phrase

 

L'été est la saison de l'immobilité. (in Quelque chose en lui de Bartleby de Philippe Delerm)

 

Pour moi, c'est ô combien vrai ! Plus besoin de se dépêcher, de vivre à cent à l'heure, de croiser 400 personnes, comme pendant l'année scolaire. Pas d'obligations. Les journées s'écoulent paisiblement, sans trop de programme. Ce que je préfère, en dehors des moments où nous voyageons, ce sont les journées passées à la maison, sans avoir à bouger. Je profite de notre maison et de notre beau jardin, allant tranquillement d'une activité à une autre, privilégiant rêvasserie, réflexion, complicité avec mon chéri... Ralentir le rythme, se poser, ne plus être dans le faire, mais dans l'être, prendre le temps de vivre, de regarder autour de soi, les oiseaux, les fleurs, les nuages...

 

Petite nouveauté sur mon blog ! La phrase sera empruntée à mes lectures passées ou présentes,

et donnera lieu (ou non) à un petit commentaire de ma part (et de la vôtre si vous le souhaitez, bien entendu !)

 

Pour aujourd'hui :

On entre dans un livre comme dans un wagon avec des coups d'oeil en arrière, des hésitations, l'ennui de changer de lieu et d'idées.  Quel sera le voyage ? (Journal - 15 février 1890 - de Jules Renard) 

 

C'est tiré d'un petit opus que je lis en ce moment "Leçons d'écriture et de lecture", extraits du Journal que Jules Renard tint pendant 23 années de sa vie. J'aime l'idée de comparer la lecture à un voyage avec des lieux différents, des idées nouvelles. Me gêne davantage le mot "ennui"...