongée dans le livre, j'ai eu bien du mal à en sortir.

De nombreux thèmes sont abordés : la dégringolade, la vie qui part en live, la fuite, le changement d'identité, la fidélité aux amitiés adolescentes... 

C'est le deuxième livre de l'auteur que je dévore (le livre, pas l'auteur Clin d'œil) et je vous le recommande chaudement.

Un seul petit bémol qui ne lui est pas imputable : le nombre important de fautes d'orthographe. Il n'y a donc plus de correcteurs chez Albin Michel ??

Citation

*Un jour mon père m'avait dit : "Accroche-toi à tes rêves ! Tu le dois à trois personnes : à toi aujourd'hui, à l'enfant que tu as été, au vieil homme que tu deviendras. Ne les déçois pas !"George était le roi de la citation. Je ne sais pas à quel auteur beatnik il avait emprunté celle-ci, mais elle nous avait bien plu. Stan l'avait recopiée au stylo-bille sur son jean et en avait fait sa devise.

*Selon lui, quand les gens criaient, il fallait que ce soit pour une bonne raison. Quand ils avaient peur ou qu'on leur faisait mal, par exemple. Sinon, mieux valaient qu'ils la ferment.

*Les dernières paroles entre deux êtres sont souvent banales. Quand l'un meurt, l'autre a tout le reste de sa vie pour y repenser.

*La vie est ainsi faite, on n'y peut rien. Grandir, c'est apprendre à calculer, dans tous les sens du terme. Mais ce que l'on ne vous dit pas à l'école, c'est que vous y perdrez vos rêves au passage.

*Volez un bébé dans une crèche et la moitié du pays vous court après. Volez un vieillard, et c'est tout juste si l'on ne vous dit pas merci.

*La nuit, la réalité a tendance à perdre ses contours. Le cerveau fonctionne différemment. Tout ce qui est logique s'estompe, tout ce qui est émotionnel remonte à la surface.

Ce livre participe pour 50 kms  au challenge (au lieu de 100 : inversion des paliers)

Mille bornes Livresque